Les Forces de l’alternative démocratique appellent à la vigilance face aux provocations du pouvoir

FAD alternative démocratique
Lors d'une réunion des Forces de l'alternative démocratique. PPAgency

Les Forces de l’alternative démocratique se sont réunies «en urgence» ce vendredi 13 septembre suite à «la mise à exécution des menaces du chef d’état-major par l’emprisonnement de Karim Tabbou, coordinateur de l’UDS, deuxième chef de parti politique d’opposition à être incarcéré pour des positions politiques».

Les Forces de l’alternative démocratique «condamnent vigoureusement cette arrestation arbitraire qui s’inscrit dans le cadre de la criminalisation de l’action politique et de l’instrumentalisation de l’Etat et de ses institutions par le pouvoir en place». Les signataires de l’alternative démocratique soulignent qu’«en adéquation avec les revendications populaires» ils «continuent la mobilisation unitaire et pacifique aux côtés des Algériennes et Algériens qui exigent clairement par leur processus révolutionnaire depuis sept mois la rupture radicale avec le système en place, ses symboles et ses pratiques».

Les Forces de l’alternative démocratique appellent à «la vigilance face aux multiples provocations du pouvoir de fait qui n’a de cesse d’utiliser la violence et la répression pour faire passer au pas de charge sa feuille de route d’une présidentielle (…) rejetée par la majorité du peuple».

Les Forces de l’alternative démocratique pour lesquelles «seul un processus constituant souverain est à même de donner une issue salvatrice à notre pays» exigent la libération immédiate de Karim Tabbou et de tous les détenus(es) politiques et d’opinion.

K. B.

 

Comment (7)

    Ma vision des choses, ma proposition ...
    14 septembre 2019 - 14 h 21 min

    Avant propos 1 : Pardon d’être trop, trop long pour certains, mais je dois dire qu’lnternet , Facebook, les Forums c’est fait pour débattre et faire des propositions en ces moments difficiles que traverse notre pays!

    Avant propos 2 : je voudrais d’abord bien savoir si par hasard un beau matin Gaid Salah devient fou et qu’il dise aux Forces de alternatives démocratique, ok je suis pour une phase de transition, mais proposez moi d’abord s’il vous plait d’une manière concrète et précise votre feuille de route, donnez moi votre agenda et surtout le processus politique et intellectuel de votre démarche. Donc ok, j’accepte la transition mais comment faire ? çà s’est dit et je continue….

    Bonjours chers amis patriotes républicains !

    Aujourd’hui j’ai envie de vous part de quelques choses, même si c’est du réchauffé ! D’abord pour vous dire avant tout que la marche d’hier vendredi 13 septembre m’a redonné de l’espoir et je dis vive le hirak et vive nos étudiants, nos seuls véritables espoirs. Maintenant que faire face à l’entêtement de Gaid Salah que j’avais déjà traité de fêlés de la tête, d’individu dangereux pour le pays dès le quatrième mois du hirak ?! Je ne sais strictement plus ce qu’il faut faire, comment il faut faire sauf à espérer encore longtemps la vigueur et la détermination du hirak, qui inventera je l’espère d’autre luttes à côté des marches, pour que le pouvoir se montre un tant soit peu plus raisonnable. Mais comme je suis un entêté impénitent, je voudrais quand même, encore une fois, rappeler à mes destinataires ce que j’ai proposé vers fin avril, début mai. Bonne lecture, encore une fois même si c’est de la redite pour ceux qui me connaissent déjà, et voici donc la teneur de ma proposition que j’avais publiée sur la toile, à cette époque déjà :

    Début de citation
    « Bonjour chers compatriotes et amis !

