Vacance du poste de président : étrange communiqué du Conseil de la nation

Goudjil Conseil de la nation
Salah Goudjil, président par intérim du Conseil de la nation. D. R.

Par Houari A. – Le communiqué annonçant la prochaine tenue d’une réunion par le bureau du Conseil de la nation pour entériner la vacance du poste de président contient un passage intrigant qui laisse entendre qu’une crise couve en son sein. En effet, cette instance a jugé nécessaire de préciser que «le bureau du Conseil de la nation est le seul habilité à parler au nom du Conseil de la nation et à programmer ses travaux et ses activités, conformément à son règlement intérieur».

Que se passe-t-il dans les coulisses de la chambre haute du Parlement pour que cette précision paraisse opportune ? Y a-t-il une guerre de succession au sein du Sénat après l’annonce du retrait définitif d’Abdelkader Bensalah de la scène politique ? Une hypothèse qui pourrait se confirmer si l’information rapportée par certaines sources – mais aucunement confirmée – sur la probable désignation de Karim Younès à la tête du Sénat s’avérait juste. On ne sait pas si cette «révélation» rapportée par quelques médias en ligne est une fuite programmée pour sonder l’opinion publique et les sénateurs ou si, au contraire, elle vise à semer la zizanie parmi les sénateurs dont certains aspirent, évidemment, à occuper le perchoir et devenir ainsi le deuxième homme de l’Etat.

Abdelmadjid Tebboune ne s’est pas encore consacré à cet aspect dans sa feuille de route. Il a réuni hier le premier Conseil des ministres sous sa présidence pour annoncer les grandes lignes de son programme, en donnant la priorité à ce qu’il considère – implicitement – être comme une volonté de sa part à tourner la page Gaïd-Salah et réconcilier les Algériens entre eux. Une tâche ardue.

Le successeur de Bouteflika n’a pas encore annoncé de date pour l’amendement de la Constitution qu’il a annoncée lors de sa campagne électorale et on ne sait donc pas si la dissolution de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation est à l’ordre du jour. Auquel cas, la désignation d’un remplaçant à Abdelkader Bensalah serait inutile et le maintien de Salah Goudjil à son poste de président par intérim pourrait être la solution idoine, aux yeux d’Abdelmadjid Tebboune, en attendant d’entamer le «gros œuvre» politique, législatif et, sans doute, judiciaire si le premier magistrat du pays a la sérieuse intention de réformer la justice en profondeur.

H. A.

Comment (15)

    MOUWATAN BASSIT
    6 janvier 2020 - 18 h 55 min

    Avec tout le respect que je dois à ce Monsieur Ancien Moudjahed, je vous demande, vu votre âge avancé 92 ans… de quitter votre poste pour laisser UN JEUNE vous remplacer. ALLAH YERHAM MALDIK !!! AHASHMOU CHOUIYA…!!! IÍB CE QUE VOUS FAITES… KHAFOU RABI LI KHLAQKOUM !!! PLACE AUX. JEUNES !!!!!!!! ET MERCI.

    DE MÊME QUE POUR LES PARTIS. ILS DOIVENT, TOUS, ÊTRE DISSOUS POUR CÉDER LA PLACE A DE NOUVEAUX PARTIS DIRIGÉS PAR NOS JEUNES DU HIRAK.

    IL EN EST DE MÊME POUR LES DEUX CHAMBRES QUI DOIVENT-ÊTRE DISSOUTES POUR RÉÉLIR DES DÉPUTÉS JEUNES ISSUS TOUJOURS DU HIRAK.

    IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR DE NOS JEUNES !!!

    IL FAUT OSER POUR DÉFIER LE FUTUR ET LE BÂTIR !!!

      Anonyme
      7 janvier 2020 - 7 h 54 min

      Mr Goudjil est un ancien Moudjahid, non non y’a un problème, un vrai Moudjahid c’est Mr Bouregraa, un vrai Moudjahid, il ne se mêle pas de la politique, vous allez me dire Bouteflika est un Moudjahid aussi Gaid Salah Ould abbés, Saidani, Mme Feraoun Zahrouni, la majorité des vrais Moudjahid sont morts aux champs d’honneur et les faux aux champs des décharge publics

    Anonyme
    6 janvier 2020 - 11 h 45 min

    Il faut dissoudre toutes ces assemblées et conseils remplis de personnes cooptés par le système Bouteflika avant toute nouvelle action politique.
    Si on ne le fait pas cela ne sert à rien de refaire la constitution ni loi électorale ni rien d autres.
    Tebboune gagnera un minimum de crédibilité pour la suite en répondant en partie aux revendications du peuple.

