Les pervers narcissiques : ces tyrans fanatiques de la manipulation

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Le pervers narcissique éprouve une jouissance à utiliser l'autre comme un objet. D. R.

Par Mesloub Khider – «Les pervers n’ont jamais honte puisque, pour eux, l’autre n’existe pas, c’est un pantin qui n’est là que pour leur propre plaisir.» (Boris Cyrulnik).

C’est surtout dans le monde politique et du pouvoir que les pervers narcissiques sévissent. Prennent leur service. Pour infliger leurs sévices. Le pervers narcissique, autrement désigné sous le nom de manipulateur caractériel, est un individu pourvu d’un ego surdimensionné. Le pervers narcissique éprouve un besoin insatiable de se mettre en valeur, de se donner de l’importance, de gagner ses galons, de prendre du galon, pour s’assurer de sa supériorité. Pourtant, cette supériorité affichée n’est que le masque d’une faiblesse bien nichée, bien cachée.

En général, par le déploiement d’une stratégie de séduction bien rodée, le pervers narcissique parvient à tisser sa toile de manipulation psychologique autour de sa proie pour bien l’étouffer sous sa torturante emprise, pour mieux l’embrigader, l’enrégimenter, l’encaserner. Tout individu (tout peuple) pris entre les mailles d’un pervers narcissique devient prisonnier psychologique (politique) de son tortionnaire. Vidé de sa personnalité, de sa dignité, il devient rapidement l’ombre de lui-même, le jouet de son bourreau.

Le pervers narcissique avance toujours masqué, mais souvent attifé d’un costume du civilisé pour escamoter sa barbarie ou harnaché de treillis pour imposer sa force vermoulue. A l’image de la femme aguicheuse au visage peinturluré, le pervers narcissique maquille constamment sa figure pour séduire sa proie. Il trouve le moyen de ne jamais abattre ses cartes, pour mieux rabattre ses proies dans les filets de ses machiavéliques projets stratégiques, démoniaques conspirations politiques.

A l’instar du vampire, le pervers narcissique, dépourvu d’humanité, se nourrit de l’humanité de sa proie (son peuple) pour la vider de sa substance jusqu’à sa destruction. Sans pour autant se remplir de l’humanité de sa victime, car le pervers narcissique est un être mortifère. Il s’emploie à sucer l’humanité de l’autre (son peuple) par simple besoin sadique de destruction. Il se contente de se nourrir de l’énergie de sa proie (peuple) par l’envahissement de son psychisme séquestré, soudoyé, magnétisé.

Dans le monde du travail, les pervers narcissiques sont légion. Particulièrement au sommet de la hiérarchie. La majorité des patrons et dirigeants d’entreprises sont des pervers narcissiques. Le fonctionnement même de l’entreprise induit la perversité. Effectivement, toutes les formes de travail fondées sur l’exigence de l’accroissement des performances lucratives génèrent le stress et favorisent l’expression de la perversité. La perversité est consubstantiellement inhérente au monde de l’entreprise. En effet, dès lors que la fin justifie les moyens, y compris par la destruction des salariés pour remplir les objectifs productifs et commerciaux de l’entreprise, la perversité est prégnante, régnante, saignante. Le moyen pervers le plus employé dans l’univers de l’entreprise est le harcèlement. De fait, le harcèlement est cette forme d’autoritarisme exercée par un chef contre un salarié subalterne réfractaire à l’asservissement aliénant. Le harcèlement s’exprime par la dévalorisation, la dépréciation, l’humiliation, la persécution du salarié devenu la proie facile, la victime expiatoire du chef pervers narcissique. En proie aux brimades, à la stigmatisation, à des manœuvres hostiles dégradantes, le salarié ciblé finit par se persuader d’être un mauvais agent et sombre dans la dépression, première étape de sa chute.

La singularité du harcèlement s’exprime par la récurrence des vexations et humiliations infligées au salarié. En l’espèce, il ne s’agit pas d’une banale remarque blessante isolée, mais d’une permanente entreprise de torpillages psychologiques dégradants et destructeurs.

En outre, au sein de l’entreprise (comme à l’instar d’un pays), de manière machiavélique, le dirigeant pervers narcissique développe toute une stratégie de division entre collègues (le peuple), brisant par-là toutes les alliances possibles. Ainsi, quand un salarié (opposant) se montre réfractaire, récalcitrant, le dirigeant pervers narcissique s’active à lui confier (le coffrer) des tâches ingrates, pénibles et dégradantes, pour bien le brimer, le brider, le briser. Au sein d’une équipe de travail (de son pays), le pervers narcissique s’emploie toujours à rassembler par la séduction autour de lui les membres dociles, soumis, corrompus, servilement disposés à servir leur maître du moment.

