Réponse à Lahouari Addi sur la place de l’islam politique en démocratie

Addi islam politique
Le FIS voulait utiliser la démocratie pour imposer la charia. D. R.

Par Youcef Benzatat – Lahouari Addi soutient dans sa dernière contribution au débat politique, le 25 février 2020, «Faut-il avoir peur des islamistes ?», suite à la polémique suscitée par la visite de l’ancien moudjahid Lakhdar Bouragâa, Mustapha Bouchachi et Samir Benlarbi à Ali Benhadj à son domicile, que «la société contient plusieurs courants idéologiques qui ne doivent pas s’exclure, même s’ils doivent s’opposer pacifiquement sur le terrain électoral pour laisser les électeurs décider à qui confier la majorité parlementaire. (…) Les islamistes sont un courant d’opinion dans la société et il n’est pas question de les exclure du champ politique».

Par cette assertion, Lahouari Addi conçoit la démocratie comme une simple formalité procédurale propre à un régime politique quelconque. Or, la démocratie n’est pas seulement affaire de régime politique. Elle n’est pas seulement une affaire de dimension politique et institutionnelle. Sont également en cause le modèle social et la démocratie des mœurs. La Constitution politique ne peut, en effet, suffire à garantir la démocratie si la société ne peut s’appuyer sur une Constitution civile qui cimente la nation et qui l’émancipe du pouvoir. La Constitution politique démocratique doit consacrer les droits naturels des Hommes. Les libertés individuelles, les droits fondamentaux, le principe d’égalité entre les citoyens, entre hommes et femmes. Le droit en est le fondement qui détermine la citoyenneté. La société ne pourra pas être authentiquement démocratique si la femme n’est pas libre et n’est pas l’égale de l’homme. La démocratie ne peut advenir si la société n’est pas rendue à tous ses membres. Le code de la famille et le code du statut personnel sont le socle sur lequel le vivre-ensemble démocratique peut se bâtir. A travers ces codes se pose la question de l’autonomie de la loi et celle de la souveraineté législatrice du peuple.

Le corps social dans sa diversité se reconnaît dans l’Etat. Il est le lieu où les tensions sociales se résolvent. Il est ce par quoi la nation existe. Il est inséparable du droit et celui-ci est nécessaire aux libertés fondamentales et à la démocratie. Le peuple souverain doit légiférer en toute matière. Etablir l’égalité des droits entre l’homme et la femme. L’égalisation des conditions entre les citoyens de la nation et la suppression des discriminations en raison des appartenances confessionnelles ou tout simplement de leur non croyance. Ces inégalités sont incompatibles avec la démocratie.

Dans la modernité, c’est le rationalisme qui est la raison théorique et c’est un nouveau rapport à la politique, à la religion, à la morale et au droit qui en est la raison pratique. La politique est fondée sur la démocratie et le contrat social, le droit sur la volonté de l’Etat et les droits humains, la morale sur la subjectivité et la religion sur la laïcité. Ne pas situer le discours et la pratique, c’est faire croire que l’islam traverse le temps sans en être affecté. Se référer à des expériences concrètes sans les rattacher à leur contexte historique rend illisibles les ruptures et les évolutions.

C’est d’un droit autonome, libéré des totalités théologiques, que se revendique la modernité. Il est ce qui cimente la société citoyenne. La démocratie s’appuie sur le droit. C’est bien autour du droit que s’ordonne le corps politique, lui aussi autonome. Ce n’est pas seulement d’un point de vue pratique qu’est reconnue l’autonomie de l’instance juridique. C’est aussi en termes de connaissance que celle-ci se donne à voir. En tant que mode de savoir indépendant.

Ce qui semble préoccuper Lahouari Addi, comme tout intellectuel islamiste généralement, c’est comment être moderne sans se renier ? Faut-il, pour rester fidèle à soi, renoncer au monde ?

L’islam politique considère que l’universalité de la modernité cache la vocation expansionniste de l’Occident. Le problème est que la modernité n’est pas seulement une grille d’analyse ; elle est aussi une réalité concrète qui s’universalise. En se détachant de son origine, ne se situant plus dans la continuité historique de la rationalité occidentale, elle devient indifférente au cadre spatio-temporel dans lequel elle s’insère.

Pour s’en sortir de ce dilemme, une démarche constructive s’impose, afin de déplacer le questionnement sur le présent, d’identifier les impasses et les causes du statut quo. Déconstruire le système de production du discours, du savoir et de la légitimité imposée par la tradition. Songer ainsi à l’avenir et entrevoir des perspectives.

Depuis l’indépendance nationale, le pouvoir algérien a échoué à réaliser la transition vers la modernité, faire passer la société du modèle traditionnel à une organisation sociale moderne. L’Algérie demeure toujours scientifiquement arriérée, économiquement sous-développée et faible politiquement, socialement et culturellement. Ce retard est en grande partie amputable à la confusion du religieux et du politique, par l’entremise de la charia dans toute action normative. La charia désigne la voie tracée par Dieu (tarîq ou sabîl) et sert à proscrire le droit. La notion de voie prend ainsi le sens de loi. La charia devient un système cohérent qui tend à réaliser la conformité de la cité des hommes à l’ordre du Dieu. Elle a été entendue dans le sens de normativité ou de réglementation. Comprise dans ce sens, elle est constitutive d’un système qui tend à embrasser tous les aspects de la vie du citoyen, de même qu’elle tend à régenter tous les secteurs de la vie sociale : les relations privées, l’économie, le droit public, l’organisation des pouvoirs politiques, le culte, la foi, y compris même l’enseignement et l’éducation nationale.

En soutenant que «les islamistes sont un courant d’opinion dans la société et il n’est pas question de les exclure du champ politique», Lahouari Addi évacue l’évidence même de deux modèles de société qui s’opposent en Algérie, l’une traditionnelle, l’autre moderne. L’une ordonnée autour d’une foi réduite à une loi, l’autre autour d’un droit qui revendique son autonomie. Ce conflit n’est pas seulement relatif au contenu des règles, il met en cause la structure même de la société et de l’Etat.

L’Etat fondé sur la charia est ambigu, confus dans son être et dans son statut. Il est défaillant sur son principal élément constitutif qui est la pleine souveraineté juridique : dire la loi et en assurer l’application. Comment partager la force publique avec des sectes religieuses qui imposent leur conception du droit fondée sur le dogme religieux ? Un Etat qui n’a pas le monopole de la contrainte, de la violence légitime, au sens de Max Weber, ne peut exercer pleinement sa souveraineté sur la totalité de sa population. L’Etat ainsi défini, pour qu’il puisse exister, est amené à exercer un pouvoir autoritaire et faible. Ne remplissant pas pleinement ses fonctions, celles qui sont inhérentes à sa qualité d’Etat. Pour exister, un tel Etat doit procéder à des ruptures fondamentales. A commencer par la rupture avec le passé. Seule condition pour l’émergence d’un véritable Etat démocratique, au sens moderne. La construction de l’Etat de droit dépendra en grande partie d’une clarification entre le rapport à la modernité et la redéfinition du statut du passé.

En restant à l’extérieur de l’ordre politique, la foi ne sera pas pour autant menacée par la mise en œuvre réelle de la liberté de conscience et de l’égalité entre les hommes. Au contraire, c’est en même temps lui permettre de se purifier et se tenir à l’écart des contingences du temps. La Constitution doit instituer la nation citoyenne. Le droit est le principal déterminant pour la construction de l’Etat démocratique. Poser la question de la laïcité, c’est la poser en tant que question des rapports entre religion et Etat, religion et politique et religion et droit.

La révolution populaire se bâtit sur l’action collective du peuple, contrairement à la révolution bourgeoise et prolétarienne. Elle marque le point de rupture avec soi plus que la contestation d’un régime politique. Par sa nature même, elle vise non pas à un transfert de pouvoir, mais à poser les règles du jeu du pouvoir. C’est le champ du politique que la société investit de façon autonome. Elle constitue de cette manière une rupture puisqu’elle requiert une nouvelle culture politique. Modalité de changement et champ ouvert à l’intervention active de la société dans son ensemble, et non à une classe sociale particulière. Elle engage un processus d’avenir.

Contrairement à l’assertion de Lahouari Addi, qui considère dans cette même contribution, que «la conscience collective du Hirak a compris que la société contient plusieurs courants idéologiques qui ne doivent pas s’exclure», alors que, c’est au contraire, ce même sentiment profond sur la nécessité de rupture avec soi qui est à l’œuvre dans la conscience collective des hirakistes, plus que la contestation du régime politique hérité de Bouteflika ou celui attribué au «système» généralement. Au point de susciter méfiance et polémiques à tout va à chaque fois qu’un symbole du passé est venu s’immiscer ou interférer dans la dynamique du Hirak à son insu. Comme ce fut le cas face à cette rencontre anachronique entre un symbole de l’islamisme politique, en l’occurrence Ali Benhadj, et des acteurs considérés comme emblématiques de la Révolution en cours.

Y. B.

Comment (77)

    RAHMOUN Thaninna
    28 février 2020 - 17 h 44 min

    Essalem alaïkmoum,
    LE POUVOIR ABSOLU APPARTIENT à ALLAH (GLOIRE à LUI), à nul autre.
    ALLAH (GLOIRE à LUI) IMPOSERA L’ETAT ISLAMIQUE UNIVERSEL, bientôt, in cha ALLAH (GLOIRE à LUI), bon gré ou malgré tous (et toutes) les mécréants(es) du monde entier.
    Essalem alaïkoum,
    RAHMOUN Thaninna.

      Anonyme
      28 février 2020 - 18 h 22 min

      J’adore votre humour!!

    Souk-Ahras
    28 février 2020 - 9 h 57 min

    Je ne crois qu’en ce que je vois, et ce que je vois m’interpelle sur la fragilité et l’inaction de l’autorité institutionnelle quant à l’existence illégale de partis politiques basés sur la religion.
    Le combat contre l’islamisme radical est spécifique à cette mouvance idéologique, il ne peut donc être apparenté ou assimilé à une quelconque interdiction de la pratique de la foi musulmane, ou autre, normalement.
    Ceci dit, le discours philosophique sur le « droit de cité » a accorder ou pas à l’islamisme radical, n’a pas lieu d’être ; il est en soi improductif, voire stérile, tant l’abomination générée par cette mouvance est incommensurable. Il faut combattre le mal par le mal (principe primaire du vaccin). L’islamisme, sous toutes ses formes, doit être légalement et vigoureusement écarté de toute activité politique et institutionnelle afin que puisse s’installer une paix véritable au sein de l’ensemble État / Nation. Il ne faut, sur ce point, ni tergiverser ni tortiller du derrière car il n’existe aucune autre solution pour y parvenir. Ses têtes pensantes sont connues et répertoriées, la justice doit « monter au créneau » et se monter impitoyable au vu de leur responsabilité tachée du sang des victimes de la décennie noire.
    Parlez à un islamiste ! Essayez de l’amener sur le terrain des libertés naturelles fondamentales ! Il vous fera comprendre en quelques mots, sous le couvert des sempiternels « ouqsimou billah », « bismillah », « allah akbar » que : la soumission à « Dieu l’Unique de l’Islam » doit s’effacer devant celle de son inquisition extrémiste, qu’il est seul garant de votre vie terrestre en conservant votre « tête sur vos épaules », et unique pourvoyeur d’accès au paradis promis en son sein.
    Le « projet » islamiste tient là son véritable programme dont on devine aisément le but à haut rendement lucratif. Dans son programme, le coût engendré en vies humaines massacrées pour établir son pouvoir lui importe peu, de même que le côté religieux qu’il délègue à ses armées religieusement fanatisées et obéissantes. Jusqu’à se faire « exploser ».
    En conséquence, aucune mixité ni coexistence pacifique, ne peut être possible avec l’islamisme, son formatage encéphalique étant sujet au bug récursif pouvant mener à l’hystérie sanguinaire vampirique. La décennie noire l’a, malheureusement pour toutes ses victimes, clairement montré. L’islamisme radical est une arme de destruction massive, son humanisme ne saurait s’écrire autrement que par le sang. Les entremetteurs de tout genre devraient y réfléchir plutôt deux fois qu’une..

    Zaatar
    28 février 2020 - 9 h 15 min

    L’humanité dans son ensemble va doucement mais sûrement vers le bannissement total de toutes les religions. Ce n’est pas pour demain certes, mais ca sera inéluctable.

