Le pouvoir se projette sur le long terme et confirme la perpétuation du système

politique gouvernement Bedoui
Noureddine Bedoui prolonge le système Bouteflika. PPAgency

Par Saïd N. Désigné le 11 mars dernier pour assurer la gestion des affaires courantes, suite à la démission du président Bouteflika et la nomination d’un chef d’Etat par intérim, le gouvernement Bedoui ne se gêne plus de traiter des dossiers de plus en plus importants et d’élaborer des textes de lois qui sont du ressort d’un Exécutif légitime. Petit à petit, la situation présentée, il y a quelques mois, comme transitoire se normalise et, du coup, les outrecuidances commises par le gouvernement se banalisent.

Dernière audace en date de ce gouvernement, le ministre de la Communication, Hassan Rabehi, a déclaré, lundi, que son département préparait un dispositif juridique pour encadrer, dit-il, le secteur de l’information en général. Le ministre évoque la situation actuelle de la presse pour justifier de nouveaux amendements de la loi sur l’information et le besoin d’adapter les textes de loi aux nouvelles réalités.

De son côté, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, absent sur le terrain, multiplie les rencontres avec le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, officiellement pour examiner «la situation politique et socioéconomique du pays» dans le cadre du «suivi de l’activité du gouvernement».

Mardi, les deux hommes ont passé en revue la situation globale dans le pays. Selon un communiqué de la présidence de la République, le Premier ministre a présenté au chef de l’Etat un exposé sur l’état d’avancement de la préparation de l’avant-projet de la loi de finances 2020 et sur le processus du dialogue avec les partenaires sociaux et professionnels «dans le cadre du travail en cours». Le Premier ministre a présenté au chef de l’Etat «un exposé sur le premier Plan national climat (PNC) pour la période 2020-2030, et qui se veut un instrument pratique pour la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre les effets négatifs des changements climatiques (…)».

Il ne s’agit donc guère d’une simple gestion des affaires courantes mais bel bien d’engagements sur le long terme.

S. N.  

Comment (13)

    Vroum Vroum ????..
    25 septembre 2019 - 23 h 38 min

    La frustration de Gaid Sallah soif du Pouvoir se réalise et emporte le Pays avec lui , une Clique s’est emparée du Pouvoir , à sa Tête Gaid Sallah qui agit comme si l’Algérie lui appartenait , à l’image des Saouds et leur entreprise Familiale Arabie « Saoudite » , … Ce Pouvoir Gaid Sallah ne repose sur aucune base Juridique ni Droit , ils se sont accaparés le Pouvoir , et mènent le Pays à la banqueroute , car tant que le Pouvoir n’est pas légitime , aucun contrat international ne peut être fait ,ni transaction d’affaire international , ni pret FMI ou Banque mondiale..rien officiellement d’État à État ne peut se faire , cela est compréhensible dans la mesure où les États Étrangers veulent traiter avec un État Algérien légitime , Président élu , Gouvernement … . Gaid Sallah bloque tout , .