A l’évidence, ces fréquentes conduites perverses répandues dans les entreprises (le pays) ont de graves conséquences sur la santé psychologique (politique) des victimes (citoyens). Cela se traduit par des dépressions (désarroi), voire des suicides (résignation hypnotique collective).

De manière générale, le pervers narcissique aime faire carrière en politique. Assoiffé de pouvoir, la politique lui permet d’exercer son autorité, assouvir sa tyrannie, servir ses intérêts. Les promesses lui servent de carte de visite, quoi qu’elles soient inscrites aux abonnés absents. Et si le pervers narcissique est pris en flagrant délit de mensonge, il est capable de protester de son innocence avec un aplomb hors du commun. Opportuniste, le pervers narcissique est un caméléon de la politique. Il change de programme comme de cravate, qu’il aime porter pour masquer sa médiocrité. Il change de parti comme de costume, qu’il pense symboliser l’homme, tant il est persuadé que l’habit fait le Moi. Il sert un autre maître ou un nouveau régime sans scrupule, pourvu qu’il lui permette de gravir au sommet du pouvoir pour assouvir ses instincts de domination, de prédation, de dépravation. Le pervers narcissique politique n’admet aucun reproche, comme il n’admet jamais se remplir les poches. Le pervers narcissique étant dénué d’amour envers autrui (son pays), de là s’explique la haine, l’inhumanité, la barbarie avec lesquelles il gouverne, son aversion pour le peuple, sa férocité naturelle à l’opprimer, à le bastonner, à l’embastiller.

Le pervers narcissique n’existe que pour haïr. La haine constitue son oxygène, son carburant. Il n’aime rien tant que d’opprimer, exploiter, asservir. Pour reluire, il doit détruire. Il ne brille que par la mise à l’ombre de ses victimes (son peuple), la mise à mort de ses opposants.

Au demeurant, inapte au bonheur, le pervers narcissique s’acharne à détruire le bonheur de ses proches (de son peuple). Dépourvu de toute affection, il est incapable de nouer une relation amoureuse naturelle – une gouvernance fondée sur le respect, l’égalité, la droiture. Toutes (toute sa gouvernance) ses relations amicales, professionnelles ou sentimentales sont (est) polluées par les conflits, les manipulations. Ses relations sont toxiques, pathogènes, psychopathiques.

Dans ses relations (gouvernance), l’objectif du pervers narcissique est l’appropriation de l’autre (du peuple), et non pas la construction d’une relation égalitaire et respectueuse avec son prochain (peuple). L’autre (le peuple) est chosifié. C’est la raison pour laquelle il n’hésite pas à détruire la liberté de l’autre pour se l’approprier, la coloniser, la vampiriser. Avec le pervers narcissique, on est en présence d’une mentalité d’emblée agressive. Sa perception est subjective, dépourvue de toute objectivité. Elle peut même être délirante, paranoïaque. Personnalité bipolaire, le pervers narcissique est d’humeur constamment changeante : il alterne des périodes d’exaltation euphorique et de déréliction dépressive.

De plus, foncièrement pessimiste, le pervers narcissique ne supporte pas l’optimisme des autres (de son peuple). D’où sa propension à démolir l’enthousiasme, la joie de vivre de ses proches (de son peuple), leur indépendance d’esprit, leurs aspirations émancipatrices, égalitaires. Notamment par ses ténébreuses observations sur l’existence, sa révulsion des innovations, des transformations politiques ou sociales. Il fait preuve d’une grande psychorigidité. En permanence, il s’emploie à dénigrer la vie, le monde, les gens (ses opposants politiques). Pour lui, les autres (son peuple) sont mauvais (pas lui, bien sûr), le partenaire est mauvais (pas lui). Par son pessimisme, le pervers narcissique parvient à influencer son prochain (partenaire, ami, collègues, ses administrés, son peuple), puis à l’embarquer sur une inclination dépressive (politique), régressive (économique et sociale), réactionnaire (morale). Ensuite, cyniquement, il se met à lui reprocher son tempérament dépressif, régressif, réactionnaire.

Le pervers narcissique est virtuose dans l’art de la distillation des doutes sur les qualités, les compétences, les capacités transformatrices, la personnalité des autres (de son peuple et de ses représentants). Il a l’art de diffuser le venin de la critique et de la dévalorisation des autres (de son peuple), en toute innocence. Sa morale est celle de la loi du plus fort et du plus retors. Il ne respecte que les gens hauts placés (les puissants financiers et impérialistes), hauts gradés, dotés de la force, du pouvoir et de la richesse. Il méprise l’humble humanité (le travailleur, le peuple, la femme car le pervers narcissique est également machiste, misogyne).

