Une présidentielle comme replâtrage du statu quo en statut clos

présidentielle 12 décembre
L'élection présidentielle rejetée par le peuple majoritaire. D. R.

Par Sanna Mansouri – La consultation prévue en Algérie le 12 décembre 2019 aura bien lieu, n’en déplaise au sociologue Lahouari Addi qui, encore une fois, se fourvoiera, trompera conjointement des Algériens impuissants face aux manœuvres dilatoires de généraux paternalo-affairistes, tirant leur intégrité morale d’une hagiographie entièrement dédiée à l’héroïsation de l’Armée de libération nationale (ALN).

Cette histoire dorée tronquera la séquence mnémonique de certains chefs de wilayas, protagonistes dont nombre d’«hirakistes» brandissent le portrait de manière à porter le soupçon sur les récipiendaires d’une mythification vulgarisée par les agents de l’omniprésente police politique. Orchestrateurs du roman national, ils acclimateront, selon les circonstances, des éléments de langage teintés de religiosités ou de mystique révolutionnaire verbale, combineront «algérité» vertueuse et aperception de soi, écarteront de la promotion socioprofessionnelle les récalcitrants à l’anti-cosmopolitisme culturel, amadoueront et retourneront plusieurs pions de l’intelligentsia servile. Relais malléable, l’avocat Ali Mebroukine appartient au club des laudateurs officiels. Aussi, après «Les six points forts à retenir du discours de Bensalah» (in Le Matin d’Algérie, 5 juil. 2019), il livrera le second pack «Six raisons d’aller vers une présidentielle dans les meilleurs délais» pour mieux arguer que c’est grâce au chef d’état-major «et à l’ensemble des officiers généraux du HCM, que le complot de la bande a échoué, que la répression contre les Algériens a été mise en échec» (A. Mebroukine, in Le Matin d’Algérie, 4 sept. 2019). Ses propos précédaient alors ceux d’Ahmed Gaïd-Salah, celui-ci signalant une journée plus tard que le commandement de l’armée fut «(…) le premier à répondre aux revendications populaires avant toute autre partie, ce qui a menacé les intérêts de la bande et de ses acolytes et a mis en échec à leurs plans» (Ahmed Gaïd-Salah, in L’Expression, 5 sept. 2019).

La similitude des deux interventions ne laissait aucun doute sur la fonction attribuée (ou à attribuer) à l’encarté homme de loi chargé d’enjoliver les dorures du nouveau cadre. Partie émergée de l’iceberg, le vice-ministre de la Défense, ce porte-parole de l’instance capitalo-autoritaire, s’est, dès l’éviction contrainte d’Abdelaziz Bouteflika, ingénié à se faire passer pour le principal entremetteur de l’annulation du cinquième mandat. Une fois la manipulation réversible plus ou moins perçue ou entendue, il se dira l’accompagnateur du mouvement de contestation, le mènera, via l’aide des suborneurs Karim Younès, Fatiha Benabbou, Ammar Belhimer et consorts, au rendez-vous escompté, à un suffrage attesté «régulier et transparent». La consultation suprême relégitimera le rôle conducteur de hauts gradés à la source de ruissellements improductifs, synonymes d’assujettissements, d’accommodements et d’empêchements. En voulant tuer dans l’œuf un Hirak générateur de catharsis et de plus-values, ils hypothèquent l’image positive renvoyée du pays depuis le 16 février, misent sur le découragement, pensent que l’élan salvateur retombera telle une crêpe dans une poêle à frire, que le désenchantement permettra d’appliquer, à doses homéopathiques, la sophrologie des combinatoires.

