Le Hirak s’embourbe à la croisée des chemins et menace la Révolution

Hirak
Que signifie la visite de Bouchachi et Belarbi au nervi du FIS Ali Benhadj ? D. R.

Par Youcef Benzatat – Le Pacte de l’alternative démocratique (PAD), regroupant des partis politiques qui cohabitaient sournoisement avant le 22 février 2019 avec le pouvoir, une ligue des droits de l’Homme et des organisations de la société civile, essentiellement de tendance idéologique berbériste, le mouvement Rachad, une association composée d’anciens membres du parti islamiste, le FIS dissous, et une nébuleuse d’associations de la société civile assez discrète quant aux mécanismes de son avènement et sur le contenu de son orientation idéologique, se revendiquant tous comme des émanations du Hirak, veulent donner chacun pour son compte une orientation relative à la Révolution et mobiliser la population autour de leurs initiatives réciproques.

Cette fragmentation de l’expression du Hirak peut être perçue comme une atomisation de son unité, qui était revendiquée à ce jour avec force et conviction par les manifestants. Cette division de l’unité du mouvement populaire en autant de directions divergentes place d’emblée le Hirak à la croisée des chemins et peut constituer dans l’avenir un danger sur l’issue de la Révolution. Car ce qui a permis de doter le Hirak de sa force d’action et la consolidation de sa détermination dans la durée, une année après son avènement, est justement son expression horizontale qui a permis l’émergence d’un consensus implicite sur les objectifs à atteindre, en dessinant progressivement les contours d’un intérêt commun au-delà des clivages qui caractérisent la société algérienne, tels que la religion, l’identité et le régionalisme.

Un intérêt commun qui s’est vite cristallisé autour de revendications essentielles, axées en priorité sur l’Etat civil par opposition à la dictature militaire ainsi que sur l’Etat de droit par opposition à l’instrumentalisation de la justice au service de la corruption généralisée comme obstacle à l’avènement d’un régime authentiquement démocratique pouvant impulser un processus de développement salutaire pour la nation.

Cette multipolarisation de la Révolution aura aussi et surtout pour effet d’influencer et de détourner le travail au quotidien des militants de proximité, notamment sur la sensibilisation de la population sur la définition de la Révolution et ses objectifs à travers des rencontres et des ateliers locaux. C’est tout le processus d’émergence d’une citoyenneté émancipée de ces clivages et garante de l’émergence d’un vivre-ensemble où tout Algérien et toute Algérienne se sentent représentés et respectés qui est mis en péril par cette multipolarisation, au-delà de son hypothétique implosion.

La Révolution ne pourrait atteindre ses objectifs sans la conscientisation de la population sur la nécessité de l’acquisition de cette conscience citoyenne républicaine, au-delà des slogans communément partagés d’Etat civil, d’Etat de droit et de régime démocratique.

Ce travail de proximité sur les mécanismes d’acquisition de la conscience citoyenne républicaine aura aussi la vertu d’agir sur l’émergence d’un individu souverain, désaliéné des structures mentales patriarcales qui le maintiendraient dans la soumission aveugle à un zaïm de circonstance. A ce titre, les figures emblématiques du Hirak et particulièrement les détenus d’opinion devenus des icônes du mouvement populaire pourront constituer un véritable barrage à cette désaliénation des structures mentales patriarcales nécessaire pour l’émergence d’une conscience citoyenne révolutionnaire, par excès d’identification et d’exemplarité à leurs personnes. D’autant que leur propre sensibilité politique et leur orientation idéologique pourrait être confondue avec l’intérêt commun dans cette circonstance.

Dans ces conditions, le processus révolutionnaire dans lequel s’est engagé le peuple algérien depuis le 22 février 2019 ne peut avoir d’issue dans l’immédiat ou dans un avenir proche, tellement la population a de tout temps été maintenue captive dans l’aliénation des structures mentales patriarcales et l’imaginaire mythologique religieux, ainsi que dans une dérive de repli identitaire ethniciste, la confinant dans une conscience pré-politique structurelle. Car la population algérienne n’a jamais connu d’Etat civil, ni d’Etat de droit, ni un véritable régime démocratique qui aurait pu constituer un référent politique dans lequel elle aurait pu se ressourcer et puiser un précédent d’exemplarité. C’est dans le travail de conscientisation de proximité pour l’émergence d’une conscience citoyenne révolutionnaire à moyen ou long termes que se joue l’issue de la Révolution en cours. Ce n’est certainement pas en allant au plus pressé, en échafaudant des solutions provisoires et illusoires, qui ne pourront que déboucher inéluctablement sur un reflux implacable, ayant pour conséquence le retour d’un régime aussi archaïque et contre-révolutionnaire que celui que l’on croyait avoir défait, sous une forme ou une autre de ces clivages antirépublicains.

Y. B.

 

Comment (45)

    Souk-Ahras
    26 février 2020 - 7 h 51 min

    @Zaatar,

    Bonjour cher ami, j’ai toujours apprécié ton honnêteté intellectuelle.

