Les leçons d’Avril 1980

printemps forces patriotiques
Avril 1980 restera à jamais une leçon démocratique pour les générations futures. D. R.

Par Ramdane Hakem – L’espace politique algérien actuel est caractérisé par un émiettement malheureux des forces patriotiques et démocratiques, en même temps que par une pauvreté préjudiciable des débats sur les questions de fond, celles dont dépendra l’avenir du pays. Or, sans un accompagnement politique judicieux, les luttes populaires, y compris le Hirak, courent le risque d’être l’expression d’un désarroi généralisé plutôt qu’une action collective qui va engendrer un nouvel ordre social.

De ce point de vue, le printemps 1980 reste une source incomparable d’enseignements, même si l’Algérie postindépendance a connu des révoltes d’une ampleur et d’une intensité dramatique beaucoup plus importantes (Octobre 1988, le Printemps noir…). Ce fut un mouvement pacifique intelligent qui a permis l’alliance de segments différents de la famille démocratique algérienne et a réalisé une jonction précieuse avec la population, le tout expliquant son dénouement heureux. Les déchirements, les errements et la perte progressive de crédibilité qu’a connus le MCB par la suite soulignent a contrario l’exceptionnalité d’Avril 1980.

L’action en commun de patriotes aux parcours militants différents acquis à l’idéal démocratique a été, en effet, le moteur du mouvement d’Avril 1980. Ceux qui ont tenté d’en monopoliser la paternité n’ont pas compris qu’ils en réduisent la portée. La rencontre ne s’est pas faite dans un salon mais «sur le terrain» : une initiative en apparence aussi anodine que l’invitation d’un grand écrivain national a pu déboucher sur une avancée démocratique significative. Aujourd’hui encore, la prise d’initiative, le passage à l’action dans l’esprit d’ouverture aux autres demeurent une excellente recette pour qui veut faire avancer les choses, «semer l’espoir», selon la formule de Mohamed Harbi.

Afin de la transformer en un engagement unitaire durable, la convergence sur le terrain demande un accord sur le cap à suivre. Après beaucoup de discussions, nous avions débouché en 1980 sur trois axes (langues populaires, démocratie, justice sociale) qui restent d’actualité mais demandent à être actualisés à la lumière de débats, hélas ! encore insuffisants sur les défis de l’heure.

Par ailleurs, l’accord sur les orientations générales ne suffit pas, il doit avoir une traduction concrète : la plateforme de revendications que nous avions adoptée en 1980 était faite de mesures concrètes (reconnaissance des langues populaires, respect des libertés individuelles et collectives, amélioration des émetteurs de la Chaîne II et son ouverture aux autres composantes berbérophones…) ; elle a été un facteur puissant de mobilisation et de rassemblement «qui parle aux gens». Ce programme commun délimite le champ de l’action collective, favorise les convergences et réduit les rivalités intestines.

Beaucoup des points de la plateforme de 1980 sont aujourd’hui acquis et nous changeons d’échelle si notre but est de favoriser les convergences au niveau national. A titre indicatif, quelques objectifs à partager par différents segments de la mouvance démocratique peuvent être, en plus de l’instauration d’un débat permanent sur les défis qui se posent :

– Instaurer une éthique de l’action collective : cultiver les valeurs du 1er Novembre, instaurer une saine concurrence, politique, économique et autre ; interdire toutes formes d’étroitesse raciste, régionaliste, sexiste ; lutter contre la corruption, combattre l’informel …

–  Libérer les énergies de la nation, tout en développant notre union par l’autonomie-solidarité des grandes régions du pays, d’un côté, et l’édification progressive de la confédération de Tamazgha-Maghreb de l’autre.

–  Instaurer l’Etat de droit : égalité des hommes et des femmes, séparer les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif ; liberté d’organisation syndicale, politique et de l’information, interdiction de l’utilisation de la religion en politique.

–  Organiser la solidarité nationale : assurer le droit au travail pour tous, la protection sociale généralisée et le soutien de la nation envers les personnes en situation de précarité.

–  Insertion dans la biosphère : normes antipollution, protection de la nature et réhabilitation de nos sites naturels.

Les patriotes et démocrates algériens ont besoin d’une plateforme nationale et d’innombrables plateformes locales pour se rassembler.

Enfin, il y a la mise en place d’un cadre organisationnel qui assure la régulation du mouvement en disant la norme : aujourd’hui comme hier, ceux qui refusent l’organisation des gens en lutte le font avec l’arrière-pensée d’en garder le contrôle. Ils ne savent pas qu’un mouvement de masse digne de ce nom ne saurait être réduit à une chapelle. Les médiations laborieusement édifiées recueillent nos points de vue différents lors des débats et les transforment en orientations et consignes auxquelles chacun de nous accepte volontiers de soumettre ses comportements car il se reconnaît en elles, il les considère légitimes. Ce faisant, elles instaurent la cohésion qui nous fait exister comme acteur collectif. La mise en place d’institutions démocratiques et le respect de leurs décisions est précieuse pour la continuité de toute action collective, qu’elle soit nationale ou locale.

