Etat et dissidence en islam

Par Kaddour Naïmi – En Algérie, des personnages tels que Lahouari Addi, qui se définissent comme des «intellectuels universitaires» ou agissent comme politiciens se considérant démocrates, soit ignorent ce qui est exposé ci-dessous, soit l’occultent pour un motif inavoué.

De l’Etat islamique

Sur la question de sa nécessité combien de soi-disant experts de l’islam, quelle que soit leur provenance, connaissent Djamal Al-Banna et ce qu’il dit à ce sujet ? Et s’ils sont au courant de ses propos, pourquoi ne les mentionnent-ils pas ? Lisons : «Pourquoi l’Etat islamique a failli dans l’époque moderne ?» (…) Le penseur islamique Djamal Al-Banna souligna le fait que les tentatives islamiques de réaliser un Etat religieux en Algérie, au Soudan, en Afghanistan et au Pakistan ont failli, et que les tentatives en Iran et en Arabie Saoudite sont deux problèmes et ne peuvent être considérés comme un bon exemple.

Al-Banna précisa que l’adhésion à la réalisation d’un Etat musulman est due à l’interprétation erronée du verset «Et il a créé des djinns [êtres supranaturels, correspondants aux anges] et des hommes, mais pour le culte». «Les personnes qui soutiennent l’idée d’un Etat islamique avec l’unique objectif que l’islam est un culte, et ont donc réduit l’islam à l’objectif de culte, rendant ainsi l’Etat islamique un objectif de telle manière que toutes les personnes adorent Allah, cela est une chose inimaginable. L’Etat, selon Al-Banna, est un instrument de soumission et d’autorité, et donc quand un Etat est créé sur des valeurs religieuses, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes, ou des valeurs morales, comme le socialisme, la justice ou l’égalité, ces valeurs seraient corrompues. Cela parce que l’autorité, avec ses prisons, ses armées et forces de police, devient une doctrine, une ruine.

(…) Le Hadith sur l’«Etat de Médine» [où a séjourné le Prophète] concerne, selon Al-Banna, l’exception et non la règle. (…).

Les motifs varient à propos de la faillite des tentatives pour un Etat islamique. Le plus important de ces motifs, selon Djamal Al-Banna, peut être le manque de liberté dans toutes ces tentatives, dans la mesure où le manque de liberté peut être le facteur commun à toutes ces expériences.

Cela est en addition à un autre facteur, c’est-à-dire que ces tentatives ne maintiennent pas le niveau minimum de dignité humaine dans leurs sociétés, sans discrimination entre hommes et femmes, ou blanc et noir. Un autre motif à propos de la faillite de l’Etat islamique dans ses diverses tentatives concerne le fait que le plus important devoir d’un Etat est le développement.

D’un autre côté, Al-Banna a discuté l’idée de la nécessité d’un Etat islamique pour la diffusion du message de l’islam ou l’application de la Charia [la loi coranique] islamique. Il a discrédité cet argument que beaucoup de courants islamiques soutiennent, en assurant qu’il n’est pas nécessaire de disposer d’un Etat islamique pour appliquer la Charia, dans la mesure où la Charia peut être appliquée seulement s’il y a un pays islamique qui peut suivre les méthodes consenties par la Constitution qui émane la loi.»

De la dissension en général

Dans les pays arabo-musulmans, son expression est réprimée pour deux motifs internes. D’une part, elle est combattue par la répression des gouvernements dictatoriaux et, d’autre part, par l’action terroriste de l’intégrisme religieux.

Un motif externe existe également. Dans les pays occidentaux, la majorité dominante (dirigeants politiques, médias et intellectuels) qui, dans le passé récent, avait fait connaître et soutenu les dissidents de l’ex-Union soviétique et des ex-pays de l’Est européen, ne soutient pas ou pas de la même manière les dissidents musulmans contre l’intégrisme et contre l’Etat dominateur.

Le journaliste Timothy Garton Ash est l’un des rares journalistes à avertir sur la gravité de l’enjeu. Voici ce qu’il dit : «Nous faisons une erreur fatale en ignorant les dissidents à l’intérieur de l’islam. (…)» ‘’L’islam’’, a dit la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’an dernier, n’est pas compatible avec la société libérale, qui est le résultat des Lumières.» Beaucoup d’intellectuels occidentaux laïcs qui participent à ces débats sont d’accord. Mais non certains intellectuels musulmans. Je crois que nous devrons les écouter attentivement. Outre à tout le reste, quand il s’agit de discuter de l’islam, ils savent de quoi ils parlent.

Prenez Djamal Al-Banna, par exemple (…), il a dédié toute sa vie à étudier l’islam et ses relations avec la politique. Un homme de tranquille clarté, il est devenu un peu agité seulement quand il a dénoncé la perversion de l’islam de la part de Sayyid Qotb, l’apôtre égyptien de l’extrémisme, de l’islamisme takfiri et un héros pour Al-Qaïda.

