Pourquoi le chef d’état-major a décapité le système de sécurité nationale

Gaïd-Salah sécurité
Quand Gaïd-Salah accueillait Bouteflika avec des roses... D. R.

Par Ahmed Khadri – Le procès des élites sécuritaires algériennes marque une date historique dans l’Algérie post-indépendance. Ce n’est pas moins de trois généraux, dont un ancien chef d’état-major, qui sont visés par le biais d’un procès politique, parodie des plus grands règlements de comptes que l’histoire mondiale nous a légués. Le jugement du tribunal militaire de Blida fera date non pas uniquement en frappant les esprits du commun des mortels, mais également parce qu’il autorise un démantèlement complet des structures de sécurité patiemment bâties par deux personnages clés de la sécurité nationale, les généraux Mediene et Tartag.

Pourtant, à y regarder de près, on ne peut que les considérer comme des victimes collatérales d’un régime politique dont le centre de gravité était bel et bien Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Gaïd-Salah. Aujourd’hui, ces deux hommes sont encore en liberté malgré leur position centrale dans la constitution des «îssaba» (clans) depuis 1999. Surtout, ils semblent tous deux avoir passé l’écueil des procès Sonatrach I et II visant explicitement l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil, membre éminent du clan qui court toujours malgré un mandat d’arrêt international.

Au moment où le chef d’état-major s’évertue à vouloir nettoyer subitement l’Algérie de son plus grand mal, la corruption mafieuse et endémique, nous sommes en droit de reposer une question fondamentale : pourquoi Gaïd-Salah n’a-t-il pas arrêté Chakib Khelil sur la base des pots-de-vin constatés par des juges milanais entre 2007 et 2010, de la même façon qu’aujourd’hui il arrête à tout bout de champ une partie du gotha oligarchique proche du clan présidentiel ? Une autre question encore plus grave : pourquoi Gaïd-Salah, qui s’érige aujourd’hui en «Monsieur Propre», pour ne pas dire «Monsieur Algérie», n’a-t-il pas suivi les conclusions du dossier Sonatrach et les preuves irréfutables fournies par son directeur, aujourd’hui derrière les barreaux, pour procéder à la comparution devant les juges algériens de Chakib Khelil entre autres ? Amnésie ou complicité aujourd’hui occultée ?

Deux poids, deux mesures

On sait, sans trop conjecturer, que l’ex-DRS gênait les affaires du clan présidentiel au moment où celles-ci florissaient, lors du boom pétrolier des années 2000 avec un baril à plus de 140 dollars. Lors de l’éclatement de l’affaire Sonatrach en 2013, on pensait en Algérie que le mal ne concernait qu’un ministère ou un groupe de personnes restreint sans lien avec les hautes sphères de l’Etat. Comme si Chakib Khelil avait agi en solo sur la scène internationale, dans le dos même du président. Bouteflika aurait même poussé des cris d’orfraie en apprenant que son ami d’enfance lui avait planté un couteau dans le dos en se délectant des revenus de la Sonatrach. Le président de la République l’aurait alors volontairement exilé afin d’étouffer l’affaire et préserver l’honneur de la nation.

Nous savons aujourd’hui que cette version des faits ne correspond pas à la réalité d’un réseau de corruption qui impliquait l’ensemble du clan présidentiel, y compris l’état-major de l’ANP. D’où cette alliance entre leurs deux chefs principaux, aujourd’hui encore en liberté, Abdelaziz Bouteflika et Gaïd-Salah et leur action concertée de destruction du dossier Sonatrach, en mettant sur la touche tout l’appareil judiciaire de l’ex-DRS ainsi que son chef, le général Toufik.