A l’université de Tizi Ouzou, cette organisation a évolué de la délégation estudiantine autonome à la coordination étudiants-enseignants, au comité antirépression, à la coordination du CUTO et a culminé en Comité de coordination populaire. Il n’est d’ailleurs pas anodin que la décision de briser le mouvement ait été prise par les autorités juste après la mise en place du Comité coordonnant l’université, les lycées, les usines, l’hôpital et autres établissements de la région.

Au total, il me semble que les principales orientations politiques expliquant l’exceptionnalité démocratique du Printemps 1980 sont :

– l’unité d’action des démocrates sur le terrain ;

– l’accord sur le cap à suivre, les grandes orientations ;

– la définition d’une plateforme concrète pour l’action et la revendication ;

– la mise en place et le respect des formes organisationnelles de régulation démocratique.

Ces orientations nous indiquent comment nous rassembler et agir avec succès en vue de concrétiser les objectifs patriotiques et démocratiques, hier comme aujourd’hui.

Les insuffisances du mouvement dans sa globalité et de chacun des acteurs peuvent être évaluées à l’aune de cette grille de lecture. De fait, hier comme aujourd’hui, en plus du contexte et de l’action des forces négatives externes, le principal obstacle à l’édification de mouvements démocratiques et pacifiques puissants est dans le faible enracinement de la culture moderne chez nos élites politiques et de la culture scientifique dans l’appréhension des problèmes qui se posent à la société. En particulier, l’existence de courants politiques différents est une réalité irréductible, elle fait la richesse et la force de notre société. Pour en surmonter les inconvénients, il est temps d’explorer les voies du rassemblement dans le respect de nos différences. En ce sens, le printemps amazigh demeure une source d’enseignement des plus précieuses.

R. H.

 

Comment (16)

    Anonyme
    23 avril 2020 - 16 h 26 min

    Ah les délires obsessionnels de M. Benzatat, qui ne peut cacher son aversion pour la culture amazighe sous un vernis de muticulturalisme. Pour masquer ses propres travers on les fait porter sur les autres.
    M.Benzatat est un jacobin qui confond unité et unicité. Pour lui l’unité ne peut se faire que sur la base de l’uniformité des citoyens. On doit avoir des citoyens identiques parlant la même langue, sauf qu’à la différence des baathistes ce n’est pas l’arabe littéraire qu’il rêve de voir s’imposer partout et uniformément sur tout le territoire, mais « l’arabe populaire » dite derja (petit progrès certes, mais relatif). Mais la persistance de l’utilisation de tamazight dans certaines régions du pays constitue un obstacle pour l’accomplissement de ce dessein. Alors on diabolise ce qui souhaitent le maintient de cette langue. On fait passer les berbéristes pour de dangereux racistes ethnicistes alors qu’ils ont avant tout poiur leur écrasante majorité des revendications strictement culturelles (notamment la défense de Tamazight pour éviter sa disparition et permettre l’avènement d’une Algérie officiellement et réellement plurilinguistique).
    Alors pour appuyer cette thèse selon laquelle les berbéristes sont des ethnicistes racistes, on leur attribue à tort des revendications de pureté raciale, et on leur oppose le concept mondialiste de métissage. C’est une double imposture.
    Premièrement les berbéristes ne revendiquent pas la pureté raciale de l’Algérie. Ils affirment seulement que la base, le socle de l’Algérie est amazigh. Oui c’est vrai nous sommes majoritairement d’origine amazighe.
    Deuxièmement cette notion de métissage est un non sens. Il n’y a évidemment aucun pays au monde qui peut prétendre être constitué d’une population à 100 % d’une même origine, cela ne les empêche pas de revendiquer une identité et une origine qui correspond à celle de la majorité de la population. Allez dire aux grecs qu’ils sont un peuple hybride, métissage de grecs, phéniciens, perses,romains, slaves et turcs. Allez dire aux espagnols que l’identité espagnole n’existe pas, qu’ils ne sont qu’un mélange d’Ibères, de Celtes, d’Amazighs, de Carthaginois, de Romains, d’Arabes, de Germains (Vandales, Alains, Suèves,Wisigoths..), sans oublier les Basques). Allez dire aux Russes qu’ils n’existent pas, qu’ils ne sont qu’un mélange de Slaves, de Scandinaves (Suédois surtout) et de divers peuples asiatiques (notamment du Caucase et de Sibérie). Pareil pour les Italiens (Celtes, Etrusques, Romains, Carthaginois, Germains, Amazighs, Arabes, Vikings…), les Allemands (Celtes, Romains, Germains, Slaves…). Même les Japonais ne sont pas ethniquement purs. Dans tous les pays il y a une identité de base correspondant à l’origine de la majorité de la population, ce qui n’exclut pas le multilinguisme, que les berbéristes appellent de tous leurs voeux, contrairement à M.Benzatat qui veut une Algérie uniforme où seule la derja sera utilisée.
    L’avenir de l’Algérie ne se fera que sur la base de la tolérance linguistique et culturelle (comme ce fut longtemps le cas avant que les idéologues dogmatiques baathistes tentent de faire de l’Algérie un laboratoire pour expérimenter leurs délires arabistes.
    L’unité doit se faire sur la base de l’adhésion à des valeurs communes, et non pas sur la base d’une culture arabiste uniciste imposée et contrainte. Elle doit s’inspirer de la main, capable d’allier habilité et souplesse lorsqu’elle exploite l’autonomie de ses doigts en position ouverte, et fermeté et solidité lorsqu’elle est en position fermée. Alors qu’avec les unicistes jacobins, la main est rigide, comme lorsqu’elle a ses doigts attachés par une ficelle.
    Les Etats les plus puissants et/ou les plus avancés sont des Etats fédéraux, où possédent au minimum une organisation territoriale décentralisée (USA, Canada, Russie, Brésil, Inde, Allemagne, Chine, Suisse, Belgique…).