Djamal Al-Banna soutient qu’«il n’y a aucune contradiction entre la totale liberté de pensée et de religion» et que «l’islam ne prétend pas au monopole de la sagesse». Des idées critiques sur l’islam doivent être combattues «avec les paroles et non avec la confrontation, le terrorisme ou takfir – anathème sur quelqu’un en l’indiquant comme infidèle. Comme pour l’apostasie, le musulman a le droit de renoncer à l’islam, les versets du Coran sont très explicites sur la question : ‘’Il n’y a pas de contrainte dans la religion’’ (Al-Baqara, La Vache, II, 256). Le renoncement à la religion est mentionné au moins cinq fois dans le Coran, et aucun n’est lié à une peine. A l’époque du Prophète, beaucoup de personnes renoncèrent à l’islam : l’un d’eux était un scribe du Coran. Le Prophète n’a puni aucun d’eux.»

La déclaration souvent attribuée au Prophète – «qui change sa religion doit être exécuté » – est repoussée en tant qu’inauthentique, selon l’imam Muslim, un des premiers et plus respectés compilateurs de collections de hadiths [déclarations et actes du Prophète], mais l’imam Al-Bukari, un autre compilateur respecté, l’inclut dans sa version. «Les signes de falsification sont très clairs dans cette déclaration», commente Al-Banna «et il contredit beaucoup de versets du Coran qui confirment la liberté de foi».

Ces dissidents à l’intérieur de l’islam sont une petite minorité. Le sont aussi les extrémistes takfiri qui endoctrinent les auteurs d’attentats. Toutefois, ces deux minorités ont la capacité de faire appel au plus grand nombre de la majorité [des musulmans] parmi eux – et, en particulier, aux musulmans qui vivent en Occident. Donc, la voix des dissidents a besoin d’être écoutée plus clairement. Cette lutte pour les cœurs et les esprits musulmans devrait être décidée par les musulmans, capables d’argumenter entre eux leurs thèses, mais nous, non-musulmans, nous formons sans doute le contexte – et nous contrôlons beaucoup de médias où cela a lieu.

La position défectueuse de certains intellectuels occidentaux laïcs engagés dans le débat actuel semble être : l’unique musulman bon est un ex-musulman. Cela est paternaliste et produit l’effet contraire. Il s’agit d’une simple parodie de la vraie diversité de l’islam. Naturellement, nous, non-musulmans, nous devrons chercher de réveiller notre pensée sur la nature de l’islam, avec les moyens limités à notre disposition. Mais rien ne peut être plus ridicule et stupide que l’éventuelle déclaration d’un intellectuel laïc occidental, qui, ne connaissant pas l’arabe et ayant une faible connaissance de l’histoire islamique, de la philosophie et de la loi, affirme avec confiance que Djamal Al-Banna est un représentant moins vrai de l’islam que Sayyid Qutb ou Osama Bin Laden. Et nous ne devrons pas être stupides si nous voulons rester libres.»

Voici, par exemple, ce que beaucoup d’intellectuels occidentaux ignorent ou semblent ignorer : aujourd’hui, en Occident, la conception de ce que sont les musulmans a des ressemblances frappantes avec ce qu’était, dans l’Antiquité occidentale romaine, la vision concernant les juifs puis les chrétiens. Que l’on consulte l’ouvrage de Barnard Lazare, L’Antisémitisme : ses origines et ses causes, notamment le chapitre II : «L’antijudaïsme dans l’Antiquité», on y trouve presque les mêmes critiques pour presque les mêmes motifs.

Une autre difficulté que vit la dissension islamique pacifique et anti-intégriste est ce fait : les moyens d’information occidentaux l’ignorent généralement, pour présenter presque exclusivement les manifestations d’intégrisme islamique, notamment violent. Exemple : combien de moyens d’information occidentaux ont signalé les manifestations de condamnation des derniers attentats à Bombay ?

«Le 7 décembre, soit dix jours après les attentats de Bombay, mollahs, muftis et simples musulmans ont participé dans la ville à un rassemblement silencieux en souvenir des victimes, organisé par l’écrivain Anand et son groupe Muslims for Secular Democracy. Ils ont également exprimé leur indignation vis-à-vis de l’«effondrement de tout le système de gouvernement et condamné la totalité des organisations impliquées dans les meurtres de masse», à savoir Al-Qaïda, les Talibans, les mouvements pakistanais, notamment Lashkar-e-Taiba, et certains groupes indiens locaux. «Pas en notre nom», ont-ils clamé.

Si les gouvernements et intellectuels occidentaux ont fait connaître et soutenu les dissidents contre la dictature dans les ex-pays totalitaires de l’Europe, mais ne soutiennent pas les dissidents musulmans contre la dictature dans les pays arabo-musulmans, quel peut être le motif ?

La dissidence musulmane, libérale et démocratique, ne s’oppose pas uniquement à l’intégrisme religieux mais tout autant aux dictateurs qui dominent les peuples arabo-musulmans. «Ni dictature islamiste ni dictature non islamiste !» voilà le principe de cette dissidence. Cette attitude ne répond pas aux intérêts des gouvernements occidentaux. Nous avons déjà vu que, pour satisfaire ces intérêts, ces gouvernements ont besoin de l’existence d’une oligarchie locale.