    Anonyme
    25 septembre 2019 - 21 h 50 min

    MAIS BIEN SUR VOUS AVEZ LE DROIT DE RÊVER ,,,,,;NOUS AUSSI ,,QUE LES MEILLEURS RÊVÉS GAGNENT

    Chaoui
    25 septembre 2019 - 17 h 13 min

    Il est où le dernier des Mohican
    MAE ?
    Il peut faire le job

    Felfel Har
    25 septembre 2019 - 16 h 30 min

    Bédoui et ses ministres devraient méditer sur le sort de leurs prédécesseurs qui ne s’attendaient pas à être balayés, tellement ils se sentaient inamovibles et bien protégés. Ouyahia, Sellal, Ould Abbès, Chakib, Saidani, Bouchouareb, Amara Benyounès, Ghoul etc. se voyaient aussi « en haut de l’affiche » pour longtemps.
    Le hirak a mis fin à leurs rêves insensés de longévéité à des postes qu’ils ont indûment occupés et qu’ils ne méritaient pas s’ils ne s’étaient pas soumis aux caprices d’un président aussi ambitieux qu’incompétent.
    Si j’étais Bédoui ou un de ses ministres, je garderais ma valise à côté de moi car rien ne me garantit que je resterai à mon poste après le simulacre d’élections auxquelles ne croient que les nigauds qui les ont envisagées, suggérées, espérées et organisées pour s’inscrire dans la durée.
    « ♫Passe, passe le temps,♪ il n’y en a plus pour très longtemps♫ » (Georges Moustaki)

    Brahms
    25 septembre 2019 - 16 h 13 min

    Messieurs, les amusements sont finis, on ne joue plus au bille ou au légo. Il faut être sérieux, serviable et servir l’intérêt général en échange d’un salaire et ce, en bossant 17 heures par jour. Si vous êtes incapable, changer de métiers au lieu de vous amuser avec le peuple car après ce sera l’Algérie qui sera la risée du monde.
    Il y a un très grand retard partout.

    elhadj
    25 septembre 2019 - 11 h 57 min

    tant que les résidus du système demeurent , tels des métastases dans le corps,la confiance citoyenne sera comme toujours affectée quant a la gestion gestion des affaires du pays par les mêmes responsables .une grande opération de salubrité publique s impose après l élection du prochain président de la république afin de réhabiliter la confiance nécessaire et la mobilisation des citoyens envers les institutions de la république et ses serviteurs.

    Anonyme
    25 septembre 2019 - 11 h 49 min

    Ils dégageront tous quoi qu’ils fassent.Nous aussi on est là pour durer et ils l’ont parfaitement compris.C’est pour ça qu’ils jouent à ce jeu pour nous faire comprendre qu’ils sont là pour longtemps.Mais ils savent pertinemment que leur chute est proche.

    ALI
    25 septembre 2019 - 11 h 34 min

    Regarder et apprécier nos Daltons Algériens;le premier est en taule et second essaie de le faire évadé,drole de nation aux mains des incapables truands

    Merzouk M
    25 septembre 2019 - 11 h 25 min

    Il faut être fou comme un lapin pour croire à la possible rédemption du régime, il déroule son agenda en faisant rêver la plèbe d’un éventuel changement, nous avons les mêmes depuis 1962, on aura à coup sûr les mêmes pratiques et donc les mêmes résultats si ce n’est pire, « La folie consiste à faire la même chose encore et encore et à attendre des résultats différents » disait Albert Einstein.

    irhi
    25 septembre 2019 - 11 h 20 min

    Vous pensez bien qu’ils ne lanceront pas le morceaux ils sont eux et leur famille au chaud ils ne manque de rien ils font semblant de travailler mais en réalité ils massacré tout car au fond d eux ils savent bien qu’ils n’ont plus pour longtemps
    N’empêche ils continue de suivre l’état major dans sa fourberie pour ravaler la façade du régime et rester au pouvoir mais le peuple algérien n’est pas dupe il se rend bien compte des manoeuvres qui ont lieux en ce moment en haut lieu pour lui enlever son projet et imposer le leur

    Mais l’Algérie vaincra

    Farida
    25 septembre 2019 - 11 h 06 min

    Le specialiste de la fraude est retenu par le senil de 80 ans pour faire passer le vote de la honte de la issaba. Ceci si vote aura lieu !

    Zaatar
    25 septembre 2019 - 10 h 28 min

    Oua3llah, pourquoi? Vous pensiez que ça allait se passer autrement? Le système nous a toujours dit qu’il est la et que hna immoute kaci. Il veut simplement confirmer ses dires et on n’a pas à s’étonner.

    ABOU NOUASS
    25 septembre 2019 - 10 h 07 min

    C’est votre analyse mais pas la nôtre.
    … ce qu’on sait c’est qu’ils
    n’en ont plus pour longtemps.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.