      salim31
      24 avril 2020 - 6 h 37 min

      @ anonyme
      quand les enfants grandissent , ils ne voidrons plus dormir dans la meme piece il vaut mieux leur amenage chacun sa chambre sinon ils demanderons chacun sa maison.

    Youcef Benzatat
    23 avril 2020 - 13 h 07 min

    @ Ziri Warsenis et autres…

    Je n’irai pas polémiquer avec vous, je n’ai rien à dissimuler, ni mensonges à administrer à mes compatriotes pour les tromper, ni sécurité psychologique à consolider pour me faire adopter par une quelconque communauté, dans l’accord avec moi-même se trouve mon bonheur et ma liberté. Vos paroles pour affirmer la pureté de votre identité sont creuses et ne véhiculent aucune connaissance vérifiable, ni raisonnement logique et pragmatique. Votre aversion pour l’altérité vous rend aveugle et intolérant à tel point que vous êtes effaré devant la possibilité de vous faire dire que votre sang n’est pas pur, que votre tribu est préservée de toute souillure exogène, que votre village et votre région ont préservé depuis des millénaires cet esprit de bourg bien gardé qui fait votre fierté. Lorsque j’explique à mon fils son identité, que son arrière-grand-père maternel est un Maltais venu sur notre terre au XVIII° siècle avec la colonisation française et que son arrière-grand-mère est une juive algérienne établie sur notre terre depuis plus de deux millénaires, que sa grand-mère maternelle est une kabyle de Bejaia, que son grand-père paternel est un Chawi des Aurès et que sa grand-mère paternelle est une Turc Ottomane, il saute de joie avec ses grand yeux écarquillés en me disant « je suis tout ça papa ! » He oui, tu es tout ça mon fils, c’est d’ailleurs le destin de toute l’humanité. Curieux comme tout enfant, il me harcela alors de questions interminables, et c’est qui le grand père de mon grand père et celui de ma grand-mère alors et leurs grands-pères et leur grand-mère à eux aussi ? On ne sait pas mon fils, l’humanité est tissée comme les structures fractiles tressées par les métissages indéfinis. Les historiens qui ont décrit les métropoles romaines bâtie sur nos terres, disaient qu’ils étaient composés de toutes sortes de soldats à la retraite, de mercenaires venus de toute les contrées méditerranéennes et orientales, voire même africaines, ayant pris femme chez les autochtones et se sont mélangés avec les populations locales. Oui c’est le destin de l’humanité, mais ce ne sera pas facile à assumer pour autant mon fils, tu seras tantôt rejeté pour être considéré comme une menace qui est considérée comme une potentielle souillure de ces tribus et ces villages bien gardés par le fantasme de la pureté. Tu seras tout au plus un bâtard à cacher. Mais tu dois en être fier et résister à tous ces ennemis de l’humanité, qui voudraient la ghettoïser et ériger des barrières impénétrables pour la confiner. Tu feras comme ces habitants du Sud noir de peau et qui se font appeler fièrement les Gnawa, parce que venus de Guinée depuis la nuit des temps et ont élu domicile dans notre pays pour se mélanger avec tes compatriotes et former avec eux une nouvelle humanité. C’est ça notre Algérie mon fils, elle est plus riche que ce que voudraient qu’elle soit toutes ces mauvaises consciences abrutis par le fantasme de leur pureté.

