Au nom de qui ?

Bensalah décrets
Le peuple réclame le départ de tous les symboles du système. PPAgency

Par Houari A. – Au nom de qui Abdelkader Bensalah signe-t-il des décrets ? Constitutionnellement, le chef de l’Etat intérimaire est illégitime depuis le 9 juillet dernier, maintenu par une hérésie jurisprudentielle. Politiquement, il est disqualifié à partir du moment où le peuple exige son départ ainsi que celui de tous ceux qui incarnent le régime Bouteflika.

Nonobstant, bien que sa mission soit clairement limitée à la stricte organisation de l’élection présidentielle dans des délais fixés expressément par la Loi fondamentale, Abdelkader Bensalah ratifie des décisions en flagrante transgression aussi bien des lois de la République en vigueur que de la volonté populaire qui réclame l’application immédiate et sans condition des articles 7 et 8, à ce jour bafoués.

Si les changements opérés au sein de l’institution militaire hier n’ont rien d’inhabituel, ce qui l’est, par contre, c’est qu’ils soient décidés – ou, du moins, avalisés – par un responsable politique qui ne jouit pas des attributions constitutionnelles lui permettant de procéder à un mouvement aussi important au niveau de l’institution la plus sensible. De nombreux autres limogeages et désignations ont été opérés de la même façon dans cette période charnière entre la démission de Bouteflika et les tractations interminables pour sortir le pays de la grave crise politique qui le secoue et menace sérieusement sa stabilité et sa sécurité.

L’absence de volonté chez les tenants du pouvoir actuels de restituer le pouvoir au peuple et de se retirer en laissant la place à des personnalités nationales qui assumeront le rôle que le chef de l’Etat provisoire n’a jusqu’à présent pas assuré, risque de conduire à un blocage fatal à très court terme. Un blocage qui aura pour conséquences irrémédiables une exacerbation de la colère des citoyens et, plus grave, une intervention de puissances étrangères à l’affût et déjà en action chez les plus proches voisins.

La solution est pourtant claire. Des millions de citoyens la crient tous les mardis, tous les vendredis et tous les jours que Dieu fait sur tous les réseaux sociaux.

H. A.

Comment (28)

    Dz213
    24 juillet 2019 - 20 h 24 min

    Mais Mr Houari.A vous ne voyez pas que tout le monde parle au nom dès autres,écris au nom dès autres,insulte au nom dès autres,négocié au nom dès autres,refuse au nom dès autres,men haba wa daba est devenu un portes paroles,nous la majorité silencieuse on est devenu otages.

    karimdz
    24 juillet 2019 - 18 h 54 min

    Certains voudraient voir l état s effondrer et le chaos s installer, hamdoulilAh, meme si on deteste Bensalah, l Etat est debout, et l institution militaire veille…

    L Algérie inshAllah, connaitra un avenir radieux, amine.

      Chelabi
      24 juillet 2019 - 20 h 52 min

      Wanta tebbal . Achtah achtah y’a loulou

        213 edzair
        26 juillet 2019 - 20 h 12 min

        Wenta akooud tabaa fi karim dz,c’est juste une jalousie ,tu perds ton inteligence émotionnel dès que tu vois que quelqu’un est plus instruit que toi et qui aime le bien pour le pays .

    MELLO
    24 juillet 2019 - 17 h 53 min

    « Au nom de qui » , mais pardi au nom du vrai pouvoir qui est resté derriere le rideau … comme ce fut le cas d’un certain 29 …. Comme a son habitude , et dans sa tradition , l’armée intervient indirectement et même directement , mais avec autorité pour régler la crise qui frappe …. le système. Elle a , de tout temps, joué ce role pour dévier l’ordre des choses. Mais cette fois ci , elle est acculée pour sauver ce qui reste a sauver de ce pouvoir moribond que la rue vomit , jusqu’a faire intervenir le Chef d’Etat Major hebdomadairement, pratiquement depuis le 2 Avril 2019 , correspondant a la « demission » de Bouteflika. De l’autre cotee , la rue comme contre pouvoir , forte de ses convictions et forte de ses arguments , affiche une determination a aller au bout de son desir du changement . Stratégiquement , il faudrait reconnaitre a l’armée Algérienne, sa capacité a s’adapter a la situation mouvante d’un hirak cycliquement plus fort.
    Au nom de qui … reste une interrogation que les plus avertis tentent de décrypter.

