Réflexions jadidiennes d’avant le Hirak

Comment (11)

Zaatar
5 mars 2020 - 5 h 29 min
On va vivre comme les suédois. Il suffit d’offrir au peuple travail, logement, loisir et surtout, j’insiste, protection sociale. Ainsi, l’algérien n’aura plus besoin de sortir de la rue, même pour aller à la mosquée. Il fera la prière chez lui. Il n’ira plus scander yetnahaw ga3. Il sera suédois sans les cheveux blonds et les yeux bleus. Il sera suédois dans l’esprit pour la société. Ca sera un suédois musulman qui fera les prières et sera en kamis. Il suffit que la politique du pays soit sociale-liberale, c’est très simple.
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Vendredire
4 mars 2020 - 23 h 44 min
Mr Aziz, pensez-vous que c’est le bon forum pour venir faire du recrutement? Ici nous parlons hirak (il y en a qui sont pour et d’autres qui sont contre). Et vous, vous nous parlez d’entrisme politique sur fond d’angélisme. Désolé, on ne dit pas le FLN au musée, vive Jil Jaddid. Le hirakiste que je sui, et je ne suis pas le seul, vous dit TOUS AU MUSÉE.
Quand on aura notre indépendance, on fera un pays qui nous ressemble pas un pays qui ressemble à la Scandinavie. Et nous aurons de vrais hommes et femmes politiques qui nous ressemblent pas des copies pâlichonnes de la iissaba.
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Anonyme
4 mars 2020 - 20 h 23 min
Elle est cosmopolite la France mais le suédois que tu as croisé était surement un algérien comme toi sauf avec les yeux bleus et cheveux blond ça existe tu sais même en Algérie on a même des rouquins pour jouer les faux Vikings on veux tu en voilà.. il y en aussi ds mon quartier des japoniens….j aime bien lol …on les appelle plus les Japonais depuis qu ils vendent à Carrefour des Sushis . hé oui
C est des faux japonais je leur est posé la question pkoi vs vendez pas des robots et de l électronique et il m a répondu en chinois en m ‘insultant bien sûr . Vatan sales rab , laisse moi donc travailler en paix ..c était plus ou moins ça en chinoui …bref tout le monde se fait passer pour tt le monde un peu comme les marocains qui font des bêtises des délits et disent qu ils sont des algériens donc surement un kabyle ou un tlemcenois ton suédois en France et souvent utilisé des prenoms qui s adapte comme Donovan David Frank ect ect pour avoir du boulot et être prioritaires ça passe mieux et même si tu ressemble à Bachir mais si tu t appel Daniel ton chemin est tracé et sans embûches. Hé oui bcps le font…ils ont raisons si ils y trvent leurs comptes.
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Hmed hamou
4 mars 2020 - 18 h 17 min
((« Viendrait-il à l’esprit d’un jeune Suédois,… dans la peau d’un ‘’harrag’’… mettre le cap sur le Sud ? Non… Il ne risquera pas sa vie pour un hypothétique Eldorado. Son pays est déjà un Eldorado. Il lui offre tout… Pourtant, ni la Suède ni un autre pays scandinave ne dispose de richesses naturelles dont nous disposons, nous. Alors ? Où réside le mal… presque tous les Algériens se sentent mal dans leur peau dans leur pays ?» La réponse à cette question est éminemment politique. »))
Amoins que la réponse se trouve dans la réponse à une autre question, la suivante: comment ce fait-il que notre harag qui se sentait dans sa peau dans son pays et rêvait de soleil blond et ciel aux yeux bleu quand il arrive où peu de temps après qu il arrive à destination de ses rêves ou de ses fantasmes dans son eldorado, au pays des vikings ou autres, où les gens se sentent bien dans leur peau, notre harag, le naturel revenant au galop et au lieu de remercier ses hôtes sinon sa chance en s’intégrant (je dis pas de devenir viking, mais juste respecter leur mode de vie et leurs lois,le bon sens quoi…) non il fait tout pour recréer les conditions quil a fuit chez lui et se met à s’acharner à rendre tout le monde mal dans sa peau. Sommes nous à ce point nostalgique ? Cest la culture du mal dans sa peau, on la fuit quand on est dedans mais elle nous manque dès qu’on s’en éloigne au point de vouloir la recréer pour la partager et la propager avec les gens qui (nous paraissent? ) s’ennuyer à trop se sentir bien dans leur peau ? En fait, je pense qu’on n ‘arrêtera, de fuir, de pratiquer la harga qu’une fois qu’on aura transformé le monde entier à notre image. Nul part où fuir, partout c’est pareil, c’est notre mondialisation à nous.
Donc, je réponse, à mon avis, la réponse à la question que vous suscitez n’ est nullement politique mais éminemment éducative! Ya pas de mal à chercher le mieux mais une fois trouvé la moindre des choses est d’aumoins garder ou laisser sa place propre et d’aller voir ailleurs si cela ne convient pas!
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Karamazov
4 mars 2020 - 13 h 48 min
té une deuxième couche .