    RAHMOUN Thaninna
    27 février 2020 - 18 h 43 min

    Mon message s’adresse à l’individu « anonyme » qui, par lâcheté, se cache derrière son « anonymat » pour envoyer des messages minables : Un Homme Digne et Libre ne se cache pas pour s’exprimer, Un Homme Respectable ne s’exprime pas comme vous le faites, j’en conclue donc que vous n’êtes ni libre, ni digne, ni respectable; je vous plains, pauvre type!
    Nwekkelek ALLAH (GLOIRE à LUI),il n’y a pas d’impunité avec ALLAH (GLOIRE à LUI).
    RAHMOUN Thaninna.

    RAHMOUN Thaninna
    27 février 2020 - 18 h 03 min

    Mon message s’adresse à l’individu « anonyme » qui, par lâcheté, se cache derrière son « anonymat » pour envoyer des messages minables : Un Homme Digne et Libre ne se cache pas pour s’exprimer, Un Homme Respectable ne s’exprime pas comme vous le faites, j’en conclue donc que vous n’êtes ni libre, ni digne, ni respectable; je vous plains, pauvre type!
    RAHMOUN Thaninna.

    Abou Stroff
    27 février 2020 - 13 h 55 min

    « faut il avoir peur des islamistes » s’interroge le « soucieux-logue ». la réponse de ce soi disant intellectuel se trouve dans sa production idéologique, i. e., la « régression féconde » qu’il nous suggère d’adopter pour désarmer (virtuellement?) la vermine islamiste.
    dans les faits, cette histoire de régression féconde est le produit d’un esprit tourmenté et paralysé par la haine qu’il voue à l’institution militaire en général et aux « services » en particulier. en effet, lhouari addi, sociologue de salon qui, après avoir avancé son histoire de régression féconde, s’est empressé de s’installer en france pour appréhender son objet d’étude (avec le recul nécessaire?) et a produit cette « chose » pour justifier l’arrivée des islamistes et les aider à nous régresser de la manière la plus féconde possible (addi est, en outre, partisan du « qui tue qui »). heureusement que la vermine islamiste n’a pas pris le pouvoir, autrement, nous ne serions pas en train de papoter sur le net et discourir sur les enjeux du moment.
    en fait, tous les indices concourent à signaler que les islamistes qui représentent, au niveau politique un monde ancien qui ne veut pas mourir, servent, en premier lieu, les intérêts des yankees et des sionistes.
    en effet les islamistes, en réduisant l’économie au commerce, sont de fait les meilleurs alliés du capital financier mondial dont l’un des objectif premier est de réduire les économies pétrolières à des pipelines sans robinet d’arrêt.
    en outre, des états islamistes entourant l’entité sioniste, justifierait l’existence de cette dernière en limitant toute argumentation à un phénomène religieux (exit le fait que l’entité sioniste ne soit qu’un vestige colonial qui doit, historiquement, disparaître en tant que tel).
    moralité de l’histoire: la vermine islamiste doit être combattue au nom, aussi bien de la démocratie puisque les islamistes ne croient pas en la capacité des hommes à s’auto-gérer que du développement humain dans tous ses aspects puisque les islamistes croient que l’homme est donné, une fois pour toutes et que son évolution relève de l’hérésie.
    PS: je pense que la vermine islamiste, au même titre que la marabunta qui nous gouverne sont des parties intégrantes du monde ancien (le monde de la distribution de la rente et de la prédation) qui ne veut pas mourir et que addi, à cause des ses oeillères idéologiques, veut , à tout prix, garder en vie.
    par conséquent, il me parait tout à fait illusoire de croire, un seul instant, qu’il puisse y avoir un compromis entre le monde ancien que défendent, la vermine, la marabunta et addi et le monde nouveau, basé sur le travail, où la rente en tant que rapport social et la religion qui lui sert de superstructure idéologique doivent subir une critique radicale et disparaître de l’espace public.

    Le vrai sens de la séparation du politique et du religieux
    27 février 2020 - 11 h 49 min

    A mon très humble avis, Il est temps que nos intellectuels, nos personnalités politiques, nos journalistes, nos gouvernants fassent l’effort de demander l’interdiction de l’usage de la religion à des fins politiques, comme on le fait pour la séparation entre le miliaire et le politique. On devrait en principe proposer, pourquoi pas, à ce que de telles méthodes soient pénalisées . D’ailleurs l’article 52 de notre Constitution de 2016 évoque très précisément cette question. La religion est du domaine du privé, et elle l’usage de la religion en politique n’est là que pour perturber l’exercice transparent et loyal de la démocratie.

    Certains internautes nous radotent qu’il ne faut pas parler de laïcité dans notre pays car on est un pays musulman. Non mais c’est quoi ce délire ? La séparation du politique et du religieux, ou la laïcité si vous voulez, ne veut pas dire interdiction de la pratique de la religion, et n’est nullement une forme de combat contre l’islam ! C’est très suspicieux de vouloir mélanger les choses ! La laïcité protège non seulement la pratique de toute religion, et donc l’islam, mais aussi la liberté de conscience, de croire et de ne pas croire ! Si ces internautes nous citent la laïcité en France au prétexte que c’est une manœuvre contre l’islam, ils se foutent eux-aussi le doigt dans l’œil jusqu’au coude. En France , pays laïc, le fait d’interdire le voile intégral dans les lieux public et à l’école n’est pas dirigée contre l’islam ou une forme de restriction de la pratique de l’islam car déjà dans ce pays il y a plus de 4500 mosquées en activité. L’interdiction du voile islamique en France n’est pas de la faute à la laïcité, mais c’est un décision qui évite les luttes et les concurrences inter confessionnelles à l’école, dans les administrations publique et les lieux de travail car la France n’est pas comme le nôtre enfermée sur elle-même, elle reçoit toutes les communautés du monde.
    Chez nous l’Algérie, notre pays, la religion doit être du domaine privé, intime, une relation entre le fidèle et Dieu, car le mélange entre la politique et le religieux, cela ne fait que perturber l’exercice libre, transparent et loyal de la politique et surtout de la démocratie. Mais cela n’empêche pas les citoyens d’exercer tranquillement leur religion ou n’interdit le port du voile ! Il n’a jamais été question chez nous d’enlever le voile islamique ou autres à vos mères et sœurs, de combattre l’islam, il faut arrêter ses déclarations outrancières inexactes et exagérées car ce n’est pas le but de la séparation du politique et du religieux dans notre pays !

      Ziri Warsenis
      27 février 2020 - 18 h 01 min

      A le vrai sens de la séparation du politique et du religieux
      Cher ami, votre commentaire est plein de bon sens et témoigne d’un sens rationnel qui est à souligner.
      Hélas, tout comme les commentaires éclairés en regard aux dégâts et impacts de l’invasion du religieux dans toutes les sphères de la société, émis par d’autres intervenants rationnels (comme Zaatar, Abou Strophe, Karamazov et autres) comparativement à d’autres plutôt transportés par une foi bigote ou un mysticisme conférant à la transe dervichienne, la société est trop embrigadée dans la mélasse islamiste pour que le rationnel ait un quelconque effet atténuant la ferveur de l’endoctrinement obscurantiste, résultat de tant d’années de déliquescence d’un pouvoir manipulateur attaché beaucoup plus à préserver ses privilèges de main mise sur la rente et la prédation des ressources.
      Pour repartir à zéro, il faudrait quasiment lobotomiser les cerveaux et nettoyer les méfaits de la vermine islamiste. Ça commence minimalement par l’école et la réforme des programmes éducatifs, dégager les institutions éducatives et culturelles des griffes obscurantistes. Or, cela commande une réelle volonté gouvernementale pour ce faire, ce qui n’est certainement pas le cas actuellement, car une telle action ne répond pas nécessairement aux desseins du pouvoir maléfique, bien au contraire. Quand on voit un tel pouvoir comment il tient son registre des serviteurs obséquieux dans l’environnement de l’état et de ses « institutions «  tels les Djaballah, Makri, Menasra, Bengrina, et des hurluberlus du genre Aribi, Naïma Salhi, tout comme avant Belkhadem, Ghlamallah Boubdellah et d’autres spécimen du genre, on voit bien où le pouvoir mène sa charrette.
      Le changement ne viendra pas de l’intérieur, hélas, il se fera après tant de dégâts et de temps perdu par la contrainte de l’endettement extérieur, l’assèchement de la rente et les obligations qui ne peuvent être satisfaites.
      Et Il est fort à craindre que ce changement ne sera pas et n’ira pas assurément vers une voie d’émancipation et de modernité.

    Karamazov
    27 février 2020 - 10 h 14 min

    « Un islamiste est un musulman qui pratique » : cela semble offusquer ceux qui pratiquent mais qui ne se voient pas islamistes. et qui ont vite pris un raccourci pour réagir. J’aurais pu ajouter que tous ceux qui pratiquent ne sont pas islamistes. Onan par exemple.

    j’aurais pu ajouter « rigoureusement » , « à la lettre »…

    Comme Zaatar je parlais de l’image que renvoie la religion à travers la société. Le problème pour toutes les philosophies les idéologie , les théories ,c’est la « praxis » : ce qu’elles donnent quand elles sont mises en chantier , dans la pratique.

    En islam la profession de foi suffit pour être musulman . On peut être mouslim 3assi.

    Je connais des vielles femmes qui jurent qu’elles sont musulmanes et elles sont sincères et qui n’arrivent pas à apprendre un seul mot du coran pas même la Fatiha. Elle ne connaissent absolument rien de la religion qu’elles pratiquent à leur façon. Quand elles font la prière elle récite des mots de leur cru. Celles qui arrivent à apprendre la Fatiha font une performance. C’est le cas de plusieurs personnes en Kabylie et à travers le monde musulman non arabe.

    Ces vielles-là sont elle islamistes? Bien sûr que non. Mais alors , sont-elles musulmanes? Oui, puisque c’est elles qui l’affirment.
    Il y aussi chez les chrétiens l’expression « foi de charbonnier » qui signifie croire sans savoir ». Cela ne gêne pas le clergé qui considère ses ouailles comme un troupeau.

    Dans une société ce ne sont effectivement pas les suivistes qu’il faut incriminer même si chacun est responsable de ce qu’il dit et de ce qu’il fait. L’Enfer c’est les autres.

      Zaatar
      27 février 2020 - 13 h 17 min

      On devrait leur chanter « le mecreant » de Brassens… »est il en notre temps rien de plus odieux, de plus désespérant que de ne pas croire en Dieu… »

        Krimo
        28 février 2020 - 19 h 39 min

        Zaatar,

        « On devrait leur chanter « le mecreant » de Brassens »

        Oui t’as pas tort c’est dans l’air du temps, un effet de mode, c’est un peu comme cela que je le percois, pour une bonne partie des notres …… ou ne serait-ce qu’une reaction conservatrice face au bouleversement des valeurs qui prevalent ailleurs ?

        Brassens au crepuscule de sa vie dit : ( un extrait assez eloquent )

        « Pour moi qui suis, enfin qui crois être athée, qui crois ne pas croire, je connais la mort comme la cessation de la vie……. Une opinion de mécréant ! Il en est de même pour ma conception de Dieu. Pour parler de lui, je ne peux pas plus affirmer qu’Il existe ou qu’Il n’existe pas. Plus j’avance en âge et plus je doute : je n’ai aucune certitude. Je ne peux pas. Je suis un pauvre type, quoi ! […] Au fond, j’aimerais mieux que Dieu existât… Mais ça me paraît quand même assez discutable au vu de tout ce qui se passe depuis que le monde existe. Il faut voir les choses telles qu’elle sont. […]
        J’en suis arrivé à penser que les gens qui ne pensaient pas comme moi – qui croyaient en Dieu – sont plus estimables que moi. Il ne faut pas se fier à mes chansons. Moi je ne dis pas “À bas la calotte”. Je l’ai dit dans mes textes mais c’était toujours pour rigoler. »

        Son alter ego et neanmoins grand ami qu’il surnommait l’abbe n’en pensait pas moins aussi…. Et tous deux, ils n’ont jamais verse dans l’extreme.

