Des personnalités appellent le pouvoir à «procéder avec sagesse à une nouvelle lecture de la réalité»

personnalités déclaration
Le Mouvement populaire doit se poursuivre de façon pacifique. PPAgency

Nous publions le texte intégral de la déclaration d’un groupe de personnalités, parmi lesquelles Ahmed-Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdennour, Abdelaziz Rahabi, Ahmed Benbitour, Ali Benmohamed, Nouredidine Benissaâd, Cheikh Hédi Hassani et de nombreux universitaires et défenseurs des droits de l’Homme, qui appellent à la «poursuite du Harak, tout en saluant le degré élevé de conscience des manifestants pour leur pacifisme» et rejettent la présidentielle du 12 décembre, en imputant le «blocage politique actuel dans lequel se retrouve le pays» aux «méthodes d’un pouvoir personnel qui a toujours compté sur la fraude dans toutes les consultations populaires pour proclamer des résultats programmés à l’avance».

AP

«Le blocage politique actuel dans lequel se retrouve le pays n’est autre que la conséquence des méthodes d’un pouvoir personnel qui a toujours compté sur la fraude dans toutes les consultations populaires pour proclamer des résultats programmés à l’avance. Malgré cela, ces méthodes n’ont pas réussi à cacher la défiance du peuple et sa perte de confiance dans la capacité de ses gouvernants à changer la réalité. Bien au contraire, celle-ci s’aggravait encore davantage après chaque parodie électorale. Aujourd’hui, force est de constater que parmi les résultats les plus manifestes de cette confiscation de la volonté populaire, le renforcement de la mainmise du pouvoir sur la vie politique et sa persistance à vider les institutions nationales de leurs fonctions vitales, y compris celle du contrôle, et à écarter le peuple de l’exercice de sa mission principale qui est d’assurer la légitimité du pouvoir et de préserver la souveraineté nationale sacrée.

La poursuite de la mobilisation populaire et sa détermination à satisfaire ses revendications légitimes pour l’instauration de la souveraineté du peuple sur l’Etat et ses institutions indiquent clairement que le processus enclenché le 22 février ne s’est pas seulement limité à l’empêchement du 5e mandat, mais s’est étendu au rejet des pratiques ayant conduit le pays à la situation que nous vivons. Cette détermination exprime aussi l’aspiration à l’ouverture d’une ère nouvelle qui verra la mise en place d’un Etat de droit, selon les critères contenus dans la Proclamation du 1er Novembre 1954. Durant les huit mois de son existence, ce Mouvement populaire est resté   cette voie, sans reculer ou faiblir, ne faisant cas au passage, ni de ceux qui sèment le doute dans sa capacité, ni de ceux, dans ses rangs, qui changent de chemin en cours de route, ni, enfin, de ceux qui tentent de l’instrumentaliser, de le démobiliser ou de parier sur son essoufflement.

De nombreuses initiatives ont été lancées sous différentes formes, émanant de partis politiques, de personnalités nationales, d’associations et de forums. Toutes ces initiatives ont été ignorées par les autorités. Le système politique a répondu au Harak, conformément à ses anciennes pratiques, pensant à tort qu’il ne s’agissait là que d’un évènement conjoncturel. C’est pourquoi il s’est contenté d’orienter les regards vers la lutte contre la corruption pour atténuer la colère populaire. Il est clair que la lutte contre ce fléau, quand bien même elle est capitale, nécessite d’abord la lutte contre l’autoritarisme politique à travers l’instauration d’un système démocratique basé sur l’alternance au pouvoir, la séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance de la justice, des droits de l’Homme et des libertés individuelles et collectives.

Il n’est nullement de la responsabilité du Harak populaire de fournir des solutions politiques toutes prêtes pour une transition d’une période qui a trop duré à une ère dont l’avènement s’annonce difficile. Sa tâche principale consiste plutôt à modifier l’équilibre des rapports de force sur le terrain, pour permettre aux élites nationales, toutes spécificités confondues, d’élaborer une vision nouvelle complète d’un nouveau système de gouvernance qui repose sur le respect de la souveraineté du peuple à choisir ses représentants pour conduire les affaires de l’Etat et de la société.