      Arezki
      23 avril 2020 - 15 h 07 min

      Votre approche de l’identité est pathologique !
      Pour vous l’identité c’est la race ! c’est pour ça que, dès qu’on parle de l’Amazighité, vous voyez du racisme, du sang pur et j’en sais quoi d’autre encore, et c’est pour ça aussi que vous parlez de « mauvaises consciences abrutis par le fantasme de leur pureté ».
      A lire ce que vous dites à votre fils, le pauvre malheureux, il risque de se jeter à la mère pour aller chercher son identité noyée (sans jeu de mot) dans votre univers imaginaire, et ce n’est pas l’école algérienne qui le sauvera.
      Restons optimistes et ésperons que votre pathologie n’est pas héréditaire.

      loklan
      24 avril 2020 - 21 h 12 min

      Hirak au dessus de tout contrairement à vous mr benzatat qui n’ y arrivez pas et qui proposez le rejet des sensibilités de tout un chacun formant la quintessence de la démocratie, la haine de soi et le nihilisme pour mener à bien le hirak hors la force de ce hirak, réside justement dans l’ intégration acceptative en son sein de tout cela. Inspirez vous donc du remède populaire pour y voir plus clair. Vous servez vous d’ AP comme support ou tremplin pour attaquer de surcroît avec des arguments bancales dans le but de faire réagir le PAD ou autre ? Votre radotage est il dû à la frustration qui émane d’ un égo justifié que par vous même par le fait que personne ne vous prêtes attention à vos affabulations ?? En somme selon benzatat, il faut faire semblant que tout va bien, nier et éviter de soulever les problèmes identitaires berbères, éviter d’ en parler et tout se réglera comme par enchantement. En réalité, ce nihilisme est dû au fait que, tout simplement, mr benzatat qui parle de désaliénation, veut laisser l’ Algérie aliéné dans son arabisme. Vous vivez dans quelle planète sérieusement ? Mr benzatat innovez un peu au moins car ça devient du radotage, du déja vu, du réchauffé et du copier collé à la longue. On devinent toujours vos articles. Ça tourne toujours autour de l’ authenticité racinaire Algérienne ( Amazighité), autour du patriarcat s’ y afférant ( virilité et responsabilité) et de la religion musulmane ( Islam). On vous a vu réagir à la charte du PAD comportant plus d’ une cinquantaines de lignes et dont vous n’ avez su que relevez une demi phrase faisant allusion à la berberité en y consacrant un article entier ici, si ça c’ est pas être omnibulé et possédé qu’ est ce ?? Que faudrait il faire pour considérer le PAD comme Algérien ? Y faire adhérer une arabiste tel que naima salhi ? Dites le clairement et allez au fond de votre pensée comme nous le faisons ici. Vous vous enlisez d’ article en article, la preuve par le fait que vous ne définissez plus l’ Algérien par son Algérianité mais par ses affinités politiques, culturelles. C’ est cette réflexion dépressive qui est l’ unique et réelle danger du hirak car là on rentre en effet clairement dans l’ esprit perdant du fascisme. Si ce message vous parvient, ce qui est rare car la rédaction modératrice connait bien la susceptibilité qui vous habite, sachez qu’ il est tout à fait légitime d’ être berbériste ( à l’ origine du slogan Algérie Algérienne) en terre berbère et que l’ arabisme nostalgique importé d’ époque nacerienne révolu, dont vous vous gardez bien de dénoncer, démontre la partialité, la subjectivité et la préfiguration de vos écrits. La condition synequanone à la bonne entente entre Algériens serait selon vous de faire dans le nihilisme et la cachotterie de ce que l’ on est ? Allez dont essayer de trouver un peuple soumis ailleurs, ici vous êtes chez les Algériens, anaraz wela neknou, ce peuple est trop orgueilleux pour prêter oreille à des viscères maladivement répulsives s’ étripant quand ça touche à tout ce qui est authentiquement autochtone. Aimant les joutes verbales j’ écris et répond. La limite déontologique journalistique s’ arrête aussi quand elle commence à faire dans l’ attaque contre l’ identité, dans le dénialisme pour imposer un idéal rouillé qui ne concerne que vous et une vision des choses farfelus, saugrenue, incongrue et irrationnel et elle ne se repousse pas non plus par argument fallacieux à dénoncer autre chose s’ y accordant de surcroît faussement. Votre génération n’ est pas la nôtre, sauf votre respect, laissez l’ Algérie tranquille, il semble que vous n’ ayez pas encore compris que l’ Algérie vit aussi une transition générationnelle et idéologique. Autrement dit, votre nostalgie générationnelle n’ est plus en adéquation avec la nouvelle génération. Le PAD lui est en phase avec le peuple et il n’ a absolument rien d’ extrémiste, il regroupe en son sein toutes les franges de la société les plus modérées. Les intégristes traitent le PAD de laïcards et les athée- griste traitent le PAD d’ islamistes etc. Ni arabo integristes ni panarabe athée- gristes.