        Le HIRAK qu’on le veuille ou non a mis sur la table ce qui nous caracterisait en premier lieu, y a un an et plus « yaatik takhti rassi » (Baaziz l’a chante) et ce meme HIRAK a mis a nu la mediocratie. Une prise de conscience populaire telle que celle-ci relevait de l’utopie y a pas long pour toute bonne conscience, elle donne meme des frissons aux « bach douktours » …… et tu m’auras compris. Le temps n’est plus a la lecon mais a la décision. 62, 88, 92, ont eu un lot de consequences qui nous sont propres ……. A NOUS D’ETRE sans regarder ailleurs et vaille que vaille, ce ne sera que l’Algerie et rien que l’Algerie.

        Bien a toi

    Souk-Ahras
    27 février 2020 - 9 h 01 min

    À toutes les époques de transformation, la question d’autorité et de liberté fait débat de plus en plus vivement. L’islamisme, dont nous connaissons les véritables objectifs doit-il être représenté, y compris sous forme de partis, contrairement aux dispositions constitutionnelles y afférent ?

    La démocratie exige avant tout l’application stricte des lois de la République sur lesquelles reposent son autorité. L’autorité islamiste, fut-elle d’ordre (faussement) divin comme elle le prétend, n’a pas lieu d’y être exercée. Tout au moins y a-t-elle la possibilité de l’être, mais à un niveau discrétionnaire strictement individuel. En République, le divin n’a aucune légitimité à vouloir s’insérer en tant qu’autorité parallèle dans ses affaires. Son action est génératrice de nuisances irrationnelles auto-bloquantes à tous les strates de la société, dont les plus significatifs sont l’oisiveté intellectuelle et l’aptitude au rejet de toute modernité par la violence.

    Pour un laïc républicain l’autorité est synonyme d’éducation d’abord. Pour un islamiste, l’autorité est synonyme de dressage et de soumission. Dès lors, comment donner du crédit ou accorder de la confiance à une idéologie (islamiste) qui pense que l’avenir de la société humaine doit être confié à des dispositifs et mécanismes qui contredisent cette humanité ? Telle s’énonce la feuille de route de l’internationale islamiste dans sa quête du pouvoir absolu, mouvance qui renie le véritable Dieu du véritable Islam en le remplaçant par le sien dont elle se réclame représentant sur terre. L’islamisme est l’oligarchie régnante de l’Islam.

    N’ayant affaire qu’aux idées, je veux me montrer sévère, car la lutte est sérieuse, elle est même mortelle. Pour ma part, je refuse toute concession à l’islamisme ; que je ne donnerais pas même sous la contrainte de la violence ; entre la force et l’idée, je me suis rangé, âgé de 17 ans, du côté de la liberté, et j’ai dit : Vivre libre ou mourir ! J’ai 71 ans et quelques mois et depuis un an, j’ai découvert ma liberté, la vraie et entière, dans le Hirak.

    Felfel Har
    27 février 2020 - 1 h 08 min

    Addi est un provocateur de la même trempe que Daoud ou Zemmour. Il s’emploie à défendre avec hargne l’islamisme, l’intégrisme, le fondamentalisme et le fanatisme comme Zemmour défend son islamophobie. Il a besoin de remettre sur le feu des thèses éculées en les drapant de considérations qui se veulent éclairées, intellectuelles, salvatrices et salutaires pour nous et le pays. Fadaises que tout cela!
    En fait, iI agit au nom des judéo-chrétiens qui, depuis la guerre d’Afganisthan, entendent mettre le monde musulman à feu et à sang en répandant par la propagande et le glaive, une doctrine médiévale, rétrograde et obscurantiste. En clair, l’Occident, soumis au sionisme, cherche à empêcher nos pays d’entrer dans la modernité en agissant par le biais de la religion mal (volontairement) interprétée pour nous mener à l’abattoir.
    Ah, s’ils avaient relu Voltaire, ce brillant esprit du siècle des lumières, champion de la liberté quand il formule ce jugement sans appel: « La religion forcée n’est plus religion: il faut persuader, et non contraindre. La religion ne se commande pas. » Les intellos de services sont souvent sommés par leurs mentors de monter au créneau (en remettre une couche en quelque sorte) dans l’espoir de provoquer une onde de choc qu’ils espèrent susceptible de les remettre en selle. Le peuple algérien n’a pas oublié le conseil empoisonné que Addi nous prodiguait en vantant les mérites de « la régression féconde », pas plus qu’il n’a oublié les massacres et les destructions de la décennie noire causés par les hordes de Madani, Belhadj, Benaicha et consorts. Plus jamais ça!
    Au lieu de lire ses balivernes, je préfère faire parler un autre intellectuel algérien dont les thèses sont aux antipodes des siennes: « Parce que les intégristes ne sont que des épouvantails dressés dans le ciel de Dieu et qui ressemblent à tous les autres intégrismes de toutes les autres religions et que l’Histoire a récupérés. C’est pour cela qu’il ne faut pas que l’histoire se répète dans ce qu’elle a d’odieux et d’inhumain. » Rachid Mimouni (Allah Yarrahmou).
    Cela ne vous rappelle-t-il pas l’Inquisistion et les dérives de cette église catholique qui envoyait au cachot, un certain Galilée et qui détruisait le savoir et l’intelligence humaine en organisant des autodafés?

      Anonyme
      27 février 2020 - 8 h 10 min

      @Felfel Har. Addi est plus naïf que provocateur. Je suis convaincu qu’il est sincère mais il considère l’islamisme comme n’importe quelle idéologie qui ne survivra pas à l’épreuve du pouvoir. Il ne doit pas bien connaître cette mouvance et la ruse des islamistes fréristes

    El Vérité
    26 février 2020 - 20 h 01 min

    N’est état Islamique, n’est état militaire, non plus d’un état FLNtiste traîtres et ingrats, nous voulons un état civil est un pouvoir aux plus compétents

    HARKAS Numéro 4
    26 février 2020 - 19 h 02 min

    Quand je suis arrivé à l’aéroport Houari B d’Alger ,
    la première chose qui ma dite mon cerveau c’est je ne reconnais plus mon Algérie !
    Qu’a t’on fait à ma terre ??
    Que lui ont t’il mise dans la tête pour la ramener après l’âge de pierre
    et des Chameliers caravaniers qui se racontais les histoires de la dame aux pied de vache !
    Pourquoi, Pourquoi,Pourquoi mais Pourquoi devons nous arrêtés de vivre sur notre terre pour plaire à des Barbus qui aurais une vérité absolue et inchangeable !
    Laisser SVP messieurs les donneur de leçon une chance à nos enfants de choisir leur vie sans les traumatisés !

    Azul
    26 février 2020 - 17 h 40 min

    Il y a le terrorisme des armes et le terrorisme des idées. Les deux sont dangereux ! Vigilance !

    Zaatar
    26 février 2020 - 17 h 40 min

    On change de terrain, le rond central ce n’est plus le hirak, c’est l’islamisme. Dommage que Nezzar soit en retraite, le General Nezzar. On serait retourné pointer nos claviers sur le hirak…sauf que ce dernier comme on le disait depuis le début n’a jamais eu de gouvernail, il avait un orchestre par contre, et semblait il qu’on partait constamment chercher un chef d’orchestre…qui sait jouer de la baguette et du laser…on en a mis du temps mais on a fini par trouver. Et l’on s’attend à ce que l’orchestre ne joue plus de la friture mais bien des airs musicaux.

    Karamazov
    26 février 2020 - 16 h 40 min

    @Un Lecteur Lambda
    26 février 2020 – 15 h 55 min
    « ne confondez-vous pas musulmane avec islamisée  »

    J’ai dit « islamistisée » et non « islamisée ».

    Si vous m’aviez dit ça en 1970 je vous aurais dit que vous avez raison. A lipouk aucune fille , aucune collégienne, aucune lycéenne, aucune étudiante, ne portait le voile , au contraire certaines portaient des mini- jupes. aujourd’hui c’est 90 pour cent qui le portent.

    Dabord YB fait le même constat sans l’admettre en déclarant que le pouvoir a échoué dans la modernisation de la société algérienne . Ensuite Addi ne dit pas le contraire. Enfin tout la classe politique fait et part de ce constat là. Et c’est à partir de cette évidence qu’il nous propose de rendre les armes.

    Ensuite el islamou dinoun dawlatoun wa moudjtama3oun wa thaqafatoun.

    Et un islamiste n’est rien d’autre qu’un musulman qui pratique.

      Zaatar
      26 février 2020 - 19 h 07 min

      Eho cher Karamazov, c’était encore le cas début des années 80…purées j’étais encore étudiant et on se faisait faisait des boums à longueur d’années…

      Un lecteur lambda
      26 février 2020 - 19 h 13 min

      Karamazov
      C’est finalement un barbarisme et non une confusion lexicale !
      J’ai 3 remarques : d’abord, l’islamisation de la société n’est pas un phénomène théologique dans le sens où il n’y a pas eu comme en Iran un vaste mouvement de réislamisation, il est né à partir d’une espèce de mimétisme qui consiste à agir et à se comporter comme le voisin, le collègue, le cousin, etc., pour ne pas être suspecté d’être contre l’Islam… Les individus qui ont sauté le pas car convaincus du bien-fondé du discours de leurs gourous (orientaux ou même de chez nous), ceux que j’appelle les illuminés sont minoritaires. (Je me souviens dans les années 80 déjà des longues discussions que j’ai eues avec nombre de jeunes à Alger ayant rejoints le FIS pour tenter de comprendre leur réelle motivation, leur discours était creux, ils répétaient des mots et des formules toutes faites comme des perroquets et ils étaient sacrément nombreux à ne pas comprendre grand-chose à la religion, pour moi c’étaient de pauvres bougres complètement paumés et trompés surtout.)
      Deuxième remarque : le pouvoir n’est pas seul à avoir échoué dans cette entreprise de modernisation de la société, les intellectuels ont leur part de responsabilité. Certains avaient carrément démissionné, qu’il s’agisse de débat d’idées, d’implication dans le choix de société (le code de la famille en est une parfaite illustration), ils ont cédé le terrain aux « nouveaux conquérants » qui sont devenus hégémoniques et qui ont alors voulu dicté leur loi au plus grand nombre…
      Troisième remarque : « un islamiste n’est rien d’autre qu’un musulman qui pratique ». C’est une erreur de jugement (à moins que ce ne soit une provocation !) Je fais ma prière tous les jours, mon cher ami, et j’abhorre les islamistes. Je suis opposé à l’utilisation de la religion dans la sphère politique.
      Amicalement

      Abdel
      26 février 2020 - 21 h 30 min

      @ Karamazov
      26 février 2020 – 16 h 40 min
      En effet cher ami: un islamiste n’est rien d’autre qu’un musulman qui pratique, soit vous faite parti d’eux pour dire des monstruosités pareilles et vous êtes d’une grande naïveté impardonnable c’est même ahurissant.
      Pour vous, les 250000 morts sont aussi des islamistes qui pratiquent à fond la foi, les massacres et les mutilations de milliers de citoyens, les viols incalculables et encourager par vos références, c’est gratuit.
      très franchement, j’aurais souhaité que vous le viviez dans votre chaire pour peut-être le comprendre.
      Pour ma part, il y a des musulmans qui pratiquent leur religion comme l’a relevé notre ami Un Lecteur Lambda, et les monstres qui pour vous pratiquent la religion islamiste propre à eux, ou tous les jours ils nous chient une nouvelle monstruosité, pardonnez moi, pour moi, c’est des naissances inutiles.
      Notre regretté Boudiaf est mort … alors qu’il a voulu encore une fois nous sauver de notre horrible enfer, et combien de simple appelé ont été découpés en morceaux (imaginez votre enfant sous les drapeau pour accomplir son devoir envers la nation) pendant ali bentordu et consort sont encore vivants au frais de la princesse.

    Même constatation au sujet de Lahouari !
    26 février 2020 - 15 h 12 min

    Cher internaute @Merci Monsieur 26 février 2020 – 12 h 04 min , vous vous avez remercié Monsieur Benzatat pour son article et moi je vous remercie pour votre réaction, car j’ai eu le même problème avec Addi Lahouari qui ne supporte aucune critique ou avis contraire alors que c’est soi-disant un professeur enseignant dans une université française !