Par conséquent, ces gouvernements, en ignorant la dissension islamique libérale et démocratique, représentée par Djamal Al-Banna, pour ne parler que de la menace de l’intégrisme et du terrorisme islamiques, sont doublement complices des deux parties qui s’opposent, dans les pays arabo-musulmans, à cette revendication de démocratie, aussi bien politique que religieuse : d’une part, les dictateurs, d’autre part, les intégristes terroristes.

Voilà pourquoi la dissidence démocratique musulmane, déjà minoritaire dans son pays, est pratiquement inconnue en Occident. C’est qu’elle est combattue par trois ennemis : le terrorisme des dictateurs, le terrorisme des intégristes, et l’hostilité des gouvernements occidentaux relayés par les médias qui les soutiennent, et qui sont dominants.

En effet, combien de films, de télévisions, de journaux, de maisons d’édition occidentales ont donné la parole aux dissidents musulmans démocratiques ? Combien d’intellectuels et d’experts occidentaux du monde musulman en ont parlé ?

Combattre l’ignorance manipulatrice

Voici le commentaire, ajouté à l’extrait exposé.

En Algérie et dans la diaspora, combien d’intellectuels universitaires et de politiciens démocrates connaissent ces dissidents musulmans, en tiennent compte et en informent le public ? Nous constatons, plutôt, des propos systématiques et sans aucune nuance : 1) soit, ils stigmatisent l’islam, en tant que tel, comme intrinsèquement anti-démocratique, violent et terroriste, en se basant sur certains versets du Coran ; 2) soit affirment l’islam, en considérant la Charia, comme unique et absolue base de structuration sociale, en condamnant à la mort tout citoyen contestant cette conception, en se basant sur d’autres versets du même Coran, cependant contestables, comme Djamal Al-Banna l’affirme ; 3) soit, – c’est le cas de certains personnages, se proclamant démocrates -, affirment, au nom des droits de l’Homme et de la démocratie, la légitimité d’existence de l’islamisme politique dans la compétition électorale, mais sans prendre la précaution élémentaire de contrôler si les programmes de cet islamisme politique acceptent clairement et sans ambiguïté le principe démocratique, concernant l’alternance au pouvoir.

Les représentants de ces trois conceptions ignorent ou occultent, pour un motif inavoué, l’existence de la dissidence musulmane démocratique, dont Djamal Al-Banna est le plus illustre représentant.

La preuve que les citoyens des pays musulmans, dont l’Algérie, sont manipulés par les représentants des trois conceptions ci-dessus évoquées, la voici : beaucoup d’entre ces citoyens ont entendu parler des «Frères musulmans» et de leur fondateur, Hassan Al-Banna, et un nombre significatif de citoyens prêtent crédit à leurs représentants, avoués ou masqués, tels Larbi Zitout ou Lahouari Addi. Mais, en comparaison, combien ont entendu parler de Djamal Al-Banna et de ses écrits ? Considérons les citoyens, musulmans ou laïcs, mais tous voulant une société où le peuple soit l’unique volonté suprême, tel est le principe démocratique. Pour que ces citoyens ne soient pas victimes de manipulation de la part d’activistes, de politiciens ou d’«intellectuels universitaires», tous se proclamant contre la dictature, ces citoyens doivent accomplir l’effort de se documenter sur internet. Le pire manipulé est celui qui l’ignore. Car la conception dictatoriale, quelle que soit sa forme, théocratique ou laïque, se nourrit, d’abord, de l’ignorance des citoyens. Dès lors, la liberté et la démocratie commencent par l’effort de s’instruire, en y consentant le temps nécessaire.

K. N.

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Comment (27)

    RAHMOUN Thaninna
    2 mars 2020 - 17 h 38 min

    Message adressé à « argentroi » 2 mars 2020-15h04:
    Essalem alaïkoum,
    1-Je persiste et signe: « le pouvoir du peuple » N’EXISTE PAS.
    2-Dans LE GLORIEUX CORAN (versets 11à 27 de Sourate El AÂRAF), ALLAH (GLOIRE à LUI) nous INFORME du dialogue qu’IL (GLOIRE à LUI) A EU avec satan le lapidé; cela nous éclaire sur ce que nous vivons.
    3-Je n’ai pas écrit que vous cachez vos idées, j’ai fait une remarque sur le fait que vous vous exprimiez derrière un pseudo (« argentroi ») que je trouve totalement répulsif.
    Essalem alaïkoum,
    RAHMOUN Thaninna.

      Argentroi
      2 mars 2020 - 20 h 11 min

      @ RAHMOUN Thaninna du 2 mars 2020 – 17 h 38 min
      Argentroi signifie que l’argent est roi ou que l’argent corrompt ! C’est comme on disait le dieu dollar ou le dieu argent. Il faut saisir la nuance, c’est ce qu’on appelle une parodie.
      Mais je remarque que quelques post échangés ont suffi pour vouloir m’imposer que je ne dois pas utiliser l’anonymat et qu’en plus mon pseudo se trouve répulsif ! Est-cela cela la correction qu’on exige des autres ! De plus l’anonymat chez les coupeurs de tête devient une nécessité. Et j’ai pris la liberté de consulter le compte Facebook de Rahmoun Thaninna où je n’ai trouvé que l’anonymat, rien que l’anonymat !

