Joyeux anniversaire, Hirak de nos rêves !

Mouv 2 anniversaire
Le Mouvement populaire qui boucle bientôt une année ne s'essouffle pas. D. R.

Par Ali Akika – «Et par le pouvoir d’un mot, je suis né pour te connaître, te nommer, Liberté.» (Paul Eluard) A l’approche de l’anniversaire de l’inattendu et bienvenu Hirak, des écrits se font écho pour cerner le devenir de ce singulier Mouvement populaire. Les questions soulevées par ces contributions abordent la nécessité ou non d’une structuration, d’élire des représentants, etc. Si ces problèmes n’ont pas trouvé de réponses et qu’ils sont toujours d’actualité pour certains, force est de déduire que la réalité du pays est complexe, d’une part, et que les opinions et schémas «théoriques» n’ont pas de prise sur la complexité de cette réalité.

Par réalité, j’entends aussi bien l’histoire que le présent car ces deux paramètres ont accouché de rapports de force qui s’imposent aux deux principaux acteurs de la scène politique. Cette complexité et la nature du Mouvement populaire méritent qu’on arme le Hirak intellectuellement pour que l’utopie devienne réalité. Le pays a tellement souffert des vents brûlants du paysage politique, a été si longtemps livré à des nuits sans étoiles, que le silence apparent de la société a fait croire à l’imbécilité conservatrice qu’elle pouvait dormir sur ses deux oreilles. Les timorés ont cru que la crise allait se résoudre en appliquant les recettes d’une Constitution faite sur mesure, et néanmoins jamais appliquée.

Nos timorés «sauveurs» avaient élaboré des plans, un timing, une feuille de route et un «panel» a été chargé de concrétiser cette stratégie de dimanche, à la manière des peintres amateurs qui s’adonnent à ce passe-temps pour s’occuper le jour du repos hebdomadaire. C’est ce qui explique le handicap des timorés à saisir la fureur du volcan qui a jailli des profondeurs de la société et qui, imperturbable, marche tous les vendredis. Pour nos timorés, le pays traverse une simple crise qui se déroulerait dans un pays baignant dans une mer azurée et calme et dont la société était gavée des bienfaits de la «modernité».

Cette paresse intellectuelle à vouloir concilier l’eau et le feu par soumission à la «philosophie» du juste milieu n’est autre que la maladie appelée déni de la réalité. Car «mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde» (Albert Camus), c’est insulter le Mouvement populaire qui a étonné plus d’un. Il faut dire que les vents du désert cités plus haut ont annihilé toute possibilité de construire un arsenal de concepts et notions opératoires où l’on peut puiser des outils qui nous disent des choses sur notre pays. Le manque d’un appareil conceptuel explique la difficulté de saisir la nature et la complexité du Hirak, son architecture sociale, son originalité et son potentiel. Et cette difficulté a laissé la place à des «analystes» qui pataugent dans les marécages d’idées moisies qui font entrer la réalité dans le mot valise de clan.

Les petits pièges à éviter

Le péché mignon de beaucoup d’analystes, c’est d’user et d’abuser de comparaisons avec des mouvements historiques de type révolutionnaire. Etudier des expériences historiques est utile et même nécessaire. Utile si l’étude de ces expériences nous fait comprendre les facteurs clés qui ont joué un rôle dans les réussites ou les échecs de certains mouvements à caractère révolutionnaire. Nécessaire pour identifier les facteurs dans notre pays qui font avancer le mouvement en lui évitant le maximum d’obstacles.

Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de «convoquer» l’histoire de notre société, voyager dans les méandres de son paysage politique, social et idéologique. Les fractures ontologiques ou simplement historiques qui ont fait passer l’humanité d’un monde à un autre ou d’une société à une autre sont à la fois nombreuses et complexes.

L’Algérie d’aujourd’hui voit chaque vendredi son peuple exposer aux yeux du monde les fractures qui l’empêchent de passer à une autre société. Un peuple conjugue ses revendications à la fois au passé, au présent et au futur. C’est un chant à la gloire d’une histoire avec ses tragédies et une infinie reconnaissance aux enfants d’hier qui ont libéré le pays des chaînes de la domination coloniale et à ceux qui se sont emparés aujourd’hui de l’étendard du rêve de libérer le peuple de l’hydre de la hogra.

Qu’en est-il donc de ce peuple depuis l’indépendance qui est pour quelque chose dans la construction d’une conscience historique qui a surpris et débordé le pouvoir un certain 22 février 2019 ? Il a eu ses représentants qui ont inscrit dans les tables de l’histoire la primauté du politique sur le militaire dans un congrès qui s’est tenu dans la majesté de la vallée de la Soummam. Ce peuple n’a pas la mémoire qui flanche, il fait de la primauté du politique la pierre angulaire de la conquête de sa souveraineté, souveraineté qui concourt à colmater la béance des fractures de l’histoire.