    Un lecteur lambda
    26 février 2020 - 14 h 54 min

    M. BENZETAT
    Selon ma lecture, M. Addi part du principe que dès lors qu’un courant politique existe et qu’il est de surcroît représentatif d’une frange plus ou moins importante de la population, il doit pouvoir bénéficier comme tout autre courant politique d’un espace lui permettant de développer ses idées et de participer à la vie de la cité. Votre critique à l’égard de l’attitude de M. Addi se situe sur le plan théorique. Votre différend ne se situe pas sur le champ des idées : le courant islamiste existe, il est là, nous ne pouvons nier son existence ni le faire disparaître d’un coup de baguette magique. Il est représentatif, il a ses adeptes, ses supporters…, doit-on l’exclure du champ politique sous prétexte que l’objectif, à l’aune de la nouvelle société voulue par notre cher Hirak est de construire une société de droit, démocratique et courir le risque de voir en parallèle une mouvance souterraine à l’œuvre avec probablement des intentions, des projets et des objectifs qui seraient à l’opposé de cette société nouvelle que vous promouvez. Le souvenir des années 90’ est là pour nous inciter à plus de prudence.
    L’approche prônée par M. Tebboune et ses conseillers semble aussi privilégier l’inclusivité dans le but de permettre dans un premier temps à tout le monde d’exister. C’est l’approche dictée par la sagesse et l’expérience.

      Toufik
      26 février 2020 - 20 h 15 min

      Le FIS et ses moutons ne représentent pas du tout un courant politique, d’ou l’invalidité de l’argument d’inclusion. Ce n’est pas moi qui le dit, mais la Constitution.
      Le FIS et …ses fils sont une secte religieuse et radicale. La démocratie, ou les pratiques démocratiques et républicaines, ne s’applique pas a ces vautours.

        Un lecteur lambda
        26 février 2020 - 23 h 16 min

        Désolé, je n’ai pas parlé de FIS mais de courant de pensée Islamiste. Vous avez mal lu.

    Elephant Man
    26 février 2020 - 14 h 51 min

    Les masques tombent.
    Le FIS ex FIS Rachad et cie pseudo-démocrates ne sont que le produit pur et dur tout comme le berbérisme du sionisme et des laboratoires occidentalosionistes.
    Il n’y a rien d’ISLAM politique, printemps arabes concoctés en Égypte pour faire tomber Moubarak pourtant proche de l’entité sioniste et placer Morsi frères musulmans et ensuite Sissi un jeu de chaise musicale.
    Comme toujours À Qui Profite Le Crime….
    Pour reprendre encore Ahmed Bensaada il est impossible que l’Algérie ne soit pas la cible des « exportateurs de la démocratie ».
    Vous avez l’air de tomber des nus et pourtant Mr Youcef Benzatat n’avez-vous pas écrit « puissent les Algériens être aussi clairvoyants que les Syriens » ????
    Ensuite allez faire un tour en Iran en Malaisie pays musulmans vous verrez si les avancées technologiques et scientifiques ne sont pas présentes nanotechnologies ….Il a bon dos l’Islam. L’Algérie dispose de scientifiques médecins qui excellent dans leur domaine et y compris à l’étranger.
    Ensuite la laïcité n’est-elle pas une secte en soi avec ces zbel de feministes et LGBT et cie à tout va cf. France où la perversité sexuelle et pédophilie sont érigées en norme et modèle de société.
    Je réitère pour en revenir au hirak, aucun programme politique PRAGMATIQUE RÉEL …budgets etc projets d’industrialisation de développement d’avancées technologiques et scientifiques, ce qui intéresse tout citoyen c’est le plein emploi une économie organisée et dynamique favorisant l’investissement dans la ressource humaine, l’absence de pauvreté (cf. Chine > 700 millions de chinois sortis de la pauvreté et objectif 0 pauvre dans les 2 prochains plans quinquennaux) les avancées technologiques scientifiques de tout bord notamment santé, un système de santé et d’éducation performants et pour tous…

      Elephant Man
      26 février 2020 - 16 h 21 min

      PS : je rajoute que suite aux terroristes sionistes de tout bord notamment d’Europe (France etc..) le Président Bachar Al Assad a décidé de rajouter obligatoire dans le programme scolaire Syrien L’INSTRUCTION CIVIQUE.

      loklan
      26 février 2020 - 17 h 30 min

      Vroum vroum sort de ce corps. Tu parles du fis, des démocrates, des berbéristes ( que je suis fièrement) mais ce qui est de ta face cachée d’ arabiste Afflako- sahyon pas un mot ? Tiens tiens tiens… vroum vroum, elephant man, et Anonyme ( le faux pas le vrai) sont une seule et même personne au sein d’ AP parait il …

      Ziri Warsenis
      27 février 2020 - 9 h 27 min

      Revoilà le corbeau admirateur de Hitler et de Heiddeger qui vient, suite à une autre poussée de brûlure hemorroïdale incontrôlable, croasser sa haine anti-amazighe, avec la sempiternelle ritournelle de berbérisme-sionisme. Pauvre fanal éteint, va soigner ta dépression.

      Anonyme
      27 février 2020 - 15 h 09 min

      @Elephant Man
      Si vous avez étudié la « théorie des cordes » vous aurez pu développer autrement, au lieu de continuer à raisonner comme un tambour.

    Merci M. Youcef pour cet article
    26 février 2020 - 14 h 40 min

    Monsieur Youcef Benzatat, merci pour votre article. Je vous remercie infiniment pour votre article sérieux, profond et sans haine sur ce que doit être une société moderne, ouverte sur l’universel sans pour cela renier nécessairement sa culture, sa mémoire, sa langue, sa religion, son histoire ! Votre article va fond des choses sur des notions fondamentales comme la citoyenneté et la démocratie, très souvent galvaudées, très souvent absences (voire parfois inexistantes) dans nos sociétés arabo-musulmanes ou dans certains pays imprégnée de religion musulmane. Un constat : la chrétienté a réussi à faire son « Aggiornamento », ce n’est pas demain la veille pour l’islam … au train où vont les choses.

    Je vous remercie en tout cas, car moi lorsque je m’adresse à Addi Lahouari pour échanger parfois par facebook avec lui, mais cependant pas avec le même talent ni le même niveau intellectuel que le votre, sur cette question de l’islam politique, sur la position des islamistes (que se soit la mouvance du FIS, des Frères Musulmans, des salafistes, des Wahabistes et que sais-je encore) au regard des notions de démocratie et de liberté, il me donne toujours des réponses de ce type : …tu es naïf, tu fais le jeu du pouvoir, tu es du DRS, tu es un éradicateur laïc, tu es phagocyté par la culture occidentale (rien que çà) … et j’en passe, alors qu’il est question simplement de démocratie, de la nécessité de la séparation du politique et du religieux qui devrait être un des éléments qui concoure à la vraie démocratie comme d’ailleurs la séparation du militaire et de la politique. Je sais qu’il y a des internautes qui vont vous critiquer , mais vous êtes dans le vrai et le rationnel. Merci mon frère et bon courage à vous.

    Anonyme
    26 février 2020 - 14 h 33 min

    Ataturk disait que celui qui se sert de la religion pour gouverner est un lâche.Mais depuis l’invention de l’islam politique par des potentats arabo-africains qui y trouvent leur compte pour instaurer le totalitarisme au nom de Dieu le tour est joué.Il faut absolument séparer le spirituel du temporel pour rendre libres de leur destin les peuples musulmans doublement opprimés.

    RAHMOUN Thaninna
    26 février 2020 - 14 h 02 min

    Essalem alaîkoum,
    Je considère que votre article est confus, avec des passages répétitifs et des « idées » de non-sens.
    Quelle est votre définition précise du mot « démocratie »?
    Quelle est votre définition précise du mot »droit »?
    Quelle est votre définition précise du mot »politique »?
    Quelle est votre définition précise du mot « modernité »?
    L’origine de votre problème et celui de vos semblables, c’est votre mécréance en L’ISLAM.Celui (celle) qui rejette L’ISLAM, tombe dans le satanisme qui est multiforme; l’une des formes du satanisme étant la « démocratie ». Le satanisme est une idéologie mortifère, confusionniste, trompeuse,qui égare ses adeptes pour les pousser , au final, en enfer.
    L’ISLAM EST LA LUMIERE des univers, IL AIDE SES partisans(es) à emprunter LE DROIT CHEMIN qui les mènera vers ALLAH(GLOIRE à LUI) et SON Paradis.
    L’ISLAM EST UN MESSAGE INTEMPOREL.
    Il faut séparer L’ISLAM qui EST UN MESSAGE PARFAIT, des Musulmans(es) qui sont imparfaits(es) et qui peuvent commettre des erreurs et des fautes.
    Je prie ALLAH (GLOIRE à LUI) par la Sourate El fatiha, du GLORIEUX CORAN; Amen.
    Essalem alaîkoum,
    RAHMOUN Thaninna.

      Anonyme
      26 février 2020 - 14 h 31 min

      Encore un illuminé !!!!Sortez un peu de votre mosquée….

      Zaatar
      26 février 2020 - 14 h 49 min

      L’islam et la religion en général, est bien l’outil le plus perfectionné qu’ait pu confectionner l’être humain pour aliéner les masses. Il est qu’on soit entre ces derniers temps dans une ère ou semble t’il qu’on ait pris conscience et qu’on travaille peu à peu au démantèlement de cet outil…ça ne sera que bénéfique à l’humanité en general.

        Un Lecteur Lambda
        26 février 2020 - 17 h 52 min

        Zaatar
        Considérez-vous des penseurs et philosophes comme Ibn Roshd et Ibn Sina comme des personnes aliénés ?

          Zaatar
          26 février 2020 - 19 h 12 min

          Parfaitement et totalement, c’est juste au vu des résultats et des aboutissements de la société musulmane au vu de ce qu’elle nous renvoi. Et puis pour faire franc, on ne s’attarde pas à regarder les individus, l’image d’une religion est juste celle renvoyée par l’ensemble de ses adeptes et pratiquants…et c’est à travers les opinions générales que cette image est présentée, je vous laisse alors le soin de vous faire votre propre opinion.

          Anonyme
          26 février 2020 - 21 h 45 min

          @Un Lecteur Lambda 26 février 2020 – 17 h 52 min,un penseur musulman,je crois qu’il s’agit de l’Egyptien Mohamed Abdou après son voyage à Paris semble-t-il a dit »J’ai visité la terre des kouffars et j’ai trouvé des musulmans et je suis allé en d’islam,j’ai trouvé des kouffars ».Une déclaration qui vaut son pesant d’or quand on voit le degré de déliquescence atteint par nos sociétés.Mais c’est plus facile de jouer à l’autruche et d’accuser les autres de nos malheurs au lieu de faire notre méa-culpa et corriger notre désastreuse conduite.

          Un lecteur lambda
          26 février 2020 - 23 h 40 min

          Cela s’appelle une pirouette !
          Cette explication est loin de refléter l’idée qu’on peut avoir d’un scientifique et de surcroît un physicien.
          Votre raisonnement confronté à la vérité historique volé en éclat. Prenons le cas de Ibn Roshd, connu sous le nom de Averroes en Occident. C’est un philosophe, théologien, juriste et médecin. C’est un personnage hors du commun qui est né dans une société andalouse réputée pour sa tolérance et son ouverture. Ceci est un exemple qui deconstruit votre argumentation. Ce que vous dites me fait penser à la fable de La Fontaine « Le loup et l’agneau » ou le loup dit à l’agneau « Si ce n’est toi, c’est des tiens… »
          Je constate malheureusement que votre rejet pour ne pas dire votre haine du religieux vous enferme dans un schéma caricatural.

          Un lecteur lambda
          27 février 2020 - 0 h 03 min

          Anonyme
          26 février 2020 – 21 h 45 min
          Je partage complètement votre point de vue, c’est ce que j’essaye d’expliquer dans mes différents posts.