    Felfel Har
    24 juillet 2019 - 16 h 13 min

    « Au nom de qui Abdelkader Bensalah signe-t-il des décrets? », qui plus est de nomination d’officiers supérieurs à la tête de région militaire, excusez du peu! La réponse est « élémentaire, mon cher Watson ». Au nom de celui qui a repris la place du monarque absolu de droit divin, à savoir GS. Ne cherche-t-il pas à nous faire comprendre que « L’État, c’est moi »?
    Now, what’s next?

    UMERI
    24 juillet 2019 - 0 h 07 min

    Comme son nom l’indique, le president interimaire, en fin de mission, est le « fils » ben salah de Gaid, au nom duquel il signe des decisions illegales, nominations a des postes civils et militaires, prerogatives d’un president elu.Mais, l’Algerie vie encore sous l’ere Bouteflika, a travers le G.G.Salah, dont la devise est: Aamek Salah, draa saha u l kharjan trik, la puissance militaire etant entre ses mains. Yarabi selk ye stare.

    mahboul
    23 juillet 2019 - 20 h 35 min

    la nature a horreur du vide.com.com.com

      Noone
      31 juillet 2019 - 16 h 22 min

      Pour les mouches électroniques :
      Ce n’est pas Gaid Salah ou Ben Salah qui tiennent le pays debout et stable mais plutôt le pacifisme de ce peuple héroïque.
      Pour Bensalah et son maître Gaid Salah qui lui chuchote dans l’oreille, ils auraient aimé que le pays soit en feu et qu’ils tirent sur tout ce qui bouge comme ils ont l’habitude de faire.
      D’ailleurs Gaid Salah a essayé par tout les moyens pour que l’Algérie s’enflamme mais le peuple était et est plus malin que lui.
      Donc, Bensalah est illégitime et non constitutionnel, Gaid Salah a dépassé outrageusement ses prérogatives, il sont prêts à détruire tout pour garder le pouvoir mais ce temps est révolu.
      Il ne leurs reste que plier bagage et dégager.

    karimdz
    23 juillet 2019 - 19 h 52 min

    Pour l heure, c est l ancienne constitution qui est applicable dans le pays, et c est dans ce contexte, que Bensalah, qu on aime ou pas, assure l intérim.

    Pour mettre fin à cela, il faut des élections pour nommer un nouveau président, qui sous son mandat en rédigera une nouvelle très certainement.

    Pour l heure, en étant objectif, Bensalah, dont on sait que l état de santé est grave, pas besoin d ailleurs de le savoir, il suffit de l observer, doit souhaiter partir le plus vite possible, mais il se sent comme prisonnier du système.

    Tant que le hirak n aura pas procédé à sa structuration et à la nomination de femmes et d hommes qui l incarnent pour présenter l alternative, Bensalah sera encore en poste, et quand bien meme on le déteste, il doit toujours y avoir continuité de l Etat.

      Anonyme
      24 juillet 2019 - 5 h 32 min

      Tu n’as rien compris sur toute la ligne et tu ne connais rien sur toute la ligne qui fait que tu racontes n’importe quoi comme d’habitude. La constitution dit que l’intérim s’arrête au 9 juillet point barre et donc et bensalah et bedoui sont illégitimes tout comme gaid salah qui n’est plus vice ministre de la défense et qui doit se cantonner juste à son rôle de chef d’état major.

        karimdz
        24 juillet 2019 - 18 h 04 min

        Donc toi qui a tres bien compris, si le mandat de l actuel président par intérim se terminait le 9 juillet, peux tu m expliquer pourquoi ou qui a refusé les élections ?

        Si Bensalah est encore en poste, contre sa volonté, et je ne souhaite pas qu il perdure, c est bien parce qu il y a risque de vide politique, ce qui serait beaucoup plus grave.