Que le président de la République à l’époque n’ait pas réagi en voulant défendre son ami d’enfance Chakib Khelil passe déjà pour un acte de haute trahison en soi au regard des textes constitutionnels. Mais, qu’aujourd’hui, le chef d’état-major s’en prenne à ceux-là mêmes qu’il aurait dû écouter pour sévir et protéger les intérêts stratégiques de la nation relève d’un degré de trahison encore plus grave, puisqu’il justifie le phénomène de corruption de ministres régaliens comme celui de l’Energie. La justice expéditive de Gaïd-Salah jette donc un éclairage nouveau sur l’implication directe de l’état-major, du moins dans ses éléments bouteflikiens, dans ce qu’il est convenu de désigner comme l’une des plus viles supercheries judiciaires de l’histoire contemporaine de l’Algérie. A moins que Gaïd-Salah ne cache d’autres dossiers non moins graves et importants, l’impliquant directement lui et sa famille au point où il aurait tout intérêt à écraser l’ancien DRS par tous les moyens avant qu’il ne soit trop tard. Il l’avait déjà fait en 2015 en poussant à une retraite forcée le général Mediene.

Qui est la «véritable» îssaba ?

Dans ce contexte effervescent de justice expéditive, on ne comprendra jamais pourquoi les tenants du pouvoir politique de l’époque, dont Gaïd-Salah, ne s’étaient pas rendus actifs lorsque les dossiers arrivaient sur leur bureau. Et l’on comprendra encore moins pourquoi un tribunal militaire comme celui de Blida semble ne pas considérer l’inaction du commandement de l’armée devant le flagrant délit. S’agissant d’une entreprise vitale pour le pays, il est outrageant de constater que le chef d’état-major n’ait pas suivi à l’époque les investigations et les recommandations des services de sécurité pour l’intérêt de la nation, ce que les juges militaires de Blida ont sciemment occulté. Ceci appelle deux interrogations : Gaïd-Salah est-il le personnage approprié pour défendre les intérêts suprêmes de la nation, aujourd’hui ? Deuxièmement, le chef d’état-major est-il en mesure, sur le plan de la légitimité, d’organiser des élections présidentielles en Algérie, au moment où l’on constate amèrement que le haut commandement militaire de l’époque a failli à sa mission de protéger les intérêts vitaux du pays ?

On ne peut, non plus, s’empêcher de faire un rapprochement entre les affaires juteuses que l’ANP à créer en partenariat avec des sociétés émiraties et les affaires I et II de la Sonatrach. Dans les deux cas de figure, des joint-ventures ont été créées afin de mieux dissimuler des sommes colossales versées en pots-de-vin. Si, effectivement, l’état-major de l’ANP a perçu de l’argent sale dans ses projets de véhicules militaires, on comprendrait pourquoi le général-major Gaïd-Salah a fermé les yeux sur les dossiers Sonatrach I et II impliquant l’ensemble du clan présidentiel.

Somme toute, il reste très peu d’éléments pouvant conduire à affirmer la probité du chef d’état-major de l’armée, surtout dans ce contexte prochain d’élections présidentielles menacées de boycott généralisé. En décapitant les structures essentielles de la sécurité nationale, de sorte à effacer un passé douteux des grands acteurs du clan, le chef d’état-major risque essentiellement de se retrouver lui-même confronté un jour à ce deux poids et deux mesures qu’il a établi pour se protéger. Aussi ne peut-on que condamner toute personne qui se présenterait à de telles élections sous le couvert et la protection d’un homme qui a grandement attenté à la sécurité du pays, situation actuelle que les Algériens ont de la peine et une immense tristesse à évacuer.

Comment donc un Tebounne ou un Benflis pourraient-ils présenter leur visage au peuple algérien quand, dans le même temps, ils cautionneraient l’action politique d’un chef d’état-major, ancien protecteur de Chakib Khelil ? L’avenir nous le dira.