          Ziri Warsenis
          27 février 2020 - 9 h 12 min

          @Un Lecteur Lambda
          Les islamistes dans leurs démarches d’inoculation du poison de l’obscurantisme dans la société ratissent large, dans un but bien déterminé, celui d’atteindre leur objectif ultime (arriver au pouvoir) : noyauter les institutions et rouages de la société, instaurer la fièvre religieuse (elle est déjà atteinte) par la grâce du pouvoir qui leur a consenti ses largesses pour saper et contrer toute opposition démocratique, d’où l’émergence de la bigoterie institutionnalisée, car la démocratie est koffr chez ces illuminés et la modernité un abîme.
          Le pouvoir s’est donné des cartes maîtresses pour jouer avec les différents courants en alliance ou en tirant les ficelles subtilement sur leurs différences, en les opposant par coteries pour maintenir sa prédominance.
          Dans une société où l’éducation est sinistrée de l’école primaire à l’université, l’Histoire est falsifiée, les programmes sont corrompus et où on ne dispense pas l’enseignement dans le but d’acquérir la connaissance et tendre à la maîtrise du savoir, mais pour inculquer les syllogismes des pensées mortifères et des idéologies obscurantistes.
          L’exemple le plus indiqué à cet égard, au-delà de la sinistrose des programmes éducatifs, est l’avènement, en relais contemporain du rôle assumé par les zaouias, des instituts dits de « Sciences islamiques ». Peut-on parler ou convoquer ces fameuses Sciences Islamiques et questionner leur bilan depuis les cinq dernières décennies ? Quelles sont les découvertes scientifiques, recherches abouties publiées, partagées et reconnues, brevets enregistrés, des résultats probants dans tout domaine scientifique ne souffrant d’aucun complexe?
          A défaut pouvons-nous, alors, poser la question : à quoi ont servi ces instituts depuis tout ce temps, quelle est leur plus-value, si ce n’est ânonner et remâcher le déjà dit, le déjà lu et entendu de la varlope théocratique obscurantiste sévissant depuis quinze siècles ou mazal.
          Nos enfants ne méritent-ils pas mieux que de pétrir indéfiniment une pâte qui ne lèvera jamais et ne nourrira pas son monde, en les leurrant avec le radotage improductif et la pensée aussi anémique que stérile ? N’ont-ils pas droit « d’aller vers la mer libre de la connaissance » au lieu de les séquestrer à décliner sur toutes les gammes un psittacisme de volatiles aussi stérile qu’inutile.
          Dans la foulée et la folie de la ferveur bigote , tout est convoqué pour embrigader le pauvre quidam, crédule et bien souvent ignorant, par les gourous proclamés.
          C’est ainsi que de grands penseurs tels Ibn Rochd (Averroes) ou Ibn Sina (Avicenne) entre autres, dont la célébrité est reconnue, sont cités ça et là pour tromper le bon peuple. Or, ce que l’on ne dit pas, c’est que ces deux éminents penseurs étaient des adversaires acharnés de ceux qui incarnaient à leur époque le rigorisme religieux, c’est à dire l’orthodoxie fondamentaliste.
          En premier lieu Ibn Sina, qui parmi tous les traités qu’il a publiés, il y a son fameux traité sur la musique, second traité du genre dans le monde musulman après celui de Farabi. Or, la vermine islamiste est « fondamentalement « sans jeu de mot, contre toute expression artistique particulièrement la musique. Mieux encore, Ibn Sina est allé d’une remarquable sentence : « Celui qui parle de résurrection des corps après la mort ne connaît rien à la biologie » !
          Aujourd’hui, pour une telle déclaration il aurait eu droit à une fetwa néandertalienne consignée par un aréopage de mollahs, d’ayatollahs et autres certainement.
          Ibn Rochd, le grand Averroes, qui avait donné des palpitations au pape chrétien, car sa pensée avait gagné toutes les grandes universités européennes, afin de parer à l’averroïsme, a chargé Saint Thomas d’Aquin de le contrer, ce qui a amené celui-ci à pondre son œuvre majeure « La Somme Théologique «  où à l’égal de l’attrayante pensée d’Ibn Rochd, il tente de concilier la science avec la religion. Comme celui-ci, il reprends «l’Ethique à Nicomaque » d’Aristote et s’imprègne de la pensée aristotélicienne, ce qui lui a valu une condamnation, le reproche étant que cette philosophie qu’il prônait étant une inspiration de l’averroïsme.
          Pour terminer le mot de la fin revient à Ibn Rochd :
          « Si la foi me commande un acte avec lequel ma raison n’est pas d’accord, je me fierai à ma raison ».
          Par cette phrase, le pouvoir orthodoxe des Almohades l’a déclaré hérétique et condamné à la prison jusqu’à sa mort. C’est ainsi que le rationalisme musulman a été assassiné et que la mouise fondamentaliste s’est abattue qui résulte en l’arriération et en le retard sidéral des pays musulmans.
          Ali Belhadi et la vermine islamiste veulent compléter le magnifique tableau de la déchéance. Juste à voir l’accoutrement des gens gagnés par le mimétisme et la perte de la fierté identitaire nationale, qui plonge le pays dans la dissolution de ses racines et de ses traditions ancestrales.

        Zaatar
        27 février 2020 - 7 h 24 min

        Appelez la pirouette ou girouette ou tout ce que vous voulez. Tous les scientifiques , tous les physiciens, tous les médecins ne se valent pas. Leurs crédibilité est toujours fonctions de ce qui appelé la communauté scientifique et par tour ce qui est confirmé par l’observation scientifique. S’agissant de ceux que tu cites on ne les remettra pas en cause dans les domaines autre que le religieux. S’agissant de ce dernier par contre c’est tout ce qui est « convenu négatif de par le monde » que nous renvoient tous les adeptes et pratiquants de religions. En d’autres termes les religions, sont bien une aliénation des masses, et ceux qui philosophes dessus pour mettre en exergue un non cote de la religion est encore plus aliéné. Repassez l’histoire de l’humanité et reformulez votre façon d’appréhender le sujet, vous y verrez peut-être mieux.

      @Rahmoun Thaninna (14h02)
      26 février 2020 - 15 h 22 min

      Vous parlez comme un livre !
      On dirait que vous êtes vous même « L’ ISLAM » !
      Ce sont les musulmans que vous faites qui posent problèmes !
      Vous êtes en plus incapables de voir que tous les pays musulmans vivent la misère !
      La plupart des responsables musulmans sont corrompus !
      Nos peuples errent sur les routes du monde sans secours, parfois se meurent en traversant les mers !
      Ce mot démocratie qui vous hérisse les cheveux n’est qu’un moyen d’organiser la société pour une meilleure justice sociale en occident !
      Les peuples arabes, musulmans, africains en sont jaloux, pendant que nos responsables se pavanent en occident, comme si, la démocratie est seulement « Halal »
      pour les chouyoukhs polygames et « Haram » pour le peuple !
      Arrêtez ! vous n’avez pas de leçons à donner !

        RAHMOUN Thaninna
        26 février 2020 - 17 h 20 min

        Message à celui(ou celle) qui a osé usurpé mon nom et mon prénom,
        Vous n’avez aucun droit d’utiliser mon nom et mon prénom pour m’attribuer vos idées satanistes, ceci est inadmissible et condamnable; cela relève du pénal.
        Vous devez immédiatement retirer mon nom et mon prénom de votre commentaire tordu.
        ALLAH (GLOIRE à LUI) EST TEMOIN de toutes choses.
        ALLAH (GLOIRE à LUI) JUGERA entre nous.
        Il n’y a pas d’impunité avec ALLAH (GLOIRE à LUI)
        RAHMOUN Thaninna.

          Anonyme
          27 février 2020 - 8 h 42 min

          Quand vous osez assimiler Thanina- symbole noble Amazigh- à ton arabislamisme cela est halal et licite d’après la logique coloniale islamique. Alors il a raison d’utiliser votre pseudo , qui est composé de lettres alphabétiques, qui ne sont ni arabes ni islamiques mais Berbères.

      L' islamisation n' est jamais pacifique!
      26 février 2020 - 15 h 23 min

      Ton islam à fait des millions de morts, en Algérie rien que la décennie noire c’ est plus de 200.000 morts. Priez Allah pour qu’il me » laisse libre choix  » d’ aller à l’ enfer pourvu que ça soit sans musulmans!!

        RAHMOUN Thaninna
        26 février 2020 - 17 h 43 min

        MON ISLAM EST LA LUMIERE DES UNIVERS.
        Ton satanisme a fait et continue à faire des millions de morts depuis des siècles, en Algérie et dans le monde entier.
        Du plus profond de mon être , je rejette votre satanisme.
        Je prie ALLAH (GLOIRE à LUI) de châtier les satanistes, Amen.
        RAHMOUN Thaninna.

          Anonyme
          26 février 2020 - 18 h 16 min

          Heee!!! Tu es venu nous faire une fatwa sur AP!!!
          Tu peux croire en Allah autant que tu veux mais l état doit rester neutre..
          Libre à toi de mener ta vie spirituelle sans l imposer aux autres…
          Chacun est libre…

          Anonyme
          27 février 2020 - 8 h 23 min

          @Rahmoun Encore une pauvre beurette endoctrinée par les salafistes fréristes. Que Dieu vous aide à sortir de cette secte.

          Anonyme
          27 février 2020 - 10 h 33 min

          Plutot SATAN que la religion des égorgeurs

      Loubna Fayez
      27 février 2020 - 9 h 52 min

      Wa Alayka Salam,

      Vous venez de donner une définition de la démocratie, « une forme de satanisme » mais pourriez-vous nous donner une définition précise du « satanisme » ?

        RAHMOUN Thaninna
        27 février 2020 - 18 h 36 min

        Message adressé à Mme Loubna FAYEZ,
        Essalem alaïki,
        Dans LE GLORIEUX CORAN, ALLAH (GLOIRE à LUI) nous INFORME que LE POUVOIR APPARTIENT à ALLAH (GLOIRE à LUI).
        IL (GLOIRE à LUI) A LE POUVOIR ABSOLU (EL MOULK), dois-je vous indiquer le verset ?je vous invite à lire et à méditer le verset en question.
        Dans LE GLORIEUX CORAN, ALLAH (GLOIRE à LUI) nous INFORME également que satan le lapidé est notre Ennemi, sa mission est de tromper les gens pour les envoyer en enfer.
        Donc,satan le lapidé raconte aux gens que le pouvoir leur appartient (c’est la définition du mot « démocratie »), ce qui est FAUX;cette idée sataniste de « démocratie » est relayée et diffusée par des individus mal intentionnés et malveillants qui sont des satanistes.Malheureusement, des gens tombent dans ce piège sataniste et d’autres par manque de vigilance,de réflexion et de rigueur car les mots ont un sens bien défini.
        Essalem alaÏki,
        RAHMOUN Thaninna.

    Karamazov
    26 février 2020 - 12 h 46 min

    Et vous voilà encore avec vos illusions.

    Vous extrapolez à partir de théories pour faire la leçon à Addi comme s’il ignorait ce que vous avancez et qu’il a une mauvaise analyse de notre société .

    Iben moua je pense que c’est lui qui a raison et qui du moins est cohérent , beaucoup plus que vous qui ramez à l’envers ?

    Quand on vous disait qu’une société peut donner que ce qu’elle a et surtout que rien ne présageait une révolution. Vous vous avez abdiqué votre rationalisme pour vous enflammer pour le Hirak.

    Addi ne fait que se rendre à l’évidence et il n’est pas seul puisque il est suivi par toute la classe intellectuelle et politique ou presque.

    Les islamistes sont un courant de la société ? Moua j’aurais dit l’inverse : les démocrates sont un courant de la société enfin adoubé par les islamistes qui promettent de ne pas les éradiquer. Et j’aurais ajouté : Belhadj a accepté de recevoir Bouregaa et Bouchachi qui ont été chez lui lui faire allégeance .

    Mais manifestement après votre fourvoiement vous n’arrivez pas à remettre la dialectique sur ses pieds. Vous regardez la société en faisant le poirier et vous ne voulez pas croire vos yeux.

    Addi ne dit pas les islamistes sont la solution , il dit qu’on ne peut pas y couper et il a raison.

    La société est dans sa quasi majorité islamistisée : en témoigne la prière collective des chefs de partis démocrates derrière le tango résiduel du FIS et l’osmose avec la vermine islamiste qui non seulement ne se cache plus mais c’est elle qui les chaperonne.

    Maintenant il ne vous reste qu’à suivre votre élan mystique avec le Hirak ou à reconnaître que ce mouvement est naturellement un danger pour l’alternative à une prise de pouvoir par les islamistes.