Un jour, un président ta3 Marikène visite notre pays. Complètement séduit pas sa beauté ainsi quez par son magnifique peuple le Président ta3 Marikène dit au nôtre: quelle beau, quel miraculeux quel magnifique quel divin pays, macha allah , si tu me le donnais dans 1O ans j’en ferais une Californie. Notre Président lui répondit : Iremhek ! donne-moua la Californie et dans diza j’en ferais une Algérie.
Moughaliti : il sera plus facile à AG de faire de la Suède une Algérie que l’inverse. Dayor c’est ce que font tous les zimigris arabo-musulmans quand ils arrivent en Europe.
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lhadi
4 mars 2020 - 13 h 02 min
Marx est, comme Kant en philosophie, « un classique » : son approche réaliste de l’économie et du conflit social est un grand acquis. Mais ceci n’enlève rien au nécessaire dépassement du marxisme : le socialisme ne doit plus s’identifier à lui, compte tenu de ses limites théoriques et pratiques. Le marxisme a connu en effet trois phases : l’étape religieuse, l’étape critique et enfin l’étape actuelle dont on peut aisément tirer les conséquences.
Le révisionnisme résulte des progrès du syndicalisme qui a amélioré les conditions ouvrières et aménagé le capitalisme. Les luttes et les négociations syndicales quotidiennes, dont les marxistes se méfiaient, obligent à un réexamen. Le mouvement syndicale n’a en effet retenu du marxisme que la lutte des classes – au sens large – et l’auto émancipation du prolétariat. Son réformisme a réfuté le « catastrophisme » marxiste postulant l’autodestruction du capitalisme. D’où la révision du marxisme.
Ainsi, Bernstein a proposé, au nom de la scientificité de Marx, d’adapter la doctrine à son temps, alors que Sorel a réfuté le marxisme dogmatique au nom du « vrai » Marx qui n’était pas selon lui déterministe. Cependant, les « révisionnistes » étaient inconséquents : leur réexamen n’affectait pas seulement le marxisme dogmatique, mais la doctrine de Marx lui-même.. Car c’est bien chez Marx qu’il y a une vision déterministe de l’économie niant le rôle de la volonté. Sa vision de l’homme serait, paradoxalement, celle des utilitaristes, reprenant le modèle de l’homo oeconomicus de Bentham. Aussi le socialisme doit-il reconnaitre l’importance des exigences morales et éducatives pour une société juste.
Au jour d’aujourd’hui, le libéralisme et le socialisme, après s’être opposés, sont entrain de converger. Tandis que le libéralisme, affrontant peu a peu la question sociale, n’est plus nécessairement, lié à l’économie libérale manchestérienne, le socialisme, rompant avec l’utopiste et l’autoritarisme, devient sensible à la liberté et à l’autonomie. Ainsi, le libéralisme « se fait socialiste », et réciproquement : ces deux visions « très hautes », mais unilatérales « tendent » à se co-pénétrer pour le meilleur : l’amour pour la liberté, d’un coté, l’aspiration à l’égalité selon la justice, de l’autre.
La crise du marxisme conduit donc au « socialisme libéral », car « le socialisme doit tendre à devenir libéral et le libéralisme à se nourrir des luttes prolétariennes ». Déjà le maitre de Rosselli, Gaetano Salvemini, avait montré que la lutte des classes n’exprimait pas les intérêts particuliers, mais l’aspiration solidaire du monde ouvrier à sortir d’une dépendance illégitime. Le conflit des classes, par lequel les ouvriers luttent pour la reconnaissance de leur autonomie, loin d’être anti libéral, correspond à la philosophie du libéralisme, pour qui la lutte est le moteur de l’émancipation.
Le libéralisme de Rossélli « baptisé » aussi « libéralisme politique », n’a donc rien à voir avec le pur libéralisme économique, nommé « libérisme ». Pour Rossélli, le « libéralisme » est d’abord une « philosophie de la liberté. Aussi, n’est ce plus la bourgeoisie, mais le socialisme prolétarien qui est le « dépositaire de la fonction libérale » Le libéralisme est en effet la « force idéale inspiratrice » et le socialisme la « force pratique réalisatrice ». (Rossélli). Contre le linéralisme « bourgeois » et le totalitarisme communiste, celui-ci prônait une refondation du socialisme évitant une double impasse : celle d’un libéralisme économique trop confiant dans les vertus du marché et indifférent aux injustices, et celle d’un socialisme menacé de dérives autoritaires pour n’avoir pas intégré les acquis du libéralisme politique : défense des droits de l’individu, distinction entre « société civile » et Etat, rôle du pluralisme, place du marché, etc.
Le socialisme libéral n’a pu naître que par l’intégration d’un triple héritage / celui du libéralisme politique – protection de la liberté individuelle, tolérance, distinction entre société civile et Etat, place du marche etc. ; celui du républicanisme – recherche du « bien commun, rôle clé du civisme, complémentarité entre liberté et égalité ; et enfin, indissociable du mouvement ouvrier, celui du socialisme – exigence de dépasser ou du moins de réguler collectivement le capitalisme selon un idéal de justice. Ce courant n’est pas une simple adaptation de la social-démocratie au capitalisme : renouant avec la tradition socialiste et ré »publicains, il vise à rendre effectives la citoyenneté et la solidarité, dans une relation critique aux principes du libéralisme économique.