Par cette vision objective, la majorité du peuple ne rejette pas de façon absolue les élections présidentielles car sa position s’érige sur de fortes convictions qu’elle partage, d’ailleurs, avec ceux qui se sont montrés au départ enthousiastes. Les uns et les autres ont évalué à sa juste mesure la réalité du pouvoir. Celui-ci conserve encore sans partage l’exclusivité de la gestion de la chose politique qui comporte dans son essence une mentalité tutélaire en opposition totale avec la Constitution dans la définition même du concept de la souveraineté populaire. Et pour cause. La Constitution est devenue par la force des choses le jeu préféré du pouvoir auquel il recourt, tantôt en procédant à l’interprétation restrictive de ses dispositions pour rejeter toute thèse qui prône un véritable changement, tantôt en se permettant une large interprétation de ses dispositions en fonction de ses exigences et besoins. Ainsi, cette loi fondamentale n’est-elle plus un terrain d’entente et un toit protecteur pour toute la société. Rien d’étonnant dès lors qu’elle devienne un simple moyen entre les mains des détenteurs du pouvoir et un instrument pour freiner toute dynamique de changement pacifique.

Le pouvoir n’a trouvé d’autre issue à sa crise chronique que de tenter, au nom la légitimité constitutionnelle, un passage en force vers des élections et de persister en imposant sa main de fer pour consolider sa tutelle permanente sur le peuple. C’est par cette démarche qu’a été mise en place la «commission nationale» du dialogue pour appliquer une feuille de route sans dialogue réel et sérieux. Aujourd’hui, le résultat est là : la création de l’Autorité nationale indépendante des élections s’est faite sans accord consensuel avec les acteurs politiques et les élites sociales. Ce faisant, le nouveau-né a perdu toute indépendance rien que par la désignation publique scandaleuse de ses membres. Il aurait été plus juste de lui attribuer la prérogative de la convocation du corps électoral si elle était effectivement consensuelle et indépendante.

En dépit de toutes ces données qui dénotent clairement une volonté politique de répondre sélectivement aux revendications légitimes du Harak, nous continuerons d’espérer en la possibilité de parvenir à la solution de la crise politique actuelle. D’où notre appel à la poursuite du Harak, tout en saluant le degré élevé de conscience des manifestants pour leur pacifisme qui, par sa qualité d’acquis civilisationnel, soulève l’admiration de par le monde. En contrepartie, le pouvoir doit prendre les mesures d’apaisement suivantes pour réunir les conditions nécessaires au déroulement libre et transparent du prochain scrutin :

– Satisfaction des revendications relatives au départ des symboles restants du pouvoir déchu et démantèlement des réseaux de la corruption sous toutes ses formes.

– Libération immédiate et sans condition des détenus d’opinion : jeunes et moins jeunes, étudiants et activistes du Harak.

– Respect du droit constitutionnel de manifester pacifiquement, levée de toute entrave à l’action politique et à la liberté d’expression dans tous les médias, notamment l’espace audiovisuel public et privé.

– Levée des entraves aux marches populaires pacifiques et à l’accès à la capitale.

– Cessation des poursuites et des arrestations illégales d’activistes politiques.

– Invitation à un dialogue sérieux et responsable de toutes les parties favorables à ces revendications.

Autant nous insistons sur ces mesures préalables pour ouvrir la voie à une solution politique durable, autant nous invitons toutes les tendances du Harak à plus de retenue et de vigilance afin d’éviter tout slogan attentatoire aux personnes et aux institutions et d’exclure tout ce qui constitue une source de fitna ou de haine préjudiciables à l’unité nationale.

Nous ne pouvons concevoir la prochaine échéance présidentielle que comme le couronnement d’un dialogue aboutissant à un consensus. Notre pays a, en effet, besoin de l’apport de tous ses enfants pour élaborer une vision commune dont l’objet ne sera nullement de reconduire le régime actuel même sous un habillage nouveau, mais d’être le point de départ d’une vie politique nouvelle dans le cadre d’une unité nationale renforcée par sa diversité politique et culturelle et qui dissipe toute crainte de l’institution militaire d’une autorité civile constitutionnelle. Il est certain qu’une entente de cette importance et un consensus de ce niveau épargneront au pays les risques de l’enlisement et lui permettront de faire solidairement un saut qualitatif et non en rangs dispersés.

