Arrêt d’activités à cause du Covid-19 : les transporteurs de Béjaïa protestent

transporteurs Béjaïa
Le confinement a fini par provoquer l'ire des transporteurs. D. R.

Par Mounir Serraï – Des centaines de transporteurs de voyageurs se sont rassemblés aujourd’hui devant le siège de la wilaya de Béjaïa pour réclamer la reprise de leur activité, à l’arrêt depuis la crise sanitaire du coronavirus. Ces transporteurs, rejoints par les propriétaires des auto-écoles et même les commerçants, ont fait part de leur épouvantable situation de crise, induite par l’arrêt total de leur activité depuis trois mois. Ils estiment qu’ils se retrouvent avec un énorme déficit financier qui sera difficile à combler. Beaucoup d’entre eux affirment avoir été contraints de s’endetter pour pouvoir subvenir à leurs besoins et faire face aux dépenses d’entretien de leurs véhicules.

Ces transporteurs en colère se disent prêts à mettre en place des mesures de protection, comme le port obligatoire du masque et la réduction du nombre de passagers mais considèrent injuste de maintenir l’arrêt de leur activité aussi longtemps alors qu’ils n’ont aucune compensation financière. Selon eux, la seule chose qui a été faite par les autorités est d’avoir différé le paiement des impôts et des caisses de la sécurité sociales (Cnas et Casnos).

Ce rassemblement des transporteurs vient après celui organisé par les commerçants qui ont même menacé de reprendre leurs activités si les autorités s’entêtent à refuser d’organiser leur reprise rapidement. D’ailleurs, trois commerçants ont même ouvert lundi dernier avant qu’ils ne soient interpellés par la police et libérés après la vive protestation des autres commerçants de la ville de Béjaïa. C’est dire que la situation est tendue.

La crise provoquée par le Covid-19 est telle que beaucoup d’activités libérales et commerciales ont été durement affectées. Les commerçants et les transporteurs estiment «intenable» d’attendre jusqu’à 13 juin pour une éventuelle levée de ce confinement qui les a étouffés financièrement.

M. S.

Comment (3)

    Vroum Vroum ????..
    6 juin 2020 - 11 h 36 min

    Ceux qui rêvent de la reprise du Hirak multiples têtes, et font semblant d’ignorer l’état économique de l’Algérie , ne font que tromper les Algériens, qui eux sont conscient du danger d’un Hirak de 1 ans puis confinement et après ça une économie, le social très délicat et dans ces conditions parler Hirak c’est suicidaire. . Retroussez vos manches et au travail au lieu de oser encore appeler au Hirak qui ne ferait que tuer ce qui reste d’économie.

    Avanssi el koudam.
    3 juin 2020 - 22 h 53 min

    Ces fous de la route avec leur ansej minibus ,sale et mal entretenu sont responsables de beaucoup d’innocents mort à cause de leurs conduite de sauvages que coronna19. Un semi remorque fait le chikour dans la route et lès bus remplis de passagers avec une vitesse de formule 1.tout a refaire ,le transport,le commerce ,la conduite,les comportements et la discipline.

    C Moi
    3 juin 2020 - 8 h 21 min

    La issaba doit comprendre que le corona virus ne veut pas s’installer en Algérie malgré l’accueil qui lui a été réservé par les autorités politiques et sanitaires et les comportements très favorables des Algériens pour sa multiplication rapide. Ce semblant de confinement ne peut plus durer, d’autant que la issaba et ses filiales fln et rnd ne le respectent même pas pour faire allusion. Le Hirak va reprendre, c’est inévitable même avec les commerces fermés.

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