    « Et si c’est tous les administrateurs, cadres et hauts responsables qui doivent partir dites nous comment sera géré la transition… »

    Peux-tu citer une seule institution, soit-elle exécutive ou administrative, qui fonctionne normalement dans le cadre de l’intérêt général citoyen ? Aucune, étant donné que tout l’encadrement décisionnel, au niveau des administrations ministérielles, des wilayas, des mairies, des associations publiques, etc, a fait l’objet d’un recrutement basé sur l’allégeance au détriment de la compétence. C’est dans ces milieux décisionnels que se trament et se décrètent les blocages institutionnels que nous connaissons. Tu le sais bien, tu as eu à faire face à ce type de « réaction ». Tout comme tu dois savoir que les potentialités en maîtrise, expertise, management et gestion, en tous genres, et toutes spécialités existent en grand nombre. Il suffirait de les utiliser.

    « …et surtout comment seront désignés ceux qui vont la gérer. »
    Je suis convaincu que le premier ministre actuel aurait fait un bien meilleur choix ministrable s’il avait eu les coudées franches. Mais il reste encore des poches résistantes réactionnaires liberticides aux commandes de certaines institutions dites sécuritaires. C’est à ce blocage que renvoie le véritable sens de « yetnahaw gâa3 ».
    J’ai très bon espoir pour l’avènement de la République Algérienne 2.0.

      Zaatar
      26 février 2020 - 11 h 01 min

      Bonjour l’ami Souk Ahras,
      Merci pour tes précisions, tu te doutes bien que j’ai fait quelques raccourcis. J’ai cependant voulu mettre en évidence la question du comment distinguer celui qui doit partir de celui qui ne le doit pas dans l’expression « yetnahaw ga3 ». Il est clair que d’un point de vue formel, on sait tous comment fonctionnent nos administrations et nos institutions, il n y a qu’a se référer aux bilans du pays, même réduit à celui établi par le simple citoyen, pour s’en rendre compte. En revanche, ce n’est pas non plus le chaos ni l’anarchie au vrai sens du terme. Et la question donc qui se pose, au risque de ne distinguer plus personne de celle qui doit partir de celle qui doit rester ne va t’on pas justement vers une anarchie qui ne dit pas son nom pour la plupart qui crient le slogan? Bien à toi l’ami.

    Brahms
    26 février 2020 - 1 h 57 min

    Tous les leaders sont emprisonnés comme Rachid Nekkaz, Karim Tabbou et biens d’autres si bien que ce Hirak ne peut pas s’organiser car son opposant (Gouvernement corrompu) ne veut plus l’entendre. Le Hirak va donc grossir de plus en plus et d’ici 1 an environ ce Gouvernement de corrompus aura carrément disparu de la circulation dès que le FMi, la Banque Mondiale viendront toquer à la porte au titre des échéances économiques et financières.

    Anonyme
    25 février 2020 - 22 h 32 min

    Il y a les islamistes, il y a les démocratistes, et il y a les « hybrides »: moitié islamistes, moitié démocratistes, moitié paumés!… Et les grands absents dans ce bazar sont les vrais Algériens Algérianistes Ultra-Nationalistes.

      Zaatar
      27 février 2020 - 5 h 34 min

      C’est comme était Johny haliday, moitié français, moitié belge et moitié américain…trois moitiés entières.

    chaoui40
    25 février 2020 - 20 h 17 min

    M. Benzatat, de quelle révolution parlez-vous ? Le Hirak est une révolte, tout simplement. La révolution, c’est beaucoup plus sérieux : elle transforme le mode de production et la vie qui en découle. En Algérie, personne ne cherche à changer le mode de production : les Algériens qui manifestent n’ont aucune autre revendication que celle de voir leurs dirigeants abandonner le pouvoir. Vous parlerez de « révolution » quand renaîtra le Parti communiste algérien et qu’il cherchera à renverser le féodalisme qui tue notre pays !

    Alfa
    25 février 2020 - 19 h 30 min

    Le Hirak tel que je le conçois au moment ou l’on se parle est pareil à une bougie qu’on a allumé pour un bout de temps et qui est sur le point de s’éteindre, comme disait Ibn Khaldoun, et que par un regain de chaleurs fait jaillir sa dernière étincelle pour montrer qu’elle est toujours vivante/étincelante mais qu’au fond elle va s’éteindre à jamais. Pourquoi je dis ça me diriez-vous? Le Hirak, qui à l’origine était doté d’une volonté sincère, voulait montrer aux gens le chemin à suivre pour l’éradication d’un gouvernement statique et obsolète depuis plus de 20 ans mais malheureusement la masse n’a pas suivi et emboité le pas et c’est contenté de slogans vide de sens en se recroquevillant sur eux-mêmes en rabâchant les mêmes syntaxes à qui mieux-mieux.
    Comme disaient nos sages de l’époque:Quand un feu s’est éteint il ne faut pas pleurnicher sur les cendres mais il faut rallumer un autre brasiers.

    Souk-Ahras
    25 février 2020 - 18 h 37 min

    En clair, organiser, auto-organiser, structurer le Hirak doit nécessairement et obligatoirement passer par la hiérarchisation du mouvement, à travers laquelle s’exercera inéluctablement l’attraction gravitationnelle résultant des différents contenus idéologiques proposés par des représentants auto-désignés. Résultat : fragmentation inévitable du mouvement et remise de facto au pouvoir qui n’attend que cela, sur un plateau de diamant, des clefs du monument révolutionnaire Hirakien. Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourra alors évoquer son arrêt et non son échec.