      Ziri Warsenis
      4 mars 2020 - 15 h 33 min

      A l’échelle immensément infinie de l’Univers ou des Univers, avec ses milliards de milliards de galaxies, la planète Terre ne représente même pas un milliardième d’angstrom, chose qui, à l’évidence, n’était pas connue à l’époque où les mythes initiateurs des croyances prenaient forme. Ces mythes pour la plupart répondaient aux angoisses humaines de la vie et de la mort.
      Si cette œuvre immense est celle d’un démiurge aux pouvoirs insoupçonnés, pourquoi se donnerait-il tant de soucis à focaliser et fixer son « intérêt » sur ce point insignifiant à l’échelle cosmique et s’adonnerait-il à tant de gymnastique pour, premièrement transmettre ses messages par ses Courriers Célestes et, deuxièmement se « créer » Lui-même le besoin d’être adoré, prié, louangé etc. Lui l’omniscient, l’omnipotent, le tout Puissant et n’ayant ni faiblesse, ni besoin de rien, puisqu’il se suffit à Lui-même ?
      Va t-il souffrir de manque qui affaiblirait son Soi, si d’aventure les sons des halaqates, les psalmodies rituelles ou les harangues exaltées ne parvenaient pas à Ses oreilles ?
      L’Epopée de Gilgamesh nous apprend déjà une bonne partie des débuts des croyances mythiques, ajoutées à cela les premières mythologies ( mésopotamiennes, égyptiennes etc.) dont les monothéismes ont repris des chapitres entiers pour les sacraliser et devenir des dogmes. Deux exemples parfaits à ce sujet: le personnage d’Uta Napishtim et la construction de son bateau dans l’Epopée de Gilgamesh qui devint Noé ensuite, les dix commandements de Moise qui figuraient déjà dans le Code de Hammurabi. On peut ajouter l’assassinat d’Osiris par son frère Seth qui a été transmué en Abel et Caen etc.
      Aujourd’hui, l’ignorance aidant, les prédicateurs foisonnent, les gourous sont légions, ils brassent le vent des mythes sacrés qu’ils ne s’empêchent pas d’auréoler d’autorité mais aussi d’imprécations, d’anathèmes et de violences.
      Chez nous, hélas, les ravages de la vermine islamiste est visible au quotidien, la bigoterie est institutionnalisée et étale ses méfaits, adossée à un pouvoir inique qui l’instrumentalisé pour tétaniser toute émancipation et contrer toute opposition qui viendrait contester sa main mise sur les ressources du pays.
      Spinoza a résumé la question des miracles divins prétendus faussement par les religions ainsi:
      Dieu ne crée pas de miracle, car il est l’émanation de l’ordre et l’équilibre qu’incarne sa création. S’il venait à créer le miracle, il renverserait cet ordre des choses et bouleverserait l’ordre et l’équilibre établis.

    Abou Stroff
    2 mars 2020 - 15 h 50 min

    je crois que, pour éviter un débat « byzantin », il nous faut admettre que, vu la taille de notre cerveau, nous n’avons guère la capacité requise pour démontrer l’existence ou l’inexistence d’un être omnipotent et omnipuissant que nous appellerons Dieu (la fourmi a t elle une quelconque idée sur le nombre d’étoiles d’une galaxie, sur le nombre de galaxie dans l’univers, sur la probabilité qu’Apophise percute la planète terre en 2029 ou sur l’électron qui est là et qui, en même temps, n’est pas là?).
    par contre, tout porte à croire que les religions, toutes les religions sont des produits humains répondant à des problèmes spécifiquement humains. en effet,
    1- elles permettent aux êtres humains d’atténuer leur angoisse existentielle. l’êtres humain est le seul être vivant qui sait qu’il va mourir. par conséquent, ils doit inventer un au-delà pour supporter sa finitude incontournable.
    2- elles permettent aux classes dominantes de mieux asseoir leur domination sur les couches dominées en faisant croire à ces dernières que l’ordre dans lequel elles vivent est un ordre « naturel » qu’il ne s’agit surtout pas de remettre en cause. en d’autres termes, la religion est la drogue dure la plus dure parmi les drogues dures (d’ailleurs, on peut remarquer que le coefficient de corrélation entre l’archaïsme d’une société et l’emprise de la religion sur la dite société est proche de +1 pour ne pas dire qu’il est égal à +1).
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part que:
    1- l’état islamique est une fumisterie revendiqué par toutes les couches sociales archaïques (c’est à dire qui appartiennent au monde ancien qui ne veut pas mourir) que le capitalisme, en tant que système dominant, a marginalisé et dont il a ôté tout support de pouvoir.
    2- addi qui s’est installé en france pour éviter de vivre au paradis qui nous concoctait la vermine islamiste
    et qui nous a suggéré d ‘expérimenter sa « régression féconde », n’est essentiellement guidé, dans sa production idéologique que par sa haine incommensurable envers la seule institution algérienne qui mérite le qualificatif d’institution,i. e. l’armée.
    PS: méditons ces deux sentences remarquables de K. Marx:
    « la critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique »
    « L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l’auréole. »

