Pour une théologie musulmane émancipatrice

indonésie démocratie
Démocratie en terre d’islam ? L’Indonésie en est le parfait exemple. D. R.

Par Kaddour Naïmi – Ce texte se propose de contribuer au débat sur la possibilité de démocratie en terre d’islam, thème déjà examiné dans les deux contributions précédentes (1). Certaines voix de démocrates authentiques affirment, en le déplorant, que dans un pays où le peuple est musulman, tel l’Algérie, toute démocratie est impossible. Or, celle-ci existe dans la plus grande nation musulmane du monde, l’Indonésie, pour se limiter à cet exemple.

D’autres voix dénoncent une tentative de récupération du mouvement populaire algérien par une mouvance totalitaire, masquée en «islamisme politique», avec le soutien de personnalités se déclarant «démocrates» et même «figures représentatives» du mouvement populaire.

Voici quelques observations et propositions pour un débat en cours, visant non pas à la division mais à l’union du peuple de manière démocratique.

Théologie et conception totalitaires

Certains, pour conquérir le pouvoir étatique, produisent une «théologie» de haine, d’intolérance, de violence absolue et systématique. Ses victimes ne sont pas seulement les représentants de l’autorité étatique, certes dictatoriale, mais également l’élite intellectuelle, stigmatisée comme démocratique et laïque, mais encore contre la population civile, décrétée impie, parce que ne prenant pas les armes contre les autorités étatiques. L’application de cette conception totalitaire a coûté très cher au peuple algérien.

L’idéologue de l’establishment impérialiste (Samuel Huntington) et les idéologues de la théologie totalitaire islamique (Sayyid Qutb, Hassan Albanna, etc.) sont d’accord : le premier parle de «choc des civilisations» et de «guerre au terrorisme islamique», tandis que les seconds évoquent la guerre sainte contre les mécréants («jihâd»). En réalité, ces deux adversaires masquent leur but identique : mettre la main sur les richesses naturelles des nations musulmanes et exploiter leurs peuples, dominés soit par l’empire états-unien, soit par l’empire du califat. Dans les deux cas, impérialisme.

Cette «théologie» islamique et cette idéologie du «choc des civilisations» présentent des caractéristiques. 1) Elles disposent de puissantes sources financières, donc de moyens de propagande dominants. 2) Elles sont totalitaires, mais de manière différente : la «théologie» islamique se cache derrière la volonté divine, dont elle s’autoproclame l’unique interprète et représentant ; au contraire, l’idéologie du «choc des civilisations» prétend défendre la «démocratie», avec les résultats constatés, de l’Afghanistan à la Syrie. 3) «Théologie» islamique et idéologie «civilisatrice» emploient principalement la violence pour faire triompher leurs conceptions : la «théologie» islamique par l’intervention d’organisations terroristes, et la conception «civilisatrice» par l’intervention des services secrets et des armées impérialistes, sans oublier la manipulation, quand pas la création d’organisations se présentant comme «islamistes», afin de détruire les Etats-nations pour y établir des oligarchies-mercenaires, à l’exemple des oligarchies pétrolifères du Moyen-Orient.

Par conséquent, puissantes sources financières, puissantes organisations et recours à la violence expliquent la prédominance de l’islamisme totalitaire et de l’idéologie «civilisatrice» impérialiste.

Théologie et conception libératrices

On comprend, donc, sinon l’absence, du moins l’existence toute relative d’une théologie musulmane, d’une part, et, d’autre part, d’une conception laïque, chacune d’elles visant à l’émancipation des peuples contre toute forme de domination.

Concernant les conceptions laïques émancipatrices, la faillite de la théorie marxiste a gravement démobilisé, désorienté, fragmenté et diminué toute conception laïque visant à la libération des peuples. La conception alternative qui aurait pu avoir du succès, l’autogestion sociale, fut vaincue, non seulement par des forces capitalistes, mais également par des forces marxistes, toutes les deux partageant la même mentalité de caste autoritaire hiérarchique. Quant à une théologie émancipatrice musulmane, elle eut moins de succès encore que la théologie de la libération chrétienne.

Cette dernière apparut dans les années 1960, se manifestant clairement au service des opprimés dans le monde. Elle donna des résultats appréciables, notamment en Amérique latine. Malheureusement, l’arrivée de Jean-Paul II comme pape mit fin à cette théologie libératrice. Cependant, cette dernière montra la possibilité d’être croyant en une religion, tout en agissant pour l’émancipation des peuples.

Quant à la religion musulmane, des tentatives émancipatrices eurent également lieu. Dans la contribution précédente fut signalée l’existence de Gamal Al-Banna (2). Malheureusement, cette théologie musulmane émancipatrice eut, et continue, à subir une triple hostilité : celle des partisans de la «théologie» islamique totalitaire, celle des gouvernants dictatoriaux des nations à majorité musulmane, et celle des impérialistes. Et tous les trois recourent principalement à la violence dans la réalisation de leur but.

Signalons, également, les partisans d’une certaine forme d’athéisme : en son nom, ils condamnent de manière absolue toute croyance religieuse, la considérant uniquement comme forme d’aliénation et d’«opium du peuple». A ces intransigeants, rappelons un fait historique. A l’époque de l’Association internationale des travailleurs, fondée à Londres en 1864, un débat eut lieu : faut-il ou non accepter l’adhésion de travailleurs qui ont une foi religieuse ? On prit la décision de les accepter. Sage décision.

En effet, ce qui importe le plus n’est pas d’avoir ou pas une foi religieuse, mais si celle-ci sert ou pas l’émancipation sociale. L’histoire prouve qu’elle peut la servir, et elle servit durant la Guerre de libération nationale algérienne, comme on le verra ci-dessous.

Par conséquent, les non-croyants qui condamnent toute conviction religieuse en tant que telle, sans tenir compte si celle-ci empêche ou favorise l’émancipation sociale, ces non-croyants font, en réalité, le jeu du «choc» des civilisations et des religions. Car ces non-croyants placent les enjeux sur ces deux terrains, alors que les véritables enjeux sont sur le terrain de l’oppression sociale des peuples.

Voici le plus gros problème : les partisans d’une théologie religieuse émancipatrice risquent d’être menacés par le recours à la violence contre eux de la part de leurs adversaires.

La théologie chrétienne de libération eut ses martyrs. Oscar Romero, archevêque de San Salvador, défendait les droits de l’homme, notamment ceux des paysans. Il fut assassiné en pleine messe. D’autres curés et prêtres de la même tendance furent également assassinés. Don Helder Camara, évêque catholique brésilien, déclara : «Quand je donne de quoi manger aux pauvres, on dit que je suis un Saint. Quand je demande pourquoi les pauvres n’ont pas à manger, on me traite de communiste.» D’où les hostilités qu’il eut à affronter.

Une théologie émancipatrice a des points communs avec une conception laïque également libératrice, notamment le socialisme. Précisons qu’il ne s’agit pas de celui pratiqué par les oligarchies de capitalisme étatique (les soi-disant pays «socialistes), mais du socialisme entendu dans sa signification authentique de partage équitable de la gestion étatique, et donc économique et culturelle. Ainsi, l’on comprend un fait : la théologie totalitaire condamne en même temps les dictateurs militaires, les laïcs, les socialistes, les communistes et les religieux de conception émancipatrice des peuples.

Clarification

Une personne réellement soucieuse du peuple ne devrait-elle pas soutenir toute conception, laïque ou religieuse, qui favorise la libération des peuples de toute forme d’oppression, et, par là même, ne plus faire de la religion un problème conflictuel ? En effet, supprimez l’oppression des peuples, et vous n’aurez plus de problème de «religion», ni de «civilisation» ! Ces dernières existeraient dans le respect réciproque.