    Un an déjà, beaucoup d’incidences positives sur le mode de gouvernance légué par le système bouteflikien, et il est toujours là, rayonnant même à l’échelle mondiale et dynamique.
    Le Hirak est, en soi, une nouvelle forme de révolution dont la singularité réside dans son mouvement de type auto-adaptatif et auto-structurant. Il est donc, de fait, véritablement autonome et ne nécessite aucun encadrement supplémentaire qui alourdirait et handicaperait son dynamisme originel.

    Le Hirak n’a aucun programme à faire valoir, ce dernier se trouvant dans son propre mouvement. Il n’est soumis à aucun diktat, soit-il interne ou externe. Il est libre de son mouvement, il ne choisit pas sa trajectoire car c’est un cri qui se propage dans l’espace une fois poussé.

    Il y a ceux, commentateurs, qui, pour certains, étalent impudiquement leur promptitude à la jubilation éprouvée par un hypothétique dévoiement ou par une mort annoncée du Hirak ; et pour d’autres, déclament invariablement les mêmes rengaines, par ailleurs méprisantes, enveloppées dans des pseudo-analyses scientifisées du phénomène Hirak ; tantôt en l’assimilant à un vulgaire mouvement processionnaire incantatoire, tantôt en le dénuant de toute intelligence émancipatrice, tantôt en moquant ses slogans, tantôt en l’assignant à des résultats à obtenir sous l’égide d’un programme défini, tantôt en le comparant inutilement et inefficacement aux « mouvements » marxistes / maoistes en oubliant volontairement de dire que ces derniers avaient activement et idéologiquement participé au massacre de millions de personnes à travers le monde. À ceux-là je dis que la réalité, qui échappe profondément à leur interprétation figée, unilatérale et non moins erronée du mouvement populaire en cours, veut que nulle théorie ne peut ni pourrait être énoncée sur le phénomène Hirak, mouvement révolutionnaire par excellence par sa forme nouvelle de contestation déterminée et pacifique, dont le caractère insaisissable et universel, en plus d’être incompris des tenants réactionnaires du pouvoir, dérange bien des « intérêts » démocratiques et puissants à travers le monde, lesquels, néanmoins, en mesurent à sa juste valeur la puissance et en craignent la portée de nature universelle et légitime de ses revendications. Le Hirak qui a ébranlé le régime rentier mafieux est craint, sinon comment justifier sa répression systématique ?

    À ceux qui refusent de le concevoir, j’affirme que le Hirak a accompli, en seulement un an d’existence, ce que l’école algérienne, mise sous tutelle des idéologies totalitariste et islamiste n’a su faire depuis notre accession à l’indépendance territoriale. Les esprits s’y rencontrent, s’y informent, s’y cultivent, s’y affrontent et s’y élèvent vers l’aboutissement d’une citoyenneté réelle; le tout dans une multitude générationnelle éblouissante et dans une mixité surprenante défiant les lois archaïques du conservatisme patriarcal et de l’islamisme rétrograde.
    Le Hirak est une invention révolutionnaire de la jeunesse algérienne, résolument en phase avec son temps, qui se bat contre l’immobilisme rentier fascisant et pour l’accession de l’Algérie à la place qui lui échoit dans le monde de la modernité de l’acte et de la pensée. Son intelligence, évolutive et clairvoyante, met et mettra en échec toute tentative de récupération de sa raison d’être : la libération de l’Algérien en tant que citoyen décisif et non contournable dans la construction de la nouvelle République Algérienne 2.0. fondée sur les libertés primaires naturelles et l’égalité en droits et devoirs.

    À bien retenir : La liste des prétendants embusqués de la nouvelle « armée des frontières » qui se pressent au portillon de la République Algérienne 2.0. est mise à jour systématiquement par le Hirak deux fois par semaine. Vigilance Hirakienne oblige !

    Zaatar
    25 février 2020 - 17 h 29 min

    Le système est en train de tisser sa nouvelle toile. Il est en cours d’établissement et de fixation de tous ses nouveaux nœuds. De nouvelles démarches dans la conduite du pays sont attendues en perspective. De nouvelles approches sur tous les secteurs sont à l’édification. Mais le système a l’air solidement ancré, et la nouvelle marabunta qui va gouverner est en préparation de tous ses nouveaux planchers avec une faisant sensation à une majeure partie de la population qu’elle s’attribue un peu plus de la rente…

    Figues et olives.
    25 février 2020 - 17 h 19 min

    Salafistes et laïcards sont la peste et le choléra qu’aucun vaccin ne peut lès éradiquée de chez nous,lès premiers sont nées dans lès années 90 avec leurs drapeau noir et un nouveau langage et les autres en 65 avec leurs drapeau importé et un alphabet copié.nous majorité silencieuse on est devenu otage!.

      Anonyme
      25 février 2020 - 19 h 47 min

      Cherches autre chose. Ton FLN nous a fait le coup de la diabolisation du FIS et des « hizb frança » en 90 pour se placer au milieu. Fakou!! Ton régime pourri c’est le choléra et peste en même temps. C’est le combat de la démocratie pour chasser les pourris point barre!!

    SaidZ
    25 février 2020 - 15 h 52 min

    Le hirak n’est pas un parti politique. Sa seule mission est d’exercer une pression terrible et constante jusqu’à l’écroulement du système politique de la 3issaba. Ensuite, c’est normal qu’il ait des courants politiques différents, tous sous le même et unique chapeau « RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE ALGÉRIENNE, NI ORIENTALE NI OCCIDENTALE ».