      PS : Pourquoi ne vous êtes vous pas retiré ou du moins pourquoi ne vous êtes pas vous dresser contre mediapart ( et dont vous avez une rubrique que pour vous chez eux) qui invective et diffame AP et qui pourtant vous offre généreusement une tribune ici ?

    JE NE COMPRENDS PAS.....
    22 avril 2020 - 21 h 58 min

    JE NE COMPRENDS PAS ET JE NE SOUTIENS PAS. MÊME SI AU DÉBUT J’ÉTAIS POUR….. MAIS APRÈS J’AI VITE COMPRIS CE QUE CACHAIT LE POT AUX ROSES KABYLE : TRAHISON – SECTARISME – RÉGIONALISME À OUTRANCE ET RACISME, SURTOUT.
    HEUREUSEMENT QUE LE HIRAK A FINI PAR FAIRE DÉCOUVRIR LEUR VRAI VISAGE. IL LES A TOTALEMENT DÉNUDÉS ! EKCHAFHOUM ! LA HONTE…..!!!
    REMARQUEZ SUR CETTE PHOTO. IL N’Y A AUCUN DRAPEAU NATIONAL – VERT – BLANC – ROUGE – CELUI DES CHOUHADAS AL ABRAR CELUI POUR LEQUEL LES VRAIS KABYLES – SI AMIROUCHE EN TÊTE : ATH YERHAM RABI SONT MORTS !!! MAIS UNIQUEMENT LE (…) CONFECTIONNÉ PAR UN SIONISTE NOTOIRE…..
    JE ME DEMANDE POURQUOI A.P. MONTRE UNE TELLE PHOTO QUI DIVISE LE PEUPLE ALGÉRIEN PLUS QU’ELLE NE NOUS RASSEMBLE….. WHY THAT ??? VERY STRANGE……..

      Arezki
      23 avril 2020 - 10 h 43 min

      Quand on ne comprend pas, on cherche à comprendre et ne pas faire d’analyse avec de l’ignorance !
      La photo choisie par AP, n’est pas seulement belle mais parlante : liberté ! La beauté et la liberté ne se marient pas avec l’ignorance !
      Vous parlez du Hirak, vous ignorer évidemment que c’est la population de la kabylie qui a inventé le hirak en Algérie, il y a déjà 20 ans ! ils l’on payé très cher, 129 morts ! C’est des gens comme vous qui n’avez rien compris qui ont prêté main-forte pour le pouvoir de l’époque pour réprimer ! Une bonne partie de ces gourous sont actuellement en prison ! (à croire à une justice divine). Mais hélas, le mal qu’ils ont fait est immense, ils ont semé tellement d’ignorance que peu de gens comprennent …
      Vous parlez de AMIROUCHE, vous ne savez évidemment pas qu’on a même séquestré son cadavre !

    Youcef Benzatat
    22 avril 2020 - 17 h 25 min

    Voilà pourquoi je ne suis pas solidaire avec le « printemps Berbère »

    Je ne me sens pas concerné par le « printemps berbère » du 20 avril 1980. C’est un mouvement qui milite pour l’identité ethnique Amazighe, par opposition à tout ce qui n’est pas Amazighe et en premier l’identité Arabe et toute autre forme de métissage. De ce fait, son combat est ethniciste avec toutes les connotations discriminatoires qui caractérisent cette forme d’expression identitaire. L’idéologie ethniciste étant une forme de ghettoïsation ethnique qui exclue toute possibilité de métissage, alors que la population Algérienne est majoritairement métissée et ne peut dans ce cas être concernée par la quette de cette identité ethnique. Le « printemps berbère », qui revendique ouvertement la pureté ethnique Amazighe comme référent identitaire, s’inscrit idéologiquement dans le nationalisme ethnique. Cela rappel fâcheusement l’idéologie Nazie qui militait elle aussi pour la pureté ethnique Aryenne.
    L’idéologie propre au mouvement Berbériste, telle qu’elle s’est exprimée dans la plateforme du « printemps Berbère » et articulée autour du nationalisme ethnique, même si démagogiquement elle prétend inclure dans sa plateforme la promotion des langues populaires, ne peut prétendre s’inscrire dans les valeurs politiques universelles de démocratie, de citoyenneté, de liberté de conscience, d’un état de droit, car elle sera en contradiction avec son caractère discriminatoire identitaire. Les arrières pensées du printemps berbère n’ont pas tardé à s’exprimés plus tard, ouvertement, par le RCD, parti fondé par Said Saadi, l’un des fondateurs du printemps Berbère, qui revendique un fédéralisme sur la base de frontières définies par l’homogénéité ethnique, linguistique et culturelle et par Saïd Khelil, ancien dirigeant du FFS, qui avait déclaré il y a quelques jours que le Hirak avait démontré que tout le peuple algérien est Amazigh !
    Par ailleurs, la revendication identitaire en Algérie n’est pas le monopole des Berbéristes. Généralement, celle-ci s’inscrit dans le rejet du référent identitaire Arabe exclusif, imposé par le régime politique autoritaire hérité de la guerre de libération nationale. Ce référent identitaire Arabe avait été imposé par nécessité en tant que vecteur d’adhésion de la population à la révolution anticoloniale. Il s’est ainsi constitué arbitrairement en tant qu’idéologie de combat, sans tenir compte de la complexité identitaire de la population qui était fortement métissée. Au tournant de l’indépendance, l’absence de débat démocratique sur la question identitaire, hypothéqué par un régime totalitaire et autoritaire, n’a pas permis l’émergence d’un consensus national autour de la question identitaire.
    A ce jour, il est à déplorer l’absence totale de débat sur la question identitaire, qui aurait pu trancher sur une identité nationale consensuelle, où chaque Algérien et chaque Algérienne se sentiraient représentés et respectés avec leurs particularités individuelles. A cet effet, tout débat focalisé sur la dualité des identités Arabe et Amazighe conduirait inévitablement vers une impasse. Hormis l’opposition des Berbéristes aux tenants de l’identité arabe, un troisième courant est possible, qui consacrerait une identité métissée et transculturelle et dont la langue d’expression commune serait la Derja que parlent les Algériens sur tout le territoire national. Ce débat est plus aisé d’un point de vue politique, car il privilégiera la question de la citoyenneté avec toutes les valeurs politiques de contemporanéité du monde dans une identité métissée et transculturelle.
    Y.B.