En Algérie, une clarification se ferait : elle distinguerait un islamisme (ou théologie) totalitaire d’une théologie musulmane émancipatrice. Certains laïcs sauteraient de surprise indignée, parce que le mot «théologie» ou/et celui de «musulmane» soulèverait leur soupçon («Ah ! Encore une manipulation de pro-islamiste !»). Cette réaction est une erreur d’appréciation, une vision superficielle de la réalité. En effet, si la religion chrétienne a pu produire, malgré ce qu’elle pratiqua comme monstruosités totalitaires dans le passé, une théologie de la libération qui eut des résultats positifs, pourquoi la religion musulmane, – qui fut instrumentalisée de manière totalitaire pour produire également des monstruosités -, ne serait-elle pas capable de la même innovation émancipatrice ? Pourtant, de Ibn Rouchd à Gamal Al-Banna, jusqu’à l’Algérien Mohamed Arkoun, on trouve dans la religion musulmane les éléments pour promouvoir une théologie musulmane de libération sociale.

Voici un exemple spécifiquement algérien. Avant le déclenchement de la Guerre de libération nationale, la version islamique dominante s’accommodait du colonialisme au point qu’Ibn Badis affirma que la France était «notre mère protectrice» ! (3) Cependant, les nationalistes parvinrent à encourager une conception musulmane patriotique, jusqu’à faire servir la foi religieuse du peuple à la libération nationale de la patrie. Notons ceci dans la Déclaration du 1er Novembre 1954. «But : l’Indépendance nationale par : – La restauration de l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques. – Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions.» Le second alinéa supprime toute ambiguïté : il affirme un islam émancipateur. Ainsi, le Front de libération nationale réalisa une solidarité réelle entre religieux et laïcs au service de l’indépendance nationale. L’actuel mouvement populaire ne concrétise-t-il pas, déjà, ce genre positif d’alliance ? Ne s’agit-il pas, alors, d’en prendre une pleine conscience, en dehors de tout dogmatisme simpliste, pour agir en faveur de l’émancipation démocratique et sociale du peuple ?

K. N.

[email protected]

(1) «L’islamisme politique : 1. Situation algérienne» et «L’islamisme politique : 2. Etat et dissidence en islam» respectivement in http://kadour-naimi.over-blog.com/2020/02/l-islamisme-politique-1.situation-algerienne.html et http://kadour-naimi.over-blog.com/2020/03/l-islamisme-politique-2.etat-et-dissidence-en-islam.html

(2) «Etat et dissidence en islam», http://kadour-naimi.over-blog.com/2020/03/l-islamisme-politique-2.etat-et-dissidence-en-islam.html

(3) Combien la conception d’Ibn Badis était favorable à la présence coloniale, on peut le constater en visionnant à ce sujet les vidéos de Rafaa 156JZR.

 

Comment (51)

    Karamazov
    8 mars 2020 - 11 h 18 min

    Ce que KN semble ignorer c’est qu’aucun rationalisme aucune vérité scientifique n’a remis en cause la mythologie dont se nourrissent les religions. Galilée ,Copernic qui était Chanoine Mendel qui était moine, Kepler très mystique , et à l’opposé Darwin et une floppée d’autres savants dont les découvertes ont démenti les vérités divines assénées par les religions n’ont en rien altéré les croyances religieuses des gens.

    Copernic qui était lui-même ecclésiastique n’a pas renoncé à la religion lorsqu’il a découvert l’héliocentrisme ni même à sa fonction , alors que Kepler miné par le doute a sombré dans un mysticisme pour ne pas apostasier complètement.

    Le problème n’est pas le contenu de la religion mais sa fonction sociale. Ce qu’il faut ce n’est pas une réforme de la religion mais se défaire de son emprise sur la société.

    Que le ode de la route qui dit quand on tourne à gauche il faut mettre le clignotant gauche prime sur la croyance que tout ce qui est gauche haram comme si Dieu a oublié de nous créer qu’avec des pieds et des mains droites.

    Kama qala Abou Karl El Marxi , n’en déplaise à KN qui l’a mal digéré en l’assimilant à l’athéisme alors qu’il ne prend position ni pour l’existence de Dieu ni pour sa non-existence car comme disait Sarte: que Dieu existe ou pas on s’en tape , car ça ne change en rien notre misérable existence. Le marxisme n’est pas une athéologie , la religion n’est examinée par Marx que pour son aspect sociologique. Marx ne dit pas qu’il fait réformer la religion , il dit :. La critique et pas la réforme , la critique de la religion n’est qu’un passage , un moment de l’analyse vers la critique politique, économique , c’est à dire , la critique du droit, de l’État et de la société.

    Il faut donc partir du concret , et non , de l’idée que la religion nous en donne .

    Laissez la religion à sa place et commencez une critique de la société , de la culture, et du droit.

      Zaatar
      9 mars 2020 - 5 h 35 min

      C’est le problème de la grande majorité cher Karamazov. On a un concept installé dans le cerveau et on cherche à tout à voir la réalité se calquer dessus. Manifestement le contraste est cinglant. Il scintille de mille feux. Mais le plus étonnant est qu’on persiste dans sa démarche. C’est explicitement un monde a l’envers.

    ZORO
    7 mars 2020 - 23 h 23 min

    Oh que si l ami Zaatar l islam est l arabité sont les seuls constantes auxquelles Teboun a promis de ne jamais touché, quant a tamazight, apres le coup de grace que lui a porté Mehenni en declarant qu elle n a jamais existé,je doute fort que notre peuple l accepterait.

      Zaatar
      8 mars 2020 - 7 h 40 min

      On ne voit pas et on n’entend pas le même peuple dans la rue alors mon ami. Et dire qu’il y a eu tout une polémique avec le défunt GS sur le drapeau amazigh. On ne voyait que lui pratiquement durant les manifestations des vendredi et dans quasi toutes les villes… tu ne vas quand même pas nier ça l’ami? Et donc on ne peut pas douter de l’amazighite du peuple qui manifeste encore moins de l’acceptation par ce même peuple de la langue tamazight? N’est ce pas? Quand à l’arabite, effectivement je doute fort qu’il y ait un changement la dessus, mais pour la religion au vu des problèmes engendrés dans le pays, notamment dans les années 90, et encore plus maintenant avec les nouveaux jeunes, la question risque d’être posée sur la table. Un débat aura forcément lieu.

    Anonyme
    7 mars 2020 - 21 h 26 min

    Aucune théologie quelle qu’elle soit n’est émancipatrice. C’est la prise de distance par rapport à elle qui émancipatrice.

    Message aux hirakiens
    7 mars 2020 - 17 h 15 min

    Je ne comprends vraiment plus rien. Je ne comprends pas pourquoi dès que certains intervenants évoquent la séparation de la politique et du religieux, ils sont de suite taxés de jouer le jeu du pouvoir, de diviser le hirak, de décourager, de saboter le Hirak, etc.. etc..

    Aaouh, qu’est-ce que qui se passe ? Qu’est-ce qui vous arrive ya el khaoua ! Si vraiment les islamistes sont fâchés pour çà, à cause de cela , cela veut dire que les islamistes n’accepteront jamais la séparation du politique et du religieux, que se soit avant ou après la chute du pouvoir ! Moi je vous le dis franchement, je ne suis là ni pour le pouvoir, ni pour les islamistes, ni pour l’Etat Major, ni pour ammi ali. Je suis pour un changement radical du système politique, de la gouvernance et la chute du régime. Mais je ne suis pas dans le hirak pour une Algérie « dans le cadre des principes islamiques » ou quelque chose de ce genre. Si c’est ainsi pourquoi changer cette issabaa là, pourquoi combattre pour la démocratie pour ériger à sa place un régime proche de la théocratie ou une chose de ce genre ! Je suis pour une RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE démocratique, libre et juste. C’est clair ou non ? Si après la chute du régime on revient à refuser la séparation du politique et du religieux, inaal bou h’adth el Hirak ! Je vous le laisse ce Hirak là.

    Les internautes qui parlent de l’islam politique n’est pas une façon de diviser le Hirak ! Le Hirak devrait normalement admettre la séparation du politique et du religieux, puisqu’il est pour la démocratie, une justice libre, la consécration des libertés individuelles et collectives, la liberté de conscience et la liberté de pensée. C’est un problème aussi sérieux que la question de l’Etat civil et non militaire, n’en déplaise à certains ! Si les islamistes quittent le Hirak pour cette raison cela signifie que nous n’avons pas la même définition de la VRAIE DÉMOCRATIE et donc chacun son chemin. Il faut avoir le courage d’en parler dès maintenant et ne pas attendre la chute du pouvoir !

