Le marché parallèle de la devise à la loupe : un analyste financier explique

monnaie marché
Le marché des changes du square est considéré comme un marché illégal. PPAgency

Par Noureddine Legheliel – Cette analyse menée à l’aide d’instruments boursiers prouve que le marché des changes informel du square Port-Saïd, à Alger, répond à tous les critères des grandes bourses des Forex dans le monde.

Selon les lois algériennes, le marché des changes du square est considéré comme un marché illégal, les bénéfices liés aux transactions réalisés par les acteurs de ce marché échappent au fisc. A cela s’ajoute la provenance douteuse d’une part des capitaux qui s’échangent dans ce marché.

Cet état de fait nous apprend que lorsque le politicien et le bureaucrate algériens s’abstiennent de se mêler de la gestion d’un marché ou d’une institution, les choses ne peuvent suivre qu’une seule voie : celle de la normalité. Le marché des changes informel du square Port-Saïd fonctionne suivant la règle fondamentale du contact entre un acheteur et un vendeur de devises. Il n y’a ni corruption ni favoritisme. Ce marché informel échappe aussi à la tyrannie de l’administration algérienne, aux épouvantables labyrinthes de la bureaucratie, aux monopoles, aux cartels et aux surfacturations.

Le marché des changes informel en Algérie fonctionne suivant la loi fondamentale qui règne sur tous les marchés, basée sur l’offre et la demande. Les quantités d’offre et de demande des devises étrangères créent les fluctuations des cours des parités aussi bien à la hausse qu’à la baisse, suivant l’équilibre de l’offre et de la demande. Sur un autre volet aussi important, les cours des parités euro/ dinar, dollar américain/dinar et ceux d’autres monnaies sont influencés par les informations émanant de l’économie algérienne réelle. Par, exemple, la politique du financement non conventionnel (planche à billets) adoptée par le gouvernement depuis 2017 à nos jours a provoqué une baisse du dinar algérien par rapport à l’euro de l’ordre de 21%.

Analyse technique

Certains concepts et indicateurs de l’analyse technique trouvent leur validité sur le marché des changes informel du square Port-Saïd. Le concept du double pic a été observé en été 2018 lorsque le cours de l’euro avait atteint les 220 dinars (le premier pic). Par la suite, les cours se sont repliés vers 214 dinars pour un euro, mais, quelques jours plus tard, le cours de la monnaie européenne était repartit à la hausse, atteignant 218 dinars (le second pic). Une baisse des cours de l’euro par rapport au dinar qui s’était opérée juste après ce second pic était venue ainsi confirmer la validité du concept du double pic.

Cycle saisonnier

A l’instar des grands marchés internationaux des matières premières et des marchés financiers où les prix obéissent aux cycles saisonniers comme le creux du prix du blé en décembre-janvier (February Freak) ou du marché des actions avec sa traditionnelle baisse du mois de septembre et un rally(*) au mois de décembre. Le marché des changes informel du square Port-Saïd répond à l’indicateur du cycle saisonnier qui intervient avec l’approche de la saison du hadj, des vacances d’été et ses fêtes de fin d’année.

La psychologie du marché

Le marché des changes informel ignorait souvent les chiffres des indicateurs macro-économiques algériens publiés par l’Office national des statistiques (ONS). Le marché ne croyait pas aux chiffres de l’inflation publié par cet organisme public. Ceci renforce nos doutes sur la crédibilité de cette institution. Ce marché ne réagissait que rarement aux déclarations des ministres des Finances durant les vingt ans du règne de Bouteflika. Il se montre également indifférent aux déclarations alarmistes de certains économistes qui prédisent l’apocalypse pour l’économie algérienne après 2019. Là aussi, on peut se poser des questions sur les motifs réels qui poussent ces économistes à exprimer ce pessimisme extravagant.

Le hirak et le marché des changes dit parallèle

Depuis le 22 février, le marché des changes du square Port-Saïd répondait au hirak avec un hochement des épaules. Ceci s’explique par le fait que le système est toujours en place et que la politique du statu quo est toujours maintenue.

Le marché de Port-Saïd vs Bourse d’Alger

Alors que le volume des échanges sur les marchés des changes informels implantés sur tout le territoire algérien dépasse les 10 millions d’euros chaque jour, celui des échanges au niveau de la Bourse d’Alger ne dépasse pas 45 millions de dinars, soit l’équivalent de 300 000 euros au cours officiel coté dans les banques algériennes. En 2019, il faut formuler une demande pour acheter ou vendre des actions à la Bourse d’Alger ! Ceci explique la passion du régime algérien pour la bureaucratie. A la Bourse d’Alger, il existe un grand écart de cotation entre le cours d’achat et le cours de vente des seules cinq actions qui s’y trouvent, ce qui ternit davantage la sombre image de cette Bourse.