A. K.

Comment (27)

    Vroum Vroum ????..
    28 septembre 2019 - 8 h 51 min

    L’effet mouvement Populaire à retirer le voile qui cachait ces Corrompus qui mangeaient en douce , et maintenant se trouvent au grand jour !. .Voici ce que dit le Général Benhadid : Que c’est Bouteflika qui a demandé une enquête au DRS (General Toufic ) sur la Sonatrach , ces Service ont enquêté et le Général Toufic a remis le rapport d’enquête aku Président Bouteflika qui a reçu un choc en voyant le Nom de Son frère Saïd Bouteflika apparaître dans le rapport !!.. Ce rapport fut enterré par Bouteflika dont son bras droit Gaid Sallah Chef d’État Major ne pouvait ignorer !!… Comme pour la Proximité du Mafieux TLIBA et les proches de Gaid Sallah !!.. Pour mon avis la corruption à fait des ravages . . Toujours selon le Général Benhadid , c’est bien Le Général Gaid Sallah en alliance avec Saïd Bouteflika qui ont piloté Saidani pour attaquer le Chef du DRS Général Toufic , au point qu’il fut poussé à la Retraite…et maintenant que Gaid Sallah a le Pouvoir après avoir trahis les Bouteflika qui l’ont fait Chef d’État Major !!!.. Ce Gaid Sallah fait le vide autour de lui au point de mettre en Prison Des Généraux , Candidat à la présidentielle , Femme Politique Louisa Hanoun , un Vieillard de 86 ans le Commandant de la Wilaya 4 ALN Mr Bouragaa …même son proche Allié a Gaid Sallah , Said Bouteflika en Prison , .. À croire que le « Justicier masqué Gaid Sallah est innocent , alors que finalement le masque est tombé … pour information attention au « Moucheron  » Momo , il sillonne la toile , pour discréditer les intervenants anti Gaid Sallah et sa clique . . Salut « Momo » je t’attends !!!…Vissionnez la Vidéo de Radio M de l’interview du Général à la retraite Benhadid au sujet de Gaid Sallah , Saïd Bouteflika et ..ect… cela explique pourquoi l’intrigant autodidacte Gaid Sallah a mis en Prison Le Général Benhadid , Le Commandant de la Wilaya 4ALN Mr Bouragaa (âgé de 86 ans ) , le Candidat Général Ali Ghediri , Le Chef de DRS Général Toufic , détenus d’opinion,
    Louisa Hanoun …. De quoi a peur Gaid Sallah pour agir ainsi ??… au point de Trahir son plus proche qui fut son allié Saïd Bouteflika , de sacrifier un autre protégé le Mafieux Député Tliba qui a un passé de Narcotrafiquant !!.. L’Algérie a besoin de Cerveaux compétant au bons postes , dont le Candidat Général Ali Ghediri et son programme que Gaid Sallah a mis en Prison… Le Général Candidat Ali Ghediri et son programme était un espoir que Gaid Sallah a , mis au silence !! Pour moi Gaid Sallah finalement est un obstacle pour l’Algérie . . J’espère que lui aussi goutera la la Prison …car il a mis en Prison un Moudjahid âgé de 86 ans , Un Candidat à la présidentielle , Un Femme Politique ,…des Jeune patriote pour l’emblème Amazigh …

    Anonyme
    26 septembre 2019 - 22 h 01 min

    Pendant que certains passent leur temps à protester, et à juste titre , au scandale et à la violation continue de la Constitution, GS , lui , avance ses pions : Tebboune et Benflis ( 2 hommes du Clan de l’ Est et anciens complices du régime corrompu) vont déposer leur candidature pour devenir le Futur Président du Régime ( et non pas celui de l’Algérie et des Algériens).

    J’ai également appris en feuillant la presse nationale que Bedoui prévoit dans sa Loi de Finances 2020 de recourir à l’endettement extérieur. Il est également prévu de taxer de plus en plus les citoyens.

    Bref, rien de bon ne s’annonce pour notre pays en 2020 et pour les prochaines années.

      Toufik
      27 septembre 2019 - 2 h 46 min

      En tout cas, les plus heureux dans cette affaire ce sont bien les islamistes. Ils l’ont eu leur revenge sur les ‘eradicateurs’, ceux qui les ont combattu. AGS roule pur les islamistes d’ici ou d’ailleurs. En tout c’est tout comme.