    Vendredire
    6 janvier 2020 - 10 h 41 min

    Ils disaient tous qu’ils ont répondu à l’appel de la nation pour ramener la quiétude. Charfi sous le coup de l’émotion suite au décès de Gaid Salah a fini par dire devant la télévision d’état en pleurant que c’était Gaid Salah qui lui a demandé de revenir au devant de la scène pour sauver le pays.’ Al djazair tahtaj wladha.‘
    Cela ne m’étonnerait pas qu’il ait promis quelque chose à Karim Younès moyennant quoi ce dernier devra s’engager à fond dans la commission nationale du dialogue. Il devint vite président de cette commission et Amar Belhimer son vice-president a hérité du portefeuille de ministre de la communication.
    Toute cette engeance est mue par ses propres intérêts et uniquement.

      @vendredire
      6 janvier 2020 - 15 h 30 min

      éeNormalement,toutes les Institutions (Assemblée nationale,senat…) doivent renouvellées et débarassées de tous les résidus de l’ancien régime de Bouteflika.Autrement rien n’est changé.

      Felfel Har
      6 janvier 2020 - 17 h 40 min

      @Vendredire
      Je parie que les « panelistes » comme Karim Younès, Fatiha Benabbou et « l’incorruptible » Charfi qui nous promettait des élections propres, trépignent d’impatience en attendant un retour d’ascenseur pour service rendu à la junte en sacrifiant leurs concitoyens. Le pouvoir aime recycler les vieilles casseroles qui l’ont servi et tiré d’affaires au moment où le Hirak réclamait son éradication.
      Salutations!

        Alaoua
        6 janvier 2020 - 20 h 09 min

        Combien de Cachirs as tu dévoré Chorfi est commis soumis Younes de même, je comprends pourquoi l’occupant a mis plus de temps pour le faire partir

    Mounir Sari
    6 janvier 2020 - 10 h 26 min

    Dans ce beau pays géré comme la corée du nord et l’ancienne URSS, il faut tout dissoudre et tout recommencer à zéro.Il faut dissoudre le FLN, le RND, L’ONM, L’APN, le Sénat sans oublier de dissoudre Tebboune issu de la fraude électorale!!!!

    Ma Vérité
    6 janvier 2020 - 10 h 08 min

    Pourquoi pas nommé notre cher bien aimé Mr Bouteflika comme président du Sénat, en reconnaissance pour travailles accompli,

    Anonyme
    6 janvier 2020 - 8 h 57 min

    Expliquez-moi pourquoi ce pouvoir ne laisse même pas les sénateurs élire leur représentant alors qu’il a choisi tous les sénateurs??

    Ali-Vison
    6 janvier 2020 - 8 h 45 min

    Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon il aurait fait un massacre chez nos vieux dirigeants, vous emportez rien dans vos tombes, alors pourquoi vous empêcher les jeunes à vivre comme tout les jeunes de la planète, vous êtes des opportunistes des arrogants des bons à rien sauf pour détruire

    Réseau 16
    6 janvier 2020 - 7 h 34 min

    Honteux et incompréhensible que des vieillards dirigent un pays aussi jeune, vous pouvez être sûr ce n’est pas pour le bien de la Nation, juste pour leurs intérêts personnels et autres, un Bouteflika à moitié mort à diriger le pays de 2013 à 2019,Medelci pareil, Gaid Salah Kif-kif, Bensalah la même chose, Goudjil ne parlant pas, sans citer les autres, si on est les derniers où monde existent bien des raisons, que ce qu’il a emporter avec le dernier RAB EDDZAIR Gaid S Wallou qui des péchés et la haine d’une majorité des citoyens

      Timgad
      6 janvier 2020 - 9 h 00 min

      Tout est possible dans ce pays où on peut duper 40 millions. Par exemple un chamelier/drabki arrivé fauché de Tunisie a réussi à s’emparer de l’APN/FLN puis se barrer à Paris avec un important butin dont il profite tranquillement (il doit bien rigoler de nous celui-là).

        Anonyme
        6 janvier 2020 - 11 h 30 min

        Pourquoi des pouces en bas?
        Saidani a gagné au loto pour acheter un appartement à Paris, idem pour les autres?

          Ali et Ali
          6 janvier 2020 - 11 h 59 min

          Aux pays des borgnes les Drebki (…) sont roi,132 ans de lutte et de souffrance,pour offrir la belle vie a nos (…) voisins

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