Les sur-réactions du marché de Port-Saïd

Comme tous les marchés modernes qui tendent à devenir plus efficients, les sur-réactions se corrigent sur les moyen et long termes. En 2016, le ministre des Finance de l’époque, Abderrahmane Benkhalfa, avait promis une ouverture imminente des bureaux de change. Cette information avait défrayé la chronique. Le marché des changes de Port-Saïd sur-réagissait avec des baisses verticales des cours de l’euro et du dollar américain face au dinar algérien. Mais, après quelques semaines, les acteurs de ce marché avaient compris que les propos du ministre n’étaient qu’un coup de bluff et qu’en outre, ils avaient été mal interprétés par les médias. Au fil des jours et des semaines, le marché se corrigeait et les baisses des cours de l’euro et du dollar face au dinar algérien se sont effacées. Les cours étaient revenus à leur niveau antérieur.

La récente baisse des cours de l’euro et du dollar

Du 20 juin jusqu’au 20 juillet 2019, le cours de l’euro a baissé de 11% face au dinar. A quoi cela est-il dû ? La baisse du cours de l’euro n’échappe que faiblement à la thèse du concept de la sur-réaction. Mais la sur-réaction est toujours liée à un événement imprévu. Les journalistes qui ont interrogé les cambistes du marché avancent la thèse d’une baisse de la demande en devises qui serait liée aux enquêtes de la justice algérienne visant les hommes d’affaires véreux et les ministres impliqués dans des affaires de corruption.

Mais une telle thèse peut-elle être probable ? Les enquêtes et les arrestations avaient commencé depuis plus de trois mois, excluant ainsi les caractéristiques d´un événement imprévu. Par contre, le scénario que le gouvernement algérien, à travers la Banque d´Algérie, avait secrètement inondé le marché des changes informels paraît plus probable et répond aux critères de la sur-réaction. Une action qui aurait pu émaner du gouvernement algérien pour calmer le peuple et fragiliser le hirak.

N. L.

Ancien analyste boursier

(*) Mouvement spéculatif de hausse prononcée mais éphémère d’un titre, d’un marché ou d’un type de placement.

Comment (35)

    nîjâo
    1 septembre 2019 - 13 h 33 min

    Je vis à l’etranger et s’il y avait une banque Algérienne me garantissant de disposer de mon argent quand je le désire, alors je fonce !
    Enfin c’est le fonctionnement de toutes le Banques!
    Mais chez nous beaucoup de choses étonnent et poussent à la révolte car nos gros ne pensent qu’à engranger des millions et au diable l’avenir du pays.
    Voilà où nous en somme encore et l’avenir je n’oserai même pas y penser…Ya settar !

    momo
    26 août 2019 - 16 h 19 min

    y a-t-il un site pour les cours de devise parallèle

    LOGIQUE
    2 août 2019 - 11 h 43 min

    Et le marché paralèle de ce gouvernement on en parle ?

    Anonyme
    25 juillet 2019 - 8 h 38 min

    Une banque algérienne en Europe est nécessaire pour capter les devises des Algériens et autres.
    Avec un taux d´interet d environ 3% qui est bien supérieur aux taux d interet des banques européennes, ce seraient des sommes considérables qui seraient disponibles pour l´économie algérienne.
    On éviterait ainsi le FMI.

      Vangelis
      25 juillet 2019 - 17 h 18 min

      Faux ! Les taux d’intérêts sont réglementés par les autorités financières et toute banque, quelque soit sa nationalité doit s’y conformer. Une banque algérienne doit servir un intérêt qui n’aille pas au delà du taux fixé, soit dans une fourchette d’environ 0,5 à 0,75 % sur un an.

      Il s’y ajoute les taux négatifs qui font que le déposant doit payer sa banque un intérêt pour quelle accepte son placement.

        Anonyme
        27 juillet 2019 - 14 h 13 min

        Faux ya vangelis…les banques peuvent faire leur taux si il ya gain mais pas perte…ils peuvent même faire des taux négatif….cad tu les paye pour garder ton argent..ça bien sûr hors France…votre France la communiste France qui ne respecte meme les libertés des gens et qui parle d égalité de liberté et des etc…
        bien sûr ils contrôleront tout même les taux d intérêt.