C’est pourquoi j’ai toujours plaidé pour le socialisme libéral qui désigne souvent un libéralisme économique à sensibilité sociale, adapté au capitalisme actuel.
Fraternellement lhadi
([email protected])
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Vendredire
5 mars 2020 - 0 h 01 min
Ca va fort avec Wikipedia. Moi je donnerai 20 zlotys pour jeter un coup d’oeil sur ta bibliothèque. Je la vois grande, couvrant 3 murs sur 4, avec des étagères jusqu’au plafond, en bois de chêne. On y verrait des bouquins pleins les rayons qui parlent ou sont de Platon, de Marx, de Kant , de Louis XIV, de Robespierre, de Dante, de Leibnitz, de Voltaire, de Dostoïevski, de Tourgeniev, de Soljenetsine, de kafka et de tant d’autres illustres penseurs, écrivains, musiciens, mathématiciens et physiciens que je me dis qu’avec 20 L’hadi, on aurait eu l’académie française rue Asselah.
Khrit fiha
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Objectif Hirak et rien d'autre
4 mars 2020 - 12 h 28 min
Cher compatriote Aziz Ghedia , effectivement le choix dans l’orientation du parti politique ne concerne que vous et c’est à vous de convaincre les citoyens de voter pour vous sur la base de votre programme ! Mais çà , çà sera le jour où l’Algérie entrera dans sa nouveau république , un vrai Etat de droit démocratique ! Alors ma question est simple : pourquoi Soufiane Djilali a choisi d’aller parler et échanger avec Tebboune alors que la priorité c’est la victoire du Hirak ? Pour aime discuter seul à seul avec Tebboune et à quoi çà mène ? Donc, occupons nous d’abord d’auto organiser le hirak et la société civile pour faire bloc uni contre le pouvoir , pour constituer une force de proposition avec notre propre feuille de route consensuel ! Le hirak n’est pas un parti politique et son objectif est clair , alors pourquoi compliquer les choses par des comportements douteux !
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Elephant Man
4 mars 2020 - 12 h 24 min
Cessez d’idéaliser une chimère et de regarder de l’autre côté de la méditerranée et une Europe moribonde. Tout d’abord, comme si les suédois n’émigraient pas en France ou dans le monde du n’importe quoi j’en connais même des naturalisés français qui en plus sont venir me dire qu’ils étaient plus français que moi et l’état français ne leur a pas envoyé une voiture bélier en guise de justice pour discrimination à l’embauche puisque eux ne risque pas d’être discriminés !!!!!! Combien de belges qui travaillent en France également et non discriminés à l’embauche ….combien d’espagnols etc etc etc
Ensuite, ces pays européens Suède ne sont pas la françaFRIC y’a rien à piller à voler à détruire à assassiner à maintenir en sous-développement… comme en Libye en Syrie au Yémen .. et s’il on en croit Sarkozy le royaume enchanté est l’unique démocratie de la région après d’ailleurs avoir installé une magnifique démocratie OTANazienne en Libye, les libyens ont eu leur réponse à la démocratie.
Enfin, à ces candidats à l’émigration clandestine, comme si en Europe le tapis rouge allait leur être déroulé alors que même les bougnoules Algériens diplômés se cassent de la France pour Londres Dubaï et cie puisque discriminés à l’embauche en France.
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Vendredire
4 mars 2020 - 23 h 51 min
La voiture bélier ca se passe dans ta tête … Le harcèlement sexuel aussi… .
Ça s’appelle simplement de la paranoia et ca ne guérit malheureusement pas.
Oui, si tu passes ton temps à dénigrer ton pays d’adoption alors il vaut mieux rentrer en Algérie et tu seras moins aigrie.
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Karamazov
4 mars 2020 - 10 h 08 min
Iben moua quand Je vous disais que les algériens voudraient vivre comme des suédois avec leur culture arabo-musulmane , je ne pensais pas du tout à AG . Et le lien qu’il fait avec les haragas qui est un contre-argument suffirait amplement pour le rattraper. les harragas eux sont convaincus que la seule possibilité de vivre comme des Suédois c »est la Suède.
Mais moua je pense que comme nous ne pouvons pas renoncer à notre culture arabo-musulmane qui jusque là nous a protégés de tout aventurisme car le seul endroit ou nous pouvons vivre comme des Suédois et peut-être mieux c’est le Paradis.
Et en matière de Paradis , je ne crois pas jil jadid soit le meilleur guide et encore moins les Suédois.
Vous avez beau critiquer les waha-bites avec toute votre ingratitude , il n’en demeure pas moins que notre prophète est de chez eux et que sans eux notre société serait aujourd’hui aussi dépravée que celle de la Suède.
Et les bons Algériens qui le savent bien ne vont pas en Suéde accomplir leur obligation religieuse mais en Arabie Saoudite.
Vouala pourquoi tout bon musulman ne devrait rêver que de vivre comme eux et non comme ces mécréants de Suédois.
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