      RAHMOUN Thaninna
      2 mars 2020 - 17 h 56 min

      Message à « abou stroff » 2 mars 2020-15h50 et à ses semblables :
      Encore un sataniste qui se cache derrière un pseudo pour exprimer ses satanneries.
      Allez critiquer votre personne, votre comportement.
      Vous n’avez pas le droit de critiquer L’ISLAM , MESSAGE PARFAIT émanant DU PARFAIT, L’ETERNEL, ALLAH (GLOIRE à LUI).
      ALLAH (GLOIRE à LUI) EST L’INVINCIBLE et vous n’êtes que peu de choses; alors, sachez vous tenir à votre juste place vis-à-vis D’ALLAH (GLOIRE à LUI) sans quoi, UN DOULOUREUX CHÂTIMENT S’ABBATRA sur vous et le reste de votre existence sera un ENFER.
      RAHMOUN Thaninna.

        Zaatar
        2 mars 2020 - 18 h 30 min

        On a le droit de critiquer qui on veut, comme on veut et ou on veut et ce n’est pas toi qui va nous en empêcher. Si je n’ai pas le droit d’avoir ma propre opinion alors c’est la fin des haricots.

        Abou Stroff
        3 mars 2020 - 13 h 41 min

        message à l’avocat du bon dieu:
        cause toujours, tu me permets de me sentir encore plus intelligent que ce je ne le suis réellement.

    Souk-Ahras
    2 mars 2020 - 12 h 29 min

    Les problèmes posés par les religions ne se localisent pas dans le texte en lui-même, mais uniquement dans la façon de l’interpréter.
    Prenons le cas du Coran :
    La tâche des « gens de la démonstration », je nomme ainsi cette élite qui interprète le texte sacré à partir d’une compétence démonstrative, consiste précisément à retrouver les vérités derrière les images, notamment quand il s’agit d’interpréter les versets plurivoques. Les masses saisissent un sens rhétorique et s’en contentent en raison de leur difficulté à accéder à des arguments abstraits ; les hommes instruits lisent le Coran selon une structure démonstrative et s’empêchent de polémiquer pour éviter de mettre en pièce la religion. L’infidélité de la transmission religieuse au sens du texte, est le résultat d’une inadéquation entre la méthode exposée et le public concerné : les dialecticiens qui présentent une interprétation auprès de ceux qui ne sont pas à même de la comprendre produisent cette infidélité, car cette interprétation ne permet pas de donner accès à un sens susceptible d’être partagé par tous.
    Le mot « charia » lui même est frappé du sceau de la mésinterprétation. Le Coran est précis sur ce point : la Charia n’est pas une loi, elle est une voie (sourate 45, verset 18) qui enjoint à l’Homme de réfléchir sur le monde qui l’entoure en faisant usage de son intellect.
    Allez donc expliquer cela à Ali Belhaj, consorts et adeptes coupeurs de têtes !
    La question qui se pose alors devient : À quoi sert la religion islamisatrice puisque elle impose soit de s’exécuter soit d’être exécuté, en foulant allégrement à ses pieds les préceptes fondamentaux qui lui ont donné naissance ?

    Karamazov
    2 mars 2020 - 10 h 29 min

    La ikraha fi eddini , ça c’est bien vrai I
    Qui ne sait pas que c’est par que c’est par blue tooth et non bi esseif qu’on nous a envoyé l’islam et qu’il s’est répandu à travers le monde . Le prophète lui même était un grand pacifiste antimilitariste qui n’a jamais utilisé le sabre contre ses prochains.

    chaoui40
    1 mars 2020 - 19 h 04 min

    La charia peut aider un Etat à rendre la « justice », mais elle ne peut, en aucun cas, être une « constitution ». On nous parle de Médine, où le Prophète a gouverné selon la parole de Dieu, mais on oublie de dire qu’il était le sceau des « prophètes ». Quiconque vient derrière lui n’est qu’un homme … comme on peut le constater en Arabie saoudite, où la famille royale jouit de tous les avantages, jeunes bédouines comprises !

    Zaatar
    1 mars 2020 - 18 h 41 min

    C’est quoi ce khortisme ? Djamel el banna et l’état islamique et tout le charabia? La source de tous les malheurs de l’humanité proviennent en grande partie des religions…

      RAHMOUN Thaninna
      1 mars 2020 - 20 h 28 min

      Message adressé à « Zaatar », 1/3/2020-18h41min:
      Essalem alaïkoum,
      Vous exprimez votre « commentaire » en anonyme, ce qui n’est pas courageux.De plus, vous blasphémez, ce qui va vous attirer des Malheurs et La Malédiction de LA PART D’ALLAH (GLOIRE à LUI). Votre « commentaire basphématoire » est négatif d’abord pour vous-même.Vous devez réfléchir et mesurer vos paroles avant de participer à des échanges d’idées;sinon quel intérêt?
      Essalem alaïkoum,
      RAHMOUN Thaninna.