Un peuple sans esprit revanchard veut remettre les pendules à l’heure pour libérer d’un tiroir cadenassé la Constituante «oubliée» à l’indépendance du pays.

Un peuple qui ne cessa de s’exprimer par des émeutes qui ont culminé un certain octobre 1988. Emeutes qui ont fait éclater les contradictions d’un pouvoir qui lâcha du lest pour préserver l’essentiel de ses privilèges. Un peuple qui paya cher sa résistance à une terreur des ténèbres, une terreur qui favorisa l’accès au pouvoir d’un pharaon qui fixait son nombril au lieu de libérer le regard du peuple en direction de l’horizon de son avenir.

Un peuple qui opéra un miracle en se soulevant comme un seul homme/femme, le même jour et dans le pays alors que tout a été fait pour le dévitaliser de son énergie, pour geler son intelligence collective et décapiter ses rêves. Est-ce que ces luttes titanesques ont été capitalisées par une production intellectuelle qui aurait pu atténuer ou chasser les noires idées de charlatans, de préjugés infantilisants qui se nourrissent de la «pureté» de sang, de régionalisme/tribalisme et même des «saintes familles» descendant des chorafa (la tribu du Prophète). Ce sont ces valeurs archaïques qui servent encore de refuge aux fatalistes et aux imbéciles qui psalmodient que la justice et l’égalité ne peuvent exister sous prétexte que les cinq doigts de la main ne se ressemblent pas. Ces valeurs ont constitué l’alimentation en fourrage des discours idéologiques. Ces âneries ont persisté en dépit des changements titanesques dans le monde. Ces idioties ont bénéficié du «mariage» du libéralisme économique débridé de chez nous et de l’intégrisme avec sa morale bigote. Cette alliance a enfermé la société, et le Hirak a eu au moins le mérite de faire tomber les cases dans lesquelles on a maintenu tout un peuple divisé en Arabe, Kabyle, Chaoui, Targui, etc. Hélas, ces idées rances ont produit leurs effets sur la société et sur la production «intellectuelle» de médias et autres sectes qui ont pollué les esprits. Hélas, comme me disait une amie, l’intégrisme a perdu militairement mais a gagné idéologiquement au regard de la pesanteur sociale actuelle qui étouffe jeunes et moins jeunes.

Pour terminer, je voudrais prendre deux exemples dans l’histoire récente du pays. Le premier se rattache aux émeutes du 5 Octobre 88 qui ont accouché de la légalisation des partis politiques et du libéralisme économique. A cette date, le FLN perd son statut de parti unique, et le «socialisme spécifique» laisse la place au libéralisme. Le FLN perd son hégémonie au profit de l’Etat, notion mystique chez Boumediene en bon militaire qu’il était. Le libéralisme prit le dessus à la suite des échecs du «socialisme», et la puissance du capitalisme d’Etat engendra une classe sociale dite réformatrice qui entoura un Chadli qui était loin d’être un doctrinaire de la trempe de Boumediene. Pour compléter ce tableau, n’oublions pas les influences des facteurs et contraintes de la scène internationale. C’était l’époque du triomphe du libéralisme «sauvage» avec Thatcher et Reagan et la pérestroïka de Gorbatchev qui annonçait l’implosion de l’URSS. Ce type de fracture ne peut donc s’expliquer avec les luttes de petits clans dont la composante se recrutait dans toutes les régions, «ethnies» et le lien entre eux était tissé en monnaie sonnante et trébuchante.

Le deuxième exemple concerne deux personnages dont le limogeage à l’époque n’est pas sans lien avec la situation actuelle. Le premier personnage est Mohamed Mediene, chef du DRS mis à la retraite le 13 septembre 2015. Toufik était à l’origine des «malheurs» du ministre de l’Energie, donc patron de la Sonatrach, Chakib Khalil et «ami» du président Bouteflika. Touché à pareil personnage patron de société pourvoyeuse de la rente n’allait pas rester sans réponse.

Le second est l’actuel président de la République qui fut limogé par Bouteflika après deux mois et demi à la tête du gouvernement. Premier ministre en 2017 et actuel Président du pays, son limogeage par Bouteflika a été acté car il eut l’audace de demander le remboursement des créances de l’Etat à des messieurs dont beaucoup se retrouvent aujourd’hui à El-Harrach. Là aussi, les petits liens claniques s’évaporent vite sous la pression du chaudron alimenté par des milliards de dollars.