      Marches du hirak, oui ... mais
      25 février 2020 - 18 h 26 min

      @SaidZ 25 février 2020 – 15 h 52 min , oui le Hirak n’est pas un parti politique c’est vrai, mais le hirak exige une nouvelle république, un Etat de droit et le départ du régime ! Pour cela il faudrait que le hirak s’auto organise pour avoir une représentativité horizontale puisée au sein de la sociét civil, avec des porte parole qui vont porter ses revendications face au pouvoir, qui vont écrire sa propre feuille de route en fonction de ses revendications et qu’il s’auto organise aussi pour devenir une vraie force d’opposition unie et une vraie force de proposition ! Si on le laisse seul orphelin à marcher seulement , le pouvoir çà ne le dérange pas ! D’ailleurs le pouvoir continue de mettre en place sa propre feuille de route à lui comme si de rien n’était ! Donc il faut changer notre stratégie d’auto organisation.

      fourchita
      25 février 2020 - 22 h 54 min

      @SaidZ
      25 février 2020 – 15 h 52 mi
      « RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE ALGÉRIENNE, NI ORIENTALE NI OCCIDENTALE ».

      Pour résumer ça sera une république à la sauce FOURCHITA
      jamais

        loklan
        26 février 2020 - 8 h 25 min

        Zero qui signe son nom au bout de son doigt bleu alias walker lahass rangers. Le signe Amazigh qu’ inconsciemment vous retranscrivez psychiquement par la matérialisation d’ une fourchette, émane d’ un trouble identitaire douloureux que vous provoque ce symbole car il rappelle l’ authenticité racinaire Amazigh aux hybrides orientalistes que vous êtes. En effet ça piquotte. L’ ancien sanglier el arkane vous a laissé un joli lègue phobique. Tahia lfourchetta Aïe ouïe ouïe aïe.

    omar
    25 février 2020 - 14 h 40 min

    (…)
    Je ne voulez pas que le vrai peuple se parle et se reconcilie!
    Vous essayez toujours de faire diversion pour détourner les gens des vrais responsables de leur malheurs (…)

      Lghoul
      25 février 2020 - 16 h 34 min

      « Omar  » ne voulez pas que le vrai peuple se parle et se reconcilie! » – Non l’union les tue ya si Omar, oui l’union les tue a petit feu depuis le 22/02/2019. Ils veulent la division pour REGNER pardi. Sans division, ils sontt rien car ils sont seuls et visibles.

    Fahd
    25 février 2020 - 14 h 05 min

    l’Algérie spécialiste des révolutions inachevées. Jamais deux sans trois. Il y a celle des années 60, celle des années 90 et là on est en pleine troisième. La dictature militaire a de très beaux jours devant elle.

    Abou Stroff
    25 février 2020 - 13 h 41 min

    « Le Hirak s’embourbe à la croisée des chemins et menace la Révolution » titre Y. B..
    je pense que, malgré les apparences reflétées dans des slogans radicaux et pompeux du genre « yetnahaw ga3 » et « dawla madania machi 3askaria », le hirak n’a jamais été et ne pourra jamais être un instrument de la remise en cause du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien depuis des décennies.
    en effet, je persiste et signe: le hirak est, essentiellement le produit d’un ras le bol généralisé à l’égard de la politique de la marabunta qui nous gouverne et dont le règne de fakhamatouhou el aziz a réalisé la caricature la plus abject et la plus vile. en d’autres termes le hirak n’a rien à voir avec une quelconque révolution (la destruction d’un ancien système et son remplacement par un nouveau) mais n’est, en caricaturant un petit chwiya, qu’un cri du coeur de tous ceux qui se sentent ignorés par une distribution particulière de la rente. le cri du coeur n’étant pas synonyme de révolution, il ma parait tout à fait illusoire d’attendre qu’un caillou couvé par un coucou puisse produire un poussin.
    d’ailleurs, chacun aura remarqué que la vermine islamiste qu’on nous présentait comme porteuse d’un révolution, a complètement délaissé ses mots d’ordre de construction de sa disant dawla islamia, dès que la politique de fakhamatou el aziz lui a ouvert les portes des commerces formel et informel, commerces qui lui ont permis d’engranger une partie substantielle de la rente.
    moralité de l’histoire: je persiste et signe: contrairement aux idéologues de salon,i, e., les producteurs de discours qui ne savent pas ou qui ne peuvent pas analyser concrètement une réalité concrète, je pense que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation ne peut point générer les conditions de son propre dépassement. par conséquent, hirak ou pas hirak, tant que l’appropriation de la rente permet à la marabunta qui nous gouverne d’être quasiment autonome de la société (dans son entièreté) qu’elle considère comme sa propriété privée, le système rentier continuera à se renouveler et les marcheurs du vendredi et du mardi continueront à marcher en attendant qu’Apophise percute la planète terre.

    Lghoul
    25 février 2020 - 13 h 25 min

    Il est gratuit de délirer car la réalité est sur le terrain. Essayez donc, par baguette magique d’arreter les millions d’algériens qui manifestent dans les rues tous les vendredis et les mardi.
    Il ne vous reste plus rien a inventer car le mensonge ne pourra plus jamais devenir vérité.
    La théorie sans pratique est stérile; la pratique sans théorie est aveugle.