        Zaatar
        1 mars 2020 - 23 h 12 min

        D’abord je ne m’exprime jamais en anonyme sauf par erreur ou précipitation et je ne dis bien à l’égard d’une personne, qui en l’occurence n’est pas vous. Ensuite l’ami vous voudriez bien garder vos conseils pour vous, vous n’avez aucun a m’en donner je ne vous connais ni d’eve ni d’Adam. Enfin je participe à des échanges quand ça me chante et où ça me chante et je met les commentaires que je veux. Du moment que le modérateur du site les accepte. Si mes commentaires ne vous plaisent pas ne les lisez pas et n’intervenez pas dessus. Je pense qu’ainsi tout le monde sera content. Et je maintiens que les religions sont la source des malheurs de toute l’humanité, preuve en est votre intervention à mon égard car il s’agit du mot religion.

          RAHMOUN Thaninna
          2 mars 2020 - 8 h 56 min

          Mon message s’adresse à Zaatar 1/3/2020-23h12min:
          Dans LE GLORIEUX CORAN, il y a plusieurs versets dans lesquels ALLAH (GLOIRE à LUI) nous DEMANDE d’ordonner le bien et de dénoncer le mal; c’est ce que j’essaie de faire.
          La source des malheurs de l’humanité c’est la corruption des gens, leur injustice, leur faible effort à s’éduquer soi-même, leur refus de se corriger malgré leur malfaisance évidente…..etc; bref, l’humanité est imparfaite et elle fait peu d’effort voire pas d’effort pour se redresser; alors, elle a ce qu’elle mérite.
          L’ISLAM EST LA LUMIERE des univers.
          Ceux et celles qui choisissent de rester dans les ténèbres,libres à eux (elles) mais ils(elles) doivent assumer leur responsabilité et les conséquences sans se plaindre ni gémir.
          Dans LE GLORIEUX CORAN, il y a plusieurs versets dans lesquels ALLAH (GLOIRE à LUI) nous DIT que celui qui fait le bien, il le fait pour lui-même et celui qui fait le mal, il le fait contre lui-même.
          Concernant votre blasphème, il est inadmissible et condamnable que vous blasphémiez de la sorte.Je dénonce et je condamne votre blasphème .
          Honte, Malheurs et Malédiction aux blasphémateurs et à leurs complices.
          ALLAH (GLOIRE à LUI) EST TEMOIN de toutes choses.
          ALLAH (GLOIRE à LUI) JUGERA entre nous.
          Il n’ y a pas d’impunité avec ALLAH (GLOIRE à LUI).
          Salutations,
          RAHMOUN Thaninna.

        Vendredire
        2 mars 2020 - 19 h 55 min

        Ya si Rahmoun, pourquoi vous cassez-vous la tête à essayer de faire comprendre les choses sacrées à quelqu’un qui a du mal à comprendre des rudiments bassement profanes.
        Soummoun, Boukmoun, Oomyoun la yafqahoune.
        Laissez-faire et laissez-dire. Ils blasphèmeront moins.

      Krimo
      2 mars 2020 - 17 h 12 min

      Zaatar,

      Faut quand meme pas verser dans l’extreme toi aussi. Au vu des trente dernieres annees aucun esprit qui se veut un tant soit peu rationnel ne peut te donner tort, mais au dela je ne te chanterai pas « tout est bon chez elle y a rien a jeter » Tant l’auteur de ces mots que son alter ego ont marque aussi une certaine reserve et pourtant certains de leurs textes frisent l’incendiaire.

      L’article ci-dessus ……. c’est le cadet qui s’oppose a l’aine en quelque sorte et tu devineras sans aucun doute ou je veux en venir. L’aine il avait 21 ans quand il a cree son mouvement dans un bouillon social, ou Royaute locale et Protectorat se sont eclates par rapport a la plebe …. le film EL Ardh (La terre) de Chahine en donne un apercu. Son objectif premier au vu de sa jeunesse se limitait a l’inegalite sociale, le mouvement a gagne en popularite et du haut de ses vingt ans il ne pouvait voir venir …… recuperation forcee ou voule par « les forces de l’ombre » , aucune certitude, mais fatalement effet boule de neige qui fait avalanche aujourd’hui.

      Sayed Quotb, c’est aussi une revanche contre son propre vecu. Son passage dans le cadre d’une mission gouvernementale aux Etats Unis en 1946 l’a marque a jamais. Regarde sa tronche, il se pavane a New York …. et le racisme latent ne l’epargnera pas, lui un « bach mouwadhaf de Misr Oum Edounia ». T’imagines la deception dans l’Amerique vertueuse qui delivra le monde (clin d’œil a Dassin, l’Amerique l’Amerique). Retour au pays il s’acoquine avec les frerots, propose ses services et y adjoint les bons offices du mouvement aux colonels, futeurs auteurs du putsch, en contrepartie d’une place au soleil, il se fait couillonner par Gamal et fatalement la taule d’où il ecrira ses brulots en guise de consolation. Pour dresser le tableau, parmi les proches de Gamal, son successeur, quand jeune officier il avait ecrit apres Mai 45 une lettre a Hitler …… digne de « film massar ».