      Un lecteur lambda
      26 février 2020 - 15 h 55 min

      Karamazov
      Même si je ne suis pas d’accord avec vous sur certains sujets, j’apprécie votre liberté de ton et votre lucidité… votre lecture ici est tout à fait juste sauf lorsque vous dites que « la société est dans sa majorité islamisée »; ne confondez-vous pas musulmane avec islamisée ?.

    Souk-Ahras
    26 février 2020 - 12 h 43 min

    Il y a plus de foi dans les témoignages d’un athée que chez la plupart des islamistes vénaux qui se réclament d’un dieu qui reste à inventer. Le dieu de l’Islam de mes parents et aïeuls était plus sage, plus conciliant : « binak ou bin moulak » disaient-ils au contrevenant. Simplement.

    Nous avons tous autant besoin d’appartenance que de liberté. Cette appartenance peut être multiple, elle n’en est pas moins nécessaire. Tout comme demeure nécessaire le souci d’échapper à sa finitude, d’échapper, surtout, à la barbarie obtuse que représente l’islamisme forcené obscurantiste, qui ne sait désigner l’autre, l’ailleurs, que comme étant des périls en rejetant violemment l’universel et ses valeurs.

    Lorsqu’on institutionnalise l’Islam en tant que religion d’État et qu’on l’érige en constante nationale immuable, on donne à la religion un caractère autoritaire consacré et abusif renforcé des mécanismes pervers de la dictature et du despotisme : fais ce que je te dis de faire mais ne fais pas ce que je fais ! Spirale de la dévotion par procuration stricto sensu qui recouvre d’une chape de plomb l’activité neuronale du musulman. Le cerveau est mis en hivernage forcé ; il ne respire plus, ne vois plus, ne ressent plus ; il ne réagit qu’aux appels divinisés d’Allah Akbar ! Allah Akbar ! Allah Akbar ! Nous entrons alors de plain-pied dans l’entropie islamique, mesurable à l’aune de l’affaiblissement de l’ordre républicain, et cernons dès-lors, le désordre planétaire qui caractérise le système islamiste dangereusement pervers, fonctionnant selon les desiderata des obscurantistes, des charlatans en qamis, des mensongers de leur dieu à qui ils font dire tout et n’importe quoi, pourvu qu’ils en tirent un substantiel bénéfice. Or, dans les faits, il est à craindre que le désordre en question en question ne fera qu’augmenter au cours d’une transformation, aujourd’hui rendue nécessaire autant qu’irréversible (si elle se décide !!!), et la radicalisation qui s’ensuivra augmentera parallèlement et n’en sera que plus extrême. Depuis le VIIème siècle, les peuples musulmans, globalement incultes et ignorants, sont contraints à un islam rigide  »haramisé » à outrance ; ils errent depuis, coincés dans le dédale prédicativiste des dogmes, rites et traditions séculaires devenus obsolètes face à la marche du progrès et du temps. De telle sorte que, réseaux sociaux, blogosphère, satellite et tout autre système d’information existant ne sauront suffire à amener le musulman à la réflexion rationnelle autonome, à l’esprit critique, à la raison tout simplement.

    «… il faudrait l’y préparer et l’y amener avec beaucoup de pédagogie» dit-on en milieu Rachadien ; D’accord. Mais à quel prix ? Là réside l’énigme politicienne islamiste ! De longues années de conflits éducationnels violents sont à craindre au vu de l’irrationalité islamiste prépondérante. L’Ijtihad est en deuil. L’Islam véritable est désarticulé, l’islamisme politique l’a déstructuré.
    Le dogme est ténèbres, c’est un local emmuré ; l’universel est lumière, c’est le local moins les murs.
    Quel qu’il soit, bâti sur la conviction qu’il y a une vérité seule et unique (absolue) et qu’il la détient, le dogme est la racine la plus profonde de tout le mal qui existe dans le monde. Il n’est pas l’absence de réflexion, mais sa fin. Le « code de la famille » honteusement insupportable le démontre. Démocratie et Islam politique islamiste ne peuvent se prévaloir d’une coexistence pacifique possible. Il y a incompatibilité absolue entre la loi terrestre légiférée et la loi islamiste divinisée, l’une se discute et peut être remise en cause, l’autre pas qui est à sens unique.

    À Dhina, Zitout, et tous les islamistes « convaincus » posons leur la question de savoir pourquoi ils se réfugient systématiquement dans des États koffars ? Ce à quoi ils répondront invariablement que c’est parce qu’ils sont bien et mieux protégés par leurs lois terrestres légiférées ! Très contradictoire n’est-ce-pas ? L’islamisme s’apparente dans bien des cas au vandalisme primaire. Il saccage tout autour de lui en prenant soin de préserver ce qui lui appartient. Il ne sait faire la différence entre ténèbres et lumière puisque son idéal est néant.
    Un islamiste le devient pour le pouvoir, l’argent et son opulence terrestre ; il égorgera sans état d’âme père et mère pour garder son pouvoir, son argent et son opulence terrestre.

    Brahms
    26 février 2020 - 12 h 40 min

    Encore un foutriquet qui barbouille les murs d’idioties. Que font les services de la Mairie d’Alger pour effacer ces dégradations. On a vu l’exemple de l’Etat Islamique en Syrie, Libye, Irak en réalité, on cherche à faire du prosélytisme pour enrichir la secte d’Arabie Saoudite en 7 500 €, par pèlerin, permettant à tous ces bédouins de troquer leurs chameaux 1 place en puissant 4/4 Mercedes climatisée toutes options grâce aux gens crédules qui les enrichissent en pensant aller dans un paradis par vol direct, une lumière céleste emmenant l’âme au paradis pour déguster des pots de confitures, bonnes baguettes de pain avec des torrents de miel et du lait bien chaud enveloppé de Nutella. Comme c’est beau de rêver. La Secte islamique nous prend vraiment pour des zozos. A qui le tour, mais n’oubliez pas vos 7500 € dont une partie financera l’Etat d’Israël et l’autre les USA au titre de la sécurité et du parapluie américain.
    Enfin, la femme saoudienne se pavane en tailleur Chanel, roule en Porsche Cayenne tandis que cette pauvre malheureuse sur la photo économise sou par sou pour aller dans un temple de la fertilité au lieu de s’acheter des vêtements de luxe.

    Anonyme
    26 février 2020 - 12 h 20 min

    L’héritage d’Abassi Madani.
    Nous sommes en 1991, Belhaj et Abassi Madani viennent d’être arrêtés
    Quelques jours après, c’est au tour de Mohamed Said de les rejoindre en prison.
    Mohamed Said faisait partie du courant dit «djaz’ara», qui littéralement veut dire : « Algérianisme ».
    Cet algérianisme « sauce islamiste » est de fait, comme son nom ne l’indique pas, une nième version de l’internationale intégriste… internationalisme sous couvert de nationalisme, il fallait y penser!!
    Contrairement à Belhaj et Abassi, Mohamed Said fut relâché quelques jours seulement après son arrestation.
    En sortant de prison et avant de rejoindre le GIA, Mohamed Said eut le temps de donner une interview à un magazine islamiste.
    Dans cette interview, il revient sur sa brève détention et le séjour qu’il a passé avec les «chouyoukhs»
    Il rapporte les dernières recommandations que Abassi Madani lui avait transmises. Les grandes priorités étaient, selon Abassi : « En 1 : l’islam, en 2 : l’Algérie, en 3 : le FIS »
    « el islam awalen, el djazair thaniyen, el djabha el islamiya thalithen »
    On voit bien, surtout maintenant avec le recul, quelle fut la cause principale de la guerre civile des années 1990 : les islamistes Algériens avaient mis l’Algérie en deuxième position dans leurs priorités!!…. à comparer par exemple avec les islamistes turcs d’avant Erdogan. Eux aussi avaient subi une intervention militaire, mais pour autant, n’ont pas pris les armes, car pour les islamistes turcs, la turquie passe toujours en premier!
    Voilà donc la vraie nature des islamiste : pour eux, l’Algérie passe toujours en 2ème position…. au mieux!!!

    Merci Monsieur Benzatat
    26 février 2020 - 12 h 04 min

    Monsieur Youcef Benzatat, merci pour votre article publié ce matin dans Algérie Patriotique (réponse à Lahouari Addi). Je vous remercie infiniment pour votre article sérieux, profond et sans haine sur ce que doit être une société moderne, ouverte sur l’universel sans pour cela renier nécessairement sa culture, sa mémoire, sa langue, sa religion, son histoire ! Votre article va fond des choses sur des notions fondamentales comme la citoyenneté et la démocratie, très souvent galvaudées, très souvent absences (voire parfois inexistante) dans nos sociétés arabo-musulmanes ou celle imprégnée par la religion musulmane. La chrétienté a réussi à faire son « Aggiornamento », ce n’est pas demain la veille pour l’islam … au train où vont les choses.

    Je vous remercie en tout cas, car moi lorsque je m’adresse à Addi Lahouari pour échanger parfois par facebook avec lui, mais cependant pas avec le même talent ni le même niveau intellectuel que le votre, sur cette question de l’islam politique, de la position des islamistes (que se soit la mouvance du FIS, des Frères Musulmans, des salafistes, des Wahabistes et que sais-je encore) par rapport aux notions de démocratie et de liberté, il me donne toujours des réponses de ce type : …tu es naïf, tu fais le jeu du pouvoir, tu es du DRS, tu es un éradicateur laïc, tu es phagocyté par la culture occidentale (rien que çà) … et j’en passe, alors qu’il est question simplement de démocratie, de la nécessité de la séparation du politique et du religieux qui devrait être un des éléments qui concoure à la vraie démocratie comme d’ailleurs la séparation du militaire et de la politique. Je sais qu’il y a des internautes qui vont vous critiquer , mais vous êtes dans le vrai et le rationnel. Merci mon frère.

    Anonyme
    26 février 2020 - 11 h 41 min

    Excellente réponse Mr Benzetat !!!
    On savait que les islamistes de tout bord attendaient que le fruit soit mûr pour entrer en scène comme en 1988…
    Cette soudaine levée et entrisme des partis basés sur la religion montre que la décennie noire et les 20 ans de règne de Bouteflika qui les a bien gâtés et qui a mené l Algérie presqu à un point de non retour ne leur suffisent pas.
    Ceux qui ont vécu la période avant les législatives de 1991 ont vu comment ils ont enrôlé tous les voyous pour terroriser le petit peuple et trafiquer les élections en bourrant les urnes.
    Là ils essaient de faire la même chose avec certains éléments du Fis qui haussent la voix ,d autres comme ceux de Makri et Djaballah qui n arrêtent pas de faire les yeux à Tebboune .
    L Algérie est à la croisée des chemins et aucun parti ne doit plus jamais être basé sur la religion.
    Cette levée de ces manipulateurs sert à garder l article2 de la constitution comme islam religion d état alors que le peuple demande une séparation du religieux et de l État.
    C est une grande bataille à mener et il faut la mener pour délivrer les algériens de cette chape de plomb que les islamistes de tout bord utilisent.
    La foi ne regarde que la personne qui la pratique, Dieu n a délègue personne pour le représenter…

    karim68
    26 février 2020 - 11 h 35 min

    « Deux perspectives se présentent : demander aux militaires d’éloigner par la violence les islamistes du champ politique, ou demander aux militaires de se retirer du champ politique pour affronter pacifiquement les islamistes sur le terrain idéologique. » Je choisi également la deuxième perspective et je signale que je suis un laïque qui a combattu farouchement les islamistes dans les années 90.

    Arris
    26 février 2020 - 11 h 27 min

    Entre Y.B. et L.A. et concernant leurs savoirs et leurs diplômes, il n’y a pas photo. Y.B. ne peut donner des leçons et des explications à L.A. en sociologie, en politique … Il n’y a qu’à lire les biographies et le parcours de l’un et de l’autre. Y. B. ne s’adresse pas pas à L. Bouragaa et à Bouchachi (ce qui aurait été normal pour un journaliste) mais à L.A qui lui semble plus « attaquable » car en dehors du Hirak, comme beaucoup d’intellectuels.
    Bouchachi et Bouregaa n’ont pas attendu L.A. pour rendre visite à Belhadj !!!
    Cela ne veut pas dire que L.A. a raison sur tout, mais c’est une position politique courageuse que d’affirmer qu’il faut laisser les courants politiques apparaitre au grand jour et laisser le « peuple » décider.

    Le cas du FIS est une cas spécial dont il ne faut pas débattre à mon avis, ses dirigeants ayant donné l’exemple de la violence en politique.