        Belaa
        30 septembre 2019 - 16 h 16 min

        Toufik, tu dis n’importe quoi, ces gens là n’ont rien combatu, la seule chose qu’ils ont fait c’est de contribuer au massacre de l’Algérie, rien de plus. On sait maintenant que l’histoire des islamistes vient d’où, sauf toi bien sûr …

      Anonyme
      1 octobre 2019 - 4 h 17 min

      C’est le clan de l’Est qui a englouti les milliards dans des entreprises qui fabriquent du vent ?!!!!

    Felfel Har
    26 septembre 2019 - 16 h 58 min

    Bouteflika ne nous est pas inconnu, nous savons tout de ses frasques, mais les publier relevait de l’impossible jusqu’à la publication du livre de Mohamed Benchicou étalant ses mensonges, ses magouilles, son imposture.
    Depuis sa jeunesse, Bouteflika voulait se tailler un costume au-dessus de sa taille et pour compenser ses ambitions, il s’est mis à comploter. Même celui qui l’a pris comme lieutenant se méfiait de lui, le sachant instable et surtout proche de la France (lors des préparations de la nationalisation des companies étrangères de pétrole, Boumédienne insistait auprès de ses proches de ne rien lui dire). Il se disait admirateur de De Gaulle, mais il était aux antipodes de ce géant tant par la taille que par les actions dignes d’intérêt en faveur de son pays.
    Ministres des AE, il manifestait son goût pour la vie facile, le luxe, le stupre et la rapine. Ce sont précisément ces traits qui ont prévalu quand l’institution militaire a fait appel à lui. Ils connaissaient ses tares et son appétit pour l’argent et les coups fourrés.
    Je m’inscrit ici en faux contre cette théorie fumante que Bouteflika aurait mis l’armée au pas. En fait, ceux qui ont pavé la voie royale à un régime militaire depuis 1962 trépignaient d’impatience de s’enrichir en profitant de leur position dans la hiérarchie militaire. Bouteflika leur a permis de faire ce qu’ils n’osaient pas faire sous Boumédienne.
    Et ils ont trouvé en lui, le parfait bouclier/alibi qui les protègerait et qui, le moment venu, serait désigné à la vindicte populaire comme responsable unique de la gabegie généralisée et de la corruption endémique (une bonne moitié de la richesse nationale disparaissait chaque annéee depuis 1999). Ses déclarations « je ne serai pas un trois-quart de président » ou celle prononcée à Davos « Qu’ils viennent me bouffer » en parlant des généraux, soi-disant gardiens des valeurs de novembre, font partie de son arsenal de l’esbrouffe, de l’enfûmage. Bouteflika à bel et bien été le pantin dont se sont joués les tenants actuels de la Assiba, celle qui lui a succédé. La thèse soutenant l’inverse serait incompréhensible et ferait partie de la propagande de sa supériorité intellectuelle et de ses « exploits ».
    Les mouvements de chaises musicales au sein des services secrets font partie du complot tramé par ces haut-gradés pour faire disparaître les indices les incriminant. De réorganisation en restructuration, les dossiers et les preuves se perdent, au point de rendre toute enquête crédible impossible à mener.
    Celà malheureusement fait partie d’un plus vaste conspiration qui met en avant des pays étrangers (Les EAU, Qatar, L’Arabie Satanique) qui agissent en tant que sous-traitants de puissances occidentales qui n’ont pas renonçé à faire main basse sur nos immenses ressources. « Ite missa est » (Allez la messe est dite).

    zyriab
    26 septembre 2019 - 16 h 05 min

    De toute évidence les buts poursuivis sont toujours les mêmes Depuis 1954 L’ennemi N°1 De la France c’était l’ALN puis l’ANP et depuis 2005 C’est Chakib Khellil qui a mis Total dehors de l’Algérie et interdit à Bolloré Bouygues et tartempion l’entrée en Algérie Pour couronner le tout il est impératif de saboter les élections présidentielles parce que de toute évidence c’est devenu le choix du Peple qui ne veut plus recommencer l’expérience de 1992 Il faut tout faire pour éviter la fin de crise Il est impératif selon les désidératas de la France ou plutôt de son état major militaire de remettre l’Algérie à feu et à sang Pour pouvoir faire du Mali de la Libye et de tout le sahel chasse gardée française (Exploitation minières et hydrocarbures Permettre l’installation de DAESH au Sahel) Bloquer le NEPAD permettre au royaume voisin de reprendre la tête de la région de l’Afrique du nord Etouffer la jeune Tunisie qui après ces élections veut reprendre un nouveau départ