      Bien des choses,

        Zaatar
        2 mars 2020 - 18 h 43 min

        Salut krimo,
        L’ami tu as deviné comment j’ai interprété tout l’article ou du moins ce qui m’est venu à l’esprit tout de suite. Ca s’est résumé à ma petite intervention. En fait, en lisant Gamal el banna, est venu tout de suite dans mon esprit Hassan el banna mais aussi Tariq Ramadan. D’où mon pist. Toujours ravi de te lire l’ami.

    OUVALALGERIE
    1 mars 2020 - 18 h 23 min

    ….Car la conception dictatoriale, quelle que soit sa forme, théocratique ou laïque, ( ET MILITAIRE, VOUS DEVREZ L’AJOUTER) se nourrit, d’abord, de l’ignorance des citoyens. Dès lors, la liberté et la démocratie commencent par l’effort de s’instruire, en y consentant le temps nécessaire. C’est la pure vérité. Et aujourd’hui, on le constate: L’ignorance du citoyen est programmée d’avance par ces concepteurs de la dictature tridimensionnelle concoctée par le pouvoir depuis 1962 et même le congrès dominé par les malgaches algériens de 1957 en égypte, et cette programmation a mis en avant comme condition prélude à l’ignorance du peuple LA FAMEUSE ARABISATION TOTALE DE L’ÉCOLE ALGÉRIENNE où sont recrutées aujoud’hui des hidjabistes et barbus sans aucun niveau sauf qu’ils maitrisent quelques versets et faux hadiths qu’ils mettent en avant pour épater les autres ignorants qui deviennent toute ouïes et ébahis rien qu’en entendant un verset ou un pseudo-hadith. La première chose à se réapproprier et réformer dans le sens de l’universalisme est incontestablement l’école, car à ce rythme, la pauvreté, la faiblesse des esprits et l’ignorance de la vraie science ( l’expérimentale) feront en sorte de placer un autre état dictatorial ( islamique) à la place de celui militaire.

    Ferid Racim Chikhi
    1 mars 2020 - 18 h 18 min

    Vous dites beaucoup de paramètres intéressants mais vous manquez de souligner deux autres aussi importants :
    1) Le prophète, en personne, avait autorisé et défendu que la contradiction lui soit portée et nous connaissons l’histoire d’El Moutanebi et consorts, même si, sans validation, il est dit qu’ils auraient été assassinés sur ses ordres.
    2) Les intellectuels Algériens de l’étranger compte une 4ième catégories qui connait très bien les penseurs musulmans qui parleurs idées donnent des éclairages intéressants sur l’Islam et les musulmans. (Se référer à  »L’Islam en débat, du 11 septembre à Daech, les défis de l’Islam politique. Préfacé par Ahmed Aboutaleb. Courrier International ».

    Un dernier point, qualifier les zitout, lahouari et Cie, d’intellectuels c’est leur paver un chemin de lumières qu’ils ne méritent pas. Une simple analyses sérieuses de leurs propos et de leurs écrits montrant qu’à l’évidence leur savoir est limité et sans véritables cadre de références sérieuses.

    RAHMOUN Thaninna
    1 mars 2020 - 17 h 36 min

    Essalem alaïkoum,
    1ère remarque:
    Dans LE GLORIEUX CORAN, ALLAH (GLOIRE à LUI) nous INFORME qu’ IL (GLOIRE à LUI) a CREE toutes choses, parmi elles:
    -les anges qui sont des créatures de lumière.
    -les djins (génies) qui sont des créatures de feu.
    -les humains qui sont des créatures de terre.
    les anges sont différents des djins(génies).

    2ème remarque:
    Dans LE GLORIEUX CORAN, ALLAH (GLOIRE à LUI) nous INFORME qu’il n’y a pas de contrainte en ISLAM, c’est-à-dire que nous n’avons pas le droit de contraindre un non-Musulman de se convertir à L’ISLAM. Mais, un Musulman n’ a pas le droit de renier L’ISLAM, il existe un verset DU GLORIEUX CORAN à ce propos.

    3ème remarque:
    La formule » Musulman démocrate » est un NON-SENS, une formule contradictoire, schizophrénique car être Musulman(e) c’est croire que LE POUVOIR APPARTIENT à ALLAH (GLOIRE à LUI) comme il est écrit dans LE GLORIEUX CORAN. En ISLAM, il existe le principe de « La Choura »qui permet aux citoyens de donner leur avis sur des sujets multiples mais la décision finale revient au détenteur du pouvoir, il existe un verset dans LE GLORIEUX CORAN à ce sujet.