    L’objectif du hirak n’est pas de chasser seulement le pouvoir mais de construire un Etat de droit, une authentique république démocratique et moderne, d’enlever toutes les scories du pouvoir de 62 ! De plus parler ainsi ne veut pas dire chasser l’islam ou être contre l’islam ! Parler de cette question dès maintenant n’est pas une façon de diviser le hirak car de toute façon il faudrait en parler très sérieusement au moment de la transition, du processus constituant, au sein d’une éventuelle Conférence inclusive ou ce que vous voulez ! Çà ne sert à rien cacher le soleil avec un … gherbal ! Si les islamistes du hirak ne comprennent pas cela, s’ils se fâchent pour çà, eh bien désolé, ils n’ont rien compris à la démocratie, à la révolution citoyenne ! Si les islamistes sont susceptibles à ce point, j’y peux rien ! A mon avis il ne faut pas leur laisser le champ libre, leur donner l’illusion que la révolution citoyenne c’est ce qu’ils imaginent eux ou leur donner raison au nom de l’unité du Hirak. Çà n’a pas de sens sur le plan politique !

    PS : je vous le dis franchement ya el khaoua, si on laisse subsister encore dans la prochaine république les scories du FLN de 62, je vous laisse le Hirak ! Ou on fait une VRAIE RÉVOLUTION CITOYENNE ou on reste à la maison. Point barre.

      Zaatar
      7 mars 2020 - 22 h 16 min

      L’ami, il faut juste se référer à ce qui se passe sur le terrain et tenter de savoir ce qui se passe en coulisses. C’est la ou se joue l’avenir du pays mais surtout la ou il y a de gros enjeux. Ils sont nombreux à tirer les ficelles, et crois moi, la république algérienne démocratique livre et juste, ou république islamique pure et dure, ou république algérienne catholique…etc ils n’en ont absolument rien à battre à partir du moment ou c’est leurs intérêts qui sont mis en avant. Ce système pourri qui navigue sur le bateau algerie, le fera couler si besoin en est si ses intérêts sont fatalement touchés.

    ZORO
    7 mars 2020 - 15 h 13 min

    Les lucky luck ratés sur ce site ne cesseront jamais de cibler l article 2 de la constitution .Imperturbable, intouchable , eternel et moqueur des louches ,il constituera seul avec l arabité l ossature de l Algerie.
    SigneZORO. ..Z…

      Zaatar
      7 mars 2020 - 16 h 22 min

      Oh que non cher Don Diego, la nouvelle constitution sera très certainement bien différente de l’actuelle, et si peut-être l’article sur l’Arabite sera modifié , celui de l’islam religion d’état risque de partir…

      loklan
      8 mars 2020 - 21 h 01 min

      Elephant man alias vroum vroum alias Zero le bougre de notre dame, un omnibulé qui a décidé de faire d’ AP sa vie, excellent excellent. Sur l’ Islam c’ est ma religion mais sur l’ arabité ça fou le camp, ça rentre en bedouinie en camélidé d’ une ou deux bosses mais ca rentre en arabie. L’ histoire de l’ Algérie c’ est les berbères quant à tes foutouhet, fètou- lhel.

    The Night Owl
    7 mars 2020 - 12 h 11 min

    One must look at things pragmatically using common sense. Too much philosophy and ifs would not help much. Two main things are hindering economic advancement and democratisation of Arab countries such as Algeria.
    1. Arab tribal culture: If we go back in history to the era before Islam, Arab tribes had always lived a turbulent live because of conflicts that had existed between them for dominance and superiority, and also between the members of a same clan. This had a negative effect on their culture: Oppression, hatred, intolerance, stubbornness (inability to dialogue), impulsiveness, vendetta, violence, plotting etc. Islam came to combat, among other things, these negative aspects. Unfortunately, Arabs have manged to keep and cherish their old habits. Bad habits are hard to die as the saying goes. Libya, Syria, Iraq and Yemen are perfect illustrations. This way of life has never been successful in establishing stable political systems (democracy) or economic growth because threat of possible conflicts, disagreements, violence have always been looming on the horizon. Also, one cannot possibly claim to be a true Muslim and have such culture. They are completely opposite to one another. Otherwise it would be a blatant hypocrisy and untruthfulness.
    2. Religion: It has more to do with spirituality and behavioural attributes of a person than anything else. It can, certainly, helps to shape the character and behaviour in a positive way if applied constructively. Otherwise religion has, throughout history, not been a solid basis neither for politics nor economic progress. The west started to develop when they had curtailed the influence of the church and clergy men on the political establishments. Religious leaders in Iran (Mullahs), Saudi Arabia (Custodians of the two holy mosques) despite their vast wealth, have miserably failed their people. I equate their political and economic management and achievement to a total disgrace. What about the political establishment in Algeria? What have they done since 1962? Not much for the people but they became expert in tyranny and corruption. Hi gang! Where is my share of the money? Aren’t they a blessing to their country?

    d'accord avec @Felfel Har
    7 mars 2020 - 11 h 00 min

    Bravo Monsieur @Felfel Har – 20 h 13 min, votre avis est le mien ! La décision politique courageuse de décider, au niveau de la nouvelle Constitution, de la séparation du politique et du religieux contribuera à la cohésion entre les algériens et contribuera aussi à garantir la paix civile.

    La religion est une affaire privée et la politique est une affaire publique ! Cette séparation une fois décidée permettra l’exercice de la démocratie politique dans sa singularité, dans son fondement et dans sa transparence ! Cette décision n’empêchera pas la mouvance islamiste ou conservatrice de participer et d’agir dans le champ politique mais à condition que qu’elles n’imposeront pas à l’ensemble de la société, dans le cas où elles arrivent à obtenir la majorité aux urnes, la religion obligatoirement comme moteur de la vie politique et sociale et à laquelle devront s’astreindre obligatoirement l’ensemble des citoyens ! Ce n’est pas parce que tu as la majorité aux urnes que tu dois imposer ta vision idéologique au reste de la société. C’est à cette condition là (séparation du politique et du religieux) que les partis d’obédience islamiste deviendront des partis normaux au même titre que les autres.

    PS : Le comble du comble, c’est que l’actuelle Constitution de 2016, dans son article 52-16, interdit la création de partis politiques sur la base de la religion ou du régionalisme ! On est incapable d’appliquer la Constitution même, et çà c’est encore « le pire du plus pire » comme dirait l’autre ! Je crois qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge ya el khaoua avec les pays dits …. arabo-musulmans.