A leurs yeux, et on peut difficilement les contredire sur ce point, le Hirak, naïvement assimilé à une «Révolution du sourire», n’a pas réussi à bousculer des fondamentaux toujours en place. Le président intérimaire Bensalah a prorogé sa mission au-delà du 9 août, le gouvernement Bedaoui distillera jusqu’au bout du bout des ordonnances confortant le populisme ambiant, les deux chambres du Parlement légiféreront sur commande, au même titre d’ailleurs que les nombreux zélateurs du champ médiatique. D’abord favorables à la reconduction factice d’Abdelaziz Bouteflika, ils pencheront tactiquement en faveur de la poussée communautaire, avant d’encenser les mérites de l’İnstance nationale de dialogue et de médiation, adoubée par le mentor Gaïd-Salah. Aux contorsions des membres de l’ex-panel et circonvolutions épistolaires de «journaleux» propagandistes (particulièrement ceux du quotidien francophone L’Expression), il y a lieu d’ajouter les tergiversations de leaders de partis politiques.

Un temps favorable à l’obtention de concessions auprès des ordonnateurs du haut commandement, Sofiane Djillali, le président de Jil Jadid, dédouanera le cercle des premiers décideurs de toute responsabilité dans le fiasco économique, boudera l’«Alternative démocratique», fera cavalier seul et prônera récemment des dispositifs salvateurs susceptibles de «(…) garantir le passage définitif à l’Etat de droit» (Sofiane Djillali, in El-Watan, 21 nov. 2019). D’après lui, seuls des organisations politiques renforcées par «(…) une jeunesse éduquée, consciente et responsable» inciteront le peuple à «(…) se muer, le moment venu, en corps électoral», à refuser «cette aberration conceptuelle qui consisterait à unifier un mouvement populaire (…) en raison d’un pouvoir rétif à tout réel changement» (ibidem). Or, c’est justement les manigances répétées de ce régime qui favorisent les allégeances de structures «coquilles vides», de comités lèches-bottes, de prestataires de service subordonnés aux logiques réfractaires ou aux principes de l’accaparement tous azimuts. Remettre les choses à plat nécessite de dissoudre l’ensemble des oppositions existantes (sans réelles représentation territoriale), de les fédérer autour d’un bloc capable de produire des motions internes, de dynamiser, à partir de primaires, une nouvelle pluralité d’opinions, une diversité de laquelle sortira donc les futurs intervenants et groupes de la vie politique. Une fois leur assise sociale acquise, ceux-ci pourraient démembrer les circuits de généraux parternalo-affairistes, un corps d’autant plus solidement arrimé aux ports secs et autres joint-ventures que sa colonne vertébrale (la police politique) agit en «Etat profond» (expression d’essence fasciste), là où factotums de la hiérarchie militaire et du DRS (ancien ou nouveau) se disputent des parts de marchés mais s’accordent sur l’essentiel : la sauvegarde du système.

Zappant l’engrenage des ententes cordiales sous-jacentes, l’universitaire Ahmed Rouadjia et le politologue Belaïd Abane prêteront au généralissime Gaïd-Salah l’ambition de concrétiser la mutation démocratique exigée du côté de millions de citoyens (combien exactement ?), de mettre à mal l’actuel personnel satellitaire attaché à l’inertie des constantes nationales ou sclérose généralisée de valeurs sacralisées, et s’ingéniant à contrer les ingérences externes, jugées néfastes aux immuables authenticités, voire aux fondations baptismales de la diffuse corruption-dilapidation. L’Union européenne a entériné le 28 novembre dernier une résolution prenant le pouls d’un soulèvement à même de «changer la face du monde méditerranéen», notera l’eurodéputé Raphaël Glucksmann.