Ces deux exemples montrent que l’Algérie des tribus et clans, c’est de l’histoire ancienne. Celle d’aujourd’hui, les clans se transforment en meutes qui chassent ensemble, attirées par l’argent qui n’a pas d’odeur mais d’autres ressorts. Il est donc temps de rassembler tous les soubresauts vécus par le pays, en faire une lecture avec un regard neuf, loin de la sociologie ou psychologie de prix-unique. Les bouleversements de toutes natures ont changé le paysage du pays. Des récits de fiction (littéraire et cinématographique), et des essais politiques et historiques ont travaillé et cerné des séquences de ces bouleversements. Par la faute du désert culturel, ils ont été «enterrés» et n’ont pas touché en profondeur la société. Le meilleur coup de main que l’on peut faire au Hirak, c’est de lui souhaiter un bon anniversaire en créant, en produisant, en diffusant des idées et des opinions qui coupent le cordon ombilical avec le vieux monde qui s’entête à polluer la vie d’un peuple.

A. A.

Réalisateur du film Hirak, lumière sur Algér(ie) la Blanche.

 

Comment (37)

    Vroum Vroum ????..
    21 février 2020 - 23 h 23 min

    Oh Azzul ou L’Ghoul pourquoi vous vous sentez visé , moi je parlais des Étrangers et des Vendus , et c’est vous qui répondez !!.. Si vous avez la conscience tranquille pourquoi répondre . . Par ce que je trouve que le Président Teboune et son Nouveau Gouvernement sont différents , crédible , alors les Berbèristes Makistes /Islamistes /Sionistes ennemis de l’Algérie ça leur plais pas ! Pour moi un bon Algérien responsable , parle de la gravité Économique du Pays au rouge vif , bien plus importante que ce que tu pense du Président Teboune et son Nouveau Gouvernement qui Eux au moins essaient de Sauver l’économie , restructuration et sauvetage Économique du Pays.. Eux au moins ils ont le mérite de faire quelque chose pour le Pays… et vous , moi , l’autre on écris des petits Post . .Voyez sous cette angle aulieu de critiquer gratuit , que faites de concret pour l’Algérie ?.. rien , juste un petit Post à critiquer le Président Teboune et son Nouveau Gouvernement , notre ANP… bon si ca peut vous faire du bien OK . .Moi j’essaie de relativiser , et pour les Pouces en bas celui qui se sent visé tampis pour , les concernés se reconnaîtront.. Moi je crois en notre ANP , et les intervenants je ne les connais pas et ne les crois pas sauf si c’est logique et sensé , prouvé . . Ne vous sentez pas visé , pourquoi ?

      Lghoul
      22 février 2020 - 10 h 34 min

      OK. Si tebboune est credible pourquoi nous avoir menti sur les milliards voles qu’il allait reveler ? Et surtout demande lui de nous expliquer pourquoi il aurait refuse de nous le reveler s’il n’etait pas elu ? Que fait Sidi Mhammed pour l’auditer ?

    Vroum Vroum ????..
    21 février 2020 - 8 h 18 min

    Alors je dis aux Étrangers qui mettent les pousses en bas , vous pouvez y mettre le bras et les jambes aussi , vous voudriez dépecer l’Algérie , mais vous ne faites que rêver c’est pas interdit et gratuit .La racailles des pouces en bas , et si un se sent visé , qu’il soit le Président de la République on verra sa capacité nule , bon à éplucher les patates.

      Azul
      21 février 2020 - 12 h 30 min

      @ vroum
      Le délire de mentir et de croire s’attrape comme la gale.

      Lghoul
      21 février 2020 - 13 h 27 min

      Certains etrangers sont retournés au USA, France et les pays du golf avec le magot. Pour l’instant, seuls les marocains goinfres espèrent encore qu’ils s’en sortiront indemnes. Mais malheurement aucune issue a l’horizon. Donc pour les pouces en bas ils sont certainement des algériens qui n’aiment pas le bluff, les promesses vides et le mensonge a outrance jusqu’a ce qu’ils se transforme en vérité.

    Lghoul
    21 février 2020 - 8 h 10 min

    vroum vroum – « Quand la Crise économique sera dans les Frigos , et tenir les murs , « Hetitse » , alors le 167 ème Vendredi de Hirak , sera pour la forme » – Tu dois t’adresser aux tubes digestifs d’antan, ceux que boutef a conditionné et formaté. Aujourd’hui le peuple est sorti pour son indépendance, comme en 1954. Adresse toi plutôt aux cachiristes qui se vendent et qui s’achètent avec un sandwich. Aujourd’hui le peuple algérien est en train de combattre pour sa libération dans la dignité et le civisme. Les citoyens ne réfléchissent pas avec leur estomac comme les soumis. Nos martyrs ont attendu 7 ans pour se libèrer de la france, et nous attendrons autant s’il le faudrait. Personne ne pourra tuer l’âme algérienne réscucitée.