      Zaatar
      25 février 2020 - 17 h 14 min

      On n’arrêtera pas tout ce beau monde par une baguette magique c’est une certitude, mais tout ce beau monde n’a et n’aura aucun effet sur le système qui est en phase de restructuration et c’est également une certitude jusqu’à preuve du contraire.

        Anonyme
        25 février 2020 - 21 h 20 min

        Aucun effet sur le système…tabtab!!

        Lghoul
        25 février 2020 - 22 h 04 min

        Ce « beau monde » s’appelle le peuple. C’est ce beau monde qui est souverrain. C’est ce beau monde qui fait marcher les usines et les hopitaux. On verra alors si c’est une poignee de cachiristes entre les griffes d’une mafia internationale qui fera marcher le pays seule. Continuez a jouer votre piece de theatre comme d’habitude et surtout soyez convaincus que tout marche le plus normalement du monde. Il n’est pas interdit de rever mais cette fois il manque les ch’karas remplies de billets pour transformer les reves en realite. Seul le mur vous attend si vous avez de la chance sinon c’est le gouffre sans fond.

          Zaatar
          26 février 2020 - 5 h 55 min

          Ce beau monde est souverain sur le papier. Sur le terrain voilà plus d’une année qu’il fait des aller retour en chantant et Tebboune est élu président, il concocte une nouvelle constitution, il restructurera toutes les institutions, histoire de donner un coup de peinture et le système se réinstallera . Ne me dites surtout pas qu’ils vont tous dégager, car je défie quiconque de donner la liste de tous ceux qui devront dégager en étant certains que ceux qui vont rester ne font pas partie du système. Et si c’est tous les administrateurs, cadres et hauts responsables qui doivent partir dites nous comment sera géré la transition et surtout comment seront désignés ceux qui vont la gérer. Autant dire que c’est une équation à plusieurs inconnues ne pouvant admettre de solutions. La réalité s’observe semaine après semaine et je suis certain que hormis quelques irréductibles, tous sont convaincus de cette réalité et c’est les discussions que j’ai écouté pratiquement partout.

          Krimo
          26 février 2020 - 7 h 53 min

          Zaatar,

          Tu deviens impatient, c’est quoi un an ? Je m’en remets aux valeurs qui t’ont habille, y a un moins d’un an, voire deux ou plus, imaginais tu pareille situation ?

          Je t’assure qu’ils peuvent tous foutre le camp, et je vais te faire du jesus rapport a cette engeance « que celui qui n’a jamais peche me jette la premiere »

    Ok
    25 février 2020 - 13 h 11 min

    Une chose est sure Le Hirak a met les fondations pr une nouvelle Algerie .a quand la vrais democratie surement pas demain.

    loklan
    25 février 2020 - 12 h 40 min

    Dans votre article : « Car ce qui a permis de doter le Hirak de sa force d’action et la consolidation de sa détermination dans la durée… est cet intérêt commun au-delà des clivages qui caractérisent la société algérienne, tels que la religion, l’identité et le régionalisme » ( et je rajoute) : qui, grâce à sa maturité et à l’ acceptation des différentes pluralités compositionnels (dont le système a toujours eu en horreur), a su placer le Hirak au dessus de tout contrairement à vous mr benzatat qui n’ y arrivez pas et qui proposez le rejet des sensibilités de tout un chacun formant la quintessence de la démocratie, la haine de soi et le nihilisme pour mener à bien le hirak hors la force de ce hirak, réside justement dans l’ intégration acceptative en son sein de tout cela. Inspirez vous donc du remède populaire pour y voir plus clair. Vous servez vous d’ AP comme support ou tremplin pour attaquer de surcroît avec des arguments bancales dans le but de faire réagir le PAD ou autre ? Votre radotage est il dû à la frustration qui émane d’ un égo justifié que par vous même par le fait que personne ne vous prêtes attention à vos affabulations ?? En somme selon benzatat, il faut faire semblant que tout va bien, nier et éviter de soulever les problèmes identitaires berbères, éviter d’ en parler et tout se réglera comme par enchantement. En réalité, ce nihilisme est dû au fait que, tout simplement, mr benzatat qui parle de désaliénation, veut laisser l’ Algérie aliéné dans son arabisme. Vous vivez dans quelle planète sérieusement ? Mr benzatat innovez un peu au moins car ça devient du radotage, du déja vu, du réchauffé et du copier collé à la longue. On devinent toujours vos articles. Ça tourne toujours autour de l’ authenticité racinaire Algérienne ( Amazighité), autour du patriarcat s’ y afférant ( virilité et responsabilité) et de la religion musulmane ( Islam). On vous a vu réagir à la charte du PAD comportant plus d’ une cinquantaines de lignes et dont vous n’ avez su que relevez une demi phrase faisant allusion à la berberité en y consacrant un article entier ici, si ça c’ est pas être omnibulé et possédé qu’ est ce ?? Que faudrait il faire pour considérer le PAD comme Algérien ? Y faire adhérer une arabiste tel que naima salhi ? Dites le clairement et allez au fond de votre pensée comme nous le faisons ici. Vous vous enlisez d’ article en article, la preuve par le fait que vous ne définissez plus l’ Algérien par son Algérianité mais par ses affinités politiques, culturelles. C’ est cette réflexion dépressive qui est l’ unique et réelle danger du hirak car là on rentre en effet clairement dans l’ esprit perdant du fascisme. Si ce message vous parvient, ce qui est rare car la rédaction modératrice connait bien la susceptibilité qui vous habite, sachez qu’ il est tout à fait légitime d’ être berbériste ( à l’ origine du slogan Algérie Algérienne) en terre berbère et que l’ arabisme nostalgique importé d’ époque nacerienne révolu, dont vous vous gardez bien de dénoncer, démontre la partialité, la subjectivité et la préfiguration de vos écrits. La condition synequanone à la bonne entente entre Algériens serait selon vous de faire dans le nihilisme et la cachotterie de ce que l’ on est ? Allez dont essayer de trouver un peuple soumis ailleurs, ici vous êtes chez les Algériens, anaraz wela neknou, ce peuple est trop orgueilleux pour prêter oreille à des viscères maladivement répulsives s’ étripant quand ça touche à tout ce qui est authentiquement autochtone. Aimant les joutes verbales j’ écris et répond. La limite déontologique journalistique s’ arrête aussi quand elle commence à faire dans l’ attaque contre l’ identité, dans le dénialisme pour imposer un idéal rouillé qui ne concerne que vous et une vision des choses farfelus, saugrenue, incongrue et irrationnel et elle ne se repousse pas non plus par argument fallacieux à dénoncer autre chose s’ y accordant de surcroît faussement. Votre génération n’ est pas la nôtre, sauf votre respect, laissez l’ Algérie tranquille, il semble que vous n’ ayez pas encore compris que l’ Algérie vit aussi une transition générationnelle et idéologique. Autrement dit, votre nostalgie générationnelle n’ est plus en adéquation avec la nouvelle génération. Le PAD lui est en phase avec le peuple et il n’ a absolument rien d’ extrémiste, il regroupe en son sein toutes les franges de la société les plus modérées. Les intégristes traitent le PAD de laïcards et les athée- griste traitent le PAD d’ islamistes etc. Ni arabo integristes ni panarabe athée- gristes.