        Mais peut etre que toi, tu es legitime pour le remplacer mdr…

          No one
          31 juillet 2019 - 16 h 40 min

          Karim Dz,
          Tu n’es qu’une mouche électronique parmi d’autres.
          Tout le monde sait que ni Bensalah ni son Chef de Cartel Gs ne sont légitime.
          Même l’actuelle constitution-chiffon que Boutef a violé jusqu’à l’os ne leurs permet de rester là où ils sont.
          Ils ont essayé tous les articles de ce chiffon pour se maintenir en pouvoir et piétiner les articles 7 et 8.
          Alors vas raconter tes salades ailleurs vous et tous ceux qui soutiennent ce système pourri qui a mené le pays à l’agonie vous n’êtes que des égoïstes traîtres qui n’ont rien à faire de notre pays à partir du moment qu’ils touchent un salaire pour faire la propagande d’une bande de criminels et voleurs.

    Observateur
    23 juillet 2019 - 19 h 21 min

    « …..L’absence de volonté chez les tenants du pouvoir actuels de restituer le pouvoir au peuple et de se retirer en laissant la place à des personnalités nationales qui assumeront le rôle que le chef de l’État provisoire n’a jusqu’à présent pas assuré, risque de conduire à un blocage fatal à très court terme. Un blocage qui aura pour conséquences irrémédiables une exacerbation de la colère des citoyens et, plus grave, une intervention de puissances étrangères à l’affût et déjà en action chez les plus proches voisins….. »

    Cependant, pour avoir ce titre de « personnalités nationales », ils doivent tous fréquenter les antichambres de pouvoir..
    La question est : qui désigne et qui donne la légitimité à ces « personnalités nationales » qui assumeront le rôle que le chef de l’État provisoire. C’est une période de transition bis comme fut en 1992. La transition de 1992 nous a accouchée d’une monstruosité qui s’appelle le système « Bouteflika », plus de 200000 morts, l’assassinat du président Mohammed Boudiaf…

    L’opposition minoritaire gauchiste altermondialiste refuse toute solution démocratique qui passe forcement par les élections meme transparentes.

    Alhif-n-wen
    23 juillet 2019 - 18 h 49 min

    L’Espace Arabo-Arabe :
    Tout mouvement de contestation dans l’espace dit « Arabo-arabe » doit impérativement déboucher sur l’une des deux hypothèses:
    1. soit à une dictature au nom de l’Islam.
    2. soit à une dictature militaire…….. !!!

    Pour vérifier cette thèse les exemples de référence sont légion :
    L’Algérie en 1991, l’Egypte en 2013, actuellement la Syrie et la Lybie doivent aller directement vers l’un des deux régimes.
    Lorsqu’il y a des élections libres, les peuples votent en faveur des mouvements religieux à l’idéologie totalitaire et fascisante.

      Dz213
      24 juillet 2019 - 2 h 37 min

      3 soit une dictature de lâche qui ont vendu leurs pays,leurs culture et leurs traditions.

    Malik bettache
    23 juillet 2019 - 17 h 42 min

    Bonjour chers compatriotes démocrates, chers patriotes et cher hirak ! …..Et vous qu’est-ce que vous en penssez ?

    Pardon de vous importuner, mais il me semble qu’il est temps de répondre à certains questionnements préliminaires importants mais de la plus claire des manières. Il faut bien sûr continuer à s’engager près du hirak dans la rue, sur le terrain d’une manière concrète, mais il faut se déterminer d’une manière claire sur la conduite de la transition. Le militantisme sur le terrain est utile, il doit continuer mais il ne réglera pas tout ! Il nous donc d’abord répondre clairement à quelques questions préliminaires : Est-ce qu’il faudrait laisser (ou pas) les partis politiques parler au nom du hirak ? Est-ce qu’il faudrait faire participer (ou pas) les partis politiques aux « négociations » avec l’armée ou ses représentants ? Est-ce qu’il faudrait refuser (ou pas) d’aller à la Présidentielle avec la Constitution de 2016 ? Est-ce qu’il est dans l’intérêt du hirak que les partis politiques de l’opposition exacerbent médiatiquement et ouvertement les tensions entre leurs propres thèses et options ce qui ne fait que le jeu du pouvoir et qui n’arrange que le pouvoir de nous voir diviser.