    57
    26 septembre 2019 - 15 h 46 min

    il est évident que ce soit disant general vu qu il n a ni les compétence les qualités ni l allure ni la conduite ni l instruction ni démarche qui applique la politique d une époque archaïque et je ne comprend encore moins qu il est toujours a ce poste
    c est d un tel ridicule que c est risible

    Chaoui Ou Zien
    26 septembre 2019 - 15 h 38 min

    En somme et comme il a ete toujours dit chacun tient l’autre par la barbichette pour ne pas dire autre chose plus conforme avec la realite mais censurable. Puisqu’une partie de cette issaba et en prison, soyons optimiste et disons que bientot le reste la rejoindra grace au peuple qui est le veritable hero de cette deuxieme revolution comme il a ete le veritable hero de la premiere. Vive le peuple donc. Je dirai aussi vive l’armee le jour ou elle assainira ses ecuries d’augiat et fera de la garde de nos longue frontieres sa mission premiere; mieux encore son unique mission en laissant les affaires politiques et economiques aux civiles.

    Anonyme
    26 septembre 2019 - 14 h 56 min

    encore une fois,ce qui se déroule devant nos yeux,il ne s’agit pas moins d’un règlement de compte ;..le chef de l’armée lui meme impliqué dans le systeme boutef,, a ete complice,si non comment peut-il nous faire croire qu’il n’etait au courant de rien devant une corruption jamais atteinte que sous le clan boutef,… A MOINS d’etre sourd et aveugle

    Hocine
    26 septembre 2019 - 14 h 52 min

    Pendant que ses fils se la coulent douce sur des helicopteres et au bord de la mer et des mercedes a paris, il me demande d’aller voter sur soit la issaba ou des clowns inconnus. Quelle audace il a ce bonhomme !

    Vroum Vroum ????..
    26 septembre 2019 - 14 h 27 min

    Gaid Sallah utilise son Poste de Chef d’État Major pour fuir la Justice , certains de son Équipe ne méritent pas mieux…faudrait voir leurs Patrimoine immobilier et comptes en banque en Algérie et à l’étranger . . A mon avis Gaid Sallah est condamné à rester Chef d’État Major à vie , car perdre le Poste le mènera au Côté de son allié Saïd à El Harrache , rappelons ce qu’a dit le Général Benhadid , que Gaid Sallah allié à SAid Bouteflika auraient piloté Saidani pour detruire le Général Toufic et par ricochet le Général Tartague et avant ça été l’arrestation du Général Hassan et ainsi disloquer le DRS… c’est à mon sens très grave car décapiter un Service de Renseignement DRS , c’est l’affablir , jeter la confusion dans le service , fragiliser le Pays.. . Gaid Sallah est le problème , à 84 ans environ et toujours Chef d’État Major c’est risqué , car à cet age tres avancé il est diminué d’au moins 60 à 70 % de ces moyens intellectuel , tout ce fait au ralenti… Mais sa soif du Pouvoir l’a jeté dans le piège que lui même à créé , désormais condamné à rester Chef d’État Major à vie , car perdre le Poste c’est devenir rien , un simple vieillard comme tout le monde , vulnérable par les casseroles , les mêmes casseroles que Saïd Bouteflika où Tliba ou ….! . Mais Allah sais mieux que nous tous . . Devant Allah point de Chef d’État Major , mis une justice sans piston ni corrompue …la Justice de Allah , la meilleure qu’il soit … Je préfère ma place que la leur .