          Vangelis
          31 juillet 2019 - 20 h 23 min

          Lorsqu’on est dépassé par le sujet il ne faut pas commenter juste pour raconter des salades.

          La France, ce n’est pas  » ma  » France, en plus vous dites qu’en Europe il y aurait nécessité d’ouvrir une banque pour capter les économies des algériens qui se chiffreraient d’après votre laïus à des milliards. En évoquant l’Europe, vous pensez vous même France car vous savez bien que le gros des troupes d’émigrés algériens s’y trouvent et pas dans le reste de l’Europe où il y a surtout des clandestins, comme d’ailleurs en France.

          Vous raconter encore que les banques sont libres de fixer leur propre taux. On voit bien que vous ignorez le sujet et vous remettez en cause les fondements de l’existence des banques centrales de par le monde type BoJ, BCE, FED et autre Banque Centrale d’Angleterre.

          Je ne compte pas vous donner des cours de finances mais rien ne vous empêche ou de vous taire puisque vous êtes dépassé ou alors aller dans une grande école ou une université pour apprendre le b.a. ba financier.

        noureddine legheliel
        27 juillet 2019 - 19 h 03 min

        Bonjour Vangelis : « vous dites un taux fixé , soit dans une fourchette d environ 0,5 á 0,75% sur un an  » est – ce que cela est économiquement correcte lorsque vous avez un taux d inflation de 4% par an en Algerie ?

          Vangelis
          1 août 2019 - 9 h 26 min

          Le taux indiqué dans ma réponse à l’anonyme est un taux moyen valable en Europe puisque cet anonyme l’évoquait. Comme chacun sait le taux d’inflation dans ce continent est compris entre 1 et 1,5 % et le pouvoir d’achat par référence au taux de rémunération est donc négatif.

          Si l’Algérie a un taux de 4 à 5 % d’inflation, ce sera toujours à ses autorités monétaires de déterminer le taux de rémunération de l’épargne et si ce dernier doit au moins ou non compenser le taux d’inflation.

    Mus
    24 juillet 2019 - 22 h 52 min

    L’article signé de la plume d’un expert financier ancien ou en fonction, peu importe, nous apprend peu et nous cache plus sur cette fameuse ‘place boursière » de Port Saïd. L’analyse du domaine des finances n’étant pas à la portée du premier venu, il n’en demeure pas moins que chacun de nous dispose de bribes de connaissances qui peuvent permettre la participation à un débat pas forcément ésotérique sur cette question. Les commentaires qui suivent l’article sont d’un niveau appréciable et expriment des points de vue défendables et surtout utiles pour le néophyte que je suis. Mais, j’aimerais ajouter mon grain de sel pour dire à l’auteur de l’article que loin de constituer une copie de Wall Street, la place Port Saïd ressemble bien à un repaire de brigands-spéculateurs au service de l’économie informelle parasitaire qui se nourrit du labeur des citoyens pour engrosser des hors la loi qui se prétendent hommes d’affaires et dont le souci est le pillage de l’économie nationale ou ce qui y ressemble et la constitution de fortunes colossales hors des frontières nationales. Le lien entre la classe politique corrompue et la trame des pseudos industriels-hommes d’affaires a mis à genoux le pays. Quant aux variations de la valeur du dinar, elles relèvent de tout sauf des transactions économiques et financières saines. Elles relèvent de paramètres quotidiens voire multi-quotidiens loin de toute logique économique. Cette situation a accentué la vulnérabilité et l’extraversion de notre économie- rappelez-vous au lendemain de la crise financière mondiale des subprimes en 2008, nos responsables politiques se frottaient les mains et souriaient parce que notre économie aurait échappé aux conséquences de cette crise économique et financière mondiale. Ce qui est faux car les retombées sont indirectes puisque dans notre panier de devises, nos transactions internationales sont exprimées essentiellement en dollars et en Euros. Mais si notre économie aurait été épargnée de la crise c’est parce qu’elle n’est pas intégrée à l’économie mondiale, car peu performante.
    Le flottement du dinar est une arme à double tranchant. Si elle pourrait être un indicateur plus ou moins fiable des transactions financières externes – transparence oblige-, elle pourrait aussi être une voie royale pour la fuite des capitaux en l’absence d’une économie performante et d’un réseau bancaire national de haut niveau. A cela s’ajoute l’absence de volonté politique concrétisée par l’existence d’une stratégie nationale économique et financière sainte, transparente et consensuelle qui constituerait un obstacle à la corruption et la prédation des richesses nationales. Tous ces ingrédients faisant, à ce jour, défaut à l’économie nationale, alors ne nous restent plus que le « trabendo » et…Port Said! Enfin, par ces temps d’incertitude politique pour notre pays due au blocage de la révolution pacifique et de la volonté patriotique de l’opposition et des personnalités algériennes de trouver une issue à la crise politique actuelle créée par le régime de Bouteflika et ses affidés encore au pouvoir, la situation économique et sociale inquiète au plus haut niveau et ce n’est certainement pas dans ce contexte trouble que la « Bourse clandestine à l’air libre » de Port Saïd risque de disparaître…

