A propos des Etats-Unis et d’autres colosses aux pieds d’argile !

US régime politique
Aux Etats-Unis, les victimes se recrutent parmi les classes populaires. D. R.

Par Ali Akika – On a l’habitude de dire que la «santé» d’un pays se mesure à la nature de son régime politique, à son niveau de vie, à son école, à la place de la femme. Avec le Covid-19 qui a sidéré le monde, on découvre un facteur négatif qui renseigne sur la mauvaise santé d’un pays. Celle-ci est symbolisée par certains paradoxes. Aux Etats-Unis, pays riche et puissant, le rêve américain se transforme en cauchemar. L’Union européenne, bâtie sur la solidarité, s’avère être le foyer de l’égoïsme national. Enfin, l’Algérie, notre cher pays, voit qu’une richesse de la nature s’est transformée en malédiction pour son peuple.

Ces vérités qui éclatent au grand jour, on les doit au coronavirus dont le seul «mérite» a été de révéler le colosse aux pieds d’argile qui sommeillait derrière la vitrine de la plupart des pays dans le monde. Ainsi, malgré le tsunami qui a balayé tout sur son passage, on voit ici et là les chantres du libéralisme accrochés à leurs certitudes, à leurs dogmes, à leur naïveté nous conter fleurette de la mondialisation qui aurait sorti de la misère plus d’un milliard d’hommes. Les mêmes chantres observent un silence des cimetières et détournent leurs regards du véritable scandale de ladite mondialisation. Les victimes de cette économie «new age», à l’intérieur de chaque pays et sur l’échelle internationale, on leur fait payer la facture au nom d’une sorte de fatalité du monde moderne. Un monde qui déclenche des guerres, attiré par l’odeur alléchante d’un carburant. Des guerres qui se traduisent par des centaines de millions de morts et les rescapés deviennent des réfugiés.

Si, par ailleurs, l’on ajoute les ravages infligés à la nature qui affament et assoiffent les peuples errant sur les routes d’un exil sans retour, que pèsent les miettes de la mondialisation à côté de la tragédie des peuples ? Ceux qui ont la mémoire courte chantent toujours la même chanson de la prospérité, mielleuse dans la forme pour mieux cacher le venin qui empoisonne la vie des gens. Ils ignorent souvent que leur chanson a été écrite au lendemain de la Seconde Guerre mondiale quand l’Europe dévastée vit une pluie de dollars du plan Marshall lui tomber dessus. L’Europe connut alors sa période dite des Trois Glorieuses.

Période glorieuse qui n’effaça pas la misère, ni les guerres du XXe siècle. Des hommes, des penseurs voyaient sur le tableau des laudateurs une tache noire qu’ils nommèrent paupérisation des classes populaires. Concept vite enterré par la soudaine et relative «prospérité» qui séduisait les enfants du Coca-Cola de l’Oncle Sam. Et ces mêmes enfants se chargèrent ensuite de transformer le mot paupérisation en précarité moins âpre musicalement. Ce langage prépara la venue de Thatcher et Reagan dont l’ultralibéralisme devint la religion des régimes dits libéraux. Les chômeurs sont alors qualifiés par ce nouveau langage de «paresseux» qui ne veulent pas travailler.

Avec le surgissement du volcan silencieux et invisible du coronavirus à l’automne 2020, les petits soldats de la mondialisation ont mis un bémol à leur musique et acceptent du bout des lèvres de revoir leur copie et d’introduire quelques petits aménagements à leur cher système. Ils espèrent ainsi éviter l’apparition d’un autre volcan bruyant et visible différent de celui qui s’attaque aux corps fragiles des humains. Ce volcan est celui de la colère sociale, des femmes et hommes qui veulent ramener à la raison les centres de cet «Etat profond» difficile à localiser et inamovible. Cet Etat prend des décisions politiques et économiques qui impactent la vie des gens et du pays. Puis, peu à peu glisse vers d’autres horizons et devient un colosse aux pieds d’argile. Résultat des courses, les victimes se recrutent parmi les classes populaires (salariés de l’industrie et catégories des classes moyennes).