    Yassine
    26 septembre 2019 - 13 h 21 min

    Pour nous peuple algerien , Les Bouteflika , Gaid , Mediene et Tartag sont les deux faces de la meme piece .
    Se sont juste les membres de la meme mafia scindee en deux clans .
    Ils sont solidaires entre eux pour opprimer le peule .
    Le proces d’hier et la marque du systeme « DICTATORIAL »!
    Qu’ils s’entre-tue . Mme Hanoun doit etre relachee meme si elle a soutenu Bouteflika a bras le corps pendant de longues annees .

    Mounir Sari
    26 septembre 2019 - 12 h 21 min

    Bouteflika est parti grâce au soulèvement du peuple Algérien car le pouvoir extraconstitutionnel a voulu imposer de force un 5éme mandat d’un président mourant.
    Gaid Salah est l’un des premiers serviteurs zélés qui a prêté allégeance à Bouteflika pour un 5ème mandat même pour un nième mandat.
    Le général major a profité de la situation vue qu’on a une opposition très faible pour les raisons connues de tous. Une fois que Bouteflika a démissionné Gaid Salah s’est autoproclamé président de la république, ministre de la défense, ministre de la justice et chef des services de renseignement, de la police, de la gendarmerie et j’en passe.
    Aujourd’hui avec Gaid Salah, aux élections de décembre le peuple aura le choix entre Benflis ou tebboune les 2 jokers du général major.
    Gaid Salah veut nous imposer un président de la république comme les militaires faisaient depuis 1962 pour ne pas déroger à la règle. La seule différence c’est que depuis 1962 les présidents sont désignés derrière un rideau, en 2019 Gaid Salah le fait en pleine journée toute honte bue.
    Il prétend soutenir le peuple, mais d’un autre coté il a utilisé tous les subterfuges pour affaiblir le hirak. Interdiction de manifester avec un drapeau amazigh, Censure de la presse, être en possession d’un visa délivré par l’ambassade de Gaid Salah aux tagarins pour se rendre à Alger, mettre les activistes et des hommes politiques dans la même prison que tous les corrompus à El Harrach sont toutes les cartes utilisées par l’homme fort du moment.
    Si tout ça n’est pas une dictature, je ne sais pas qu’est ce que ça pourrait être d’autre ?????

    ABOU NOUASS
    26 septembre 2019 - 12 h 05 min

    Nous avons tous découvert, un peu tardivement, malgré les antiennes successives de la rue, que ce régime né en 1962 ou bien avant , c’est selon, a commencé à tisser cette mortelle (pour le peuple uniquement) toile d’araignée formée d’un magma composite d’imposteurs de la révolution qui ont mené ce grand pays là ou l’on sait.

    N’y rentre dedans que ceux qui, auréolés de ce faux nimbe des héros de la révolution, se pavanent dans les salons feutrés de cette engeance dépravée par la rapine , la prédation, le vice et la soumission , rampante et puante à tel point que tout le monde peut imaginer être roi en son pays.

    Les Bouteflika, Gaid el arkane, Mediène, Tartag, Khelil, Tliba, Bedoui, Bensalah, Ouyahia, Sellal, et j’en fais toute la liste, doivent être jetés aux oubliettes, et que l’on n’en parle plus.

    Un long travail de reconstruction nous attend chers concitoyens !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Anonyme
    26 septembre 2019 - 11 h 41 min

    Bouteflika est parti grâce au soulèvement du peuple Algérien car le pouvoir extraconstitutionnel a voulu imposer de force un 5éme mandat d’un président mourant.
    Gaid Salah est l’un des premiers serviteurs zélés qui a prêté allégeance à Bouteflika pour un 5ème mandat même pour un nième mandat.
    Le général major a profité de la situation vue qu’on a une opposition très faible pour les raisons connues de tous. Une fois que Bouteflika a démissionné Gaid Salah s’est autoproclamé président de la république, ministre de la défense, ministre de la justice et chef des services de renseignement, de la police, de la gendarmerie et j’en passe.
    Aujourd’hui avec Gaid Salah, aux élections de décembre le peuple aura le choix entre Benflis ou tebboune les 2 jokers du général major.
    Gaid Salah veut nous imposer un président de la république comme les militaires faisaient depuis 1962 pour ne pas déroger à la règle. La seule différence c’est que depuis 1962 les présidents sont désignés derrière un rideau, en 2019 Gaid Salah le fait en pleine journée toute honte bue.
    Il prétend soutenir le peuple, mais d’un autre coté il a utilisé tous les subterfuges pour affaiblir le hirak. Interdiction de manifester avec un drapeau amazigh, Censure de la presse, être en possession d’un visa délivré par l’ambassade de Gaid Salah aux tagarins pour se rendre à Alger, mettre les activistes et des hommes politiques dans la même prison que tous les corrompus à El Harrach sont toutes les cartes utilisées par l’homme fort du moment.
    Si tout ça n’est pas une dictature, je ne sais pas qu’est ce que ça pourrait être d’autre ?????