La levée de boucliers que suscitera son «immixtion» renseigne sur les pesanteurs mentales du statu quo que prorogent les suppôts de l’islamo-conservatisme, autoproclamés gardiens de la communauté de croyants et arc-boutés au refus d’une justice autonome, d’un processus idéologique ouvert, des enquêtes indépendantes, de la liberté d’expression, d’association et de culte. Plutôt que de faciliter une altération porteuse d’émulations créatrices, ils favorisent les arrestations, détentions arbitraires et intimidations, se félicitent du verrouillage de la pensée critique, de l’infiltration des réseaux sociaux, des inculpations émises au gré des contextes et humeurs, du harcèlement répétitif des militants, blogueurs, rédacteurs ou caricaturistes, du recours permanent aux ficelles de la ligature soporifique, à une sociologie des conflits de laquelle ressortent les sempiternelles dichotomies minimalistes et, immanquablement, la corollaire «main extérieure».

Conditionnés depuis l’indépendance aux subterfuges rhétoriques d’un pouvoir pseudo-protecteur, beaucoup d’Algériens demeurent également psychologiquement atteints du syndrome de l’«isolationnisme victimaire». Preuve en est le rejet des reporters étrangers venus sur le terrain dès le début du Hirak et, conséquence directe, le peu de couverture médiatique de cette vaste conscientisation à l’origine de laquelle se trouvent quelques analystes fiables. Ahmed Rouadjia, Bélaïd Abane et Lahouari Addi se sont, au contraire, «plantés» en avançant que le renversement libérateur se produira au cœur de l’armée (entité à dissocier des généraux parternalo-affairistes), proviendra d’officiers acquis aux bienfaits de la transition démocratique, énergétique ou écologique, enclins à combler le manque de présence au monde des possibles, à donc intégrer les autochtones à un large projet participatif en mesure de les prémunir des modélisations bientôt livrées, clefs en main, sur des palliatifs chinois dénommés «Routes de la soie».

Prendre du recul, ne pas se laisser griser par les défilés hebdomadaires donnant l’impression d’un ample rejet de l’élection du 12 décembre, rester en veille, c’est-à-dire vigilant et introspectif afin de rendre compte de la réalité des faits, de dissiper les hypothèses foireuses ou approximatives des «bien-pensants» et autres pourfendeurs cathodiques, tout autant les enfumages des adeptes de la terre brûlée, de «nous ou le chaos» entièrement acquis au statut clos des maîtres du jeu. Partageant souvent les mêmes intérêts que les lobbies clientélistes du «capitalisme sauvage», ceux-ci se préparent, en vertu de l’incertitude sondagière (et de la reconnaissance diplomatique envisagée) probablement à ajuster le taux de participation. Accorderont-ils à un scrutin convenu d’avance un ou deux tours de passe-passe ? Voilà la seconde contingence.

Une présidentielle à scruter hors des sentiers battus de la Toile

L’influence grandissante et plus ou moins abstraite des réseaux sociaux risquant de fausser la lecture suffragière d’une élection débutée en France le samedi 7 décembre, une étude de terrain (même succincte) s’imposait. La rapide enquête entreprise le 8 décembre 2019 au Marché d’Aligre (situé dans le 11e arrondissement de la capitale), auprès d’une dizaine de commerçants ambulants relèvera que deux tiers d’entre eux s’apprêtaient à honorer leur obligation citoyenne. Ce constat contredisant les comptes rendus et pronostics jusque-là émis, nous nous déplacerons, dès le lendemain matin, au niveau du consulat d’Algérie. Celui-ci se trouvant depuis peu à proximité de la Place de la Nation, donc désormais proche de notre domicile parisien, nous franchissions à 10 h 30 son seuil mais pas la ligne de démarcation formée de policiers en civil et au-delà de laquelle une employée (assise au fond de la grande salle vide du rez-de-chaussée) attendait de potentiels votants. Empressé, un costaud barbu nous invitait à franchir le barrage, à aller plus avant en direction de l’urne. Déclinant l’invitation, nous lui précisions alors que notre venue avait pour unique souci déontologique de rapporter la réalité des faits, de dire si oui ou non les résidents (exilés ou pas) se bousculaient au portillon du devoir électoral, étaient en somme disposés à suivre les injonctions d’un chef d’état-major stipulant d’un ton martial que «le peuple s’engagera dans cette échéance nationale cruciale à travers une participation massive» (Ahmed Gaïd-Salah in L’Expression, 9 déc. 2019). Visiblement absentes, les habituelles ouailles désertaient cette fois le plancher des vaches, ne répondaient pas à l’appel du large plébiscite, se réduisaient à une peau de chagrin, affectant des commis d’office tentant de faire bonne figure. Nous toisant du regard, le planton velu et baraqué entama une rapide conversation truffée de versets coraniques, prêches laissant penser que la religion supplantait la vocation administrative de l’endroit. De là, cette ultime remarque adressée lors de la sortie : «Je ne savais pas être dans une mosquée !»