 

Colosse aux pieds d’argile, ce paradoxe est une expression biblique qui invite à ne pas se laisser berner par l’apparence des choses. Si l’humanité s’était contentée des apparences des choses, l’esclavage serait encore la norme des sociétés sous la bonne garde des spartiates grecs ou des légions romaines avec la bénédiction des Platon et des Cicéron. Inutile d’énumérer les ingrédients des puissances du monde d’aujourd’hui. Leurs richesses s’étalent chaque jour partout et font de nous des envieux de ces richesses ou bien des enragés lucides devant le spectacle des injustices. J’emprunterai à ce spectacle des images et des anecdotes qui disent souvent plus de vérités sur notre monde. Aux Etats-Unis, contrées du rêve américain, on apprend que les Mac Donald n’arrivent pas à satisfaire leurs clientèles dans leurs réputés restaurants.

La raison ? L’économie est à l’arrêt. Pas assez d’abattage de bovins, nous dit-on, et insuffisance de transport pour approvisionner ces gloutons restaurants. Ainsi, avec le dieu dollar, l’Américain ne peut plus, à cause du coronavirus, s’offrir un sandwich pour soulager sa faim. Lui, citoyen d’un grand pays qui avait l’habitude de bousculer tout obstacle qui se mettrait sur la voie royale du dollar, une monnaie qui permet d’acheter tout, même les âmes. Un vidéaste américain a dû trouver ubuesque cette situation. Alors il a filmé une scène où les clients paient leur hot-dog avec du papier toilettes. Ce vidéaste a eu plus d’imagination que les économistes qui ont inventé l’image de la monnaie de singe quand un pays croule sous l’inflation. La peur de la pénurie du papier hygiénique a rendu dépressifs des gens quand le dollar dont ils sont fiers a été détrôné par le vulgaire papier de toilette, selon les images du taquin cinéaste-amateur.

Il y aura sûrement un(e) psychanalyse qui fera une étude sur cette dépression made in coronavirus, sachant que l’argent est «assimilé» aux matières fécales, selon le bon docteur Freud.(1) Un pays dont la monnaie fait la loi dans le monde entier mais n’assure plus à ses citoyens la garantie de s’offrir leur plat national. Ce genre de paradoxe nous fait dire dans notre for intérieur, mon pauvre monsieur tout fout le camp ! Et ce paradoxe côtoie un autre, celui de la Bourse de Wall Street qui, elle, continue de s’envoler dans les cieux. Pendant que la Bourse fait la fête, l’industrie agroalimentaire fait triste mine.

De quelle nature est-t-il ce spectacle où l’on voit la Bourse danser et rire en se gaussant des pauvres qui font la queue devant les Mac Do ? Quelle est l’énigme de ce lamentable spectacle ? La Bourse jubile car elle sait que les milliards débloqués par le gouvernement fédéral vont échouer dans sa besace par des mécanismes dont elle a le secret. Beaucoup de ces milliards vont se perdre dans les méandres de la spéculation toute «légale». Ensuite, une partie des quelque 20 à 30 millions de chômeurs vont se remettre un jour au boulot et le génie de la finance va guider cet argent, selon la maxime «l’argent va à l’argent» ou bien «on ne prête qu’aux riches». Mais les sorciers de la finance peuvent tomber sur un os. Le Covid-19 a mis la pagaille au cœur même du système et a mis à mal des alliances géopolitiques les plus solides.(2)

Comme le capitalisme ne jure que par le court terme, dixit Keynes, tout le contraire de la nature et de l’art de la guerre, un simple krach boursier peut les envoyer dans le trou sidéral où n’existe ni temps ni lumière. Oui, nos financiers sont l’exacte image de Spinoza qui écrivit : «L’homme est maître de l’espace mais impuissant devant le temps.» Un autre cerveau a justement mis à jour la relation entre l’espace et le temps, appelée théorie de la relativité générale. Ainsi, à vouloir passer outre l’avertissement des deux savants, la finance, en compressant le temps et en se manquant(moquant) des frontières physiques grâce à Internet, risque un jour de le payer cher. L’anecdote/humour du Mac Donald en manque de viande et de transport dans l’espace physique est un avant-goût des futurs déboires de cette mondialisation financiarisée. Et dans cet espace et ce temps de notre monde à nous, l’Homme a découvert un outil pour créer et reproduire de la richesse. Il a pour nom le travail. Et cette richesse avait besoin de la monnaie pour faciliter les échanges physiques des produits. Mais le génie maléfique de nos sorciers a inventé une technique, celle de la bulle où circule de l’argent fictif, laquelle bulle peut exploser la machine boursière au moindre grain de sable.