    A propos de la transition, le débat politique sur le terrain commençant à s’enchevêtrer et à s’entrechoquer, il faut, avant qu’il ne soit trop tard, mettre la barre sur les « t » et le point sur les « i ». On constate que les partis politiques dits de l’opposition commencent à se diviser, plus grave à s’immiscer de plus en plus dans le débat politique et le plus grave encore à parler au nom du hirak. Je ne dis pas que les partis politiques sont interdits de paroles, ils peuvent évidemment fondre dans le hirak les jours de marches en tant que citoyen, ils peuvent donner leur avis et leur manière de voir la gestion de la transition, mais ils ne doivent en aucune manière se décréter porte parole du hirak. Déjà, ils devraient s’assurer avant toute chose que leurs propres militants ont la même vision globale de la ligne du parti, ce qui n’est pas nécessairement le cas.
    Pour moi, la solution idoine pour la bonne mobilisation constructive du hirak, pour lui permettre de réaliser ses revendications et assurer une bonne transition démocratique passe par les étapes suivantes :
    1/- désignation d’une instance collégiale de transition réduites (3 à 5 personnes) probes, crédibles charger de piloter la transition
    2/- cette instance collégiale émanera d’une élection à partir de la société civile au sein des syndicats, des corporations, des associations, des organisations et des ligues des droits de l’homme etc… etc (représentants des magistrats, des avocats, des professeurs enseignants, des travailleurs, des étudiants, des architectes, des professeurs de médecine, etc..etc…). Cette élection devra dégager des représentants au niveau local, qui eux-mêmes éliront leurs représentants au niveau régional puis enfin national. Ce sont les élus nationaux qui désigneront (en Conférence ou Congrès) les personnalités crédibles et probes qui seront charger de conduire la transition.
    3/- Cette instance désignera des juristes, des constitutionnalistes, des représentants de ligues des droits de l’homme pour amender la Constitution de 2016 de Bouteflika ainsi que la modification profondes de la loi électorale car c’est un minimum pour accepter éventuellement d’aller à l’élection présidentielle. Je parle de l’amendement de certains articles de la Constitution car je ne suis pas un adepte de la Constituante qui demande beaucoup de temps et qui me semble dangereuse du fait de ruptures idéologiques, politiques, linguistiques, culturelles, cultuelles existants au sein de notre société, combien même ses éléments sont mis de côté par le hirak mais peuvent resurgir inévitablement au moment des réunions de la Constituante. L’amendement de la Constitution se fera nécessairement en tenant compte de l’esprit des revendications de hirak qui exige un changement de régime et de gouvernance. C’est notre devoir de la modifier dans ce sens (et il faut profiter d’un tel hirak) car se sont des millions de citoyens qui l’exigent et qu’il n’est pas question de trahir les trahir.
    Quels sont les amendements possibles : expurger la nature hyper présidentielle de la Constitution de 2016, garantir d’une manière précise la séparation des pouvoirs, garantir l’alternance, garantir l’indépendance de la justice, garantir les libertés individuelles (d’opinion, de conscience , de culte etc) et les libertés collectives, garantir la liberté de la presse et l’ouverture des médias, garantir le justice sociale, mettre fin à l’autocratie militaire et sa main mise sur la politique.. etc… Il est possible d’organiser rapidement un référendum populaire pour adopter ses textes par la voie des urnes en se référant à l’article 7 et 8 de la Constitution avant d’aller à la présidentielle. Pourquoi prendre le risque de la Constituante alors que le but principal de celle-ci est de réécrire une Constitution qui sera soumise, au final, au référendum populaire. Donc dans les deux cas on revient au référendum. Le jour où le pays sera un peu plus stabilisé sur le plan politique, il n’est pas exclu à ce moment là de penser à une refondation totale et en profondeur de l’Etat et des institutions sur la base d’une Constituante. Mais là qu’on le veuille ou non il y a une nécessité d’aller quand même à une élection présidentielle du fait de la situation exceptionnelle dangereuse que nous a laissé Napoléon Boutelika. Aller à l’élection rapidement mais pas n’importe comment, certes. Les partis politiques oublient que ce n’est que cela que la rue demande et qu’il est donc facile de s’entendre sur une feuille de route consensuelle à imposer au pouvoir. Il existe aussi des personnalités qui ont suggéré à ce que cette Instance Collégiale (ces représentants) aient des prorogatives exceptionnelles pour légiférer par ordonnances en attendant une future Assemblée Nationale Populaire véritablement représentative. Pourquoi pas , je trouve que c’est aussi une autre option intéressante.
    4/- mise en place d’un gouvernement de compétences pour gérer les affaires courantes et assurer la continuité de l’État durant cette transition.
    5/- désignation par l’Instance Collégiale Indépendante de contrôle et d’organisation des élections à qui on affectera un budget spécifique, qui sera chargée d’actualiser le fichier électorale et d’avoir toutes les prérogatives de contrôle depuis le bureau de vote jusqu’à déclaration des résultats.
    Plus vite on décide dans cette voie, plus vite on ira à l’élection présidentielle tant convoitée et souhaitée par les « Gaid Salah and Co » et éviter que le soit disant « vide constitutionnel » s’installe.Est-ce raisonnable ou impossible de s’entendre sur cette option proposée au débat ???!!! Est-ce demander la lune ??? Est-ce qu’on a intérêt à compliquer plus le schmilblick ???
    Fin de citation.
    Voilà donc la proposition d’un petit tchitchou facebooker comme moi. Mais je vous rassure tous, il n’y pas beaucoup de personnes, hélas, qui sont d’accord avec moi ! Mais les personnes qui sont contre ne m’ont donné aucune explication, ni même donné leur propre option, à part quelques uns dont ceux qui sont pour la Constituante notamment mais sans développer la mise en ouvre de l’option ! Je respecte évidemment leur choix.
    Pour l’instant, en ce qui me concerne j’ai très bien compris l’option des « Forces du Changement » (Benflis and Co) mais pas très bien celle de l’Alternative démocratique ! Qu’elle est concrètement sa feuille de route à part qu’elle est sont pour ce qu’elle appelle un « processus constituant » ? Il est urgent de nous en expliquer les détails pour qu’on prenne position ? Il faut aussi qu’elle nous explique quel est le rôle des « comités de base » (au sein des quartiers etc…) dont elle a parlé pour la première fois, lors de leur dernière réunion du Lundi 9 septembre ? A quoi ils vont servir concrètement ces comités ?
    De toute façon maintenant je crois qu’il sera déjà difficile de trouver un consensus rapidement car les partis politiques sont quelque part dans leur délire de pouvoir ou de quêtes électorales alors que ce n’est pas le moment ! Vive le hirak et les étudiants, nos seuls espoirs, ce merveilleux hirak qui ne demande pas un «projet de société » mais plutôt une Nouvelle République, il faut se mettre çà définitivement dans sa tête.