    Abou Stroff
    7 mars 2020 - 10 h 25 min

    « Pour une théologie musulmane émancipatrice » titre K. N..
    il semble que K. N.se soit contenté de suivre Hegel (en supposant qu’il ait lu ce dernier) en oubliant sciemment d’appréhender la dialectique de Marx.
    en effet, K. N. croit que l’idée (la théologie musulmane) est le démiurge de la réalité qui ne serait que sa forme phénoménale (position de Hegel), alors que tout porte à croire que le mouvement de la pensée n’est que le reflet du mouvement réel, transposé dans le cerveau humain (position de Marx).
    dans ce dernier cadre d’analyse, la soi disant théologie émancipatrice ne peut être que le produit d’une émancipation de la formation sociale et l’émancipation de la formation sociale algérienne ne peut résulter que d’une déconstruction radicale du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit, entre autres, à des zombies.
    en effet, c’est le mode de fonctionnement du système rentier et ses rapports sociaux dominants qui exigent comme idéologie, une interprétation archaïque de la religion (chacun aura remarquer que la marabunta qui nous gouverne aussi bien que sa soi disant opposition utilisent la religion comme base de toute argumentation)* et qui font le lit approprié pour l’islamisme en tant que mouvement politique.
    en d’autres termes, l’islamisme, ou une quelconque interprétation archaïque de la religion, ne peut être combattu que par l’instauration de nouveaux rapports sociaux où le travail émerge en tant que rapport social autour duquel gravitent toutes autres formes de rapports sociaux.
    moralité de l’histoire: toutes les sociétés où le capitalisme, en tant que système domine, ont relégué la religion dans la sphère privée. car, le capitalisme, contrairement aux système pré ou proto-capitalistes, n’a pas besoin d’idéologie « totalitaire » (la religion, en particulier) pour instaurer ses rapports d’exploitation. il suffit de faire croire à la plèbe que le marché est le « régulateur en chef » (le véritable Dieu?) pour que l’hypothèse de l’existence de Dieu (et par conséquent de la religion) soit totalement obsolète.pour ne pas dire incongrue.
    *je le dis et je le répète: il y a une convergence d’intérêts entre la marabunta qui nous gouverne et qui domine le système rentier, c’est à dire un ramassis de rentiers-prédateurs qui prennent l’Algérie et les algériens pour leur propriété privée et la vermine islamiste qui joue le rôle d’opposition.
    en effet, la marabunta gère (en s’enrichissant) la rente grâce à sa privatisation des structures de l’Etat algérien tandis que la vermine récupère une partie de la rente grâce à son quasi-monopole sur le commerce formel et informel.
    en outre, la vermine couvre de son idéologie la rapine organisée qu’opère la marabunta sur la rente (n’est ce pas Dieu qui enrichit qui il veut, selon la « vulgate » religieuse?).
    en d’autres termes, la marabunta et la vermine ne sont que deux facettes d’une même chapelle. car, tous les algériens lambda remarquent que les dirigeants de la marabunta d’une part et les dirigeants de la vermine se ressemblent comme deux gouttes d’eau et s’entendent comme deux larrons en foire sur le dos des algériens lambda.ils s’enrichissent sans travailler, profitent et font profiter leurs proches des bienfaits de la rente et s’acoquinent souvent ensemble.
    remarquons, enfin, que toutes les télés qui font, d’une manière ou d’une autre, l’apologie de l’idéologie intégriste sont aux mains de pontes de la marabunta et servent, avant de servir la cause de la vermine islamiste, la cause de la marabunta en endormant les algériens lambda.
    PS: reconnaissons, enfin, que celui qui a avancé que la religion était l’opium du peuple n’avait pas tort du tout. ainsi, pendant que les autres peuples se sont débarrassés du carcan religieux et planifient un « amarsissage » sur la planète Mars, les peuples musulmans continuent à s’interroger sur la longueur des jupes de femmes …

      Zaatar
      7 mars 2020 - 10 h 43 min

      Cher Abou Stroff je te salue
      J’ajouterai à la fin de ton intervention CQFD, merci pour ce petit rappel très instructif à voudrait voir objectivement les choses chez nous.

      Karamazov
      7 mars 2020 - 11 h 53 min

      Bien dit Tovarich!
      Sauf que je pense que KN a lu Hegel à l’endroit et Marx à l’envers. Alors qu’il lui a eut fallu faire l’inverse. Mais je pense qu’il a troqué son épée amphibie pour le sabre de ses ancêtres les arabes , les salafs.
      Depuis qu’il n’arrête pas de pisser dans son violon en voulant faire croire que ce sont les idées qui se font réalité ou que c’est la réalité qui s’incarne dans les idées il croit qu’il suffit de braire pour devenir un barikou.

      Mais sa reconversion n’est pas subite sa mutagénèse date du début des sorties du troupeau de tubes digestifs pour lequel il a eu le coup de foudre.
      En effet dès les débuts du Hirak il a carrément renoncé à la dialectique qui lui faisait découvrir ce mouvement populacier comme il est pour verser dans le mysticisme et la théologie .
      Ce qu’il nous débite là n’est que l’aboutissement d’un cheminement mystique. KN est tout simplement perdu dans ses onanades et ne sait plus comment en sortir.

      Un proverbe de chinou dit : nous sommes pris dans la ronce , profitons-en pour nous reposer.

      KN est empêtré dans sa hirakité et s’est converti à l’ addisme, malgré lui, sauf qu’Addi est malin , c’est de l’extérieur qu’il regarde alors que KN s’est enfermé la religiosité et ne sait plus comment en sortir.

      Vouala pourquoi il nous propose d’accommoder la religion alors que c’est lui qui s’en accommode tout simplement.

      Zombretto
      7 mars 2020 - 13 h 31 min

      Salut, Père de la Strophe !!… Comment ne pas être d’accord avec ce que tu dis ? Cheikh Karl a fait une découverte scientifique, il n’a pas fait que donner son opinion sur la chose.
      2 + 2 = 4 n’est pas une opinion, c’est un fait.

      Anonyme
      7 mars 2020 - 21 h 06 min

      Oui, en effet rien à ajouter, démonstration magistrale qui doit être ponctuée par CQFD.

    Anonyme
    6 mars 2020 - 22 h 03 min

    POV naimi…qui à une crise identitaire aigüe. Réaliser carefully ce qu il a écrit et vous allez découvrir qu il a crise identitaire aigu.salam

    Felfel Har
    6 mars 2020 - 20 h 13 min

    Pour démonter qu’une théorie ne tient pas la route, il faut détruire l’une des hypothèses qui la sous-tend. L’auteur avance, sans réfléchir, que « certaines voix de démocrates authentiques affirment, en le déplorant, que dans un pays où le peuple est musulman, tel l’Algérie, toute démocratie est impossible. » Rien n’est plus faux! Et il cite l’Indonésie comme exemple de pays où le peuple MUSULMAN s’accommode fort bien de la démocratie. Il oublie de préciser que l’ISLAMISME politique n’y a pas droit de cité.
    En Algérie, tant que l’Islam, bien qu’étant décrété religion de l’État, restait cantonné dans la sphère spirituelle, sans interférence dans la vie politique, chacun était libre de le pratiquer ou pas. A partir du moment où certains pseudo-leaders ont cherché à l’instrumenter pour influer sur la vie des citoyens, dictant ce qui était hallal et haram, la liberté de culte était compromise, remise en cause.
    NON! Les démocrates algériens ou d’ailleurs ne sont pas allergiques à l’Islam, l’authentique, le vrai, le pur. C’est de l’islamisme qu’ils se méfient, et non de l’Islam, parce qu’il menace leurs libertés fondamentales, surtout lorsque l’on sait que ses ténors sont sous l’influence des moyens-orientaux qui viennent de s’illustrer en se prosternant aux pieds d’Israël et de ses protecteurs qui dénient aux Palestiniens leurs droits élémentaires à la liberté, à la justice.
    J’ai tendance à me méfier de ceux qui affirment n’importe quoi, surtout une ineptie, car c’est loin de constituer une démonstration. Ne jetons donc pas la pierre aux démocrates algériens qui voient en l’islamisation rampante du pays, un danger existentiel!
    L’Islam a depuis des siècles maintenu sa place en Algérie en unissant les musulmans, contrairement à l’islamisme qui est destiné à les détruire, à les diviser en les opposant les uns contre les autres au profit de nos ennemis.

    Ah la manip
    6 mars 2020 - 17 h 21 min

    Je cite: « … Cependant, les nationalistes parvinrent à encourager une conception musulmane patriotique, jusqu’à faire servir la foi religieuse du peuple à la libération nationale de la patrie. Notons ceci dans la Déclaration du 1er Novembre 1954. «But : l’Indépendance nationale par : – La restauration de l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.  »

    Non Monsieur/Madame, ce passage a ete’ rajoute’, pour retirer les Oulemas et les faire adherer a l’idee que la Liberte’ s’arrache et ne se donne pas. Comme vous l’avez cite’ plus haut, ces Oulemas, etaient confortables dans dans le protectorat Francais/Chretien – de qui? Des Turcs et autres Islamistes. La religion dans l’Etat, c’est NIET – point-barre – Surtout la religion islamique.

    Des Theologiens de classe Universelle, notre terre en a enfante’. Le plus illustre, est fils-de-Souk-Ahras. Si vous voulez de la batata, vous aurez a manger celle de Souk-Ahras. C’est la volonte’ De Rabi. C’est lui qui l’a fait naitre labas… ou etes-vous mecreant?
    Vous voulez continuer a denaturer les enfants des autres ?

    80% de la population en Arabie, n’est pas Arabe – Allez-y, les visas sont delivre’s en Turquie. Je vous conseille de continuer a siroter votre rhum dans votre the’ gentillement, mais surtout silencieusement.

    Comme dirait Fellag: Mes nerfs font la sieste, vous risquez de les reveiller !!!

    ciao bello ou est-ce ugly’o?!