    Guerrier
    24 juillet 2019 - 22 h 49 min

    Merci Patriote pour votre Analyse, elle est très judicieuse, l’information vient de tomber, on vient de saisir 250 000 euros à l’aéroport d’Alger. Bravo

    Brahms
    24 juillet 2019 - 20 h 15 min

    Un voyage en Algérie c’est 1200 € sans compter le budget pour tourner au moins 800 € pour 30 jours = 2 000 €. Une fois sur place, tout est lent, embouteillage, encombrement, il faut des connaissances etc.. etc..En comparaison avec la Suisse, vous arrivez dans une gare, tout est nickel, le train part à la minute, tout est indiqué et dans le train personne ne vient vous enquiquiner. C’est impressionnant. Dans la gare, vous rentrez aux toilettes, il y a des détecteurs aux robinets, il suffit de placer ses mains et l’eau coule et aucune odeur nauséabonde. Vous payez 1 euro à chaque passage. Vous avez aussi des boutiques de cafés, croissants et il n’y a aucun papier au sol (Gare de Zurich).
    Ah oui, il y a plein de vélos électriques des voyageurs qui sont attachés et personne ne vient les voler ou les casser. Très bien organisé. Enfin, aucune femme n’est importuné par des sifflets, il y a un respect total entre les personnes. Chez nous, pour arriver à ça, il nous faudra 3 siècles.

    Permettez moi de vous dire cela.
    24 juillet 2019 - 20 h 01 min

    Inutile de tergiversé longtemps sur ce sujet.
    La réponse est toute simple.
    Les plus gros demandeurs de devises étrangères confondus étaient et sont cela même qui nous dirigeaient hier.
    Beaucoup d’entre parmi les parrain sont sous les verrou.
    Beaucoup sont encore en liberté car les investigations enquêtes interrogations vérifications dénonciations et collectes des preuves accablant prennent du temps .
    Ceux et celles des acheteurs de devises encore en libertés savent pertinemment que tous les mouvements de capitaux en dinars comme en devises sont dorénavant très scrupuleusement surveiller.
    Ce qui fait que les principaux acheteurs de devises encore en libertés ont peurs de se faire détectées et puis attirer l’attention des services d’enquêtes et de contrôle sur eux.
    Vous et moi simple lambda nous ne sommes pas riches pour acheter des devises.
    Où alors des sommes dérisoires.
    Nous n’avons aucun biens à l’étranger à fructifier où à préserver par d’autres investissements d’agrandissement et de placements.
    Nous n’avons pas de biens immobiliers ni d’entreprises où de sociétés à préserver à renflouer où à sauver.
    Eux les acheteurs de devises qui étaient membres de la pègre du pouvoir.
    Chacun et chacune à son niveau avaient besoins de beaucoup de devises.
    Les émigrés étaient là indirectement et involontairement les liens permettant d’inonder et satisfaire la demande des mafieux.
    À chaque fois que les émigrés débarquaient dans leurs pays ils injectaient des millions d’euros et dollars et autres devises dans l’échange Dinars/Devises.
    Aujourd’hui comme hier le marché est toujours inondé par un flux continu de devises.
    L’état algérien doit trouver une solution pour absorber ces devises pour le bien du pays.
    Faire en sorte que le pays soit toujours inondé de devises et faisant en sorte que les acheteurs soient des institutions étatiques industriels commercial aillant pignon sur rue n’ayant rien à se reprocher.
    Afin qu’ils puissent utilisées les devises qu’ils achètent sur le marché parallèle pour s’agrandir en effectuant des achats de biens manufacturés à l’étranger.
    Machines robotique modernes, matériel de productions de tout genre etc…etc…
    Ceux ci afin qu’ils puissent devenir des entreprises modernes dont les avantages qui seront générer engendrera de multiples bénéfices.
    De la technologie dernier crie qui rivalisera avec les entreprises de productions étrangères , tant dans la productivité que la qualité.
    Ils feront profiter à la fois le peuple et participeront à diminuer les factures d’importations tout azimuts de létat .
    Le flux des entrées de devises en algérie ne doit en aucun cas s’estomper.
    Bien au contraire ils faut le laisser se géré seul comme il l’a toujours été loin des spéculations boursiere.
    Tous les pays au monde encouragent les entrées des devises et créent toutes les facilités pour le permettre et les augmenter.
    Un riche ne craint pas de payer un taux de change à 21 contre 1.
    Les riches savent qu’en retour ils multiplieront leurs investissements par 10 où plus.
    Il en résultera que le pays avance économiquement et nos entreprises seront sereines pour continuer à se développer et se moderniser sachant que l’état les accompagnent dans leurs démarches par des facilités à tous les niveaux.
    Regardons ailleurs ce qui se fait et qui fonctionnent.
    Le secteur économique est le poumon indispensable pour que l’Algérie diminue de façon drastiques ces factures importations et augmente ces importations en Afrique avant d’attaquer les marchés occidentaux.
    Nôtre main d’oeuvre pas chers joue à nôtre avantage sur le prix de revient à la condition que la qualité en fait partie.
    Et nous deviendrons des potentiels concurrents internationaux .
    L’état doit se pencher très sérieusement sur ce dossier et lui permettre de continuer à fonctionner comme il le faisait avant la crise.
    Avec des ENTREPRISES et ENTREPRENEURS HONNÊTES.
    COMMERÇANTS et HOMMES D’AFFAIRES HONNÊTES.
    Et un PEUPLE HONNÊTE lui aussi.
    Merci à vous d’avoir pris le temps de me lire.
    Cordialement