Pour le pervers narcissique, faire preuve d’humanité, de sensibilité est l’expression d’une faiblesse, d’une naïve sensiblerie. Pour lui, seuls ses objectifs comptent, ses résultats priment, ses plans prévalent, sa feuille de route roule ; «la fin justifie les moyens». Aussi, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins, y compris la force, la violence (la répression, l’incarcération de ses rivaux).

Le pervers narcissique avance toujours masqué. Il endosse plusieurs personnalités machiavéliquement construites pour les besoins de ses manœuvres manipulatrices. Il est fâché avec la sincérité. En permanence, il cultive le mensonge sur lequel il compte récolter sa vérité. C’est un fieffé et invétéré menteur. Il peut mentir avec aplomb. Comme il peut dire sa vérité avec aplomb ou l’imposer à coup de plomb.

C’est un spécialiste de la brouille, de l’embrouille et de la débrouille. Il peut aisément, avec virtuosité, dans le même propos, mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise.

D’un tempérament mégalomaniaque, narcissique jusqu’à l’extrême, le pervers narcissique aime être valorisé. Toute atteinte à son image suscite en lui méchanceté et agressivité. Le pervers narcissique n’éprouve de la jouissance que dans l’humiliation et la souffrance de sa victime (de son peuple, ses opposants politiques), souvent enfermée (incarcérée dans les geôles pour la réduire au silence) dans une relation de dépendance à l’égard de son bourreau, le pervers narcissique.

Ne supportant pas la contradiction, il se montre incapable de mener une discussion (politique) constructive dans le respect. Enclin à l’emportement, il use fréquemment en guise d’arguments de dénigrements, d’insultes, de menaces, voire d’agressivité physique, souvent à l’abri des témoins pour ne pas être percé à jour, ne pas dévoiler sa véritable personnalité, ou s’arrange à perpétrer sa violence par ses sbires. Devant témoins, il est très ingénieux dans le recours aux subtiles allusions perfides destructrices, invisibles aux regards non avertis. Il a l’art de faire passer son fiel pour du miel.

En matière de communication, le pervers narcissique cultive l’ambiguïté. Il s’arrange toujours pour laisser planer le doute, la confusion dans ses discours, ses échanges sont enveloppés d’obscurité. Il se plaît à semer autour de sa personne l’opacité, pour occulter son incapacité, sa rapacité (de domination, du pouvoir).

En outre, pour mieux désarmer la défense de la victime (de son peuple, ses opposants), anéantir sa personnalité, le pervers narcissique s’acharne en permanence à la ridiculiser, à l’humilier, à souligner ses défaillances, à stigmatiser ses défauts, pour lui ôter toute confiance en elle. Le pervers narcissique use également de calomnies, de mensonges, de malveillances pour détruire psychologiquement sa victime (son peuple, ses opposants). Pour parachever son entreprise de destruction, le pervers narcissique s’arrange pour isoler sa victime, l’écrouler (l’écrouer), l’éloigner de sa famille, de ses proches, pour mieux la tenir sous sa dépendance.

Autre technique efficace employée par le pervers narcissique : elle consiste à pousser sa victime à la faute, pour la disqualifier, la rabaisser, écorner son image.

Et si la victime (le peuple) se rebiffe contre son bourreau, aussitôt la mielleuse tendresse manipulatrice laisse place à l’hostilité déclarée. Le pervers narcissique, devant la menace de rébellion, dévoile sa nature violente et entame la phase ultime de destruction. Qui peut aller jusqu’à l’anéantissement psychique ou physique (de son peuple, ses opposants politiques).

A l’évidence, le pervers narcissique éprouve une grande jouissance à utiliser l’autre comme un objet (sa partenaire, son subalterne, ses administrés, son peuple), à le ravaler à une posture d’infériorité et d’impuissance pour mieux le détruire. Pour assurer son emprise, affermir sa domination psychologique, morale et intellectuelle (politique) sur sa victime. Une fois les résistances de sa victime vaincues, neutralisées, la relation de domination est totale, la gouvernance despotique est assurée. Dès lors, toute velléité d’opposition devient impossible. La victime (le peuple) devient même complice de son oppression. Chosifiée, elle perd toute pensée personnelle. Totalement soumise, elle exécute sans rechigner tous les désirs de son bourreau. Se plie à tous les caprices de son maître. Même les plus extravagants, les plus pervers au plan intime.