    Anonyme
    6 mars 2020 - 17 h 07 min

    L’Islam n’est pas une pratique dogmatique derive’e d’un Texte Revele’ Unique. Le prophete des Musulmans n’est pas l’auteur du dit Qoran. Celui-ci etant analphabet et incapable de verifier quoi que se soit, de plus que la redaction du Qoran s’est faite longtemps apres sa mort.

    Le Qoran n’est donc qu’une compilation dun nombre « parait-il » un peu partout en Arabie, a une periode ou la religion et la culture ou la culture etait semi-sauvage. Cela n’est point une insulte ou inttention de porter atteinte a ces cultures-la, du tout. Toute l’Humanite’ est passe’ par l’age de la pierre pour evoluer vers differents etas d’etre et de developement actuels.

    Le Qoran n’est pas le 1er texte a avoir evolue’ ainsi nonplus. Le 2eme Testament, ou ce qu’on appele la Bible-Chretienne (Evangile) n’est rien d’autre qu’une similaire compilation, de pres d’entre 3 a 4 siecles, apres la mort de Jesus, son prophete. Enfin, les Sciences Exactes-meme ont evolue’ de la sorte.

    Bref, je resume les paragraph precedents, par la conclusion que les religions sont la resultante d’une evolution culturelle. D’a travers le monde, les experiences ont ete’ varie’es. Certaines ont resulte’ d’une adhesion volontaire sans contriantes et d’autres impose’es. En tout etat de cause, une chose est sure, les pratiques quand a elles sont aussi differentes que les cultures ou ces dogmes sont pratique’s.

    Je pense, que se sont les differends et inconstances dues aux differences culturelles entre l’Arabie et les lieux et cultures lointaines, qui auront provoque’ les controverses et donc les analyses, plutot que les cultures meres, c.a.d. ou ces religions ont commence’. Pour cela, il ne peut a mon sens/avis y avoir une analyse generale de quelconque religion, des lors que celles-ci ont voyage’ loin de leur nid-natal. Invoquer la Democratie, la religion etc. en Asie ou ailleur, pour tirer des conclusions sur l’Algerie ne peut etre pris au serieux.

    En le cas Algerien, la seule facon de vraiment examiner la dynamique religieuse est a mon avis, par comparaisons aux populations voisines immediates. Particulierement du point de vue relation culte-gouvernance. Cet interet, provient du fait que 2 populations voisines ont necessairement une proximite’ etroite du point de vue politique et politique. Par ailleurs, un tel examen se doit d’etre plus scientifique que doctrinal ou theologique.

    Pour ne pas trop me perdre, dictature et religion d’Etat n’a donne’ naissance qu’a des arnaques royales, que se soit en Espagne ou au Maroc, compare’ a l’Italie, France et Algerie. Pays avec qui nous avons plus que des similitudes cultudes culturelles mais genetiques meme. Relativement a la religion Musulman, son injonction dans la gouvernance a ete’ accepte’e Maroc et combattue en Algerie – ou l’on retrouve avec un Royaume et une Republique.

    Avant la religion Musulmane, la collision s’est produite avec le Christianisme, qui mit en place un pape-emperor en Italie et vit une guerre-de-religion contre en Numidie(Algerie-Tunisie-Lybie). Il y a incongruence fondamentale au niveau socio-culturel. Les Numides ont toujours eut une sensibilite’ spirituelle, au fond profonde – si profonde, que toute manoeuvre perverse a travestir la spiritualite’ en mysticisme et religiosite’, a des fins politiciennes, fut combattue.
    La separation du Cult(croyances et pratiques religieuses) est NEE CHEZ NOUS. Cette dynamique du rejet du melange-vicieux a une base et tradition culturelle: La Republique Democratique Villageoise, a travers nos territoires et l’histoire. Pas assez aura ete’ dit, sur notre heritage immaterielle. C’est tout de meme triste, que les eglises Protestantes de partout, reconnaissent l’independence de leurs cults respectifs, en invoquant sa genese historique chez nous, et que ce meme fait historique soit nie’ en Algerie.

    Pas plus loin qu’au lendemain de l’independence, les instances villageoises se reunissaient en sessions mixtes et ouvertes, sans la moindre evocation religieuse, et finissait par la priere de tout un chacun addresse’e au Bon Dieu.
    Le Spaguetti dans lequel nous sommes aujourd’hui est ne’ apres l’independence, du couple france-egypte, par interet hegemonique sur les decouvertes de ressources energetiques – Mais, avec la comromission des notres.
    La croyance, spiritualite’ et pratique religieuse qui va avec sont une affaire prive’e, personnelle. Sinon c’est de la promiscuite’ pure et simple.
    Bonne journee a toutes et tous.

    lhadi
    6 mars 2020 - 17 h 02 min

    La laïcité est une émanation chrétienne non ecclésiastique. N’ayant pas des cléricature, la religion musulmane, religion d’humanisme et de tolérance pour les croyants et les incroyants, est laïque.

    Il est temps que l’opinion publique sache que le musulman n’a jamais prévalu sa religion pour s’exonérer du respect de la règle commune. Bien au contraire, il pratique sa foi en respectant la souveraineté nationale et la démocratie mais aussi la laïcité.

    N’en déplaise aux Erostrates des temps modernes qui endoctrinent une jeunesse désoeuvrée à coups de sourates, nous devons semer l’alarme pour faire obstacle à cette idéologie mortifère qu’est l’islamisme politique.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      6 mars 2020 - 19 h 48 min

      La république islamique d’Iran est pourtant organisée par un clergé musulman, cela dit je considère leurs dirigeants comme des êtres véreux qui ne valent pas mieux que les saoudiens.

        lhadi
        6 mars 2020 - 20 h 05 min

        Le pays de Darius a une seule religion : l’Iran…

        Fraternellement lhadi
        ([email protected])

      Vendredire
      6 mars 2020 - 21 h 21 min

      Quand tu ne recopies pas tes textes de Wikipedia, ton style est lamentable. La preuve, relis-toi

    Ziri Warsenis
    6 mars 2020 - 16 h 06 min

    Décidément KN est intarissable. Après 58 ans de dégâts bien marqués dans le désastre qu’encourt le pays, on a encore besoin de ronronner de la théologie aussi creuse que désespérément inutile. La théologie qui tend vers le rationnel a été entaillée jusqu’à la déchéance à l’époque d’Ibn Rochd (Averroes) et Ibn Toffayl particulièrement et ensevelie et bien enterrée après Ibn Khaldoun. Depuis , la cause de l’arriération, de la stagnation de la pensée et de l’ignorance n’a fait que progresser pour atteindre les sommets qu’on lui connaît aujourd’hui, avec la pléthore de gourous et autres superviseurs de conscience en vogue. Malek Bennabi, grand admirateur de la puissance Almohade, dans ses jérémiades répétitives a tant dénoncé l’homme post-almohadien qui n’a pas su se mettre au diapason du développement et des sciences qu’ont su se donner les « koffars » qui est l’effet et non la cause, résultant en état de colonisabilité. La cause étant l’obscurantisme sauvage et la chape unitariste intégriste des Almohades qu’Ibn Toffayl a dénoncé avec son œuvre « Hay Ben Yaqdhan » (Le vaillant fils du vigilant). C’est ce livre qui a inspiré Daniel Defoe l’écriture de Robinson Crusoé.
    Aujourd’hui, ce n’est pas tant de théologie et autre perte de temps qui freine l’essor d’une société dont le pays a besoin, mais de progrès, de libertés, de développement, de recherches et de maîtrise scientifique, de renouvellement du civisme qui est un corollaire des droits et des devoirs etc. pour aller de l’avant et entrer de plein pied dans une ère de modernité avec un état de droit, non un état corrompu contrôlé par des flibustiers ravageurs sans scrupules ni dignité.