    chaoui40
    21 février 2020 - 8 h 04 min

    Le Hirak, c’est l’exutoire des frustrés et des imbéciles qui ne lisent pas l’Histoire. Certes, il est un mouvement majestueux, digne et honnête, mais il est VAIN. Car l’Histoire nous apprend que les révolutions se trament et s’organisent. Sinon, elles restent des révoltes, vouées à se diluer dans le désert, comme nos oueds de l’Aurès ! Le Hirak aura eu le mérite d’ouvrir les yeux des aveugles, les oreilles des sourds, mais il ne changera rien à la dynamique économico-politique du pays. Car il n’a ni idéologie, ni économie politique. 1789 a vu les Francs-maçons bourgeois renverser la monarchie … pour lui prendre le pouvoir. 1917 a vu les prolétaires renverser la monarchie pour les même raison. Je ne parle pas de 1948 et de Mao, car il s’agissait plus d’une guerre d’indépendance que de révolution (comme 1954 et nous). Voilà les seules 3 « révolutions » que le monde connaît. La révolution, c’est la victoire d’un peuple prolétaire contre le pouvoir capitaliste qui le subjuguait. Karamazov vous l’explique à sa manière, mais vous continuez à nier la réalité !

      Zaatar
      21 février 2020 - 9 h 30 min

      Ben voilà, on est d’accord l’ami chaoui40. J’ajouterais juste que le changement ne s’opère pas en un claquement de doigt ou une valse du hirak…un changement ca prend du temps…tu as cité 1789, on aurait peut-être du précisé combien de temps ça a pris pour instaurer une république à napoléon Bonaparte.

        HIRAKISTE
        21 février 2020 - 12 h 28 min

        Tout a un commencement. On ne reste pas au milieu de la route les bras croisés. Le Hirak a commencé.

          Zaatar
          21 février 2020 - 18 h 12 min

          Et tout a une fin aussi. C’est une loi universelle de la nature.

          Zaatar
          22 février 2020 - 6 h 11 min

          Juste pour le plaisir à ceux qui ont mis un pouce en bas et donc ne sont pas d’accord avec mon commentaire qui dit que tout a une fin sur terre, donnez moi un exemple sur terre qui soit éternel….a moins que le pouce en bas ne soit pas pour le commentaire…et la c’est une autre dimension de gens qui se disent honnêtes, qui sont hirakistes et qui traitent le pouvoir de corrompu et de malhonnêtes….et tout compte fait, il n y a que ça.

          Ammi Rabah
          22 février 2020 - 10 h 40 min

          Reponse ya Zaatar: Le systeme corrompu sera eternel si on ne les derracine pas a grace au Hirak. Il sera de pere en fils pire que les royaumes.

    Vroum Vroum ????..
    20 février 2020 - 21 h 03 min

    Quand la Crise économique sera dans les Frigos , et tenir les murs , « Hetitse » , alors le 167 ème Vendredi de Hirak , sera pour la forme . Le Hirak à ete un bénédiction pour l’Algérie , réveil général , mais maintenant il aurait ou il faut le concrétiser par un ou des Représentants , une Délégation , sinon le réveil sera dur face a la réalité Économique du Pays , sauvetage Économique du Pays , car le Pays a besoin de environ 70 Mds de Dollars par an pour vivre , faire tourner le Pays…et malheureusement la rente ne rapporte que environ 35 à 40 MDS de Dollars , sans Valeur ajoutée et le complément est pris dans la réserve de Devise qui se chiffre environ actuellement à 60 MDS de Dollars , donc pratiquement fin 2022 , c’est….je vous laisse deviner !!!!! . Voilà la vraie réalité , et il ne faut pas se.cacher derrière un Écran de Hirak .. On a eu l’année 2019 à vide , une année blanche , Le Hirak à fait son effet bénéfique , maintenant faut se préparer à « fin 2022 « … et le Hirak ne pourra rien contre la réalité Économique du Pays au rouge vif . Quelque soit le Président et Gouvernement , ils seront confrontés au même problème Économique et restructuration et sauvetage Économique du Pays , avant l’inconnu . .Alors je conseil personnellement d’accompagner le Président Teboune et son Nouveau Gouvernement dont le Ministre Professeur Chitour et Farhat ait Ali pour l’industrie , en les soutenant pour encourager la réussite de l’Algérie et du Peuple Algérien donc nous tous , vous tous , nos Familles en Algérie.. Le Président Teboune et son Nouveau Gouvernement sont notre dernière chance avant le mur , l’inconnu..
    Je suis simplement réaliste avec du discernement . Je ne suis ni contre le Hirak ni pro Pouvoir quel qu’il soit , mais réaliste pour l’Algérie et je répète que la venue du Président Teboune et son Nouveau Gouvernement sont dans l’obligation de Suivre les revendications légitime du Hirak authentique du debut , et obligé de réussir , ils n’ont pas le choix , personnellement je leurs souhaite réussite , ils sont conscients de la situation Économique du Pays , sociale , Chômage de masse en augmentation constante , et je suis sur que le Président Teboune et son Nouveau Gouvernement feront tout pour réussir , de toute façon aucun autre choix n’existe , sinon creuser pour aller plus bas . . C’est mon avis et Analyse personnel . . 2022 arrive souvenez vous de.ce que j’ai écrit . . Encore 60 MDS de Dollars de réserve et juste 35 à 40 MDS de Dollars de rente annuelle sans Valeur ajoutée… faites le calcul !!.. Hirak ou plus Hirak on y va quand même . Alors souhaitons bonne chance au Président Teboune et son Nouveau Gouvernement , car très très peu auraient accepté de diriger l’Algérie en ces conditions Économiques et prévisions en pointillés . . Après c’est l’inconnu . Merci à notre ANP et Services Sécurité qui protègent le Pays dans cette fragilité Économique et Sociale…D’autres Pays faibles Économie et faibles militairement seraient déjà déstabiliser et envahit sous divers prétextes . . Bonne chance au Président Teboune et son Nouveau Gouvernement qui ont une tache tres tres difficile à accomplir In Cha Allah . . Le contre la montre est lancé , je suis simplement réaliste et rien d’autre . . Mes Respects aux Algériens Patriotes et sincères .