Toujours est-il que la visite in situ contredisait le rapide aperçu de la veille, engagé faute de diagnostics réguliers établis à la suite de plongées anthropologiques, d’investigations scrutant sous toutes ses coutures la cartographie d’une nation au réel impénétrable. Tarauder l’instant «T» avec les bons outils ou baromètres, c’est ce à quoi doivent s’atteler les équipes de chercheurs en Algérie. Le journal électronique Monde Afrique (du 8 déc. 2019) nous apprend à ce propos que la nécessité de saisir un pays en ébullition les pousse maintenant à investir le champ transdisciplinaire des sciences sociales. Apparu fin juin 2019 à l’occasion du colloque «Regards croisés sur le Hirak» (à Alger 2), le néologisme «hirakologie» (étude ou discours raisonné du Mouvement populaire) répondra «(…) à l’urgence de conservation des archives d’une histoire en mouvement». Nous avions sur ce point déjà sonné le tocsin, en diffusant le 2 avril dernier, l’avis intitulé «Recommandations du sociologue de l’art Saâdi-Leray Farid».

Mais, si donc l’Algérie fait son come-back sur la scène scientifique, si à Tizi Ouzou et Oran des observateurs assidus tentent de renverser la marginalisation coercitive, d’affiner les représentations sociologiques du Hirak, en décalage avec l’effervescence visuelle des caricatures, banderoles et affiches brandies chaque vendredi et mardi, le freedom wall, conçu dès le 30 mars (par des street artists en herbe) ne les synthétisera en choc iconographique. L’absence de force de persuasion et de convictions politiques y est pour beaucoup.

S. M.

(Association Sud-Cultures)

Comment (7)

    Blakel
    12 décembre 2019 - 5 h 04 min

    Article très intéressant, il ne faut jamais oublier de se replonger le plus souvent possible sur le terrain, pour se confronter aux différents aspects de la réalité, au risque de s’en déconnecter. C ‘est bien de rappeler par exemple :
    – que le pouvoir peut malheureusement toujours s’appuyer sur une armée de mercenaires de la plume pour distiller sa propagande ;
    – que certaines figures de l’opposition politique n’étaient pas à la hauteur des enjeux du Hirak (comme le trop calculateur et ambigu Sofiane Djilali) ;
    – qu’une partie des citoyens algériens sont encore sous l’emprise des vieux schémas propagandistes du pouvoir ;
    – que le pouvoir politico-militaire mafieux a toujours su manipuler la fibre patriotique et religieuse du peuple ;
    – qu’il y a toujours eu une certaine collusion entre le pouvoir et certains milieux islamistes
    etc
    Cependant comme l’a rappelé un certain Momo, « ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement… ». Il est dommage que le manque de simplicité formelle de votre contribution, nuise à son efficacité ; un certain nombre de lecteurs d’AP auront été découragés et n’auront pas pris connaissance de votre message. Il s’agit ici normalement d’une contribution destinée à être lue et comprise par les lecteurs d’AP, et ces derniers constituent une population au niveau d’instruction et de maîtrise de la langue française hétérogène. On ne doit pas avoir l’impression que vous vous adressez à un colloque d’universitaires, ou d’experts. Utilisez des mots plus accessibles et des phrases moins complexes. J’ai dû par exemple m ‘y reprendre à plusieurs reprises pour tenter de comprendre votre dernier paragraphe.
    Tout comme Momo, je constate que ce travers, est propre à de nombreux intellectuels algériens. Tant qu’il s’adressent à d’autres collègues intellectuels, universitaires, spécialistes, experts, ce n’est pas trop grave, mais lorsqu’ils s’adressent au peuple ça devient gênant. Le pire c’est lorsqu’il s’agit d’hommes politiques. C’est par exemple ce qui m’a toujours dérangé chez Saïd Sadi, et l’a probablement empêché de franchir un certain seuil de popularité. D’ailleurs cela devait faire les affaire du pouvoir, qui devait voir ça d’un très bon oeil.
    PS : Le pouvoir lui, il se soucie plus d’efficacité, que de vérité. Il n’ a pas l’intelligence pour développer le pays, mais de la ruse, il en a à revendre. Il a su récemment très bien exploiter sur les réseaux sociaux les polémiques sur les quelques scènes vraies (ou montées par des agents du pouvoir) où quelques rares votants en France ont été conspués. Ils ont réussi à faire passer pour des grands démocrates les partisans de la mascarade électorale (destinée à maintenir le système), et présenter les opposants comme des méchants adversaires de la démocratie. Bref ils ont réussi à inverser les rôles. Ils sont forts, pour la propagande.