    PS : Pourquoi ne vous êtes vous pas retiré ou du moins pourquoi ne vous êtes pas vous dresser contre mediapart ( et dont vous avez une rubrique que pour vous chez eux) qui invective et diffame AP et qui pourtant vous offre généreusement une tribune ici ?

      chaoui40
      25 février 2020 - 20 h 42 min

      « Le PAD lui est en phase avec le peuple et il n’ a absolument rien d’ extrémiste, il regroupe en son sein toutes les franges de la société les plus modérées.  » C’est parce que vous êtes modérés que vous êtes inoffensifs Le pouvoir en place ne craint jamais la modération. Seule la violence peut le chasser. Le PAD n’est pas le peuple, mais un intermédiaire qui cherchera à prendre la place laissée vide par le pouvoir lorsque le pouvoir aura pris la fuite. C’est ce que les bourgeois francs-maçons ont fait en 1789 … Deux siècles plus tard, les Français souffrent autant que sous Louis XVI, et seul 1% d’entre eux détient 99% des richesses du pays. Ce qui est le cas des généraux que vous désirez chasser … Seul le communisme nous sauvera !

    Neutre
    25 février 2020 - 12 h 08 min

    Le pouvoir corrompu essaie de tout ses moyens à l’aide de ses agents d’infiltré le mouvement Hirak,dans le but de semé la zizanie et divisé pour mieux régner,espérant que Leaders de ce mouvement ne seront pas piégés,ça suffit maintenant ne nous pouvons plus continue à etres les moutons d’un pouvoir de traitres et corrompus;monsieur Tebboune est un simple pion qu’obéi a des clans mafieux,surtout ne pas croire a ceux qu’il raconte,c’est un élève du Traitre Bouteflika;nos parents ont libéré le pays des mains du colonialisme et c’est notre tour de libérée cette belle nation (…)

    Les mouchoirs sont à la commande
    25 février 2020 - 11 h 31 min

    En ce qui me concerne, je disais dès les mois de mars et d’avril 2019 que si la révolution citoyenne ne s’auto organise en profitant de son dynamisme de l’époque pour concrétiser très vite ses revendications, et bien dans quelques mois on sortira nos mouchoirs pour pleurer la mort du hirak et la victoire du pouvoir. C’est ce qui risque d’arriver, j’en ai bien peur. C’est peut être déjà arriver puisque le pouvoir applique sa propre feuille de route tranquillement.

    A cette époque, je disais que la révolution citoyenne devrait se doter dès les premiers mois d’une équipe collégiale apolitique et non partisane chargée de penser la transition, de conduire cette transition, équipe collégiale qui serait issue de la société civile grâce à des élections d’abord au niveau local, puis régional puis national. Cette équipe collégiale, qui aurait eu donc la charge de la conduite de la transition, aurait été désignée et aurait vu le jour lors d’une réunion en Congrès ou en Conférence de tous ses représentants de la société civile. Le hirak ne demande pas de s’organiser en parti politique , mais de s’auto organiser pour

    Cette équipe collégiale restreinte aurait eu pour mission tout simplement de constituer un gouvernement de transition, de désigner des groupes d’experts pour plancher sur de nouvelles moutures des textes institutionnels (Constitution, loi électorale, loi sur les partis politique, l »instance indépendance de contrôle des élection etc..etc..), bref d’aboutir à une feuille de route consensuelle rédigée , qui n’a rien à voir avec un programme, et qui serait basée sur les revendication du hirak. C’est cette feuille de route qu’on se devait d’imposer au pouvoir via des négociations. Pas plus, ni moins.