    Louza
    24 juillet 2019 - 17 h 34 min

    Ainsi donc, le marché INFORMEL de devises où sont brassés des milliards de $ et d’€, répondrait selon cette analyse boursière  »à tous les critères des grandes bourses des FOREX dans le monde. »
    Mabrouk pour la naissance de la nouvelle bourse Port Saïd Algiers, P.S.A pour les intimes !
    C’est pas par hasard tantôt marée haute,et tantôt marée basse pour l’€ et le dollar,avec la bénédiction et le thermomètre de la banque, mise au diapason et conforme aux besoins prédéfinis en blé, d’une certaine clientèle qui possède des tentacules de pieuvre ?
    Ni cet analyse, ni les cambistes du coin ne saurait me convaincre du contraire.

    Anonyme
    24 juillet 2019 - 16 h 45 min

    Personnellement je ne suis pas en mesure de vous donner une explication a ce sujet a partir du moment où je ne sais les recettes de l’agérie jour, je n’au aucune évaluation on nous cache des choses depuis toujours car sont pratiquement tous des malhonnêtes, si étaient honnêtes pourquoi alors n’iforme pas leurs population des divers rotations transactions échanges répartitions et j’en passe…mais mais avec le hirak inchaalal les choses vont changer,

    Chelabi
    24 juillet 2019 - 15 h 36 min

    le marché parallèle des devises du Square Port Said a sa propre logique qui n’obéit d’aucune façon aux fondamentaux economico-financiers du pays.
    Il y a 2 ans, avant que Ouyahia ne se mette à imprimer des billets de Monopoly, l’euro s’échangeait à 215 DA sur le marché parallèle.
    Avec l’impressIon de l’équivalent de 38 milliards de dollars américains en 2018 et début 2019, soit l’équivalent d’une année d’exportation de pétrole et de gaz, on s’attendait à une dégringolade du DA face aux devises étrangères , il ne s’est rien passé.
    Puis on nous a annoncé que le gouvernement Bedoui ne va plus solliciter la planche à billets mais que fort probablement on procèderait à une dévaluation du DA dans un contexte où les réserves financières ont fondu comme neige au soleil.
    Planche à billet ou dévaluation c’est bonnet blanc ou blanc bonnet quant à l’impact socio économique de ces mesures dont le pouvoir d’achat des ménages.
    Cette information aurait pu faire chuter drastiquement le DA. Ce qui s’est passé, c’est exactement le contraire. Ce sont les devises qui ont chuté.
    L’euro s’échange actuellement a 202 DA contre 215 il y a à peine 1 mois.
    Non, la bourse informelle du square port Said ne fonctionne pas comme une bourse moderne. C’est même le contraire!
    Les vendeurs ont troqué la lingerie féminine contre de la monnaie qu’ils manipulent comme ils veulent. La seule chose qu’ils savent faire, c’est compter les billets et engranger des bénéfices indus. Ces derniers jours on a vu une chute illogique des devises étrangères. La raison est simple. Avant le hirak les maffieux du système achetaient des devises à profusion et plus ils achetaient plus la devise montait. Maintenant que les gros bonnets font le dos rond, les échanges sont plutôt réduits . Ce qui pousse ces revendeurs, faute de faire du chiffre, à augmenter leur marge bénéficiaire. Ainsi, ils ont lancé la rumeur que la devise allait baisser et pour le confirmer ils s’échangeaient des billets entre eux. L’écart entre l’achat et la vente qui était de 1 ou 2 centimes d’euro auparavant est maintenant de 5 à 8 cts. Cette baisse de la devise a lieu pendant les arrivées massives d’émigrés pour leurs vacances d’été et le départ au Hadj. Les premiers sont obligés de vendre et les seconds d’acheter et la différence va dans la poche des revendeurs. Le pire ou le cocasse, c’est que le site web Devises Square Port Said affiche des taux qui sont différents de ceux pratiqués par les usagers du site. Ces derniers échangent entre eux l’euro entre 205 et 215 alors que le site affiche 202 à la vente. Drôle de bourse en effet.