    Momo
    11 décembre 2019 - 15 h 46 min

    ‘Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ‘ . C’est de Boileau et c’est toujours d’actualité, 500 ans après.
    Lire ce papier, fut pour moi très fastidieux. J’avais l’impression que l’auteur se parlait a lui même pour se faire plaisir. Il avait sorti de sa besace tous les mots savants pour accoucher d’un contenu absolument obscur.
    Cette tendance à la boursouflure épistolaire est typique de l’algérien francophone qui a souvent tendance à troquer la fluidité contre les aspérités.
    Quand est ce que nos journalistes vont se mettre à écrire pour faire passer un message et non écrire pour essayer d’impressionner? Le pire c’est qu’ils n’y arrivent pas souvent!
    Quant à moi, j’avoue qu’après m’être rendu au bout du texte, après bien des efforts, je n’ai toujours pas compris la quintessence du message.
    A mon avis, seuls L’hadi et Karamazov sont capables d’un tel exploit.

      Anonyme
      11 décembre 2019 - 18 h 11 min

      Pauvre l’hadi, devenu souffre-douleur de tout le monde.

    Moi News
    11 décembre 2019 - 11 h 32 min

    L’union sacrée pour détruire ceux qu’il restait du colonialisme Français, les militaires corrompus, les oubliés du colonialisme, les ex collabos, certains espions venant des pays ennemis, ouled wiwi, et les lâches

    Zaatar
    11 décembre 2019 - 9 h 19 min

    On comprend bien alors que les dés ne sont pas pipés mais bien jetés et que les carottes sont cuites pour tout ceux qui ne seront pas content.

    Anonyme
    11 décembre 2019 - 9 h 03 min

    Pourquoi commencer l’article avec une attaque gratuite contre le sociologue Lahouari Addi??? Malheureusement pour vous SM vous m’avez fait passer l’envie de lire le reste…

    Anonyme
    11 décembre 2019 - 8 h 48 min

    Le marché d’Aligre, marché de tous les bobos socialo, à mon avis n’est pas l’endroit indiqué pour faire une étude sur notre communauté.
    Très peu, vraiment très peu d’Algériens sont sur ce marché, en tant que vendeurs et en tant qu’acheteurs, la quasi totalité des étals sont tenus par des Égyptiens. Le marché de Barbés ou de Belleville auraient donné une vue plus juste.
    A partir de cela l’article intéresse ou pas, mais partir sur une fausse analyse dès le départ laisse perplexe.

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