Pour la majorité des pays, la mondialisation, dont je viens de survoler l’univers, leur échappe. Un pays comme l’Algérie, prisonnier du pétrole/gaz dont la rente fond au «soleil» d’un marché pétrolier de plus en plus erratique, est l’un des pays pétroliers les plus fragilisés. La rente d’un sol riche, ça eut payé quand l’agriculture jadis était la seule et noble activité économique.

Aujourd’hui, ce genre de rente ne pèse pas lourd devant la puissance de la valeur ajoutée du travail. Il ne reste donc au pays que de se lancer dans des productions qui créent de la richesse par le travail concret et le travail abstrait. (3)

A. A.

(1) Article de Freud en 1917 où le père de la psychanalyse étudie le rapport entre l’argent roi (qui n’a pas d’odeur) et la psychanalyse.

(2) Le dollar est déjà attaqué par les pays du Brics. La Chine travaille sur une monnaie électronique basée sur l’or pour ses échanges avec l’extérieur. Rappelons les GAFA de la Silicon Valley pensent aussi à une monnaie électronique. Rappelons aussi que des monnaies locales existent ici et là en France adossées à un réseau coopératif ou associatif. Les financiers de Wall Street n’ont qu’à bien se tenir et les banques créatrices de monnaies s’inquiètent face cet éventuel concurrent invisible et potentiellement redoutable.

(3) Travail concret et travail abstrait. Le travail concret produit une valeur d’usage et qui a une utilité sociale. Le travail abstrait d’un produit, en plus de sa valeur d’usage, acquiert une valeur d’échange sur un marché, et le poids de cette valeur est fonction de la quantité de travail concret contenu dans le produit en question. La valeur d’une voiture se calcule à partir du travail de l’ingénieur et du moindre travail des ouvriers qui sont sur la chaîne de production.

 

 

Comment (30)

    Vroum Vroum ????..
    5 juin 2020 - 0 h 05 min

    Enfin le tour du Régime US d’être déstabiliser et enfin il goute à ce qu’il a propagé, financer dans d’autres Pays, tel que Afghanistan, Iraq, Soudan.. Yougoslavie.. Libye, Syrie, Yémen… Ne lui manque plus qu’à goûter le Terrorisme qu’il a instrumentalist au Moyen Orient, Afrique du Nord… Pour qu’enfin ce Régime US redevienne un État normal .. À force de bafouer le Droit International, d’être arrogant, Hoggra, le Tigre en papier Usa mord la poussière.. Bon Appétit… Les Palestiniens, Syrien, Irakiens, Yémen ect doivent se réjouir de voir leur Boureau Criminel US mordre la poussière, insurrection… La roue tourne toujours, le Tigre en papier US tremble… Après avoir menacé l’Iran, celui-ci a envoyé 5 Tanckers Géants bourrés d’essence au Venezuela sous la barbe du Tigre en Papier US qui a ravalé son arrogance, car si USA touche à un des 5 Pétroliers, et bien le Tigre de papier Us l’aurait payé très très cher au Moyen Orient, ou ces Bases auraient été pulvérisé comme celle de Ain al Assad en Irak…. Les Usa arrogant ravallent leur salive et ne comprennent que la force des Missiles Balistiques… Par contre les Pays Faible Armée sont piétiné par Usa,.. Enfin l’Iran au contraire des Vendus Saouds Wahabite, tiens tête à USA qui a enfin quelqu’un qui ne se laisse pas faire et le remet à sa place… Enfin Le régime US vassille.. Et goutte à son tous ce qu’il propagait et finançait, la Déstabilisation et insurrection populaires…. Bon appétit.