    NoPasaran
    20 février 2020 - 16 h 57 min

     » … loin de la sociologie ou psychologie de prix-unique. « .
    C’est une expression journalistique nouvelle ou une mauvaise utilisation de « prisunic » ?
    Ce mot (prisunic) a été utilisé longtemps à la place de « bazar » ou encore de « supermarché », c’est-à-dire sans grande qualité … car « Prisunic » était une chaine de magasins de produits de qualité moyenne.

    Karamazov
    20 février 2020 - 15 h 09 min

    Té, comme j’en ai deux pour le prix d’un qui ne l’aime pas, woullah que je m’en va vous faire mon KD, son essentialisme, son Cologne ! Surtout qu’ils sont venus avec leurs tribus de zeghradates et de pouceurs en bas .

    Tous les jours, cinq fois, avec une répétition générale le vendredi, le peûple se livre à des implorations pour qu’Allah lui change son sort. Mais, hélas ! Allah la youghayirou ma bi ennassi.

    Le Hirak c’est le transfert de ces implorations dans la rue. C’est comme la réalisation d’un fantasme dans un rêve qui fait oublier que ce n’est qu’un fantasme.

    Quand KN trayait son bœuf avec une dévotion sans limite il voyait bien à chacun de ses mouvements qu’il ne donnait pas de lait. Mais pour ne pas admettre qu’il s’est trompé il continuait inlassablement à le traire, car tant qu’il n’a pas arrêté il nourrissait son espoir, celui de ses bigots aussi : comme la femme de Haroun Errachid qui faisait bouillir des cailloux pour endormir et faire oublier la fin à ses enfants.

    Avec le Hirak il n’y a désormais qu’une seule solution pour en finir avec lui : le faire entrer dans la légende. C’est d’ailleurs ce que fait intelligemment le pouvoir en le consacrant mouvement national.

    Ceux qui lui consacrent des livres et des films ne voudraient en aucun cas qu’on le minimise pour donner un caractère exceptionnel à leurs œuvres.

    Quand on lit KN et AA on voit bien qu’ils font tout pour qu’on ne puisse pas se dire : c’est quoi cette éjaculade ? Ils sont forcés de faire une allégorie à ce mouvement, de nous en faire un roman. « Le Hirak de nos rêves ».

    De tes rêves ! ( atansyou, je ne tutoie que pour éviter l’ambiguïté du vouvoiement).

    Ih : de tes rêves a Si ! Moua mon fantasme c’est Brigitte Bardot quand elle avait trente ans.

    Ils habilleront chacun de leurs mouvements d’une magnifique grâce avec des mots envoûtants qui nous feront oublier qu’ils ont perdu leur temps à traire un bœuf et à nous magnifier cette onanade.

    Iwi ! KN et A.A ne vont pas nous dire : on a trait un bœuf avec insistance trop longtemps, ça nous a donné des ampoules aux mains. Ça la foutrait mal kamim.

    D’ailleurs c’est pour cette raison que KN fustige les élites et les intellectuels qui n’ont pas rajouté de la mousse pour nous embrouiller et pour diluer la sienne pour nous faire oublier son fourvoiement.

