47e mardi de marche : les étudiants maintiennent la pression sur le pouvoir

47e marche étudiants
Lors de la 47e marche des étudiants aujourd'hui à Alger-Centre. PPAgency

Même si la mobilisation s’est rétrécie, les étudiants maintiennent toujours une forte pression sur le pouvoir afin qu’il accède aux revendications d’un changement radical et profond porté par le Hirak depuis plus de dix mois.

Fortement appuyés par des citoyens, les étudiants des différents campus universitaires de la capitale ont emprunté leur itinéraire habituel de la Place des Martyrs à la Faculté centrale, en passant par le Square Port-Saïd, la rue Asselah-Hocine et la Grande Poste. Les slogans scandés portent essentiellement sur une période de transition afin de pouvoir mettre les fondements d’une nouvelle République démocratique et respectueuse des droits et des libertés de chacun.

Durant leur marche, ils ont réclamé la libération de tous les détenus d’opinion et politiques qui croupissent encore en prison, à l’instar de Karim Tabbou, coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS) ; Fodhil Boumala, journaliste et écrivain ; Samir Belarbi, activiste politique et Abdelwahab Fersaoui, président de Rassemblement action jeunesse (RAJ).

Les marcheurs ont également demandé la libération des espaces publics et des médias pour le libre exercice politique. Les étudiants ont, en outre, dénoncé avec véhémence le black-out médiatique qui se poursuit sur le Hirak, en ciblant les médias publics et les chaînes de télévision privées offshore.

Les étudiants de certains autres campus ont également marché. Avec la même détermination, ils continuent à signifier leur rejet de toute politique de replâtrage ou de colmatage du système politique. Ils mettent en avant le manque de légitimité dont souffre le Président actuel pour récuser toute forme de dialogue avec le pouvoir.

M. S.

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