      Chelabi
      24 juillet 2019 - 20 h 48 min

      Même quand on parle du square port Said les kachiristes utilisent leurs robots qui assignent des pouces en bas. Il y a 66 robots car ça commence toujours avec le nombre 66.
      Bsahatkoum y’a kachiristes. Wallah ma tharkou chaara men rassi.

    Vangelis
    24 juillet 2019 - 15 h 33 min

     » Cette analyse menée à l’aide d’instruments boursiers prouve que le marché des changes informel du square Port-Saïd, à Alger, répond à tous les critères des grandes bourses des Forex dans le monde « .

    C’est quand même tiré par les cheveux et un tantinet sommaire. Le marché des changes ne se résume pas seulement à l’échange de deux monnaies mais bien plus. Il ne s’agit pas seulement du marché  » spot  » car il concerne aussi le change à terme, les futurs, les swaps ….

    On ne peut donc pas comparer des échanges de trabendistes avec des échanges plus sérieux et encadrés par les autorités monétaires des pays concernés. Les volumes échangés sur tout le territoire algérien, chiffrés par le contributeur à quelque 10 mios d’€ par jour ne représentent qu’une seule petite opération de change effectuée par exemple entre banque pour le compte de l’un de leur client, c’est dire que c’est roupie de sansonnets.

    Qui plus est, ce n’est pas parce qu’il est fixé un double pic que cela ait une valeur scientifique en relation avec le marché des changes. C’est beaucoup plus compliqué et des algorithmes et des logiciels spécifiques sont montés par des ingénieurs financiers pour anticiper, déclencher à la vente ou à l’achat une quantité de devises, tout comme celle en relation des actions ou des obligations.

    Pour un peu, le contributeur voudrait que ce  » marché  » informel reste en l’état. C’est un peu court au vu des arguties développées.

    Chaoui Ou Zien
    24 juillet 2019 - 14 h 54 min

    Et moi je vais suivre le chemin des paquerettes et dire laissez faire laissez aller. Si on y pense bien, le square port said et tous les autre squares d’algerie ou le change se fait constituent une maniere tres efficace de recuperer une partie (malheureusement il y’a d’autres moyens) de l’argent vole au peuple. Laissez les echanger leurs sacs en plastique bourres de dinars mais surveillons les frontieres. Il suffit de s’assurer de l’integrite de la douane et ne pas gaspiller ses efforts sur le pauvre touriste qui veut sortir avec quelques euros de plus dans la poche. L’essentiel, c’est le gros poisson.

    Patriote
    24 juillet 2019 - 12 h 43 min

    Changer la monnaie et créer le nouveau Dinar , les milliards de dinars stocké dans les sous sols et qui alimentent les marchés informel et de la devise partiront en fumée car les temps actuels personne n’aura le courage d’aller avec des sacs plein d’argent a la banque pour les changer , reste ceux qui ont pris les devant et ont déjà échanger leur milliards et essayent de les faire sortir par les ports et les aéroports, je pense que la police et la douane font bien leur travail, donnons leurs des primes en fonction des grosses sommes trouvées sur ceux qui saignent le pays et on verra les bienfaits de cet approche sur l’économie du pays, il suffit d’avoir du courage ….

      Anonyme
      24 juillet 2019 - 23 h 06 min

      C’est un vieux sujet qu’aucun politique n’a oser l’appliquer. Le dernier ministre des finances qui a parlé de bancarisation n’a pas été maintenu longtemps à son poste.
      Cela vaut tout de même le coup de remettre le sujet sur la table afin d’assainir l’argent en circulation.