    Pardon de vous importuner et bon courage au hirak et aux citoyens patriotes démocrates républicains ! Merci de m’avoir lu et d’être allé jusqu’au bout !

    El Vérité
    13 septembre 2019 - 18 h 55 min

    Un peuple cré pour les sacrifices;cent trente ans de crime et et de tortures,puis cinquante sept ans de crimes de souffrance et d’injustice;

    Abdel 1
    13 septembre 2019 - 18 h 05 min

    Je croyais que l,argument ( demoralisaion de l,armee) etait surtout un delit en cas de guerre.? A moins que le pouvoir considere qu,il est en guerre avec le peuple!!

    Zaatar
    13 septembre 2019 - 17 h 39 min

    Les forces de l’alternative démocratique appellent à la vigilance !!! C’est tout? C’est ça qui va faire vaciller Gaid Salah? Admettons. Supposons que Gaid Salah va encore emprisonner un autre de cette force de l’alternative démocratique pour atteinte au moral de l’armée. Que va faire cette force? Elle va encore appeler à la vigilance? Et Gaid Salah va encore emprisonner un autre pour irritation du moral des djounouds de l’armée, on va encore appeler a la vigilance…enfin..

      LA MOUCHE MASQUEE
      14 septembre 2019 - 9 h 25 min

      Propose nous ce qu’ils vont faire ya la mouche avec un masque. Tes ecrits sont Execrables fils du systeme !

        Zaatar
        14 septembre 2019 - 9 h 50 min

        Primo t’es irrespectueux des intervenants ici AP. Car je ne suis pas une mouche, je suis un être humain qui écrit sur AP. Secundo, tu ne lis pas ce qu’on écris, car fainéant, comme bon nombre d’ailleurs qui pensent que les problèmes se résolvent en un claquement de doigts. Tertio je constate que tu n’auras jamais rien compris car comme proposition objective j’en ai fais une douloureuse certes mais qui par le temps semble s’affirmer comme la seule alternative au peuple. Il faut lire les interventions des intervenants avant de porter un jugement. Et toi tu proposes quoi? …

        azul
        14 septembre 2019 - 16 h 22 min

        @ la mouche
        Les insultes ne salissent que ceux qui les profèrent.

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