      Arezki
      22 avril 2020 - 20 h 35 min

      Je suis désolé de vous le dire, vous n’avez rien compris au Printemps Berbère.
      Le printemps Berbère est un début d’une lutte non seulement identitaire, mais pour la dignité est la liberté. 1980 c’est 18 ans après la guerre d’indépendance de l’Algérie, c’est l’entrée en âge adulte des enfants de ceux qui ont donné leur vie pour l’Algérie et qui se sont rendu compte du détournement de la révolution. Oui la revendication de l’identité Amazighe est primordiale et même vitale !
      C’est une réaction à une arabisation forcenée et comme dirait Kateb Yacine (il n’est pas kabyle) pourquoi arabiser un pays arabe ?! Le Printemps Berbère, c’est une réaction à la médiocrité importée du moyen-orient pour massacrer l’eduction en Algérie. Le résultat de cet obscurantisme qui a commencé dans les années 70 a montré ses résultats 18 ans après, c’est à dire dans les année 90. Oui encore 18 ans, mais cette fois-ci c’est l’entrée en âge adulte de ceux qui ont subi cette déculturation et sont devenus plus arabe que les arabes et plus musulman que les musulmans et qu’il ne savent même pas qu’ils sont africains !
      Dans les années 90, l’embassadeur d’Arabie Saoudite à Paris a demandé de ne pas appeler les maghrebins des arabes ! oui, et il a raison… Allez revendiquer votre arabité en Arabie Saoudite, vous allez vous faire luncher ! Vous parlez de l’idéologie Nazie, n’est ce pas dans les pays arabes que les derniers nazis ont trouvé refuge ? On ne peut pas aimer les autres si on déteste soit même, soyer fière d’etre Amazight !

      Elephant Man
      22 avril 2020 - 21 h 20 min

      @Mr Benzatat
      Je continue à dire que c’est un faux problème faux débat le berbérisme tout comme le FIS GIA sont le bras armé du néocolonialisme sioniste.
      À l’heure des nouvelles technologies dans tous les domaines scientifiques armement médecine nanotechnologies etc…, il faudrait que l’Algérie régresse au Moyen-Âge avec des questions identitaires qui n’existent pas et créées de toute pièce par la France dès l’indépendance de l’Algérie !!
      Votre contribution : « Le Mossad : «C’est avec le MAK que nous ferons exploser l’Algérie» »
      L’Algérie est ALGÉRIENNE.
      Je cite à nouveau Boualem Snaoui « Pour revenir à cette partie de la gauche française qui a abandonné depuis longtemps la lutte des classes, je constate qu’elle n’a rien d’autre à proposer pour résister au tsunami libéral qui s’abat sur nous, sauf nous inviter à adopter le tribalisme et la lutte des races en Algérie. »
      Ce qui intéresse tout citoyen Algérien c’est une économie organisée et dynamique favorisant l’investissement dans la ressource humaine, le plein emploi, le développement économique et humain, les avancées technologiques et scientifiques de tout bord armement santé, systèmes d’éducation et de santé performants et pour tous …..