    Réaliste
    24 juillet 2019 - 12 h 14 min

    Tant que les faux Moudjahid dirigent le pays;l’économie du pays va de mal en mal;et très bientot l’euro dépasserait les trois cent Dinars pour un Euro

      Gregg papy boyington
      24 juillet 2019 - 14 h 34 min

      non , c’est un faux débat à la base,
      le problème est beaucoup plus profond que cela.
      on n’a pas besoin de moudjahids , on a besoin d’algériennes et d’algériens qui soient sincères, compétents et qui ont des tripes pour leur compatriotes.
      moudjahid , faux moudjahid, chahid, harki , il faut en finir avec ce genre d’arguments du système d’un autre age.
      Nous devons nous changer nous même , chaque personne, pour devenir un citoyen qui a du bon sens et qui aime le bon sens , tout simplement , inversera la tendance actuelle vers le mal et ce n’est que de cette manière que le système changera et laissera apparaître des individus compétents pour diriger l’Algérie, et
      le patriotisme est une valeur innée à chaque nation et qui consiste d’être un individu intègre ,et sincère , d’avoir du bon sens et de l’empathie envers ses compatriotes et non pas être moudjahid ou adorateur de drapeau ou de la terre qui n’en sont que les symboles.

    Anonyme
    24 juillet 2019 - 11 h 14 min

    L’Algérie doit, en priorité urgente, mettre en place de véritables Réformes,
    Et de véritables Restructurations crédibles, profondes, radicales, et totales
    De son Economie trop administrée, bureaucratisée, et fonctionnarisée
    (des millions d’une véritable armée de fonctionnaires,dans les administrations
    Véritable charge non productive, et non rentable, pour une économie fragile)
    De ses finances désorganisées, de ses Banques bureaucratiques, lourdes,
    Et corrompues, de son Commerce Extérieur monopolisé par
    De véritables Mafias de l’Import-Import de consommations, du futile,
    Et de l’inutile, de déséquilibres, et de déficits,
    Par manques d’investissements productifs, et rentables,
    Et de diversifications de ses richesses (Agriculture priorité des priorités
    Elevages, Hydraulique, P.M.E agricoles, P.M.E agro alimentaires,
    Et P.M.E industrielles, créateurs d’emplois, et de richesses, pour l’Algérie)
    Assainissements, et réformes de l’économie algérienne sont une priorité urgente

    Anonyme
    24 juillet 2019 - 11 h 08 min

    DANS UN ÉTAT VOYOU.YA RIEN A EXPLIQUÉ RIEN DE LOGIQUE.UN MARCHÉ PARALLÈLE DE DEVISE AU NOIR A LA VUE DE TOUS.VIVE LA CORRUPTION ET TOUS SE QUI VA AVEC.L ETAT EST RESPONSABLE DE LA SITUATION GRAVISSIME QUE VIE LE PAYS.NOUS SOMME DEVENU LA DERNIÈRE ROUE DU CARROSSE A CAUSE DE CERTAIN MALFRAT QUI ON DETRUIT LE PAYS.LE PAYS SERA RECONSTRUIT MAIS SON VOUS.VIVE L A.LAÏQUE.DÉMOCRATIQUE

    Batata44dz
    24 juillet 2019 - 10 h 46 min

    Une independance confisquee par la mafia oujdi engendre l’informel ,il faut un homme audacieux pour mettre fin au souk square gere par la bande de voyou …….

    B.M
    24 juillet 2019 - 9 h 06 min

    Marchés parallèles, transports parallèles, visa parallèles, médecines parallèles, imports exports parallèles, maisons closes parallèles, que sais-je ! Tant de parallèles ! Bref, la géométrie de L’Indépendance algérienne !
    Sauf que la ligne droite qui mène au cimetière reste invariable… Sûr : Un jour nous serons un état vrai ! Il n’y aura plus de ministres, de walis, de chefs de daïra, de maires parallèles, de directeurs parallèles, de plantons parallèles, d’imams parallèles, il n’y aura plus la parallèle de El Jazaïr pour laquelle UN drapeau flotte, mais jusqu’ici mis en flottement par l’histoire 1830-1962, dite Mission Civilisatrice de La France, La B… France !

    Kenza
    24 juillet 2019 - 8 h 54 min

    Sans être une spécialiste, je crois que la récente baisse des cours de l’euro et du dollar s’explique aussi par l’arrêt de « la planche billet ».

