Célébration du 3 Mai : la LADDH appelle à libérer la presse

Salhi LADDH
Saïd Salhi, vice-président de la LADDH. D. R.

Par Mounir Serraï La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) saisit la Journée mondiale de la presse pour réitérer son appel à la libération des journalistes qui sont en prison. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, la LADDH demande ainsi la remise en liberté de Khaled Drareni et de Sofiane Merakchi.

«Libérez les journalistes pour libérer la presse, la parole et l’opinion libres, pour libérer l’expression et la démocratie. Il ne peut y avoir de démocratie sans liberté d’expression. Il ne peut y avoir de liberté d’expression sans une presse libre. Il ne peut y avoir de presse libre sans journalistes libres», a écrit LADDH qui rend «un hommage particulier aux journalistes qui exercent encore leur métier dans des conditions difficiles, marquées par les détentions arbitraires, la censure, le harcèlement, l’étouffement économique». La LADDH rappelle dans ce sillage «l’exigence du respect des libertés démocratiques, des droits fondamentaux, la liberté de la presse qui est la pierre angulaire des autres libertés, un indicateur pour mesurer les démocraties dans le monde».

«Cette année, l’Algérie est au bas des tableaux de classement en matière des libertés, l’Algérie nouvelle promise par le pouvoir et tant attendue par le peuple est encore à réaliser», estime encore la LADDH qui regrette ainsi que des journalistes soient emprisonnés malgré l’abrogation du délit de presse et toutes les garanties obtenues dans le droit national et les conventions internationales des droits humains ratifiées par l’Algérie».

M. S.

Comment (5)

    Vroum Vroum ????..
    3 mai 2020 - 12 h 01 min

    Que pense la LADH sur le Tweet récent du service Presse de l’Armee Française, avec une Photo dissociant l’Algérie de la Kabylie ??.. Et que pense la LADH de la Presse F24 qui dernièrement attaque l’Algérie par l’intermédiaire du plouc Francis Ghiles et sa propagande hostile à l’Algérie… Que pense la LADH des attaques sur la Presse « Réseaux sociaux » des attaques contre l’Algérie en critiquant et difament le Président Teboune et l’Anp..??.. Devant tant d’attaques qui servent des puissance Étrangères indirectement ou directement, les Autorités Algérie ont le droit de se défendre , au lieux se concentrer à la stabilité interne, sortie Confinement, ces LADH, FFS, RCD, Rachad, certains « Journalistes », Almaghribya s’en donnent à cœur joie pour trouver tirer sur les Autorités surtout en cette période fin de Hirak et Confinement.. C’est F24 et Armée Française, Israël, Saouds, Erdogan, USA.. Otan. .. Qui seront très contents d’être relayés de l’intérieur.. On a le Président Teboune et Notre Anp , on les garde.

    Anonyme
    3 mai 2020 - 0 h 26 min

    La liberté ne donne pas, elle s’arrache, ça ne sert à rien de s’adresser au colons. Si cette junte voulait rendre la liberté aux algériens, ils l’auraient fait!! Ça fait 58 ans que ça dure!!

    Felfel Har
    2 mai 2020 - 20 h 12 min

    Finalement, il n’a pas fallu longtemps à Tebboune pour afficher sa tendance au despotisme. Comme son mentor, il nous abreuve de discours et de déclarations d’intention démocratiques tout en developpant un arsenal de lois liberticides visant à museler le peuple. Et il veut nous sortir de la crise multiforme qui nous plombe les ailes et nous empêche de nous élancer vers la démocratie.
    L’histoire bégaie et elle nous révèle comment les dictateurs ont tous lamentablement échoué à s’imposer comme force de progrés, de justice et de prospérité. L’Égyptien Alaa El-Aswany, grand pourfendeur du pouvoir des militaires et animateur du mouvement d’opposition Kefaya, a, dans son livre L’Immeuble Yacoubien, déclaré « La dictature amène immanquablement à la pauvreté, la corruption et l’échec dans tous les domaines ». Piqués dans leur amour-propre, les militaires égyptiens l’ont attaqué en justice mais ils ont dû renoncer à aller plus loin tant ils ont contribué à accroître sa popularité.
    Mr. Tebboune, tous ces Algériens que vous mettez en prison sous de fallacieux prétextes, sont devenus nos héros, au moment même où votre popularité, déjà médiocre, est maintenat proche de Zéro.

    Lghoul
    2 mai 2020 - 16 h 36 min

    Comment esperer avoir un peu de logique sur la democratie ou les droits humains qu’on a affaire a une dictature meme pas legitime, qui ne sait rien faire d’autre qu’oppresser le peuple ? La seule solution est de rester calme et d’attendre la fin du corona et de joindre le Hirak pour l’independance de l’Algerie sinon tout le reste n’est que perte de temps. On ne discute plus avec des neocolonialstes.

    Bogdanov
    2 mai 2020 - 15 h 03 min

    Tebboune est l’anti thèse d’un état de droit, cette déclaration émane de son actuel ministre de l’industrie Ferhar Ait Ali.Tebboune est dans les arcanes du pouvoir depuis 50 ans, il ne peut nullement défendre la démocratie lui qui n’a connu et qui n’a baigné que dans la dictature.Quand il déclare que la presse est libre en Algérie, il ment comme il respire.Que sa justice à 2 sous, commence déjà par libérer Drareni qui n’a fait qu’exercer son métier de journaliste en couvrant le hirak.

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