      Zaatar
      6 mars 2020 - 17 h 14 min

      Salut Ziri warsenis,
      Mon ami il sera vraiment difficile de leur faire comprendre. J’ai écrit sur un autre fil, que bientôt ils feront suivre le nom de Karim Tabbou par « Radhia allah aleih « 

        Ziri Warsenis
        7 mars 2020 - 9 h 49 min

        Salut Zaatar
        Oui, hélas, cher ami je sais pertinemment qu’il n’est ni simple ni aisé de faire comprendre la logique rationnelle à des gens envoûtés par la religion, surtout celle à la sauce islamiste et obscurantiste.
        Je t’invite à lire mon post relatif à la précédente contribution de KN intitulée « État et dissidence en islam . » toujours en rapport avec le rationnel.
        Dans le cas de notre pays, le pouvoir maléfique a utilisé cette arme pour contrecarrer toute opposition structurée sur une base démocratique et rationnelle. Or, avec le temps, le pouvoir mafieux fut débordé et ne pouvait plus contrôler la vermine qui a infesté tous les rouages de la société, au point où, au-delà de l’accoutrement vestimentaire et l’apparence ostentatoire (barbichettes, pastilles frontales etc. pour les hommes, foulard, niqab, djelbab pour les femmes), même le langage quotidien courant d’un pauvre peuple, majoritairement suiveur, enrôlé dans une bigoterie tartuffienne, a été perverti et se mit à se transformer par inoculation du virus islamiste : Baba est remplacé par abi, yemma par oummi, h’lal devenu halal, h’ram c’est haram, ftour : iftar, s’hor : imsak, l’mouloud : El mawlid ennabaoui echarif, wellah ou haq rebbi de nos traditions : ouqsimou billah , l’aid sghir : aid el iftar etc. etc. incluant des masha allah à tire-larigot en ponctuation, astaghfir allah et tutti quanti… sans oublier l’attribution de prénoms au nouveaux nés qui n’existaient pas chez nous avant l’entrée en scène de la vermine islamiste : ex. Seif el islam, Rayane, Islam etc. sans oublier Oussama (ex agent de la CIA en service infiltré en Afghanistan et soi-disant cerveau du 911 du World Trade Center), zaama capable d’attaquer New York, bessah Israël walou pas touche, comme leklab daechiens, El qaida, Ennosra kif kik tous des sous-traitants du nouvel ordre mondial cadencé par la volonté de puissance US et occidentale.
        Tout cela parce que nos ancêtres et nos parents n’étaient pas des bons musulmans dans la pratique de leur croyance tranquille, sans aucun rapport politique. Aujourd’hui, nous avons de fieffés zélés pour ne pas dire zélotes dont le but est de ramener le peuple à l’âge du silex, dans la noyade d’une Oumma khalifale ésotérique avec encore bien moins d’ingéniosité que ceux qui taillaient la pierre à leur époque. Ceci est le drame causé par l’ignorance, le naufrage du système éducatif de la crèche à l’université, le désert culturel, la censure, l’arabisation forcenée avec des médias gouvernementaux ou affidés qui n’informent pas, n’éduquent pas mais distillent une idéologie dogmatique mortifère, dans une langue importée qu’on nous rabâche comme langue nationale.
        Cette dérive, tu le sais bien a commencé, non pas avec le coup d’état de 1962 du clan des planqués d’Oujda, mais en 1948, quand le grand zaim Messali avait envoyé son mémorandum à l’ONU, sous influence de Azzam Pacha et Chakib Arslan, théoriciens organiques du panarabisme, dans lequel il affirmait que l’Algérie est arabe depuis le 7e siècle ! Sans aucune autre référence à son Histoire ! Cette fumisterie a été dénoncée par les militants nationalistes menés par Ouali Benai et Amar Ould Hamouda qu’on a encagés ensuite sous l’anathème et la péjoration de Berbéristes, de là la crise de 1949 et la chasse aux sorcières qui s’en est suivie.
        On a un résultat des plus édifiants aujourd’hui. On voit bien comment est mené le pays à la dérive, le pillage systématique organisé, la corruption etc. etc.
        Et le match de la ruine à tous les niveaux est gagné !
        Salutations l’ami.

    Anonyme
    6 mars 2020 - 15 h 52 min

    L’islam est irreformable, qui veut etre islamique sache qu’il est un danger pour soi et son environnement

    Aggiornamento musulman , dîtes vous ?
    6 mars 2020 - 15 h 03 min

    Merci à Naimi Kadour d’avoir évoqué ce sujet ! En fait çà me fait toujours plaisir de constater qu’il existe des intellectuels au sein des sociétés dites « arabo-musulmanes » qui tentent et essayent d’appeler, d’exhorté à faire une sorte « d’aggiornamento » (une « mise à jour », un effort d’adaptation à la modernité) de la religion musulmane, comme l’ont fait les sociétés chrétiennes. L’auteur de l’article préfère parler de « théologie émancipatrice musulmane » au lieu d’aggiornamento chez les chrétiens ! Mais ce qu’il faut savoir c’est que les chrétiens sont passés par le « siècle des lumières » et l’avènement de la raison comme élément central de la réflexion sur l’homme, la société, le monde et l’univers, alors que chez nous, arabo-musulmans, nous sommes toujours dans « les siècles des ténèbres et de la régression ». L’exercice sera d’autant plus compliqué chez nous surtout avec le combat à couteaux et épées tirés entre les chiites, les sunnites, et entre plusieurs autres courants musulmans, du fait de l’interprétation multiples du Coran et de son origine, de l’existence de versions multiples du coran, bref c’est la grand khalouta et en plus, le pire de tout, il n’y a pas de « clergé » en Islam car c’est interdit ! Et chez nous quand c’est interdit, c’est interdit épisitou !

    Mais les sociétés chrétiennes, elles, ont réussi cette exercice parce que leur église a un clergé, une hiérarchie, une organisation, au sommet de laquelle se trouve un « chef spirituel unique » le Pape, reconnu et accepté par tous les fidèles alors que chez nous le dogme musulman fait que le fidèle ne doit rendre s’adresser qu’à Dieu et directement, refuse tout intermédiaire, toute intermédiation et toute idée de « clergé » ! Résultat : il existe plusieurs dogmes et courants religieux musulmans (avec de grands graves problèmes de luttes idéologico religieux au sein de nos sociétés), et donc chacun chante sa chanson comme il veut, interprète le Coran à sa façon, le comprend comme il veut lui-même au niveau personnel, et au niveau des différents états autoritaires et monarchies ! Ce n’est pas demain la veille d’une « aggiornamento » chez nous les musulmans !

      Precision
      6 mars 2020 - 17 h 40 min

      Je cite:
      « … Merci à Naimi Kadour d’avoir évoqué ce sujet ! En fait çà me fait toujours plaisir de constater qu’il existe des intellectuels au sein des sociétés dites « arabo-musulmanes » qui tentent et essayent d’appeler, d’exhorté à faire une sorte « d’aggiornamento » (une « mise à jour », un effort d’adaptation à la modernité) de la religion musulmane, comme l’ont fait les sociétés chrétiennes. L’auteur de l’article préfère parler de « théologie émancipatrice musulmane » au lieu d’aggiornamento chez les chrétiens ! Mais ce qu’il faut savoir c’est que les chrétiens sont passés par le « siècle des lumières » et … »

      Et ou? tout cela s’est-il passe’? Mene’ par qui? SVP

      Chez-nous mon cher.

      Que se soit la separation de Cult-gouvernance, du traitement philosophique qui a donne’ naissance a la coherence Chretienne dans la Trinity, ou meme la liberation sexuelle, de St Valentin.

      Les penseurs reposaient sur un heritage et traditions culturelles NUMIDES, car ils furent tous des NUMIDES.

      On nous appelent pas Maghrebins(Occidentaux) pour rien !!!
      Bonne journe’e.
      Une chose dont je suis certain, c’est que le bon dieu, n’a que faire, des chemises dont on habille les pratiques spirituelles.
      Est-ce un hasard que Mohamed et Josha/Jesus, soient tous les deux de labas ?

      Zaatar
      7 mars 2020 - 11 h 01 min

      Bonjour Ziri Warsenis,
      Ton post précédent sur le fil « état et dissidence en islam » », j’ai lu mis un pouce en haut. Tu as entamé ton post par un descriptif sommaire de notre univers, en mettant en valeur le facteur d’échelle relatif à nos événements sur terre. Comme c’est mon dada, tout ce qui se rapporte aux phénomènes cosmiques et astrophysique c’est avec un réel plaisir que j’ai lu ton post. Sans occulter le fond du sujet ou j’adhère totalement à tes propos. Je le dirai encore ici et d’une manière crue, vu la puissance constatée dans notre univers ( sans omettre la possibilité d’existence d’une infinité d’univers comme le nôtre avec des paramètres différents comme les intensités des forces de la nature), cela serait une aberration que si l’on attribuait toute cette puissance à un Dieu, et faire croire qu’il a besoin de minables êtres que nous sommes sur terre pour se faire adorer. Enfin je ne m’etalerai pas plus sur le sujet. Les choses paraissent claires d’elles-mêmes, du moins je le pense. Bien à toi.