    PS : Mais je crois qu’on a déjà perdu trop de temps et je vais donc prévoir l’importation quelques conteneurs de mouchoirs en espérant que cela nous suffira.

      Krimo
      25 février 2020 - 17 h 47 min

      Les Mouchoirs Sont À La Commande,

      La direction collegiale a été le leitmotiv de Novembre 1954 pour s’eloigner du Zaimisme ambiant et huit ans plus tard …….. ??????

       » Ce qui est plus insupportable que le despotisme des souverains, c’est la tyrannie des subalternes « 

    Brahim
    25 février 2020 - 11 h 14 min

    Pourquoi vous insinuez que la révolution est menacé.Les Algériens qui étaient tout le temps divisés par des manipulateurs essaient au contraire de se rassembler pour créer la nouvelle république .Un Etat de droit tant souhaité ou chacun peut vivre et s’épanouir en toute liberté dans cette nouvelle Algérie.

    Mounir Sari
    25 février 2020 - 11 h 05 min

    Le hirak est en très bonne santé, il se porte même bien!!!!

    Anonyme
    25 février 2020 - 10 h 53 min

    Comme en 1988 les islamistes ,qui étaient en embuscade et se faisaient tout petit et tout mignon ,sortent actuellement leurs griffes pour mettre la main mise sur la révolution du peuple du 22 février comme si ce n était pas de leur faute qu on a eu la décennie noire et Bouteflika comme président ,qui les a superbement gâté en leur octroyant des lignes de crédit pour transformer l Algérie en un immense bazar.
    La collusion entre corruption ,islamistes affairistes et pouvoir militaire a été démontré par la construction de milliers de mosquées avec l appui de certains généraux ( affaire du boucher),le démantèlement par la destruction de tous les outils de production nationale dans les années 1995 à 2004,la déliquescence de l école algérienne par l introduction de l enseignement de la religion et pas des faits religieux à l école dès le jeune âge avec la dérive de certains enseignants illuminés
    Le Hirak doit être vigilant pour ne pas se faire avaler par ces énergumènes qui utilisent la religion, ils se montrent en nombre avec toute une publicité pour qu on ne supprime pas l article 2 de la constitution faisant de l islam religion de l état algérien car sinon on leur enlève le principal argument de pression et d enfermement sur le peuple.
    L état doit être neutre et ne doit pas gérer la foi de ses citoyens.
    Pour le reste la vraie identité nationale doit retrouver sa place et il ne faut pas rester figer sur ce qui a été falsifié au lendemain de l indépendance.. l Algérie est nord africaine ,amazigh et fière de toutes ses influences historiques, l’île de Malte qui a connu les mêmes influences que nous , en est un vrai exemple!!!

    Anonyme
    25 février 2020 - 10 h 07 min

    D’accord avec toi khouya Youcef sur ce danger dont je parle depuis quelques semaines. Je vois une exaspération dans les marches du vendredi et des gens de plus en plus difficiles à calmer. Samedi dernier après les canons à eau, certains voulaient vraiment en découdre et vu le nombre (plusieurs dizaines de milliers) je suis sûr qu’ils seraient arrivés à la présidence. Juste une remarque sur une expression qui ternit un peu ta contribution, il s’agit de la « tendance idéologique berberiste ». Cette expression qu’on entend plus souvent chez les islamo-bathistes du régime ne repose sur rien car il n’existe pas d’idéologie berberiste. Un berberiste ou défenseur de la langue et culture berbère peut être Trotskiste ou ultra-libéral ou même, plus rarement, islamiste. Une simple idée ou revendication ne fait pas une idéologie ou un programme politique. Si ces associations sont composées en majorité de kabyles, il faudrait nous dire en quoi le fait de défendre la culture berbère empêche de défendre l’Algérie et de revendiquer la démocratie?

    Karamazov
    25 février 2020 - 9 h 53 min

    Il a bien dit « Révolution » ? Je croyais qu’YB avait fini par se rendre à l’évidence que le Hirak n’en était pas.

    Encore un qui parce qu’il s’est trompé à ce sujet qui s’acharne à nous faire croire que c’et parce que le Hirak a été détourné qu’il n’ pas réussi.

    J’écrivais dès le début du Hirak qu’une révolution c’est comme le métabolisme : elle procède par catabolisme et anabolisme : elle détruit toutes les vieilleries et elle construit mécaniquement de nouvelles. Et nous avions dit que le Hirak n’est pas une révolution parce qu’il n’est rien de tout cela. Au Contraire ses archaïsmes il les porte en étendard et il les revendique à travers ses slogans.

    Nous avions dit aussi qu’aucun signe prédictif de révolution n’est à signaler et nous avions ajouté comme élément de preuve la persistance des vieux partis et organisations rentières et héritières. J’avais dit : si vous croyez que ce beau monde va s’auto-dissoudre pour se faire phagocyter par le Hirak vous vous mettez le doigt dans l’œil.

    Si tout ce beau monde a rejoint le hirak qui est une réaction susceptible à l’outrage du cinquième mandat c’était surtout pour ne pas être en reste et non parce que le Hirak les a assimilé . Il n’y avait qu’ YB et KN et leurs bigots illuminés pour parier sur la réussite du Hirak.