      Farida
      20 février 2020 - 21 h 06 min

      Tu delires monsieur. Tu nies l’evidence. C’est votre culture. La schizophrenie ne pardonne pas.

        Anonyme
        21 février 2020 - 11 h 26 min

        L’évidence est sur le terrain. C’est la réalité qu’on observe. Et ce que l’on observe c’est qu’il y a des gens qui manifestent tous les vendredi depuis un an réclamant le départ d’un système qui ne veut pas partir. Mieux on observe que ce système est en train de se recycler, c’est pas vrai ca? On a un nouveau président, dites le illégitime ca vous regarde, mais en attendant c’est lui qui conduit les affaires du pays sous l’oeil bienveillant du système c’est pas vrai ca aussi? Alors on me dira, on ne s’arrêtera pas, oui bien sûr, mais le système aussi vous dira je ne partirai pas dans le langage de dama on dit c’est tabla, et on peut continuer ainsi pendant des années, faudra juste voir quelles seront les conséquences et qui sera gagnant ou perdant à la longue.

    Omar Khayyem
    20 février 2020 - 13 h 52 min

    To zaatar/karamazov
    Votre sauce sent fort la métaphore et les références à la judéo-chrétienneté… le petit clin d’œil au mahdi (godot)…sinon c’est maigre …les Algériens de 7 à 97 ans savent que tout se trame en backstage vous nous apprenez RIEN si ce n’est que vous vous épuisez à DÉLIRER et RADOTER …se sont là des signes avant-coureurs d’une OISIVETÉ FORCÉE…mal vécue
    Bien le bonjour

      Ammi Rabah
      20 février 2020 - 15 h 05 min

      Ya Si Omar; ils ont peur de perdre leurs privileges. Ils sont les suceurs de sang du peuple. Depuis quand ces deux mouches electroniques denoncent la hogra, la repression et tout ce qui touche a ce regime issu d’un systeme rejeté en bloque par le peuple ? Ils haissent le hirak parcequ’il va les faire deguerpir cette annee inchallah.

        Karamazov
        20 février 2020 - 17 h 45 min

        Haaaaaaaaaa!el dzayer hadi matchi kima gal Sellal ta3 nanakoum! Ghir entouma li t’hebouha.

        Moua misyou j’avais tréza quand j’ai kiti le piyi. Safi plus de sakata que je vis à « l’Etranger » comme  » l’Etranger » de Camus. Jami jami je n’ai reçu un zloty du piyi. Il ne me reste que quelques misérablement empans en guise de clou de Djeha qui m’autorisent à intervenir parmi vous. C’est entoum li redha3tou el mouhariqates. La rente c’est vous qui l’avez siphonnée!

          Omar Khayyem
          20 février 2020 - 21 h 06 min

          À bout d’arguments c’est la vulgarité la plus épaisse qui prends le relais… et l’on se laisse aller à se poser cette question existentielle sur le niveau éducatif et culturel de certains intervenants…et hélas on s’aperçoit que le système éducatif PAVLOVIEN à ravagé toute une génération au pays…
          Salem de Omar Khayyem

          Krimo
          20 février 2020 - 23 h 49 min

          Karama(zov)

           » Safi plus de sakata que je vis à « l’Etranger »  » Comment tu vis ou t’as vecu hirakement je m’en tape comme non imaginable. Mais a treize ans t’es parti comment, tu ne vas pa me refaire du Moh Iguerbouchene qui au son de la flute ……… la ou tu te trouves a l’epoque on etait tout aussi astreint a remplir des conditions, le « grand Charlot » ne voulait pas que son Colombey devienne les deux mosquees.

          Je ne veux pas pousser ……. et tu en auras saisi le pourquoi, des fois qu’il en resterait un zest de zitoune.

          Mes hommages a Genny

        Zaatar
        21 février 2020 - 8 h 49 min

        Ya si Omar,
        Wach men privilèges 3andi? J’ai un salaire comme tout le monde, j’habite dans un F3, je nourri une famille de 5 personnes et j’ai une Chevrolet avec. Ou est le privilège la dedans? Je me fais des missions à rôtir dans le sud pour arrondir mes fins de mois. Par contre, j’ai connu et je connais ce système depuis les années 80 et 90. Je l’ai de tour temps critique notamment sur TSA, et certains ici peuvent en dire long la dessus. Et je connais aussi notre société. J’ai vécu quasiment dans tous les quartiers de la capitale. J’ai côtoyé toutes sortes de personnalités, des repris de justice notoires jusqu’aux ministres en passant par toute la panoplie d’administrateurs et autres cadres dirigeants d’entreprises. Et si je te dis que le hirak fait des sorties aérées chaque vendredi et que le système est bien en train de se recycler et de se remettre en place, crois moi ça n’est pas tombé du ciel.