    De mon point de vue, et ce n’est qu’un point de vue, il serait bon que le hirak ne fasse pas appel directement ou indirectement aux partis politiques pour mener les négociations de sortie de crise avec le pouvoir. En effet, si c’est le cas il n’est pas exclu que le FLN, le RND, le TAJ, le MPA et les autres partis politiques satellites du pouvoir (et il y en a une flopée) mettent leur grain de sel dans la marmite et vont venir exiger leur présence dans le débat. Cette situation, si elle se présente, va perturber les objectifs de la révolution citoyenne ! Je sais que pour l’instant le hirak est déterminé, qu’il ne lâche rien mais est-ce que çà va durer dans le temps vu que la situation politique semble se compliquer en durant dans le temps ? Les démocrates espèrent tous que le hirak va tenir bon puisqu’ils sont tous avec lui et tous les jours sur le terrain. Mais rien n’est sûr que la pression sur le pouvoir dure dans le temps, car les solutions consensuelles tardent à voir le jour au sein même du pôle démocratique. Même si c’est en train de se faire, elles prennent trop de temps à se dessiner à mon sens.

    Les partis politiques dits de l’opposition ne devraient pas faire de la surenchère médiatique entre eux pour exacerber les divergences qui existent réellement à propos de la sortie de crise ! A mon avis, le hirak devrait le signifier lors de ses marches devenues presque quotidiennes en demandant aux partis politiques de ne pas se mettre trop en avant. Certes les partis politiques de l’opposition ont le droit d’avoir leurs opinions, de faire les réunions qu’ils souhaitent, mais ils n’ont pas à perturber directement ou indirectement le hirak qui, lui, sait ce qu’il fait. Le hirak est dans la bonne attitude, la bonne dynamique, la bonne trajectoire depuis le 22 février 2019 par ces principaux slogans : système dégage, Etat civil et non militaire, itneh’aou gaa ! Si les partis politiques entrent dans la danse, ce sera la cacophonie, même si on doit avoir du respect pour les partis politiques et que leur existence est une nécessité ! Les dirigeants et cadres des partis politiques démocrates doivent s’impliquer en simples citoyens dans les manifestations de hirak et dans le débat national et non en tant que parti politique.

    Il faut mieux laisser les personnalités (bien sûrs non impliquées dans le sérail) qu’on trouve au sein de la société civile, des associations, des ligues des droits de l’homme, des divers syndicats et diverses corporations comme celles les avocats, des travailleurs, les magistrats, des étudiants, des enseignants, des médecins, etc… etc.. pour faire émerger ceux qui parleront au nom du hirak par un mécanisme d’élection de leurs représentants au sein de chaque entité, puis au niveau local et régional et enfin au niveau national afin d’avoir une représentativité légitime. Certes chacun des partis politiques dits de l’opposition ont le droit d’avoir leur avis, leur opinion, de se prononcer sur la situation politique du pays, de faire des propositions, de s’impliquer dans le débat national, mais la conduite la représentativité du hirak et les opérations de « négociations » doivent se faire à partir des représentants élus au sein du mouvement du hirak et de la société civile. Il faut à tout prix que les partis politiques ne soient pas les représentants du hirak ou les intermédiaires entre la hirak et le pouvoir.

    De toute façon, la société va avoir inévitablement besoin des partis politiques plus tard quand les règles institutionnelles seront claires, que l’Etat de droit et la république démocratique et sociale seront enfin installés et pour que le combat politique partisan reprenne ses droits !

    C’est mon point de vue, un point de vue parmi des milliers d’autres. Il serait bien que chacun d’entre nous se détermine par rapport à cela et qu’il énonce clairement son point de vue. Moi, je le dis clairement ci-après, et ce n’est pas pour donner des leçons car j’ai bien conscience que chacun a choisi sa stratégie et sa façon de militer sur le terrain à sa façon. Mais il faut que les langues des citoyens se délie, c’est ce qu’on devrait attendre théoriquement des intervenants sur la Toile, des facebookers, des intellectuelles, des partis politiques démocrates, des personnalités et de la société civile en général pour dire clairement comment ils voient la méthode pour sortir de la crise. Il y a certes déjà des points qui sont partagées fort heureusement par la majorité des intervenants et qui sont des conditions préalables et incontournables avant l’ouverture de toutes négociations : exigence de ouverture du champ politique, de la mise en liberté immédiate des prisonniers politiques et politiques, de l’ouverture du champ médiatique, de l’arrêt de toute agression, poursuite et pression sur le hirak, d’exiger des services de sécurité de jouer leur vrai rôle qui est celui de protéger les citoyens et non être au service du pouvoir, de ses clans et l’Etat Major ! Ceci dit :