    Essalem alaïkoum,
    RAHMOUN Thaninna.

      chaoui40
      1 mars 2020 - 19 h 13 min

      Question : « Peut-on distinguer entre le spirituel et le politique ? ». Réponse : OUI.
      Le spirituel relie l’homme à Dieu dans une relation verticale; la politique relie les hommes dans une relation horizontale …

        RAHMOUN Thaninna
        2 mars 2020 - 9 h 07 min

        Message adressé à « chaoui40 » 1/3/2020 à 19h13min:
        Essalem alaïkoum,
        Vous considérez que « la politique relie les hommes dans une relation horizontale »; mais, cette relation horizontale doit être basée sur des Principes Islamiques comme toutes relations interhumaines.
        L’ISLAM ENGLOBE tous les domaines de la vie.
        Essalem alaïkoum,
        RAHMOUN Thaninna.

          Krimo
          2 mars 2020 - 19 h 29 min

          Ramoun thanina,

          Une question si vous le permettez, le Coran le lisez-vous en arabe ou en francais ?

          Zaatar
          3 mars 2020 - 18 h 37 min

          Salut krimo,
          C’est effectivement la bonne question à lui poser, merci de l’avoir fait.

      Argentroi
      2 mars 2020 - 9 h 05 min

      @ RAHMOUN Thaninna du 1 mars 2020 – 17 h 36 min
      Et la décision finale de Dieu, qui la connait ? Tout être est libre de ses choix et la rétribution appartient à Dieu. Si on connaissait les décisions de Dieu sur tel ou tel sujet, le problème du choix de l’individu soumis à Dieu ne se poserait plus. Comment alors peux-tu affirmer qu’un musulman ne peut pas être démocrate ? Il l’est forcément sinon il devient fanatique ou tout au moins sectaire.
      Avant que l’Iran ne devienne chiite, dans la ville d’Er-Ray (الرَي), les sunnites se liguèrent contre les chiites jusqu’à les exterminer ensuite ils s’entre-tuèrent entre eux car les uns étaient des adeptes de l’imam Abou Hanifa et les autres adeptes de l’imam Ech-Chafiî.
      Et s’il y avait eu de la démocratie, avec toute la culture démocratique où les citoyens ne soient pas contraints ou de simples sujets, il n’y aurait pas ces massacres sordides qui éclaboussent fortement la religion.
      On ne peut pas clamer la grandeur de Dieu et porter atteinte à sa religion comme par exemple de soutenir en même temps les terroristes égorgeurs qui veulent gagner le Paradis en tuant ! En ces temps-là, les ennemis de Dieu sont ces égorgeurs et non les démocrates !

        RAHMOUN Thaninna
        2 mars 2020 - 11 h 04 min

        Mon message s’adresse à « argentroi »du 02mars2020 à 9h05 min:
        Essalem alaïkoum,
        1-Je pense qu’il est vital d’être cohérent avec soi-même c’est-à-dire d’assumer ses idées et ses opinions sans se cacher.
        2-Je pense qu’un Musulman ne peut pas être un démocrate parce que:
        Un Musulman croit que Le Pouvoir Appartient à ALLAH(GLOIRE à LUI) alors que le démocrate croit que le « pouvoir » appartient au peuple.Il y a une différence notoire.
        Je ne peux pas vous répondre sur l’exemple que vous citez sur l’Iran car je n’ai pas d’information à ce sujet.
        L’ISLAM PERMET le dialogue et l’échange d’avis, c’est Le Principe de La Choura.
        Dans LE GLORIEUX CORAN, ALLAH (GLOIRE à LUI) nous DEMANDE d’ordonner le bien et de dénoncer le mal; ceci est l’essence de la liberté d’expression.
        Est-ce que les Musulmans(es) appliquent correctement L’ISLAM? Je ne le pense pas d’où les problèmes que rencontrent les pays Musulmans.
        Essalem alaïkoum,
        RAHMOUN Thaninna.

          Argentroi
          2 mars 2020 - 15 h 04 min

          @ RAHMOUN Thaninna du 2 mars 2020 – 11 h 04 min
          Le pouvoir du peuple (el-houkm) n’a aucune comparaison avec le pouvoir (الملك) ou l’omnipotence (القدرة المطلقة) de Dieu.
          Si vous nier que le peuple puisse détenir le pouvoir, c’est que vous acceptez alors qu’un autre le prenne au nom de Dieu. Mais devant la longue l’expérience de l’humanité, il faut bien se rendre à l’évidence que le pouvoir de droit divin n’est qu’une supercherie parmi tant d’autres. Combien de méfaits, combien de crimes, combien de guerres, combien d’injustices et de malheurs ont été commis au nom de Dieu !
          Quand Dieu, dans le saint Coran, décrète qu’il n’y a nulle contrainte dans la religion (la ikraha fi eddine), ce n’est pas par magnanimité envers les non-croyants mais pour préserver sa religion des abus, du sectarisme et de l’arbitraire des musulmans à l’encontre des autres.
          Ce n’est pas parce que j’ai une vision autre que la votre que vous pensez que si je ne m’accorde pas avec vous, alors c’est que je cache mes idées !

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