          Zaatar
          21 février 2020 - 8 h 59 min

          Commentaire adressé à Ammi Rabah

      Zaatar
      20 février 2020 - 23 h 41 min

      Wenta si Omar wach taaref ? Ana ya sidi c’est l’oisiveté et toi? Quelle est ta contribution? Et qu’est ce qui se trame dont vous semblez tous tout savoir? Racontez nous alors, on est avides de vos savoirs. Lehkaya maken maken, le pays est en train de changer au gré d’un recyclage du système que tout le monde rejette mais qu’on a pu éjecter. Walla lala? Quels arguments vous faut il si ce n’est regarder la réalité telle qu’elle se présente? J’ai combattu ce système toute ma vie, je n’ai jamais été d’accord avec tout ce qu’il a fait, mais toujours à la fin c’est lui qui gagne…et la encore il est en train de prendre le pas et vous semblez regarder ailleurs. Que va apporter ce hirak ? Il va manifester tous les vendredi, et tous les vendredi la capitale sera bouclée…et après? Qu’est ce qui fera demettre ce système? Les slogans chantés les vendredi peut-être…et dans le hirak quelles sont les tendances qu’il y a? J’allais écrire quels sont les opportunistes qu’il y a? Si ceux qui interviennent ici sur AP sont ceux qui prennent le relais du hirak pour aller négocier, que dis je, pour aller imposer au pouvoir, alors peut-être, je dirais que la petite chance existe. Ntouma vous venez ici thajiw sur le hirak et on va faire ci et on va faire ça et vous attendez que les chansons du hirak aboutissent à la démission du pouvoir, et en totalité. Et admettons qu’ils partent tous, yetnahaw ga3, qui viendra prendre les rênes du pays? Encore l’armée ? Dawla madania, machine 3askaria…yek? Yezziwna metbelbil…lehkaya krawha , outghaytou Blech…amicalement votre, le bonjour a djehane.

        Zaatar
        21 février 2020 - 13 h 39 min

        Aux pouceurs en bas, répondez aux questions et démontrez le contraire de ce que je dis, ça serait plus intelligent je crois non? Mais on sait où va l’intelligence, n’est ce pas, et on sait surtout où elle s’arrête.. n’est ce pas aussi. Courage courage, elle finira bien par s’émanciper….

    Lghoul
    20 février 2020 - 12 h 17 min

    La première année de cette révolution va finir avec beaucoup de résultas positifs; des résultats jamais espérés: 1/ Toutes les régions d’Algérie se sont rapprochées l’une de l’autre, dans leur riche diversité; un fait unique dans l’histoire de l’Algérie. 2/ La solidarité entre citoyens est revenue – 3/ Un grand nombre de corrompus et de mercenaires travaillant pour l’étranger sont en train de moisir en prison – 2/ Le peuple connait son véritable ennemi et celui qui a privatisé le pays et ses ressources. Combien faudra-t-il de temps a un peuple quelconque pour atteindre tous ces ojectifs ? Pour moi, cette première année a déja changé le visage de l’Algérie a jamais.

    Karamazov
    20 février 2020 - 12 h 10 min

    A.A nous a fait un péplum sur le Hirak qui ravalerait « les Dix commandements » de B. DeMille au rang d’opérette.

    Vous ne l’avez pas vu , bande d’incultes ?

    Té j’m’en va vous narrer un brin.

    Le film ouvre sur une immensité désertique ,à son horizon le soleil se couche ou se lève dans une alternance de couleurs jaune rouge et kaki parfois pour lui donner un air hitchcockien et pour parer son spectateur à l’aventure. Puis, les éléments se déchaînent : vent, tornade, orage s’abattent et un noir profond obscurcit la vue pour ne laisser distinguer que de vagues mouvements. Après un silence de quelques interminables secondes , derrière une ombre indistinguable une foule immense se lève comme une suite de dominos qui refont le chemin à l’envers après qu’on ait poussé le premier. Cette allégorie de l’effet domino emportée par une musique qui rappelle celle de Paul Misraki dans  » Et Dieu créa la femme » quand BB s’avançait dans toute sa … sa splendeur, imprime à ce mouvement de foule un érotisme envoûtant, que seuls les critiques d’art doués d’une perspicacité comme la mienne savent entrevoir figure le… le sou…. aya , on va dire « soulèvement » . Si, c’est approprié pour le Hirak. Vous m’avez bien laissé passer  »branlade populacière » non ?

    Non, je ne vous en dirai pas plus que ce que la bande-annonce m’autorise.