Autrement dit, s’aventurer à organiser des élections présidentielles comme annoncées, sans consensus national préalable, attisera le mécontentement populaire et aggravera la crise de légitimité du pouvoir. Bien plus, cette décision pourrait servir de prétexte aux immixtions étrangères que nous refusons avec force dans tous les cas et sous n’importe quelle forme. Il est donc inconcevable d’envisager la tenue d’élections libres et transparentes dans de pareilles circonstances. Par conséquent, nous invitons le pouvoir de fait à procéder avec sagesse et objectivité à une nouvelle lecture de la réalité afin de ne pas contrecarrer les revendications légitimes du peuple en faveur d’un changement pacifique des mécanismes et des pratiques de gouvernance et pour ne pas frustrer les générations de l’indépendance emplies de patriotisme, de l’exercice de leur droit à l’édification d’un Etat moderne dans l’esprit rassembleur du 1er Novembre. C’est précisément cet esprit qui nous anime toujours, à la veille de la célébration de l’anniversaire de notre glorieuse Révolution dont les valeurs de militantisme, d’abnégation et de rassemblement doivent nous guider pour rester fidèles au message de nos valeureux martyrs.»

Suit la liste des signataires.

Comment (17)

    Zyriab
    18 octobre 2019 - 14 h 41 min

    Cela aurait été risible si ce n’était dramatique Depuis le 22 février le hirrak demande une place au soleil pour les JEUNES Au lieu d’apporter soutien et aide à ces jeunes qui ne réclame rien d’autre que leur part à la Révolution ces « Vieux Chnoques font tout pour barrer la route aux jeunes et les déstabiliser Alors que sachant parfaitement qu’ils n’ont absolument aucune chance auprès du Peuple ce qui leur importe est de faire barrage aux jeunes tout en faisant croire qu’il combattent le système alors que c’est eux le système et c’est leur création Comme ça les jeunes ne passeront pas

    57
    16 octobre 2019 - 18 h 59 min

    il est parfaitement inutile de déterrer les personnalités la ,sagesses, on prend note de vos conseils vous pouvez retourner dans vos tombes auprès des autres escrocs mais avant remettez ce qui revient de droit au peuple ça ne vous sert a rien six pieds sous terre

    Felfel Har
    16 octobre 2019 - 16 h 37 min

    Cette énième tentative de ces « personnalités » non représentatives du Hirak de s’inviter, en ce moment précis, à la table, ressemble plus à une bouée de secours pour donner l’occasion à GS et sa Assiba II l’occasion de se refaire une santé. Leur démarche paraît même suspecte à partir du moment où leur CV fait état de leurs antécédents dans les multiples gouvernements depuis 1962, quand, elles aussi, participaient à la curée au détriment du peuple, sans états d’âme..
    Suffit-il de rappeler les effets néfastes des Baâthistes qui nous ont imposé un weekend différent du weekend universel, une arabisation menée à la hussarde avec des enseignants moyen orientaux (plus soucieux d’instiller chez nos jeunes une doctrine médiévale au lieu de leur ouvrir l’esprit sur la connaissance universelle), et un arrimage à un monde arabe qui nous est de plus en plus hostile.
    Qu’attendre d’eux? La perpétuation d’un pouvoir qui fait encore la partie belle aux thèses éculées du Wahabisme et du Salafisme. Nous ferons bien de nous méfier d’eux, ils rêvent de se replacer dans l’échiquier politique pour reprendre du service et les missions de sabotage.

    ABOU NOUASS
    16 octobre 2019 - 8 h 15 min

    Alors que Sardjane garcia continue sur sa lancée d’arrestations à tout va, hommes , femmes , jeunes et moins jeunes , et qu’il vient de faire un énorme parjure, en disant, dans ce dernier discours, que le peuple et lui ne font qu’un, que leurs idées convergent, et que son projet ira jusqu’au bout, vous vous éreintez inutilement à ramener cet animal obtus à la raison et à l’apaisement.