    1/- En ce qui me concerne, je suis pour :

    – la modification de certains articles de la Constitution pour expurger ceux qui donnent des pouvoirs exorbitants au Président de la république, ceux qui ne garantissent pas la séparation des pouvoirs, et de mettre plus en exergue les articles qui conforteront les aspirations du hirak (libertés individuelles et collectives, liberté d’opinion et de cultes , liberté syndicale, liberté d’association et de réunion, indépendance de la justice, la séparation du politique et du religieux , séparation du civil et du militaire ). C’est que qu’appelle la constitutionnaliste Fatiha Benabbou, « la petite Constitution » et plusieurs pays l’on déjà pratiquée en situation de crise.

    – la modification de la loi électorale qui détaillera l’ensemble des règles d’organisation des élections (entre autre …durée des mandats, détermination des circonscriptions électorales, mode et procédure d’actualisation des listes électorales établies par circonscription, mode de désignation et rôle de la commission permanente des élections etc.. etc..)

    – soumettre ces deux importants textes à l’approbation du peuple par voix référendaire (article 7 : le peuple est la source du pouvoir. la souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple.)

    – la désignation des représentants du hirak par les mécanismes que j’ai expliqué plus haut. Ce sera ces représentants ,et non ceux des partis politiques, qui devront proposer les personnes qui composeront l’Instance Collégiale Représentative chargée de piloter la transition (si l’idée de cette instance est acceptée), la constitution d’un gouvernement de compétence (ou de transition) pour gérer les questions courantes et assurer la continuité de l’Etat et enfin les personnes qui assureront des missions au sein de l’Instance Indépendante d’organisation et de contrôle des élections.

    2/- je suis contre :

    – l’option d’aller à l’élection présidentielle sans avoir modifier auparavant les deux textes dont je parle plus haut et contre l’idée déléguer au prochain président élu l’organisation de la transition. Je trouve paradoxal que certaine voix soient d’accord pour aller aux élections sans modification de la Constitution qui est connue hyper présidentielle.

    – l’idée selon laquelle la mise en place d’une Instance Indépendante d’organisation et de contrôle des élections et quelques promesses du pouvoir sont suffisantes pour avoir à un élection transparente et crédibles alors que les personnels politiques, institutionnels et administratifs du clan précédent est toujours en poste.

    – l’idée d’aller à une Constituante qui nous demandera énormément de temps et dont la Constitution ne sera pas facile à enfanter à partir de l’Assemblée Constituante du fait des ruptures (parfois profondes) idéologiques, cultuelle, linguistique, culturel etc… qui existent dans la société algérienne même si le Hirak a mis admirablement de côté ces questions qui fâchent mais qui peuvent se réveiller durant les débats au sein de la Constituante !

    – l’idée de précéder toute élection (législative ou locale) avant d’aller l’élection présidentielle. Il y a des personnalités politiques respectables qui estiment qu’il faut aller aux législatives avant la présidentielle. C’est leur avis que nous respectons démocratiquement, mais est-ce qu’on est sûr de la coloration de cette future Assemblée ? Est-ce que la question du mode de scrutin va être facile à régler rapidement (scrutin à proportionnelle, scrutin uninominal, scrutin de liste, scrutin majoritaire, scrutin mixte etc..) il y a à boire et à manger car chaque scrutin a ses partisans.