    Anonyme
    24 juillet 2019 - 8 h 44 min

    Libérez le DA et vous aurez sa valeur réelle, qui n´est pas du tout celle officielle!

    C´est sa valeur artificielle qui a permis les surfacturations et les énormes sorties de devises.

    Le DA étant surévalué, donne l impression aux Algériens qu´ils sont relativement riches, ce qui est faux!

    La seule richesse d´un pays étant le travail et le génie de ses citoyens, l´Algérie est donc pauvre.

    Les subventions sont un poison pour l´Algérie, si elles ont permis à Bouteflica et Cie une certaine paix sociale pour continuer à voler le peuple sans etre inquiétés, elles ont a habitué l´Algérien à ne pas compter sur soi-meme et de vivre dans l´ecces et le gaspillage. Sans parler de l´injustice socila qu elles créent, puisqu´elles profitent exponontienellement plus aux riches qu aux pauvres.

    L´Algérien doit apprendre une règle basique: plus et mieux tu travailles plus tu gagnes.

    Avec la réalité des prix, je sais enfin ce que je peux me permettre avec ce que je gagne avec mon travail et agir à ma guise sur l´un ou l´autre facteur: c est moi qui suis maitre de mon destin et non Hassi Messaoud!

    Tout doit etre libéré en Algérie pour que ca marche enfin!

      Yacine
      24 juillet 2019 - 11 h 42 min

      Bravo pour votre analyse !
      * La parite du dinar est un poison pour l’algerie.
      * Les entreprises publiques sont un gouffre. 200 milliards de subventions sur les 30 dernieres annees .
      Malheuresement rien ne peut se faire tant que le probleme politique n’est pas regle .
      Les algeriens l’ont bien compris et c’est pour cela qu’ils luttent pour aller vers un etat de droit .

    amine
    24 juillet 2019 - 7 h 55 min

    qu’est ce qui se passe??? justifier l’illegal!!! vont ils le fermer???

    Brahms
    24 juillet 2019 - 7 h 42 min

    Acheter du dinar en échange de l’euro. Personnellement, ça ne m’intéresse pas. Ce système était bon dans les années 1980 mais en 2019, le monde à changer. En effet, si vous achetez un bien immobilier en Algérie, vous aurez un mal fou pour faire les papiers chez le notaire, pour le louer et pour encaisser les loyers. Puis, une fois le locataire parti, il vous faudra faire d’énormes réparations car le locataire en Algérie ne respecte absolument rien. Enfin, si vous habitez 1 mois dans l’année ce bien immobilier, vous serez très vite cambriolé par des voleurs de quartiers.

    Secret Défense
    24 juillet 2019 - 7 h 31 min

    Ya ouili ! ya ouili !!!

    Dans ce cas là , alors ouvrons carrément des bureaux de change parallèle à ciel ouvert, sans autorisation du Trésor Public ou du Ministère des finances publiques.

    Ca serait la jungle autorisée et le blanchiment se ferait au vu et au su de l’Etat.
    Insensé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Mouloud
    24 juillet 2019 - 7 h 21 min

    En d autres pays chaque citoyen a le droit d exporter entre 3 000 et 5000 dollars par an pour srs besoins petsonnels..vacances. souns..etc..chez nous on a droit a 100 euros par an..et 50 eur par enfant..pe da t que des milliards de dollars sont transferes en l etranger par nos dirigeants..et moult responsables..de l argent vole et detourne..nos dirigeant s laissent les emigres vendre leurs devises..y compris les pensions de retraite avec 35 pour cent de benefices…sur le ddos des citoyens..et comme cela personne ne peut se plaindre..puis ce marche parallele a ete investi par les trabendistes..les affairistes et la situation s est compliquee avec la fuite des capiitaux..le citoyen dans le besoin..raque et paie les frais..avec 2millions d emigres les caisses de l etat engran gent 8oo millions eur an..le maroc..lui ramasse 6 milliards eur..la tunisie..3 a 4 milliards eur.. la seule solution pour mettre fin a ce souk honteux.restele paiement en da des pensions et autres..plus loin encore.limiter les sorties vers la france..et exiger des devises a l entree en algerie..ce sont les algeriens. Et personne d autre qui sabotent le oays…juste pour aller faire des emplettes dans les poubelles de la france..ou payer des frites en euros chez les hyenes tunisiennes..le tout en enrichissant des voyous et des trafiquants

      Anonyme
      24 juillet 2019 - 11 h 17 min

      De tels commentaires ne pouvaient être tenus que par quelqu’un sorti d’une école FLN. Ya latif!

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