    Vous oubliez tous ces malheureux qui sont en prison, étudiants, salariés toutes catégories, enseignants, dirigeants de partis politiques, sans oublier ce valeureux moudjahid presque nonagénaire , sans aucun égard envers eux et vous voulez parler apaisement avec ce genre de personnage ?

    Quand un régime est pourri , gangrené jusqu’à l’os, qui a détruit un peuple et son pays, il n’y a pas lieu de palabrer avec lui, il faut impérativement le poursuivre jusqu’à l’usure.

    ABOU NOUASS
    16 octobre 2019 - 7 h 49 min

    Certes la sagesse est une vertu, mais essayer de parler à un déb… comme Garcia salah est totalement inutile et ce serait lui rendre hommage que de parlementer avec ce vieil â…

    Et je crois aussi que ces bornés ne peuvent plus reculer maintenant , à cause de tout ce qu’ils ont fait subir à nos jeunes qui ne demandaient pas plus que la liberté d’exercer leur droit à la parole comme tout homme libre.

    Un dictateur , il faut l’éjecter et le mettre à l’arrêt , point barre.

    lhadi
    15 octobre 2019 - 20 h 50 min

    Il est bizarre à plus d’un titre que des vieux chevaux de retour soit devenus des « Cincinnatus des temps modernes » ou du moins considérés comme tels.

    Je déplore que certains soient convaincus que l’ignorance doit être chérie comme une vertu et qu’ils soient peu désireux de tirer des enseignements de l’histoire.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Momo
      15 octobre 2019 - 23 h 37 min

      Wallahi ton visage est chromé et ne peut jamais être marqué du rouge de la honte.
      Bon, Les vieux chevaux de retour parlent au cheval de trait qui n’a que 80 ballets. Mais au moins, eux, ont des choses à faire valoir. N’est-ce pas? Ce sont, tout de même, des docteurs, des avocats et des diplomates qui essayent de ramener à la raison un rustre et un illettré qui ne compte que 4 années d’études dans le primaire.
      Alors, parlant de vieux chevaux de retour, il faut aussi parler des vieux chevaux qui ne sont jamais partis. Faudrait-il faire appel au mythique Hercule pour nous refaire le grand nettoyage des écuries d’Augias? Peut-être bien que oui!
      PS: Est-ce qu’ils te payent pour répandre tant de sornettes? J’ose espérer que Non . Personnellement je ne miserai pas un kopeck sur toi car d’avance je sais que le retour sur investissement est nul.

      Farida
      16 octobre 2019 - 8 h 47 min

      @lhadi; Personne ne sait de quoi tu parles.

    Lghoul
    15 octobre 2019 - 18 h 51 min

    Dans un etat de droit, personne ne passera le filet de la justice independente. La decantation commencera du sommet. Ils n’auront ni l’opportunite de se reproduire, ni se multiplier. Personne ne pourra camouffler son appartenance aux anti algeriens. Pour les subalternes de la mangeoire, ils n’ont qu’un seul choix: S’adapter a l’etat de droit et gagner son pain par le travail.

    Elephant Man
    15 octobre 2019 - 17 h 23 min

    Je réitère qu’attend Monsieur Ramtane LAMAMRA ce VRAI PATRIOTE dont l’intégrité et les compétences ne sont pas à démontrer, lui qui a sillonné la planète entière toujours avec brio et dernièrement à Madagascar où crise politique sans précédent, pour gérer une sortie de crise et organiser les élections présidentielles et se présenter par là même à l’élection présidentielle.

      Anonyme
      15 octobre 2019 - 23 h 36 min

      Lamamra??? Si vous le voyez , demandez lui des nouvelles de Bouteflika!!!