      Samir
      20 février 2020 - 21 h 04 min

      Tu as lu trop de Torah. Ca se voir dans l’ecriture.

      Krimo
      21 février 2020 - 0 h 19 min

      Karama(zov),

      Pour B.B., a ton age ……. Un bon fauteuil, tu fais le vide et en sourdine tu reecoutes en boucle le Cinema de Nougaro.

    Karamazov
    20 février 2020 - 9 h 54 min

    « Joyeux anniversaire, Hirak de nos rêves ! »

    Encore un qui veut démentir KN qui ne cesse de reprocher aux élites d’avoir abandonné le Hirak.

    Quand Sidna 3issa mourut , les plus prompts de ses apôtres à le trahir de son vivant, si Juda n’eût pas été plus rapide, s’empressèrent de lui faire chacun à sa manière un évangile dans le dos.

    Vivement que Monsieur Akika vienne y mettre son grain dans le moulin aux éloges hirakiennes. Le moins que l’on puisse dire c’est que lui il ne roqie pas son savon pour faire mousser son sujet . il y va au teymoum double face mi doux mi rèche.

    Les peuples qui attendent le Mahdi son prêts à accepter n’importe qui, n’importe quoi . Comme ces grenouilles de la fable : vous voulez un roi ? Té ! malikou el hazim, ça vous va ? Et elles se mirent à l’adorer.

    Le Hirak c’est maintenant comme la vache qui a accouché d’un hérisson. C’est pas un veau , mais c’est son fils kamim. Elle n’a de choix que de l’adopter. Et ils se sont mis à le traire.

    La montagne a accouché d’une souris , c’est vrai qu’on attendait ni Godot ni le Mahdi sous cette apparence-là , mais il est venu , ne chipotons pas, et faisons lui un triomphe, que chacun vienne avec sa propre théologie on compilera après. L’essentiel c’est la foi.

    Et comme vous savez la foi c’est comme… comment déjà ? Oui un rêve, et un rêve c’est la réalisation d’un fantasme. Le Hirak c’est la réalisation dans la foi en lui des espoirs déçus.

    Le 22 est déjà consacré journée nationale. Et ce n’est que le début.

    Comme celui qui promettait à ses enfants de leur acheter une chèvre pour qu’ils se gavent de lait. Ceux-ci se la disputaient avant même qu’elle arrive. Echarbou et taisez-vous thoura ! leur cria-t-il.

    La montagne a accouché d’une souris ? Ehelbou ne chipotez pas !

    22 …

    22 ?

    22 !!!!

      Dahmane
      20 février 2020 - 12 h 04 min

      Tu finiras probablement par avoir un ulcere d’estomac. Le Hirak to tue a petit feu. Dans toutes tes interventions sur AP, jamais tu as emi une seule critique contre le systeme corrompu que tu defends, bec et ongles. je sur sur que tu as peur de perdre tes avantages. C’est gesn comme toi qui a mis l’algerie dans cet etat lamentable. Pauvre de vous, vous allez pas reussir a vous maintenir car le peuple vous vomit.

    Anonyme
    20 février 2020 - 9 h 02 min

    « l’Algérie des tribus et clans, c’est de l’histoire ancienne ». Il va un peu vite en besogne! C’est vrai qu’on a fait un pas de géant avec le Hirak qui a donné un sacré coup aux divisions tribales réunissant comme jamais les algériens. Pour les divisions claniques je suis très loin de partager son avis parcequ’elles sont plus que jamais d’actualité

      Anonyme
      20 février 2020 - 10 h 10 min

      Dès qu’on parle de Hirak Zaatar alias Karamazov sort pour faire son boulot…tirer sur le Hirak!!. Le comble c’est qu’il croit qu’on le disant sous 2 pseudos, ses allégations deviendront réalité…

    Zaatar
    20 février 2020 - 7 h 58 min

    On ne comprendra jamais. Un mouvement, une révolution, des manifestations…se doivent d’avoir des objectifs fixés dans le temps. Si cet objectif est juste de faire la fête le même jour de chaque semaine alors il faut penser aux musiciens. Les manifestants sortent tous les vendredi et mardi, le pouvoir continue d’exercer son pouvoir dialogue de sourds, et chacun fait semblant comme au poker menteur. En attendant, les événements se passent en coulisse, et sur la scène ce n’est qu’une pièce théâtrale, et il y en a qui sont ravis.

      Rabah
      21 février 2020 - 8 h 12 min

      Tu comprendras quand ils seront dehors et quand il sera trop tard.

        Zaatar
        21 février 2020 - 12 h 21 min

        Ce jour là je crois qu’on sera tous six pieds sous terre, décomposés depuis quelques dizaines d’années. On n’aura pas vu le temps passer malheureusement…

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