Un universitaire révèle les manipulations de l’instance «présidée» par Charfi

Charfi universitaire
Mohamed Charfi cautionne l'élection imposée par Gaïd-Salah. PPAgency

Par Mohamed K. Un universitaire de Béjaïa, Fodhil Madani, a démenti, vendredi, avoir donné son accord pour faire partie de la coordination de wilaya de l’instance dite Autorité nationale indépendante d’organisation et de surveillance des élections, et dont le nom a été porté sur une liste rendue publique le même jour par cette instance.

L’instance présidée par Mohamed Charfi avait choisi de diffuser la liste des coordinateurs de wilaya le jour même des manifestations hebdomadaires, prenant ainsi le risque d’exposer les personnes nommées à ce poste à la vindicte populaire.

En marge de cette annonce, le président de l’Autorité a claironné que la fraude électorale «relèvera désormais du domaine  de l’impossible», au vu des dispositions qui seront prises et notamment du système informatique qui est utilisé pour assainir le fichier électoral.

«Je pense que personne n’oserait une tentative de fraude, avec ce qui sera assuré comme procédures préventives dans ce sens», a expliqué Mohamed Charfi lors de son intervention. Répondant à une question sur le déroulement de la révision exceptionnelle des listes électorales, lancée le 22 septembre et qui se poursuit jusqu’au 6 octobre, le président de l’Autorité a fait état d’une «grande affluence» des électeurs, ce qui témoigne, selon lui, de «leur optimisme quant à la prochaine élection qu’ils considèrent comme une occasion à ne pas rater». Il omet de citer les cas des communes où les citoyens ont procédé à la fermeture des bureaux affectés à l’organisation des élections au niveau de leur APC en signe de rejet de ces élections.

K. M.

Comment (9)

    Anonyme
    6 octobre 2019 - 19 h 17 min

    Wajhou yaâ3tikoum khbar! Estampillė ou khadaâ3! Chouf l’ambivalence!

    Vroum Vroum ????..
    6 octobre 2019 - 16 h 56 min

    Allah dit que pas une réunion secrète ne se passe sans qu’il ne soit le Troisième de deux Hommes qui manigancent , ou le Cinquième de Qatre Hommes qui manigancent…. Que faire ?.. s’en remettre à Allah le seul digne de Confiance . .Je préfère raisonner ainsi ..car que pourrai-je dire de ce qui a été déjà dit . . Bonne Route à l’Algérie.

    Mona
    5 octobre 2019 - 15 h 44 min

    Tout a fait d’accord la fraude est impossible parceque leurs future president est connue d’avance cme d’habitude.

    Momo
    5 octobre 2019 - 11 h 05 min

    Doit-on avoir confiance en quelqu’un qui ment? La réponse est Non.
    Balancer des nouvelles qui n’ont pas de fondement, c’est le début de la triche.
    Dire que traficoter les élections est maintenant du domaine de l’impossible c’est franchement se payer nos têtes.
    Tout ce que l’homme conçoit a ses propres failles. Et les concepteurs sont les premiers à les connaitre. Les avions tombent, les bateaux sombres, les médicaments tuent, les systèmes informatiques comportent des milliers de ports par où les intrusions se font, les hommes sont cupides. C’est la loi de la nature. Sauf pour les zombies qui essayent de nous fourguer leur camelote. Et Mr Charfi en est un!
    Il y en a qui portent mal leur nom.

      Omar khayyam
      6 octobre 2019 - 15 h 00 min

      Ce type n’a rien à envier aux potentats bouteflikistes qui paradaient dans les mosquées
      Lors des fêtes religieuses et qui avaient les deux bras les pieds et la tête dans le pot de miel…!
      Kinta ki bni3amak le sourire jovial conscience TRAITRES pratiques IMMORALES

    Kadour Eldjazairi
    5 octobre 2019 - 10 h 23 min

    Monsieur Charfi arrêtez votre cynisme et votre opportunisme. Vous n’avez même pas le courage d’appeler à la libération des détenus, ni la presse, ni le droit de manifester en Algérie. Taisez vous Charfi !

    Hadj Brahim
    5 octobre 2019 - 9 h 54 min

    Le chef de cette «Autorité» désignée, et non constitutionnelle, voudrait faire croire qu’on la révision exceptionnelle des listes électorales, lancée le 22 septembre et qui se poursuit jusqu’au 6 octobre, se déroule avec un «système informatique», d’où «l’impossibilité de la fraude» … Par quel miracle, en quinze jours, un fichier national de plusieurs millions de faux inscrits, détenu par l’administration, va-t-il être assaini ? Avec du personnel du «cinquième mandat», des bandits prédateurs et corrompus ? Demander à un simple service de l’OPGI le nombre de jours pour vérifier l’état civil d’une liste de 100 bénéficiaires seulement, avec tout leurs moyens techniques et humains, ils vous répondront … Que ce Charfi, veut baratiner ses acolytes trafiquants désignés devat les caméra des TV « elyatimates », je le comprends pour le spectacle, mais prendre tout un peuple qui s’est éveillé, c’est de la «tmenyoucologie» en directe, qui a épuisé ses manipulations, et qui ne dupe(ra) désormais personne ! … Ecoutez, les marrées de ce peuple qui vous scande « Makanche Intikhabates maâ El3isabates », devrait vous suffirent à rentrer chez vous et nous épargner ces cirques minables pour débiles ! …

    Zaatar
    5 octobre 2019 - 8 h 30 min

    Voilà qui prouve définitivement que tous les scrutins passés ont été truqués.

      Lila
      5 octobre 2019 - 9 h 21 min

      Scrutins passés et le présent dont ils rêvent.

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