    Lghoul
    26 février 2020 - 11 h 08 min

    On voit bien les grafitis du pouvoir. Meme les murs n’ont pas échappé. Ils essayent tout pour avoir une « chance » de faire changer la direction que le peuple a pris. Apres 10 ans de souffrances et 250.000 morts, ils pensent qu’ils peuvent encore leurrer le peuple avec plus de mensonges. L’algérien dans son ensemble sait que l’islamisme est synonyme du retour a la préhistoire. Analysez tous les pays ou l’islamisme a pris le dessus et on verra qu’on y vit a l’age de la pierre et des destructions. De l’afghanistan a la libye le paysage n’est pas trompeur. Alors je dirai a ces corrompus: Rien ne nous déviera de notre chemin, celui de l’indépendance TOTALE.

    Merci à Monsieur Benzatat
    26 février 2020 - 11 h 04 min

    Monsieur Youcef Benzatat, je vous remercie infiniment pour votre article sérieux, profond et sans haine sur ce doit être une société moderne, ouverte sur l’universel sans pour cela renier nécessairement sa culture, sa mémoire, sa langue, sa religion, son histoire ! Votre article va fond des choses sur une notion fondamentale qu’est la citoyenneté très souvent absence (voire parfois inexistante) dans nos sociétés arabo-musulmanes.

    Je vous remercie donc car moi, lorsque je m’adresse à Addi Lahouari pour échanger parfois par facebook avec lui, mais pas avec le même talent ni le même niveau intellectuel que le votre, sur cette question de l’islam politique, de la position des islamistes (que se soit la mouvance du FIS, des Frères Musulmans, des salafistes, des Wahabistes et que sais-je encore) par rapport aux notion de démocratie et de liberté, il me donne toujours des réponses de ce type : …tu es naïf, tu fais le jeu du pouvoir, tu es du DRS, tu es un éradicateur laïc, tu es phagocyté par la culture occidentale (rien que çà) … et j’en passe, alors qu’il est question simplement de la nécessité de la séparation du politique et du religieux qui devrait être un des éléments qui concoure à la vraie démocratie comme d’ailleurs la séparation du militaire et de la politique. Je sais qu’il y a des internautes qui vont vous critiquer , mais vous êtes dans le vrai et le rationnel. Merci mon frère.

    Zombretto
    26 février 2020 - 10 h 56 min

    «…le pouvoir algérien a échoué à réaliser la transition vers la modernité, faire passer la société du modèle traditionnel à une organisation sociale moderne. »
    Comme si le Pouvoir avait essayé ou souhaité le faire mais sans succès, alors que nous savons tous qu’il a tout fait pour tirer le peuple par le bas. Ça a été un plan conçu et appliqué délibérément, méthodiquement, minutieusement pour empêcher le peuple algérien d’accéder à la modernité. Le Pouvoir a toujours eu peur que son peuple s’émancipe et échappe à son contrôle, et ce afin de jouir de la Rente en paix.
    Aujourd’hui, le Pouvoir, avec Tebboune comme marionette, continue de faire exactement la même chose : « Vous voulez une nouvelle Constitution ? Chers algériens, vous avez tout à fait raison ! Nous allons vous donner une de ces Constitutions que vous allez adorer ! Faites-moi confiance, c’est moi que j’va vous la confectionner, cette belle petite Constitution. Si belle, si formidable ! que même Merkel et Macron y-z-en ont pas une comme ça ! Y vont être jaloux et la copier, notre nouvelle Constitution, macache ya m’haynek !!… Khatikoum ch’ghel ! C’est nous qu’on s’occupe de tout ! »

    loklan
    26 février 2020 - 10 h 54 min

    Quand ce n’ est pas sur l’ authenticité Algérienne racinaire Amazigh, benzatat critique le patriarcat de la cellule familiale pour essayer d’ introduire et distiller le poison « des genres » mais est favorable au patriarcat gouvernemental qui est le lit de l’ autoritarisme totalitaire décadent. Ahlil arabi hlil. Quand vous ne faites pas dans vos critiques phobico- triptique ( Amazighité, religion musulmane et lutte contre la cellule familial ( patriarcat), vous n’ en citez que deux ou defois un seul sur les trois en jongleur maladroit malheureux tout de même, car il en résulte par définition pour vous une perception innovante du journalisme, WAW marécageux, quelle est donc cette bourgade circulaire dans laquelle vous êtes vous embourbez et qui ne trouve son cheminement que dans les méandres du yangtze yang ??? Risible. Vous êtes sur un rond point et avancez en circuit fermé sur trois pôles. On ne peut dire que vous avez une conception de la vie sociale et sociétal très élargie. Vous êtes dans un enfermement idéologique qui fait que vous ne pouvez sortir de votre spirale et que de fait, vous ne pouvez retrouver la lueur analytique de la matrice originelle journalistique objective ( déontologie). Dans toute objectivité il y a de la subjectivité, il ne faut se mentir mais là c’ est de la subjectivité dans l’ objectivité. Un analyste n’ est pas subjectif, un analecte si tout comme le véritable subversif est un lucide, il n’ est pas destructeur des piliers fondamentaux d’ une Nation, ni par ego centrisme ni par idéal, il est dans le pragmatisme et dans le compromis, dans la nuance, dans les interstices lumineux et non des lumières et il est un anti manichéen prompt par nature. Sans faire dans le simplisme, sachez que vous vous attaquez à l’ Amazighité hors elle est l’ identité profonde et surfacielle de toute l’ Algérie et même au delà, vous vous attaquez à l’ Islam hors c’ est bel et bien la religion des Algériens dans leur majorité écrasante même au delà, vous vous attaquez au patriarcat sous couvert fallacieux du soucis égalitaire en homme et la femme alors qu’ en réalité votre but est de vous attaquer à la structure familial pour instiller ( consciemment ou non) la  » théorie du genre » en luttant contre la virilité responsabilisatrice de la cellule famille ( Patriarcat), soyez rassuré, l’ Algérien même à prix d’ Or ne portera pas le bikini sur nos plages dorées. Mr Benzatat vous dites  » Dans la modernité, c’est le rationalisme qui est la raison théorique et c’est un nouveau rapport à la politique, à la religion, à la morale et au droit qui en est la raison pratique ». Que veulent dire de tel propos ? Que selon vous la religion musulmane est irrationnel c’ est ça ? C’ est votre conception de la laïcité qui est un danger pour l’ Algérie pas l’ Islam comme c’ est la conception de l’ Islam par les intégristes qui est un danger et à cela je réitère  » ni intégristes, ni athée- gristes  » . Je vous le dis sans arrogance, le peuple Algérien est musulman et il le restera quant à ceux qui ont surfé dessus , ils disparaîtrons. Le réel combat est à mené contre ceux qui surf sur l’ Islam et ceux qui le combattent. Permettez moi de vous dire que vous êtes dans le faux, consciemment ou inconsciemment, je ne suis pas juge mais votre vision est erronée. Elle est erronée car votre vision des choses vous fais dire que « c’ est le sentiment profond sur la nécessité de rupture avec soi qui est à l’œuvre dans la conscience collective des hirakistes » une vision que vous avez et qui vient se confronter avec l’ huillement mécanique qui a mis le Hirak en marche et dont sa vision énergétique est que « la conscience collective du Hirak a compris que la société contient plusieurs courants idéologiques qui ne doivent pas s’exclure » c’ est une vision du peuple et non de Addi et il a parfaitement raison. Je m’ explique : Le fait d’ être dans la non acceptation de l’ idéal de tout un chacun et dans l’ exclusion de la constituante identitaire, culturel, cultuel et philosophique des personnes mène vers la division, c’ est justement ce dont s’ est attelé à faire gaid salah et son entourage pendant des décennies en détournant leur faillite par exemple sur l’ emblème Amazigh pour diviser et tenter de mettre fin au Hirak car ce système a compris que la force de ce Hirak réside dans sa maturité nouvelle, c’ est à dire dans l’ acceptation des uns et des autres à travers toutes les composantes diverses des spécificités régionales. L’ Algérie est un contenant riche de ses plusieurs contenus sans exclusions aucune entre eux. Un contenant sans contenu(s) est vide de sens. Autrement dit c’ est le contenu qui fait le contenant hors, si l’ on se rejette ou bien si l’ ont rompt avec soi même donc avec son Algérianité, comment avoir et obtenir un contenant sans contenu quand le contenu par définition réside justement dans l’ acceptation de soi et non sa rupture et son rejet ??? Demander la rupture de soi, c’ est demander à ne pas avoir de contenu, comment peut on donc demander de placer le contenant ( Algérie) au dessus de tout alors qu’ on demande de la vider de son contenu par la rupture avec soi. Une coquille vide. Vous l’ avez dit vous même, vous êtes dans la  » rupture avec soi  » donc par définition d’ esprit dépressif et auto destructif. Se renier, se rejeter soi même pour mieux accepter l’ autre c’ est tout simplement être porteur d’ une maladie incurable qui émane de la non acceptation de l’ autre à la condition synequanone de l’ accepter si il rompt avec soit car il est en acceptation d’ une chose que l’ ont rejette. Se haïr soit même c’ est haïr l’ autre exception à ceux qui s’ aime mais qui ont été poussé à haïr ceux qui par haine de soi ont haï ceux qui s’ aiment. Symptôme Maladif obscure, ténébreux et melancolico- haineux. L’ Algérien s’ est décrassé de cette pustule nauséeuse et là réside sa réussite. Le Hirak lui, composé d’ éminent intellectuels est dans  » l’ harmonie avec les autres » car il a compris que je ne peux accepter l’ autre que si il m’ accepte, qu’ il ne peut m’ accepter que si je l’ accepte à la condition de ne pas porter atteinte à mon authenticité ni à la sienne. Il a aussi adopté cette philosophie pour mettre fin au diviser pour mieux régner de ce système. Soyez donc crédible et commencez à donner l’ exemple par être en rupture avec votre triptyque phobique.

    les islamistes sont largués en algérie
    26 février 2020 - 10 h 44 min

    oui, les islamistes et la mafia de tout bord et genre essaye de récupérer le hirak d’aujourd’hui, on a vu des images des activistes très agressifs cherchant l’anarchie en algérie, au sein même du hirak, pour émerger plus tard et paraitre comme l’unique solution. mais je ne sais pas si ces islamistes ont vu les images du vrai hirak qui ont fait le tour du monde: une société algérienne très cultivée, éduquée et laïque. c’était le coup de massue pour les islamistes. donc le retour des islamistes n’est qu’une tentative des ennemis de l’algérie qui sont israel et le maroc et bien sûr la france. l’impatience du maroc pour ouvrir les frontières devient de plus en plus suspecte. ils avaient testé l’ouverture de chadli qui avait donné de très bons résultats pour eux mais catastrophiques pour l’algérie, mais cette fois ci si l’algérie ouvre les frontières ils vont nous achever pour de bon, car ils ont rectifié les erreurs. l’algérie est profondément laïque avec un islam très modéré et juste quia toujours fait la puissance de l’algérie. étant un descendant de sidi abderrahmane thaalibi, l’éducation que j’ai reçue de mes grands parents et parents est basée sur l’amour de allah et pour une algérie épanouie et heureuse. les portes des maisons de l’ancienne casbah étaient ouvertes à tous les voisins et on ne faisait pas de distinction entre tel et untel. les brebis galeuses sont écartées avec un doigté que seuls les vrais algérois ont le savoir faire. oui, la casbah était digne des contes des mille et une nuits. d’ailleurs un des tableaux de mohammed racim décrit clairement le mode de vie très conviviale des algérois.

    je me rappelle que l’islamisation de l’algérie au début des années 90 était l’oeuvre de repris de justice, de ratés et déchets de la société. un voisin, obsédé sexuel notoire, ne jurait que par johnny walker black label avant octobre 88, avec l’islamisation bidon qui s’ensuit, ce type est devenu quasiment l’imam du quartier, avec un islam importé des bas fond de l’islam radical. on a vu les résultats! donc l’islamisme ne reviendra jamais car il a écoeuré les gens même qui le prônait.