    Wahid Mokhtar
    6 mars 2020 - 14 h 48 min

    Un seul acte sera salvateur :
    Suppression de l’article de la constitution : Islam religion de l’État. Cela aura pour effets :
    1) Les Algériens sont tous citoyens et ils obéissent aux lois civiles de la république.
    2)Toute discrimination sur la base de la religion doit être punie par les lois de la république.

    Le reste suivra.

    Vendredire
    6 mars 2020 - 14 h 39 min

    Franchement, vous devriez cesser d’écrire Mr K.N. Vous abordez des thèmes pompeux (Théologie émancipatrice) avec si peu de connaissances et beaucoup de frivolité, ce qui donne ce contenu fangeux.
    Qui pensez-vous leurrer avec vos galéjades? Wallahi, c’est comme si je demandai à ma pauvre mère de m’expliquer la théorie de la relativité.

    Karamazov
    6 mars 2020 - 14 h 30 min

    Iben moua je trouve que la témérité avec laquelle KN plagie Addi sans lui en reconnaitre au moins la putativité de la paternité de l’idée quelque peu intellectuellement … intellectuellement … est-ce que je peux dire « malhonnête » ? Non ? alors je vais dire cheva… Non pas cheval » non plus ? Et « chameauleresque » ?

    Chameauleresque donc.
    Donc Addi conséquent avec lui même qui part du principe que l’islamisation de notre société est un fait tangible indéniable pense que le seul moyen de se débarasser de ce pouvoir c’est une aliance avec les islamistes et le seul moyen de se débarasser des islamistes c’est de leur laisser le pouvoir.
    KN qui après avoir raté l’occasion de bidouiller une théologie au Hirak voudrait lui changer sa théologie n’avoue pas qu’il a fini par admettre que Addi qu’il a vilipendé tant qu’il le pouvait avait raison : le Hirak n’a profité qu’aux islamistes et qu’il faut désormais en prendre acte et faire avec.

    C’est pour cette raison que lui et YB qui au lieu d’admettre qu’ils se sont complètement gourré sur le Hirak multiplient les cris d’orfraie et les avertissements.

    Mais franchement, si je m’attendais à toutes les faudercheries et à toutes les reculades , je suis surpris par cette offre de service aux islamistes.

    KN vient de se proposer comme porteur d’eau aux moulins des tangos. tout simplement !

    Zombretto
    6 mars 2020 - 14 h 10 min

    Essayer de réformer l’islam pour résoudre les problèmes du soit-disant monde musulman, c’est comme essayer de guérir le cancer des poumons par l’exercice et un meilleur régime alimentaire. Ça ne fait aucun mal, mais ça n’aura aucun effet non plus. La raison est que le problème des peuples musulmans d’aujourd’hui n’est pas un problème de religion, malgré les apparences qui semblent plus que claires. En réalité les problèmes religieux ne sont qu’un symptome des conditions matérielles sous-jacentes. Le musulman s’accroche à sa religion comme un homme en train de se noyer s’accroche à un brin de foin. Ça ne lui sert absolument à rien mais c’est tout ce qu’il trouve à sa portée et ça lui donne l’illusion que ça peut l’aider.
    Le monde entier fait face à des problèmes économiques très compliqués, et aucun pays n’en est exempt, mais les pays musulmans ont un problème supplémentaire, par dessus le marché pour ainsi dire : ils ont perdu toute initiative dans les affaires de leurs propres pays. Aucune initiative ne leur est disponible. Ils sont tous, et de façon absolue, à la merci des pays occidentaux. Ils ont tous acquis les mêmes besoins que l’Occident, mais aucun d’entre eux n’a les moyens de les satisfaire sans l’assistance de l’Occident. Les plus riches sont encore les plus dépendants, comme l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe: l’Occident trouve les hydrocarbures sous leurs dérrières, l’exploite et le chemine ailleurs et donne une « commission » aux régimes de ces pays. Si demain l’Occident n’aura plus besoin de ces hydrocarbures, c’en est fait d’eux. Les musulmans n’ont aucune initiative dans aucun domaine: politique, économique, culturel, scientifique, rien ! Ils ne sont pas libres. Ils ont les mains liées et ils sont absolument incapables de se libérer. Même s’ils étaient unis – ce qui est aux antipodes de la réalité – et qu’ils avaient un plan bien réfléchi et la volonté de le mettre en œuvre pour s’émanciper de la domination occidentale, ils ne pourraient pas le faire sans l’assistance de l’Occident justement. Et l’Occident ne leur permettrait pas d’éxécuter un tel plan de toute façon, car l’Occident ne veut pas voir l’émergence de nouveaux concurrents dans la course aux matières premières et aux marchés. Il ferait tout pour le saboter. Mais bien évidemment, un tel plan n’existe pas et ne pourrait exister de toute façon. Au contraire, les musulmans sont les plus grands ennemis les uns des autres.
    C’est ce sentiment d’impuissance et de dépendance totale qui turlupine l’inconscient du musulman. Et c’est pour ça que les plus éduqués parmi les musulmans sont souvent les plus fanatiques : ils sont meiux placés pour se rendre compte, consciemment ou inconsciemment, de leur dépendance et de leur impuissance, ce qui les pousse à se recroqueviller sur eux-même et à se réfugier intérieurement dans leur foi.
    L’habitant des pays occidentaux a l’illusion, instillée par l’idéologie bourgeoise, qu’il joue un rôle, qu’il est important, qu’il peut influencer le cours de l’histoire de son pays par l’exercice de sont droit de vote, tandis que le musulman n’a même pas cette illusion. Il se sent absolument impuissant et ne compte que sur Dieu pour protéger. Et quand on n’a que Dieu comme protection, c’est à dire qu’on n’a plus d’espoir.

      Abou Stroff
      7 mars 2020 - 10 h 35 min

      je n’ai lu ton intervention qu’après avoir pondu mon commentaire. j’adhère totalement à ton point de vue et pour faire enrager les gardiens du temple, j’invite les lecteurs à méditer la sentence qui suit:
      « La détresse religieuse est, pour une part, l’expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple. » (K. Marx)
      il me parait inutile d’ajouter que nous vivons bien dans des conditions sociales où l’esprit est exclu et que seul le charlatanisme, sous toutes ses formes, a droit de cité dans la « cité ».

    Le Chant Des Cygnes
    6 mars 2020 - 13 h 15 min

    A Monsieur K.N’
    A lire votre article,moi citoyen lambda, non croyant, et non Arabe, j’ai l’impression que je suis le plus grand danger pour la démocratie ?
    Je suis démocrate et je respecte tous le monde , je n’impose ( j’en ai pas les moyens) ni je ne revendique rien. Je veux juste vivre ma vie tranquillement sans que l’on ne m’impose rien, j’ai le droit de mener la vie que je mène, j’ai le droit de ne pas croire, j’ai le droit de ne pas être Arabe, les autres ont le droit de faire ce qu’ils veulent.
    Pour l’instant la menace est envers moi, et la seule menace qui risque de désintégrer le pays c’est les Salafistes et à leurs têtes le chef non Algérien A. ben…

    Anonyme
    6 mars 2020 - 12 h 14 min

    Moi je suis pour la théologie de « la religion à la maison et pas ailleurs ».