    Salim Samai
    26 septembre 2019 - 11 h 39 min

    Le peuple, au courant de RIEN, se trouve face á « Il a dit », « j´ai dit », « ils ont dit » et « nous avons dit ». Il est sans boussole ni raison! Que faire tout en priant de ne pas se tromper ou détre trompé?

    D´abord Barakat la Bagarre, mére de l´opprobre sur TOUS et la Nation!
    Ensuite á la tache et au Boulot! DZ veut BATIR l´Avenir! Elle ne veut pas PUNIR d´autant plus qu´Il est trop TOT et trop CHAUD pour une Justice qui n´emane ni du Riche ni du Puissant.

    Les Verdicts de la Politique sont ephemeres. Ils ne sont pas source d´El Haq qui seul enfante la Legitimite et la Force d´une Communaute/Nation qui donc ne peut etre DIVISÈE. .DZ pragmatique veut surtout RECUPERER ses biens & que TOUS rentrent au bercail enseigner, s´occuper des petits enfants et TRANSMETTRE/ecrire leur Memoire/Histoire SANS INSULTE!

    « Que celui qui n´a jamais péché, jette la 1ere pierre! » Nous avons TOUS mangé de ce pain. Il NOUS faut MAINTENANT L`ORGANISER afin d´eviter encore une fois la meme salade..

    ´avon
    ne voulon pas de la

    Lghoul
    26 septembre 2019 - 11 h 27 min

    Pourquoi ? Pour soi disant se « protéger » tout en oubliant quen faisant ainsi, il a laissé tous les loups du monde rentrer dans la bergerie. Ce type ne pense qu’a sa personne. Il est comme ce type qui s’enferme dans le confort de sa cabine d’un bateau qui coule. Est il conscient de ce qu’il fait ? Je le doute. De toute manière son entourage de « conseillers » est formé de deux groupes: 1/ Une majorité composée d’analphabètes trillingues qui adorent lui ramener que les « bonnes » nouvelles, le flatter et lui servir de serpilières a sa guise. Ce ne sont que des beni oui oui qui ne font qu’improviser au grè de son humeur du jour le jour et – 2/ Une minorité de gens conscients des dangers, intelligents, qu’il paye gros, mais qui n’oseront jamais le contredire même quand le bateau coule. Comment contredire un type « qui a toujours raison » ?

    Naïf
    26 septembre 2019 - 10 h 47 min

    Si Bouteflika à choisi Gaid Salah ce n’est pas pour rien, les deux aiment la fête et la folie des grandeurs, aussi ils aiment leurs familles et les proches, ils depensent sans compter, leur points forts l’ingratitude et l’amour de l’étranger, le premier la France et le deuxième les pays du Golfe les propriétaires des Paradis des Arabes, le premier c’est loup et deuxième est un ours aime le Méchoui des gazelles et écrasés les plus faibles c’est ainsi mek EDDZAIR

    57
    26 septembre 2019 - 9 h 07 min

    Mon poste est dans l article

    Anonyme
    26 septembre 2019 - 8 h 51 min

    En attendant, une chose est certaine : ce n’est pas en regardant l’ENTV ou les Médias chiyates comme Ennahar , entre autres , que nos compatriotes sauront la vérité.
    Ces médias et journaux ont tout falsifié même l’histoire passée et récente de notre pays, dupant ainsi pendant plusieurs années nombreux de nos compatriotes naïfs, peu instruits ou vivant à l’étranger.
    Grâce à Dieu, aujourd’hui la majorité de nos compatriotes, ne regardent plus ou ne lisent plus ces médias véreux. Ils vont chercher l’information auprès de différents médias pour se faire une idée précise..