      salim31
      22 avril 2020 - 22 h 25 min

      @youcef Benzatat
      la politique d apres l independance de benbella d’ orientaliser les algeriens ,
      suivie de celle de boumediene
      d imposer la langue arabe classique comme officielle mais qui devais avec le temps concurrencé et remplace les langues naturel des algeriens ,
      le panarabisme devait quant a lui changer la culture local par celle orientale plus presentable et plus sophistique aux yeux des decideurs complexé de l epoque ,
      cette intrusion à provoque un choc et une menace sur l identite nationale , la culture et les langue national se sont vu relieŕ au statut de clandestinité,
      cette situation extremiste n a pas tarde faire reagir le peuple algerien fraichement libre mais encore traumatisé par des siecles de colonialisme et de spoliation identitaire , dix ans apres , le peuple a commence a s exaspere de cette nouvelle forme de colonialisme cilturel le printemps berbere est le point de rupture declenche par nos frere kabyle , pourkoi en kabylie ?
      _ parceque la kabylie et les region amazirophone , de culture radicalement oppose a celle panarabiste ont ressenti directement le choc de l intrusion, contrairement au autres region ou l amalgame arabe 3rab 3arbia a ete confu depuis longtemps et volontairement par la france coloniale qui a attribue au nord africains le statut d arabe comme vous l avez explique dans une de vos contributions recente , cette confusion a paralisé les darijophone, comment s oppose a un intrus qui s appele arabe et que eux sont appelle arabe et parle 3arbia .
      avec le temps les revendication devuennent des luttes et finussent par devenir extreme , c est le point que je ne partage pas avec vous , l extremisme kabyle comme l islamisme n est que le resultat de l arabisation force et le panarabisme de la culture nationale , un corp infecte est sujet aux ganrene , meme si je tire chapeau a nos frere kabyle dans l unite national un autre peuple aurait reagis differement face a cette hegemonie le cas catalans,
      40 ans apres , le pouvoir piege par son arabisation/panarabisme cummule les erreur , corrige sa faute par une autre faute a savoir la generalisation la langue amazigh , une autre injustice que les darijophone percoivent apres l arabisation _
      mais je vous rejoins quant vous dite que chaque algerien est en droit de parle et de s emanciper dans sa langue naturel et sa langue d origine , et disons le fanchement
      l etat jocobien national ne permet pas cette difference dans l union _ l homme hybride algeriens pareil est une utopie algerienne nous devons pense a faire comme les majorite des pays disons le franchement savoir la regionalisation qui reste un tabou alors que tout les pays de differente culture l on adopté , il est seul moyen de regle ses probleme identitaire et d ecarte les pression souterraines qui menent que dieu nous epargne des idee noirs et extreme , il faut pas oublier que le but du peuple algerien c rst de vivre sa langue naturel et de gere sa region par soit meme dans l interet de la grande nation algerienne.

      Ziri Warsenis
      23 avril 2020 - 9 h 47 min

      @Y. Benzatat

      Monsieur, dernièrement les circonstances et les événements relatifs au coronavirus vous ont coupé de votre verve habituelle de contributeur d’AP.
      On dirait que ce tassement a tellement titillé votre hubris qu’il fallait se reprendre et pointer la devanture pour attirer l’attention, surtout de la mouvance anti-amazighité, somme faire ou susciter le buzz.
      Quoi de mieux que de tirer une fois de plus, vous sachant coutumier de cette marotte anti-Amazighe en général et anti-Kabyle particulièrement, dans d’autres médias bien avant AP, par des attaques aussi injustifiées que regrettables, que vous portez aujourd’hui au sommet de la bêtise et ce, dans le cadre de la commémoration du Printemps Amazigh 1980.

      Mais cette fois, dans ce commentaire, monsieur, vous alliez aussi bien les inepties que les abjections.
      Que vous n’appréciez pas ou n’aimiez pas tout ce qui a trait à la culture et à l’identité amazighes, soit personne ne vous y force, c’est votre droit de les rejeter, mais vous avez l’obligation non pas de les tolérer mais de les respecter.
      Bien sûr vous tentez de dissimuler votre aversion avérée, pour vous épargner le mot haine, par correction, en enveloppant votre dissertation de faux semblants démocratiques, tel un récit d’évangile messianique, en condamnant ceux qui ne sont pas de votre bord.

      L’abjection, aujourd’hui, c’est de vous voir affirmer au-delà de tout entendement, que le mouvement amazigh est articulé autour d’un nationalisme ethnique, rien de moins, qui ne relèverait pas seulement d’une pureté de la race, mais la sacralise dans les faits suivant, je ne dirais pas votre expérience du terrain, ou lecture simpliste, mais par la magie spectaculaire de votre lorgnette !

      Et plus encore, ayant préparé les ingrédients de l’élixir enivrant de l’apothicaire rédempteur, la potion est prête à être servie aux assoiffés de votre idéologie:
      Le Nazisme ! Sans gêne, sans retenue, sans vergogne aucune, mais avec une insoutenable légèreté, pour reprendre Kundera.
      Monsieur … Savez-vous ce qu’est le nazisme ?
      Je me suis dit, ce monsieur a sûrement découvert et visité des répliques de Dachau, Auschwitz, Treblinka en Kabylie, qu’il en a été traumatisé.