    Anonyme
    26 février 2020 - 10 h 38 min

    On s’attaque à telle ou telle idéologie étrangère, pour ensuite défendre telle ou telle autre!
    Chacun accuse l’autre de trahison mais en réalité chaque larbin défend son maître et s’attaque au maître du larbin d’en face! …Une vraie bataille de chiens!
    Il y a donc les larbins pro-ceci, pro-cela (egypte, turquie, maroc, occident, russie..). Et puis, il y a les « anti » qui imaginent qu’il suffit d’être opposé à quelque chose pour être Nationaliste!!… Non, l’anti-arabo-islamisme, l’anti-impérialisme, l’anti-sionisme,…. ne sont pas une preuve de Nationalisme!
    L’Algérie n’a pas besoin d’être adossée à d’autres causes. L’Algérie est LA cause!
    Les démocratistes qui soutiennent les islamistes sont des larbins. Ceux qui critiquent ces démocratistes sont aussi des larbins, car ils ne formulent pas leurs critiques en tant que Nationalistes Algérianistes mais bien en tant que larbins soumis à d’autres idéologies anti-Algérie!… L’Algérie, c’est un grand carnaval de larbins!… Et les grands absents de ce carnaval sont les vrais Patriotes Algérianistes Ultra-Nationalistes!

    lhadi
    26 février 2020 - 10 h 37 min

    Au cours des dernières années, le phénomène religieux a fait un retour spectaculaire. Réputé obsolète, au moins à terme, il est apparu curieusement résistant, voire de nouveau conquérant. Loin de reculer, les grandes religions monothéistes -christianisme, judaïsme, islam – ont vu croitre constamment le nombre de leurs adeptes. Ainsi, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le nombre des chrétiens dans le monde a presque doublé, celui des musulmans presque triplé et celui des juifs, malgré le génocide, augmenté d’un quart environ.

    La victoire de la révolution iranienne s’est traduite par une accélération de la montée de la vague islamiste, du Maroc à l’Indonésie. Cette vague est cependant antérieure. Elle coïncide avec la défaite de l’Egypte face à l’entité sioniste dans la guerre des six jours (1967) et la mort de Gamal Abdel Nasser (1970), qui avait combattu durement les frères musulmans. Leur organisation, fondée en 1927, a donné naissance à la plus part des mouvements sunnites et chiites.

    Les causes de ce radicalisme sont multiples. Si l’on ne peut pas écarter l’aspect spirituel, les facteurs idéologiques, politique, économique, social et culturel sont effectivement prépondérants.

    L’islamisme apparait comme une idéologie politique qui s’appuie sur la religion, en réaction contre le matérialisme des sociétés occidentales capitalistes et contre le marxisme. Les islamistes dénoncent également le modèle de développement de type occidental qui a prévalu dans les pays musulmans ayant accédé à l’indépendance depuis 1945.

    La pénétration des islamistes s’appuie sur un discours moral et égalitaire qui met l’accent sur les principes coraniques d’équité, de justice sociale et de solidarité.

    Ce faisant, ils ont réussi à mobiliser les déshérités et une partie des classes moyennes en plein désarroi, notamment en Algérie. Néanmoins, dans les pays où ils ont accédé au pouvoir, les islamistes se sont révélés incapables d’améliorer le sort des populations.

    Quand à la démocratie, on doit reprendre d’abord la question de son origine. Les raisons qui l’ont fait naitre sont-elles encore celles qui la font prospérer ?. S’interroger ensuite sur son double fonctionnement. La démocratie est à la fois un idéal de référence, mobilisateur de rhétorique et de projets politiques et un gouvernement effectif, fondé plus modestement sur des procédures d’élections et de négociations. S’interroger enfin sur les phénomènes actuels qui annoncent de profondes mutations de la démocratie en dépit, ou à cause, de son succès contemporain.

    La démocratie, à bien des égards, est un régime qui ne va pas de soi ; et pourtant, elle s’impose aujourd’hui comme une évidence dans la majorité des Etats de la planète. Ce système politique invoque d’improbables prémices : la loi de la majorité, pourtant constamment battue en brèche par la pression de groupes minoritaires : la conciliation entre Egalité et Liberté, dont les dynamiques respectives sont en fait largement antagonistes. Et son mode de légitimation ultime : le respect de la Volonté générale, voire de la souveraineté populaire, exige la foi du charbonnier ou une bonne dose d’angélisme intellectuel pour être plausible. Le crédo démocratique nous renvoie donc à un univers mental dont notre société rationaliste, pas plus que toute autre avant elle, ne saurait impunément faire l’économie : celui des mythes fondateurs qui ont toujours servi à dire (un ordre idéal des choses) et à masquer ( le règne des rapports de force).

    Pourtant, il ne fait pas de doute que la démocratie soit l’irremplaçable mode de gouvernement de la société de demain. A la fois parce qu’elle est le seul mécanisme politique réellement compatible avec les exigences de fonctionnement des sociétés développées, le contraire de l’éléphant dans un magasin de porcelaine ; et parce qu’elle répond vraiment, grâce aux techniques de l’Etat de droit, aux attentes de liberté et de sécurité personnelles générées par la société post-industrielle. Irremplaçable mais non invulnérable. Elle est en effet confrontée à une violence terroriste parfois spectaculaire ; son sort est suspendu à la survie d’une économie prospère. Le véritable risque de dislocation du système démocratique réside donc dans le déchainement de déraisons provoquées par la peur irréfléchie d’adversaires diabolisée ou encore par la brutale détérioration des conditions matérielles d’existence. En intensifiant le conflit des passions et la guerre des intérêts, il pourrait détériorer les délicats équilibres qui font jusqu’ici la vertu exceptionnelle de la démocratie.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected]

    kamel
    26 février 2020 - 9 h 57 min

    ,ca va ch… encore pour des decénnies á venir.

    Je ne suis pas obligé d'etre islamique
    26 février 2020 - 8 h 36 min

    L’islam comme bouche-trous a toujours été l’éternel accompagnement de la somnolence de l’Afrique du nord. Plutot que de copier les autres peuples par paresse on croit gagner à épouser l’ame d’un autre. Résultat 300 000 morts et encore cet islam qui est vendu pour panacée, il est dans les écoles dans les rue dans le parloir arabe. Grace à ce fourre-tout on s’invente meme les « sciences islamiques » comme programme scolaire, tout pour complaire la junte qui avait pri le pouvoir de force. boumediene le criminel devient la référence culturelle, lui qui a instauré la honte d’etre Amazigh. Le haik turc devient symbole de l’Algérie, le drapeau de l’islamiste et Albanais messali qui était sous controle de l’agent libanais Arsalan et l’hymne « national » écrit par un Egyptien, ce « collier » de perles de pluie serait notre identité. Non Messieurs ce pays ne sera jamais le mien.

    Anonyme
    26 février 2020 - 8 h 25 min

    Ils ne s’agit pas d’exclure les islamistes, mais de leur interdire de faire des partis religieux qui s’accaparent la religion en considérant ceux qui n’adhèrent pas à leur parti comme des mécréants.
    Libre à eux de créer des partis non religieux. C’est l’unique solution. Il n’y aura jamais de démocratie avec des partis totalitaires c’est aussi simple que ça

      Tout a fait d'accord
      26 février 2020 - 10 h 58 min

      Alors commençant avec un état qui n’utilise plus la religion comme un instrument. Le code de la famille doit être abrogé! Le fait d’être Algérien ne doit plus signifier que nous sommes arabes et musulmans, même si nous ne sommes pas arabes et que la religion est une question de foi de chaque individus et qu’elle ne peut être imposé de force par la loi! Que le président élus ne puisse pas juré, prendre seront sur le coran. Que tout citoyen soit libre d’avoir la liberté d’avoir la religion sont il est convaincu et avoir la liberté de ne pas en avoir su il n’est pas croyant. Que l’islam soit débattu librement sans tabous.
      Bref, c’est pas demain la veille;

        Hmed hamou
        26 février 2020 - 14 h 49 min

        («Faut-il avoir peur des islamistes ?», suite à la polémique suscitée par la visite de l’ancien moudjahid Lakhdar Bouragâa, Mustapha Bouchachi et Samir Benlarbi à Ali Benhadj à son domicile,… « )
        Je vois pas en quoi ça pose problème que ces individus rendent visite à Ali Belhadj ? Si on y voit vraiment un problème cela signifie deux choses.
        1- on considère Ali Belhadj comme personne dangereuse, infrequentable,… et tout ce qu’on veut…voire un intouchable, un diable?
        2- on considère les trois bonhommes comme des saints, des irréprochables, et on doit scruter leurs moindres faits et gestes, leurs moindres déclaration ou fréquentations,…
        Et Pourquoi ces trois personnes spécialement ? et pourquoi on polémique pas à chaque fois que quelqu’un rend visite à si alilou ?
        À moins que ceux qui polémique cet fois-ci voit en nos trois bonshommes-visiteurs des représentants dignes du hirak et voient en leur geste une atteinte, un manquement voire une trahison à la charte du hirak ou un pacte tacite du hirak !? Existe-t-il un tel pacte, une quelconque ligne de conduite tacite qu’on ignore !?
        Voit-on donc en ces trois bonshommes les représentants du hirak, du moins pour les polémiqueurs ? Alors qu on nous répétait à qui voulait l’entendre que le hirak n’a pas et n’a pas besoin de représentant et c’est très bien ainsi ! Ainsi Pas de récupération, pas de trahison et pas de déception ! Or, toute cette polémique signifie le contraire ! Il y abien déception et des déçus ! La polémique est à la hauteur des attentes déçu voire trahis !
        Bouchachi vous a dit dès le début qu’il ne représenterait pas le hirak, quil est là en tant que soutien sans plus, qu’il laisse la place aux jeunes,… Que sa génération à failli, à échoué… A juste titre d’ailleurs. Alors pourquoi les fréquentation privé de Bouchachi, Benlarbi, ou Bouragâa ça regarde les hirakistes soucieux de la vertu et de la virginité du hirak qui n’a ni programme défini ni représentants désignés?
        Si le ffs du défunt si houhou qui voyait l’honneur de la démocratie dans la défense du fis, voire la réhabilitation du fis à Sant’egidio, à l’époque déjà, à l’apogée du fis et de ses méfaits et tout le monde ny trouvait rien à redire, y voyait au contraire en ce geste du ffs de si houhou et ses copains un signe de grandeur d’âme et de patriotisme . Alors, pourquoi y voit on aujourdui dans une simple visite, de courtoisie, ou même d’intérêts, de personnes à titre privé, qui ne représentent à priori qu’elles même, à une personne, Belhadj, amoindie fût-elle la figure de proue du défunt fis matièreaà polémiquer?
        Quand à si addi, oui dans une démocratie, on doit exclure personne, c’est les urnes qui décident mais le jeux démocratique doit se jouer entre des joueurs qui, en amont, croient aux règles du jeux et donc en la démocratie et non je joue on rejoue jusqu’à ce que gagne et une fois j’ai gagné je déclare le jeux haram et point de jeu à l’avenir ! Et à ce moment là monsieur le sociologue nous dira quoi qu’il s’est trompé et que la sociologie n’est pas une science exacte ou aimerait devenir ministre de l’enseignement et interdirait les sciences humaines détestée des islamistes, mais peu importe lui devenu ministre, au diable la sociologie?

          Anonyme
          26 février 2020 - 16 h 42 min

          Entre la théorie et la pratique il y a un gouffre !!!
          En une année le FIS à montrer le diktat qu il voulait imposer à la population…
          C était largement suffisant pour le combattre et ne pas le laisser aller plus loin.
          Ces partis religieux se servent de la démocratie pour arriver au pouvoir et après ils oublient complètement ce terme à tel point que votre cher Ali Belhadj répétait à qui voulait l entendre que « la démocratie est kofr » et ceux qui ne soumettent pas à leur dictature étaient des impies…
          Heureusement que l Algérie n avaient pas enfanté que des idiots suiveurs ,ils ont résisté malgré les menaces de mort et l ont combattu en continuant à vivre normalement…

    Quand...
    26 février 2020 - 8 h 20 min

    … C’était Boutefe….qui avait enrôlé les islamistes avec sa pseudo-concorde civile, personne n’avait trouvé rien à redire à l’époque.
    Il est temps que chaque entité nationale apprenne à vivre ensemble dans un système de justice y compris les militaires.
    Il sera demandé des comptes à tout un chacun sur son degré d’implication dans la sauvegarde de l’intérêt général de la nation.

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