FFS : «Il est plus que temps de nous inscrire dans un processus alternatif sérieux»

FFS Assemblée
Le secrétaire national du FFS, Hakim Belahcel, au centre. PPAgency

Le Front des forces socialistes (FFS) a salué les citoyens qui ont été nombreux ce vendredi à battre le pavé pour exiger le départ immédiat des symboles du système qui refusent de restituer le pouvoir au peuple, conformément aux articles 7 et 8 de la Constitution. «Le FFS salue et félicite le formidable peuple algérien pour sa courageuse détermination et pour son sens inouï d’engagement pacifique et unitaire», souligne le plus vieux parti de l’opposition dans un communiqué.

«Ni les conditions climatiques contraignantes, ni les entraves sécuritaires à la liberté de circuler et de manifester et ni les appels pernicieux et manipulateurs pour pervertir les objectifs initiaux de ce sursaut populaire, n’ont réussi à altérer la vocation et l’amplitude de la révolution populaire du 22 Février», estime le FFS qui, à travers ses dirigeants et ses militants au niveau de l’ensemble du territoire national, «a été profondément et activement inscrit dans ces déferlantes humaines qui revendiquent toujours le changement radical du système et l’amorce d’une vraie alternative démocratique dans le pays».

«Ce qui est certain, fait remarquer le FFS, les millions d’Algériennes et d’Algériens ont opposé un niet catégorique à ces tentatives vicieuses et malveillantes qui souhaitent les engager dans les engrenages boueux des luttes. Des tiraillements ont pris une dimension spectaculaire et risquent, hélas, de connaître des rebondissements désastreux pour le pays».

«A l’instar du peuple algérien, le FFS ne sera jamais diverti de l’essentiel. Il continuera à lutter pacifiquement avec celles et ceux qui partagent les mêmes priorités et principes qui nous propulseront vers un changement radical du système et l’amorce d’une véritable transition dans le pays», assure le parti dans un communiqué signé par son premier secrétaire national, Hakim Belahcel.

«Le FFS réitère son attachement à un dialogue véritable, libéré des agendas du pouvoir et imprégné du seul souci de répondre favorablement aux exigences moult fois ignorées du peuple algérien», précise le parti, qui préconise un dialogue «global, sincère et inclusif, qui trouvera toute sa vigueur et efficience si des mesures facilitatrices seraient prises pour ramener la confiance et la sérénité qui manquent terriblement aujourd’hui».

Pour le FFS, «il est plus que temps aujourd’hui de nous inscrire dans un processus alternatif sérieux et adapté à la réalité algérienne sans que des forces étrangères s’interfèrent dans ses tenants et aboutissants».

K. B.

Commentaires

    MELLO
    10 août 2019 - 8 h 36 min

    « Nous avons libéré le pays , mais nous n’avons pas réussi a libérer le peuple » constat amer de feu Hocine Ait Ahmed.
    La fondation d’une nouvelle République apparait ainsi comme l’unique perspective de sortie de crise , pour peu que ceux qui détiennent la réalité du pouvoir accepte de renoncer aux fausses solutions . Refuser le refus du pouvoir d’une solution globale politique et pacifique et un préalable qui interpelle la responsabilité de chacun.

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