Le pervers narcissique est psychotique sans symptômes, trouvant son équilibre en déchargeant sur un autre (son partenaire, son employé, son peuple) la douleur qu’il ne ressent pas.

Un pervers narcissique est une coque vide, dépourvu d’existence propre. Et il est obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l’illusion d’exister.

L’expansion vertigineuse de la perversité au sein des familles, des entreprises et du monde de la politique et du pouvoir est la traduction de l’accroissement effréné de l’individualisme exacerbé et de l’esprit de prédation.

Dans une société fondée sur la lutte de classes, sur l’argent, sur la loi du plus fort, du plus retors, les pervers sont rois.

Il n’est donc pas surprenant que toutes les structures de la société, depuis la famille jusqu’à l’entreprise en passant par le monde politique et le pouvoir, abrite une grande majorité de pervers narcissiques.

En outre, la perversion narcissique est l’antichambre des organisations mafieuses, des régimes dictatoriaux. Ces instances constituent pour le pervers narcissique son havre de guerre, son asile paradisiaque, dans lesquelles sa bellicosité naturelle et sa perversité instinctive s’épanouissent.

De manière générale, au sein du monde de l’entreprise comme de l’univers politique, sans oublier les instances étatique, le pervers narcissique s’arrange toujours afin de rendre coupables les autres des désastres provoqués par ses agissements : pour mieux se présenter ensuite en sauveur suprême et s’emparer du pouvoir, justifier et légitimer la répression, la privation des libertés, l’incarcération de ses opposants.

Aussi, une fois l’opération de conquête du pouvoir assurée, la domination du pervers narcissique s’exerce sans scrupules. Avec l’assentiment et les sentiments de ses victimes (son peuple) consentantes et contentes.

«(…) Les dirigeants pervers, loin de s’efforcer d’aplanir ou de résoudre les conflits inhérents à tout groupement humain, vont au contraire s’employer à les amplifier, eux-mêmes se posant […] toujours à l’extérieur du désastre relationnel qu’ils déclenchent». «Les dirigeants pervers disent toujours le contraire de ce qu’ils font : ils prétendent vouloir le bien des pauvres, répartir mieux les richesses, gérer plus efficacement les affaires, punir les escrocs, faire des économies. En réalité, ils n’énoncent ces slogans que pour leur vertu séductrice, voire comme incantation socialement hypnotique, et surtout pour la légitimité qu’ils s’accordent à eux-mêmes». «(…) Le pervers défigure les problèmes qu’il prétend résoudre. Cette forme de séduction et de démagogie escamote et court-circuite le travail parfois ardu de la pensée et l’élaboration réaliste des difficultés ; elle engage l’interlocuteur à son insu dans une forme d’idéologie. Ainsi, le dirigeant pervers prétendra-t-il réorganiser alors qu’il veut désorganiser, réunir alors qu’il aspire à disloquer, moderniser alors qu’il ne souhaite que dévaster, prévenir alors qu’il ne songe qu’à précipiter, apaiser lorsqu’en réalité il excite». «Tous les dirigeants pervers ont régulièrement fait exactement le contraire de ce qu’ils prétendaient faire (l’ordre, rétablir la morale, faire des économies, etc.)» (Hurni et Stoll).

M. K.

Comment (11)

    Une victime
    11 septembre 2019 - 10 h 06 min

    Bonjour, tout ce que vous avez décrit ici, je le vis au quotidien. Je subis ce harcèlement machiavélique par mon chef de personnel au travail et par ma sœur dans ma vie privée. Comment peut on s’en sortir?
    Je suis déjà en dépression, c’est invivable, j’aimerais m’en sortir, je suis une thérapie, c’est pas évident, je veux les contrer, continuer à vivre sans plus y faire attention. C’est un dur combat, mais je ne veux pas qu’ils aient ma peau. Merci à vous, vous avez très bien expliqué ce que peut être un pervers narcissique.

    Hamid
    10 septembre 2019 - 8 h 01 min

    For me , no-one is born a villain .They are ,however, simply perverted by their time.I ‘ve really enjoyed reading the whole article by K,M .He wrote his reflections on the psychology of leaders in politics .His analysis can rightly bring to mind the FLN party ‘s history which is nonetheless landmarked with pervert narcissism .They might look like the noble and faithful warriors for independence struggle but sadly over time they turned into enemies of the people .They ‘ve perverted the constitution , corrupted our institutions , made a mockery of our cities , a nightmare of our lives …and the list goes on .Thus their pervert narcissism is synonymous with klepcracy, ie our country is being ruled by thieves .I firmly hope an era of change post – FLN is on the way , InchAllah .Tahia Eldzair as always …!