    DZA
    15 octobre 2019 - 16 h 57 min

    À juger du contenu de cet appel, personnellement, je le trouve très cohérent. Il dénonce sans détours les dérives des tenants du pouvoir et leurs calculs mesquins, leurs violations de la constitution qu’ils ont réduit à un torchon vide de sens, et leur volonté contraire aux revendications d’un mouvement populaire mature et pacifique.
    Quant à ses auteurs et signataires, parmi les noms énoncés, il y a des personnes dont la probité est à toutes épreuves. Le fait que certains parmi eux ont occupés des postes, n’ont fait pas automatiquement des traitres. Je me garderai de les juger. C’est trop simple. Nous sommes également bombardés par l’intox et la médisances.
    Quant à ceux qui ont participé à l’érection du système, je pense qu’ils sont connus de tous, même s’il m’est difficile de juger de leur bonne ou mauvaise foi, (il n’y a que les imbéciles qui ne changent d’avis parait-il) le mieux qu’ils puissent faire pour le pays, serai de rester en dehors de toutes activités politiques.

    Abou Stroff
    15 octobre 2019 - 14 h 04 min

    au risque d’être qualifié d' »empêcheur de tourner en rond », je me permets de souligner que les « personnalités nationales » dont il est question ont, pour les plus connues,appartenu, à un moment de leur vie, à la marabunta qui nous gouverne.
    posée d’une autre manière, la problématique que je soulève est la suivante: y aurait il une « division du travail » au sein de la marabunta de telle sorte que l’issue de la dynamique du hirak exhibera, sans nul doute, la victoire, inscrite dans les prémices, de la marabunta?
    en d’autres termes, si la marabunta est au pouvoir et dans l’opposition, quelle que soit l’issue du conflit, la marabunta gardera le pouvoir, n’est ce pas?.
    moralité de l’histoire: il semble (et c’est une hypothèse tout à fait plausible) que nous assistons à une tentative de récupération du hirak ou de sa marginalisation en faveur d’un compromis fort probable au sein de la marabunta qui nous gouverne. dans ce cas de figure, le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation aura affronté un accroc (le hirak) et s’en sera sorti sans grand dommage.

    Momo
    15 octobre 2019 - 12 h 40 min

    Je ne sais pas à qui ils écrivent. Gaid Salah ne lit pas, ne comprend pas et ne change pas. C’est comme ci on faisait écouter du Chopin à sheikha Remiti.

      Elephant Man
      15 octobre 2019 - 17 h 01 min

      @Momo
      Cheikha Rimitti, Allah Yarhma, a collaboré pour Sidi Mansour avec Robert Fripp (King Crimson) et Flea des Red Hot Chili Peppers.

    Pr Nadji Khaoua
    15 octobre 2019 - 12 h 21 min

    A part quelques uns dont Mr Ali Yahia Abdennour, un des rares vétérans dans la lutte concrète et absolument désintéressée contre le système prédateur, beaucoup d’autres dont les noms apparaissent dans cette declaration comme À.T. Ibrahim, À. Benmohamed, À. Rahabi, etc, ont été a un moment de leurs vies, les portes serviettes du système prédateur d’essence neocoloniale.
    Aucun d’eux n’a ni publiquement démissionner ni publiquement dénoncer ce système.
    Aucun d’eux ne s’est publiquement démarquer de ce système lorsqu’ils étaient aux «affaires».
    Au contraire, la plupart d’entre eux continuent de jouir, eux et leurs proches, des rentes et autres miettes que leur laisse se système.
    Certains d’entre eux, comme Ali Benmohamed, ont contribuer à l’abetissement de centaines de milliers
    d’ Algériens, lorsqu’ils étaient en fonction, comme dans l’éducation nationale.
    Nous ne les croiront jamais, jamais plus.
    Aucun salut ne peut venir des portes serviettes du système prédateur d’essence neocoloniale.
    La seule pudeur qu’il peut leur rester, c’est de se taire a jamais, car nous ne leur fairont jamais, jamais, confiance.

    Pr Nadji Khaoua

      SaidZ
      15 octobre 2019 - 12 h 55 min

      Ce que tu dit est vrai mais il n’est jamais trop tard de se ressaisir. L’histoire ne pardonne pas et enregistre tout.
      J’espère seulement qu’ils vont pas les jeter en prison sous peu!

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