    CONCLUSION : je suis, en gros, pour une petite modification de la Constitution et grosse modification de la loi électorale à soumettre au référendum populaire, la désignation d’un gouvernement de compétence, la désignation d’une instance collégiale pour piloter la transition, l’actualisation de la liste électorale pour pouvoir enfin aller à l’élection présidentielle et ce avant toute autre élection ! Que ceux qui ont des solutions, des propositions, des options nous les donnent d’une manière précise et concrète ! Je suis un démocrate impénitent, et donc j’accepterai toute critique … mais argumentée. Moi je détaille autant que possible mon point de vue , c’est aux autres d’en faire autant ! Mes respects à tous les avis mais ceux qui sont dans l’intérêt du hirak, bien sûr.

    Bon courage au hirak et vive la révolution citoyenne !

      MELLO
      24 juillet 2019 - 16 h 02 min

      Intervention d’une grande amplitude politique , merci pour ce point de vue que j’ai eu le plaisir de lire assidûment.
      Comme , vous ne devez pas l’ignorer , il y a effectivement des avocats, avocates, enseignants , magistrats , économistes et autres intellectuels du hirak qui ont bien voulu rejoindre ces partis d’opposition qui ne leur sert , réellement, que de rampe de lancement , en mettant a leur disposition les moyens matériels et immatériels.
      Mais Demander au « hirak » qui est une personne morale , si ces partis doivent s’écarter , c’est valider le voeux de ce pouvoir occulte.
      Quant aux autres partis ou micro partis alliés et satellites du pouvoir , ils font partie de cette politique de deculturation , de dépolitisation et de dépersonnalisation du citoyen , yetnahaw.
      Voyez que le débat peut aller au fond des idées afin d’appliquer le proverbe Japonais : il faudrait que j’apprenne une chose par jour , pour dormir , moins bête que la veille.
      Salutations.

    Bedri
    23 juillet 2019 - 14 h 35 min

    Benflis estde l ancien.système il.n a aucue chance.Pour n.importe suel.poste

    lhadi
    23 juillet 2019 - 14 h 27 min

    Il importe de rappeler que le courage est la première de toutes les vertus politiques.

    Au vue de la situation actuelle, il est, donc, inconcevable de ne pas dire la vérité dans ce monde de mensonges où le juste ne peut vivre de schizophrénie c’est-à-dire savoir ce qu’il devrait faire et continuer à vivre dan la lâcheté et l’erreur

    Au jour d’aujourd’hui, l’Algérie, prise entre le marteau et l’enclume, est plus incertaine que jamais et l’on voit pas d’autres solutions au delà de la situation de fait actuelle, que l’ouverture du processus électoral qui, à coup sûr, amènerait, sans plus tarder, à l’émergence d’une nouvelle gouvernance, dénuée de toute complaisance, capable d’affronter les défis et les enjeux qui assaillent notre jeune nation.

    En ce sens, les algériens doivent se rassembler pour être tout à la fois le pays de la cohésion sociale et celui du dynamisme économique. Et ils doivent, conformément à la loi fondamentale de la République, poursuivre le combat majeur de l’avenir, le notre, celui de nos enfants.

    Ce siècle verra des développements inouïs, j’en suis confiant : l’Algérie y sera au tout premier rang. Nous sommes un très grand pays. C’est en Algérie que sont nées certains des expressions majeures. Notre histoire s’ancre dans la nuit des temps. Elle est une force pour notre avenir.

    Ce qui fait la grandeur de l’Algérie, c’est aussi la tolérance, c’est le respect de chacun. L’extrémisme, le régionalisme, le négativisme, le clanisme et toutes les discriminations de toute nature sont des perversions de l’âme, des crimes contre la raison. Peu importe leur origine, peu importe leur croyance , peu importe leur égarement : tous les enfants de l’Algérie, tous nos enfants, sont les filles et les fils de la République.

    Les algériens, dont la raison est bien plus ancienne que celle de Descartes, doivent s’engager dans une bataille qu’ils considèrent comme décisive pour l’avenir du pays : Oeuvrer pour l’édification d’un Etat fort, d’une République solide, d’une Algérie une et indivisible, apaisée, moderne et conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    MELLO
    23 juillet 2019 - 14 h 13 min

    Peut commenter un article aussi clair que précis ?
    Pagnol , dans « le chateau de ma mère » écrivait : Enfin , je lui donnai un jour , calligraphié sur un bout de papier : anticonstitutionnellement . Quand il eut réussi a le lire , il m’en fit de grands compliments , tout en reconnaissant « qu’il ne s’en servirait pas souvent » . Ce qui ne me vexa aucunement. Mon but n’était pas d’augmenter son vocabulaire , mais son admiration qui s’allongeait avec des mots.
    Justement , c’est le mot le plus long de la langue française , mais utilisé en Algérie.