      Et, conséquemment, par ces divagations vagabondes de monsieur, j’apprends donc à ma grande stupeur que les défenseurs de la dimension culturelle et identitaire amazighes sont des nazis, tels Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, contempteur de l’idéologie arabo-islamiste et Baathiste, qui a nommé son fils Amazigh, Tahar Djaout, Dr Lounaouci, Djamel Zenati, Malika Hachid, Tassadit Yacine, Ali Sayad, Ben Mohamed, les frères Ait Larbi, Abdenour Ali Yahia, Slimane Benaissa, Said Khelil, Slimane Hachi, Idir, Ait Menguellet, Arezki Metref, Mustapha Hammouche et bien d’autres personnalités.
      Nazisme vous dites !
      Les mots n’étant plus les mots … disait Léo Ferré.

      Pour finir, les fourvoyeurs attitrés à la mystification historique de l’Afrique du Nord en général et du pays en particulier ont trouvé le sésame du leurre par excellence, pour attenter et dévaluer la persistence amazighe au long de l’Histoire et surtout son socle légitime: le métissage !
      La première chose que je vous demanderai, monsieur, c’est de nous préciser sur quelles bases scientifiques vous vous appuyez pour avancer votre thèse du métissage ?
      Sont-elles historiques, anthropologiques, archéologiques, socio-linguistiques, patrimoniales, compilations statistiques etc ?

      La deuxième chose serait d’une utilité certaine pour tous , est de nous fournir, dans une de vos prochaines contributions, vos références et sources qui traitent de manière approuvée les données du métissage que vous affirmez avec assurance.
      A titre d’exemple, le point de départ serait pour commencer la présence des français durant les 132 ans de colonisation et évaluer la proportion de métissage pour cette période. Quel est son pourcentage d’après vous ? Poser la question c’est y répondre quasiment.

      Si le métissage avec les français est presque insignifiant pour ne pas dire nul, pourquoi en serait-il diffèrent avec tous les autres envahisseurs que nos ancêtres ont combattus en tout temps et avec acharnement ?
      Pourquoi alors le Tamazight dans toutes ses variantes n’a pas été absorbé par le supposé métissage, ou disparu comme le phénicien ou autres langues anciennes du bassin Méditerranéen ?
      Pourquoi alors ce métissage n’a pas eu ou si peu d’incidence sur la toponymie, dont les racines des lieux ou villes les plus marquantes sont amazighes, si on excepte l’arabisation forcenée entreprise après 1962, en substituant les toponymes amazighes par d’autres arabes ? Exemple dans le lointain Sahara : In Ideq remplacé par Bordj Badji Mokhtar, avec tout le respect pour ce chahid. L’Ahaggar est devenu El Hoggar.
      Pourquoi Béjaia au lieu de son vrai nom Bgayet? Pourquoi Bouira ou lieu de Tubiret son vrai nom ?
      Sans compter les noms d’occupants coloniaux qui persistent encore outrageusement dans le pays :
      Constantine, qui célèbre encore un empereur romain; Hussein Dey, le turc qui a filé à Naples avec son harem après avoir livré Alger aux français etc.
      Ça doit faire partie du métissage indélébile certainement.

    Belveder
    22 avril 2020 - 10 h 52 min

    Encore AP ??? personne n a le monopole de la Lutte… arrétez ca va juste servir de défouloir …Les gosses tombé en Octobre 88 ils étaient EN PREMIER LIEU Algerien…non??

    Elephant Man
    22 avril 2020 - 7 h 49 min

    (…)
    Pas d’UMA ni Quoi Que ce Soit ni tamazgha-maghreb…c’est quoi ça encore…?!!!!
    L’Algérie est ALGÉRIENNE.
    Programme politique PRAGMATIQUE RÉEL budgets etc projets d’industrialisation de développement économique et humain avancées technologiques et scientifiques de tout bord notamment santé, systèmes d’éducation et de santé performants et pour tous …….
    (…)…

      ZORO
      22 avril 2020 - 23 h 49 min

      A Elephant man,
      Pour votre info madame, face aux colons qui tapaient sur leur casseroles, et tintaient leurs klaxon en clamant ALGERIE FRANÇAISE , notre replique etait
      TAHIA EL JAZAIR 3ARABIA ‘TAHIA EL JAZAIR 3ARABIA
      Pour nous Algerie Algerienne n avait pas de sens on ne la comprenait pas. ( tahia el jazair jazairia ???)
      SigneZORO. ..Z…

    Anonyme
    22 avril 2020 - 1 h 50 min

    Beau programme et belles pistes de réflexion, j’espère qu’il y a assez d’algériens murs pour cela.

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