    DZA
    26 septembre 2019 - 8 h 33 min

    Encore une fois, ce qui déroule sur la scène politique au quotidien, ne fait que nous prouver combien les pouvoirs et les décideurs multiples qui ont ruiné le peuple et le pays, n’ont de soucis que leurs intérêts mal acquits. Ceux qui sont en prison, leurs geôliers et juges font parti d’une même matrice maffieuse. La pègre est en train de régler ses comptes. Rares, très rare et exceptionnel sont les hommes qui ont été dans le système de ‘’gouvernance’’, plus exactement, un système inique criminel et prédateurs, peuvent se vanter d’avoir la conscience et les mains propres.
    Si, effectivement, l’Algérie avait un vrai système de sécurité nationale, comment se fait-il que soyons arrivés à ce stade de décomposition généralisée ?
    Moussa El Hadj, El Hadj Moussa. Ils sont tous pourris.

      Zaatar
      26 septembre 2019 - 10 h 45 min

      Et même ceux à venir seront également tous pourris, car on ne change pas sa nature, et celle de l’homme est foncièrement égoïste et pour le cas de l’algerie, le pays est assimilé à une vache laitière ou 57 ans durant tous ont contribué à la distribution de la rente chacun a sa façon. Par voie de conséquence ce n’est pas demain qu’on changera notre mode de vie ni nos façons de faire.

        Farida
        26 septembre 2019 - 12 h 29 min

        Zaatar: « Et même ceux à venir seront également tous pourris » – Comment le sais tu avant d’avoir exprimenté une autre gouvernance dans un état de droit ? Alors on doit rester comme on est; on change pas ? Jamais j’ai lu quelqu’un de si pessimiste dans ma vie.

        DZA
        26 septembre 2019 - 14 h 04 min

        @ Zaatar.
        Ce que vous dites est vrai et valable dans toutes les sociétés où il n’y a pas une Justice indépendante et des magistrats au-dessus de tous soupçons. D’où, la généralisation et la banalisation de la corruption, en Algérie par exemple.
        Le mouvement populaire né le 22 février 2019, est une évidente réaction contre les abus d’un système maffieux.
        Certes, comme vous dites : ‘’ce n’est pas demain qu’on changera notre mode de vie ni nos façons de faire.’’
        Comme il y a un début à tout, autant ne pas faire dans le défaitisme. Il y a bien eu un 22 février.
        Le système crapuleux est sérieusement malmené par la volonté qui anime les forces du changement.
        La foi et la détermination du peuple sont une arme imparable.

          Zaatar
          26 septembre 2019 - 22 h 03 min

          On est d’accord l’ami. On s’est bien compris. Il y aura changement, mais il faudra du temps. Il y a un début à tout certes, mais l’idée qu’on se fait du changement pour certains est ce que l’on appelle une singularité ou une discontinuité en mathématique. Or, ce changement arrivera progressivement, c’est une loi de la nature. D’autant plus qu’il y a plein d’exemple de sociétés et de peuple qui ont connus ce changement. Le temps a bien été un facteur prépondérant. Changer nos façons de faire pour être au même étage que les grandes démocraties ne se fera pas du jour au lendemain. Mieux, ke peuple l’a initié par cette révolte du 22 février, mais il devra encore en baver pour espérer dans quelques dizaines d’années tout au mieux arriver au changement désiré. Et c’est cela que certains ne veulent ou ne peuvent pas comprendre.

        Anonyme
        26 septembre 2019 - 14 h 48 min

        A mon avis le futur sera meilleurs, on n’obtient pas la paix et la sécurité facilement.

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