    Gdayel
    23 juillet 2019 - 13 h 53 min

    Cet article un de plus n’est que du rabâche. Véritable litanie, des idées éculées,aucune analyse de la situation qui a pourtant tant changée. Mais exacerbé ,impuissant,las de battre le pavé et le vent,on en vient à évoquer l’intervention étrangère. Ne desesperons pas,la situation politique a évolué démocratiquement ces 5 derniers mois plus qu en ces dernières 30 années .Les gens sont plus sereins plus heureux dans leur quotidien et gavés des arguties politiennes ils attendent la résorption très prochaine de la situation politique

      Azedine
      24 juillet 2019 - 19 h 00 min

      Ceux qui ont un salaire venu directement ou indirectement de hassi rmel, qui pointent a 8h et vont a 9h parler de hirak, oui ca les arrange cette situation, mais ceux qui travaille chaque jour ou qui voit leurs businesss ou commerce foutu par ce hirak non

    EL FELLAG
    23 juillet 2019 - 12 h 59 min

    Nuance Monsieur le journaliste,le pouvoir est toujours le meme,sauf pour certains malchanceux qui ont abusés fortement;alors ils se sont placés dans une résidence médicalisée pour remise en forme,et très bientot ils vont reprendre services,le pouvoir est inchangé depuis qu’il a été confisqué par les faux Moudjahid,les ex collabos;les enfants illégitime de la France coloniale en juillet 1962

    Mouloud
    23 juillet 2019 - 12 h 45 min

    La mare s asseche..on est en plein dans la gadoue.. apres l ete . Coupe d afrique..puis les mourntons de l aid..puis la rentree..et on compte la dessus pour essoufler le mouvement..sauf que..il n y aura ni vote. Ni elections..ni nul changement.le systele est la sepuis 62..et ce n est pas maintenant qu il va quitter la scene..quand un peuple clame belmadi president..on voit le niveau politique..et un peuple qui approuve une constitution sans l avoir jamais lue..en core faur il qu il sache lire vu que l illetrisme a ete bien entretenu..il n y a pas de solution viable..alors..comme du temps du defunt dictateur..bouffons des fayots..et estimons nous heureux de respirer..quand on trahit les chouhadas..par les actes et par les mots..il n y a pas de place au soleil pour l algerie..pouvoir civil..ou militaire..c est kif kif…

    Anonyme
    23 juillet 2019 - 11 h 43 min

    Au nom de qui ? La question ne se pose même pas puisque sa réponse découle directement des décisions de l’E.M.

    Cet E.M qui, vaille que vaille, veut imposer l’élection présidentielle avant toute autre chose au motif du respect ferme de la Constitution, ne s’oppose pas aux décisions prises par des personnes illégitimes tel le chef de l’État et son premier ministre.

    Tous n’en font qu’à leur tête dans l’irrespect total et des citoyens qui sont contre eux et de celui de la Constitution qui est clair à leur sujet.

    L’E.M est à géométrie variable. Il agit selon ses propres intérêts. Il est le blocage fondamental de la situation politique actuelle du pays.

      Anonyme c'est Vangelis
      23 juillet 2019 - 12 h 20 min

      Désolé que mon pseudo n’ait pas été précisé car je tiens à exprimer avec constance mon point de vue sur cet E.M

    Chelabi
    23 juillet 2019 - 11 h 36 min

    Le deal passé entre les chefs de gangs est: Bouteflika quitte le pouvoir. Un de ses fidèles lieutenants le remplace. Il sera la garantie que Bouteflika garde ses privilèges ( résidence médicalisée) et ne sera jamais inquiété. Alors constitution ou pas, maladie ou pas, Bensalah est là pour rester. Sauf si le peuple décide autrement .

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