    Or YB inverse la problématique et voudrait nous faire croire que c’est un dévoiement du Hirak qui a généré cette situation.

    Nous savons que dans tous les mouvements de masse ce sont toujours les éléments les plus actifs les plus radicaux qui finissent par prendre la direction. Sauf que concernant le Hirak , il ne s’agit pas d’un mouvement révolutionnaire mais seulement d’un phénomène de masse.

    Ce à quoi nous assistons n’est rien d’autre qu’un replacement de tout ce « beau monde » .

    Après un frémissement en surface tout s’est restabilisé. Rien ne s’est perdu, rien ne se créé, rien ne s’est transformé.

    Moskosdz
    25 février 2020 - 9 h 20 min

    Sachant qu’en démocratie,une minorité n’a aucune chance d’élire son candidat face à une majorité écrasante,il ne lui reste qu’à semer des embûches à cette majorité,telle est la démocratie des S/D.

    lhadi
    25 février 2020 - 9 h 14 min

    On se souvient que Socrate déclare dans l’Apologie de Platon que c’est l’âme de chacun, et l’état dans lequel elle se trouve, saine ou malade, qui importe le plus (30b) et qui surpasse de loin toutes les autres valeurs.

    Selon lui, la santé de l’âme dépend entièrement de la capacité de chacun à comprendre, à expliquer et à soutenir grâce au raisonnement et à l’analyse philosophiques ses propres valeurs et ses propres convictions, et cela avec fermeté et minutie. Car toutes les décisions et actions de l’individu reposent sur la compréhension qu’on a de ses propres valeurs et de ses convictions.

    Ainsi, la bonne ou la mauvaise santé de l’âme de chacun est suspendue à l’usage ou non de sa raison qui est le guide le plus sûr et le plus fidèle pour mener sa propre vie en vue de la vérité, et à la manière dont on en use, pleinement et correctement.

    L’usage que chacun fait de ce pouvoir est-il à la hauteur de ce qu’exige implicitement cette même faculté qui nous permet de connaître et de décider ce qu’il faut penser et faire .

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Farida
      25 février 2020 - 22 h 06 min

      FAKOU. Vous etes seuls. Vous ne convaincrez plus personne.

      Izirdi
      26 février 2020 - 0 h 33 min

      @_Lhadi: 25 février 2020 – 9 h 14 min

      Je cite: « Selon [Socrate], la santé de l’âme dépend entièrement de la capacité de chacun à comprendre, à expliquer et à soutenir grâce au raisonnement et à l’analyse philosophiques ses propres valeurs et ses propres convictions, et cela avec fermeté et minutie… »

      Quel blasphème !
      Qu’allons-nous faire des 114 « Sourate » du Coran, des « Hadith » et autres exégèses venues après ?
      Voulez-vous dire que la santé de l’âme des Alg … est irrécusablement et irréversiblement affectée ?

    Thamourth
    25 février 2020 - 9 h 04 min

    On a beau tourner l’équation dans tout les sens, on observe toujours la même prise d’otage du peuple algérien par le terrorisme islamo-berbériste.
    Sans aucune honte, ces mouvances inoculent insidieusement les germes chaotiques, sous couvert de démocratie et d’opinions. Ils ont inventé le terrorisme politique. Soit tu es avec eux, soit tu es contre eux.
    Ils se proclament démocrates, ces tentacules des succursales des monarchies et des néolibéraux occidentaux. Ils se sont donné RDV pour abattre le peuple algérien « démocratiquement »

      Anonyme
      25 février 2020 - 16 h 55 min

      Tu a déjà vu un berberiste commettre un attentat terroriste ya si doubab???

      Lghoul
      25 février 2020 - 22 h 11 min

      Les preneurs d’otages sont les incompetents corrompus qui ne veulent pas lacher le pouvoir apres 58 ans d’echecs et de dilapidation de 1100 milliards de dollars. Les preuves se trouvent chez la communaute de la prison d’el harrach.

      Ziri Warsenis
      25 février 2020 - 23 h 42 min

      @la grosse mouche cachiriste, en dardja Edhebbana wekkalett El cachir !
      Ton pseudo devrait être « The moth » pour rester dans la famille qui pullule sur le net en essaims électroniques, les missionnés de la marabunta qui a ravagé le pays depuis presque 60 ans ou mazal.
      En fait, je voulais te dire que tu devrais présenter ta thèse (..) sur le terrorisme islamo-berbériste à Harvard ou Stanford. Ils sont friands de ce genre de sujet qui met au défi la Critique de la raison pure de Kant.

    Zaatar
    25 février 2020 - 8 h 50 min

    Oudhourka comment doit on parler Monsieur Benzatat? Comment vous expliquer encore ce que l’on a rapporté ici à maintes reprises? Ce que je ne comprend pas c’est ces revirements à 180°. (…) Mais au final, je ne sais pas si c’est rassurant, mais je me dis quand même qu’il y a quelque part dans un fond du bon sens qui reste. Résumez si vous voulez bien Monsieur Benzatat. Il n y a plus de hirak, il n y a que des opportunistes voulant rendre asymptotiquement vers la rente. Il y a juste la fonction pouvoir qui pourra le permettre et ça passe par le sacrifice du peuple, qui du reste n’a pas changé dans sa cervelle…il a bien été élevé par le pouvoir et ses ambitions n’ont pas changées, collectivement et individuellement…on ne change pas aussi soudainement sa nature.

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