    Anonyme
    6 mars 2020 - 11 h 55 min

    Faux pas rêver, religion et émancipation ne vont jamais ensemble…et n’iront jamais ensemble

    Souk-AHras
    6 mars 2020 - 11 h 23 min

    Bouddhisme, hindouisme, confucianisme, islam, catholicisme, protestantisme.
    Dans cette Indonésie à population majoritairement musulmane ces six religions cohabitent dans la paix parce que les lois appliquées pour tous les indonésiens ne se réfèrent à aucun dogme religieux présent et pratiqué.
    L’amalgame est souvent fait et porte à confusion. En ce qui nous concerne, il faut être clair ; le problème n’est pas « le musulman ». Le problème est l’islamisme politique radical extrémiste et rétrograde dans son entreprise hégémonique de déstructuration massive de la pensée rationnelle. Le but essentiel de l’islamisme étant l’accaparement du pouvoir, l’assujettissement des populations par la violence, et la collaboration « intéressée » avec la haute finance mondiale.
    République Islamique ? C’est quoi ce truc ? Un Ali Belhaj qui vante la démocratie envoie un message subliminal : établir au plus vite son testament et souscrire à une assurance vie. République Islamique ? What a mess ! dirait la perfide Albion.

      Anonyme
      6 mars 2020 - 12 h 54 min

      Cohabitent dans la paix…pour le moment. Quand beni gandour arrive dans un pays ça finit toujours par exploser…c’est une question de temps…

      Anonyme
      6 mars 2020 - 15 h 05 min

      Nuance, cela n’ est pas pour longtemps, plus ils s’ islamiseront plus ils s’ arabiseront, cette descente en enfer sera accompagnée de nouvelles lectures des textes, comme au Pakistan! Le bouddhisme est la souche qui est la cause de l’ harmonie productive, plus L’ islam détrône le bouddhisme , c’ est ce qu’ils firent en Afghanistan, moins de richesse seront sur les étales

    Karamazov
    6 mars 2020 - 10 h 48 min

    KN change de chameau comme il change de chaussettes . Pour les chaussettes je n’en sais rien mais pour les chameaux il vient d’enfourcher un nouveau et gros . si gros que s’il arrivait à nous le vendre il le ferait aussi passer par le chas d’une aiguille.

    Comme avec son sempiternelle autogestion qu’il nous a servie à toutes les sauces et toutes températures et réchauffée à plusieurs reprises il vient de lâcher le Hirak auquel il a bâclé la théologie pour resquiller sur une idée à Addi.
    Sauf que chez Addi c’est plus futé et naïf en même temps mais plus pertinent: Seul les islamistes pourraient réformer l’islam pense-t-il. Il lui eut juste fallu rajouter : s’ils le voulaient et mais ils ne le voudraient jamais, car ce serait un non-sens.

    Addi est persuadé que tant va la cruche à l’eau elle se casse , il faut donc confronter l’islamisme à la réalité, la praxis , qui le réajustera bessif. Ainsi les islamistes seront obligés de réformer leur théologie. D’ailleurs Addi n’est pas le seul à penser ainsi , il est maintenant rejoint par une bonne partie des laïcs.

    L’idée de réformer la théologie n’a rien de nouveau , plusieurs ont essayé depuis des lustres , et les écrits sur la religion et sur ces illuminés sont nombreux. Mais aucun n’a réussi à convaincre.

    Je pense donc que cette tentative de réformer la théologie est vaine et sans espoir et complétement inutile. Et je rappelle que le droit algérien est plus proche du code Napoléon que de la chari3a.

    Il est inutile de réformer la théologie, il suffit d’arrêter de l’instrumentaliser et laisser les gens croire comme ils veulent.

    Car il suffit de réformer le droit et surtout de se donner les moyens de l’appliquer. Il est nulle besoin de réinterpréter sourate ennissaa , il suffit de faire comme en Tunisie de changer la loi sur la succession. Ou tout simplement de rétablir la suprématie de la constitution sur la loi en appliquant le principe d’égalité des citoyens en droit sans distinction de sexe et de quoi que ce soit. En Algérie aucune loi n’oblige les restaurants à fermer pendant le ramadhan, et la liberté de conscience est garantie. Il suffit de rappeler que comme il a dit lui: la ikraha fi eddini.

      Vendredire
      6 mars 2020 - 14 h 58 min

      Je suis d’accord avec ta critique à propos de K.N qui parle de tout et ne maîtrise rien.
      Pour le reste, bien que tu prennes des précautions pour dire que ce n’est pas la peine de changer Sourat Ennissa car cela te mettrait dans une position fâcheuse (il n’est pas fou le bougre et le courage ne l’étouffe pas), tu proposes de changer les lois pour les rendre conformes à la laïcité , Ainsi, on vient de régler le problème de la théologie émancipatrice. On lit les prescriptions de Dieu dans le Coran quant à la question de l’héritage puis quand on a à gérer ces questions, on se tournerait vers la loi de Tebboune ou de Karamazov. Ainsi l’homme a préséance sur Dieuu et tout va bien Mr Voltaire!
      Autant K.N n’au aucun argument qui soutiendrait sa thèse, autant toi tu jettes des idées en l’air, comme on jette une bouteille à la mer, comme ca pour t’amuser ou pour te défaire d’une question car trop épineuse.
      En fait, tu ne nous dis pas comment tu ferais pour changer ces lois. Passerais-tu par un référendum populaire, par le parlement ou par le garde-champêtre du coin?
      En vérité, toi qui as inventé cette expression fort colorée, tu n’as fait que traire le boeuf toute ta vie qu’à la fin tu as des ampules plein les mains. C’est pour cela que tu en parles si bien. J’imagine que le boeuf est mort depuis belle lurette car tu l’as vidé de sa sève.

        Anonyme
        6 mars 2020 - 17 h 05 min

        « En fait, tu ne nous dis pas comment tu ferais pour changer ces lois. Passerais-tu par un référendum populaire, par le parlement ou par le garde-champêtre du coin? »

        c’est vrai que toi avec ta grande g… et votre garde champêtre vous les aviez toujours empêcher de faire passer les lois qu’ils ont voulu faire passer.

    Zaatar
    6 mars 2020 - 9 h 48 min

    On n’a pas besoin de lire les détails pour comprendre le fond du problème si vraiment il en existe un, car de mon avis c’est juste encore un outil de domination des masses. La démocratie est elle compatible avec un pays de musulmans? En prenant les définitions à la lettre, la question ne mérite même pas d’être posée. La démocratie veut dire (tocqueville) le pouvoir revient au peuple. Un peuple musulman, en appliquant les préceptes de l’islam et la sunna du prophète doit ériger une constitution sur la base de charia, autrement dit tout parti au pouvoir s’ériger en parti religieux ou sur les bases de la religion. Par conséquent, tout changement devient impossible. Aussi démocratie et islam sont deux antagonistes flagrants si on revient aux définitions à la lettre.

      Karamazov
      6 mars 2020 - 12 h 58 min

      Et pendant que KN y est , pourquoi ne pas réécrire « le petit chaperon rouge », c’est vache kamim de laisser le méchant loup manger la grand-mère, non ? Et les fables de La Fontaine aussi : le loup et l’agneau, la raison du plus fort.

      On va lui chanter « trompettes de la renommée

      « Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
      Avec le Pèr’ Duval, la calotte chantante,
      Lui, le catéchumène, et moi, l’énergumèn’,
      Il me laisse dire merd’, je lui laiss’ dire amen,
      En accord avec lui, dois-je écrir’ dans la presse
      Qu’un soir je l’ai surpris aux genoux d’ ma maîtresse,
      Chantant la mélopé’ d’une voix qui susurre,
      Tandis qu’ell’ lui cherchait des poux dans la tonsure ?

      Anonyme
      6 mars 2020 - 14 h 52 min

      Toute théocratie, les états musulmans aujourd’hui (sauf la Tunisie et Oman dans une moindre mesure) et les anciens royaumes chrétiens (chrétiens en loi) européens (l’Espagne de Franco étant le dernier modèle du genre), qui se base sur des préceptes du passé viendra un jour ou l’autre à retourner au temps de ces préceptes.

      anonyme
      8 mars 2020 - 0 h 08 min

      Il est vrai que les scientifiques n’ont pas le monopole de la c…!

    Socrate
    6 mars 2020 - 9 h 42 min

    Une religion, quelle qu’elle soit, n’est JAMAIS émancipatrice ! Il s’agit toujours de mettre des fers aux pieds des « fidèles » pour les faire marcher bien droit et gare au mouton qui quitterais le troupeau, « l’enfer » et toutes sortes d’avanies lui sont promis.

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