    Elephant Man
    9 septembre 2019 - 22 h 41 min

    PS : « les pervers n’ont JAMAIS honte ».
    Exactement psychopathie pure et dure qui assume pleinement un acte criminel et sans aucun remords.

    Elephant Man
    9 septembre 2019 - 22 h 34 min

    « La singularité du harcèlement s’exprime par la RÉCURRENCE ».
    Effectivement harcèlement = acte RÉPÉTÉ par un individu ou groupe d’individus PSYCHOPATHES à l’encontre d’un autre individu SAIN D’ESPRIT qui leur est supérieur en tout en voici ma définition personnelle.
    Le harcèlement est un délit pénal à titre d’exemple le harcèlement moral au travail →→ 2ans de prison.
    Au niveau politique, l’exemple de Long Kesh/ the Maze où les combattants de l’IRA prisonniers ont subi tortures psychologiques et surtout physiques sévices sexuels et en tout genre sous Magaret Thatcher donc une woman.
    Pas de distinction de sexe dans la barbarie, dans la perversité sexuelle et en tout genre pervers narcissiques, pas de distinction de sexe dans la psychopathie.

    Le Petit Poucet
    9 septembre 2019 - 18 h 51 min

    Ces gens sont malheureusement de plus en plus présent dans nos sociétés… C’est un signe évident des temps que nous vivons.
    Bientôt le maître suprême de ces pervers narcissiques fera son apparition. Il s’appelle le faux messie dans les écrits de la Bible.
    Seul le retour de Jésus permettra la destruction de ce tirant ainsi que de tous ces compagnons (les pervers narcissiques).
    En attendant que faire contre eux? Ne surtout pas tomber dans leurs pièges et rester des hommes et des femmes libres.
    Que Dieu nous vienne en aide!

    Mas
    9 septembre 2019 - 16 h 21 min

    Que fait-on puisque le monde est envahi de pervers narcissiques qui bien ou trop souvent gagnent la partie ?

    Lghoul
    9 septembre 2019 - 16 h 16 min

    « Pour le pervers narcissique, faire preuve d’humanité, de sensibilité est l’expression d’une faiblesse, d’une naïve sensiblerie. Pour lui, seuls ses objectifs comptent, ses résultats priment, ses plans prévalent, sa feuille de route roule ; «la fin justifie les moyens». Aussi, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins, y compris la force, la violence (la répression, l’incarcération de ses rivaux). »-
    ——————————————————————————————————————————————–
    Cette condition est bien décrite dans « Le Prince » de Machiavel dans les chapitres XV à XXIII : des conseils dénués de tout moralisme relatifs à la conservation du pouvoir.

    Estival
    9 septembre 2019 - 16 h 07 min

    Quel bonheur de lire ce que vous écrivez…!
    Je me heurte & me débat depuis des décennies sur cette problématique essentielle, masquée, comme vous dites.
    d’où le problème à nommer le problème
    d’où cette longue évolution que je vis et côtoie et dans tous les milieux depuis son origine, un mouvement exponentiel
    Vivons-nous la prédation psychique ?
    Merci à vous de se sentir moins seul avec ces questionnements incessants qui deviennent constats communs de faits inhumains
    On ne nait pas humain on le devient comme la paix se crée et l’empathie est innée mais peu cultivée, si dévalorisée

    Bien comprendre
    9 septembre 2019 - 15 h 07 min

    Salam, yal khawa, ici l’auteur parle de la politique, il compare le Monsieur au gouvernement actuel, et la femme au peuple algérien. Donc mes dames, bonne lecture. Entre moi et vous, l’auteur n’a pas tord, tant qu’on laisse faire ce gouvernement, on est seulement une bande de dames coincées dans les griffes des pervers narcissiques qu’est le gouvernement. Bonne lecture Mes Dames.

    Real
    9 septembre 2019 - 14 h 16 min

    Très intéressant mais ça l’aurait été d’avantage si on prenais la peine de spécifier que c’est valable pour les deux sexes ….aucune différence selon le sexe …

    Anonyme
    9 septembre 2019 - 13 h 01 min

    Article interessant, un sujet trop peu abordé malheureusement, car mis sous voile par les pervers justement. N’oublions pas la version « féminine » de ces structures mentales, la perverse phallique, qui est de plus en plus courante dans les sociétés modernes. Je suis heureux de lire cela d’un algérien, en tant que français, cela me confirme que les peuples vivent les mêmes problématiques, ce qui nous unit. Les pervers cependant essaient systématiquement de nous diviser alors que nous vivons dans le même type de structure psycho-sociale. Merci à vous

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