    Anonyme
    4 juin 2020 - 17 h 29 min

    C est écrit c est le début de la fin ou le commencement de la fin , la colère de dieu s abat sur eux . L évangile de St Jean en parle le sang va couler et il parle de ces prostituées en robe pourpre (évêques cardinaux ). Moi en tant que musulman je pense aussi qui récolte ceux qui ont semé.
    Le black l afroi américain depuis l esclavage ils souffrent et leurs ont donné des noms américains comme Williams Washington alors qu a la base il s appelait kunta kinti .
    Mais qd je les vois dans le show bisnes le cinéma ect mais ca reste une minorité a grimper les marches , pdt la guerre d Irak j ai vu des black américains GI s marine se la jouer et disaient on vient Peter les arabes chez eux première et deuxième guerre du golf.
    Y a 3 mois un flic au Texas a cheval tenai par une corde attaché a son cou un suspect noir . Mashi milioum .
    Pdt le mandat d Obama il y a eu le plus de bavures policières racistes que les deux bush réunis.
    Ben en UE et en France ils font exactement la même mais plus avec les arabes à une échelle moins grande ..il appel ça la discrimination positive.
    Aujourd hui c est Gamila Kader et Bakari le policier et dévoué et Omar Sy et Debbouze qui grimpent les marches du festival de Cannes.
    Aux USA c est le portoricain et le black policiers mais avant ça et bien avant la France qui a tjrs ubretard de 10 ans vis a vis des usa moins vrai aujourd’hui mais Edgar Hoover avait mis les armes et la coc pour que les blacks et les portoricains s entretuent. Avec ttes les politiques anti fusillade et par arme on comptait un mort tt les deux minutes aux usa a cette époque il avait mis un tableau électronique et numérique a New York. Il y a 20 ans ou plus mtn. Aujourd hui ils sont lieutenant sergent agents et parfois montre aux blancs dominant leur capitaine équivalent d un commissaire en France quand ils ont affaire a un de leurs semblables qui sont encor plus raciste que leurs chefs blancs et ça c’est un capitaine américains n qui le disait ds un reportage.
    Il blague pas aux usa le kkk et d autres mouvement extrême .ils n ont pas épargné les musulmans après le 11,sept aussi.
    En fait le texan ressemble bcps aux Français grde gueule chauvain coléreux cow boy la seule chose qui les différencie c est le porte d arme . Mais le paradoxe c’est devenu l état le moins raciste et une grde communauté noire est établie aujourd’hui.

    Zaatar
    4 juin 2020 - 7 h 26 min

    J’ai hésité de rajouter à mon avis précédent, mais je le fais dans ce commentaire. Il le semble que Mr Akika pense que lorsque une puissance est établie, comme les US dans notre monde, rien ne devrait lui arriver dans l’absolu et s’il lui arrive qq chose c’est un géant aux pieds d’argile. C’est une puissance qui ne mérite pas son nom. En d’autres termes, cette puissance (qui n’est pas aux pieds d’argile) existe….quelque part et elle est infaillible. Mr Akika n’a pas du parcourir l’histoire de l’humanité, que la nature prévaut sur toute vie sur terre, que c’est un éternel balancement entre acteurs et environnement et que l’inédit est toujours de mise. Que l’être humain, même en temps que « machine » la plus perfectionnée sur terre, et encore perfectible, ne peut rien dans des situations circonstancielles de la nature. Le Covid-19 en est bien sûr une.

    Zaatar
    4 juin 2020 - 6 h 57 min

    Imaginons, et ce n’est pas impossible, qu’un astéroïde type Bennu vienne frapper le centre des états unis à une vitesse de près de 100 mille km/h. Les dégâts qu’il va occasionner à ce pays seront incommensurables. Eh bien notre cher auteur , Ali Akika, s’empressera de venir sur AP relater le fait dans une contribution qu’il aura aussi intitulée « un géant aux pieds d’argile ». Il mettra bien en valeur l’incapacité des US à contrer cet astéroïde, le détourner voire le faire exploser et qu’ils l’ont laisser venir semer le désarroi sur leur terre.

    Hamid
    4 juin 2020 - 2 h 12 min

    This is a truly dreadful reality of the US today .In fact , it’s a mix of different things , let alone a hotch potch of people with different ideologies from around the world , who find it difficult to sit down at the negotiating table .This struggle has been going on since its creation three centuries ago , it’s because of the white supremacy whose social , economic model over the rest of the citizens defies definition .By way of example , let’s look at Mr Trump’s awful records of xenophobia : anti- Muslims , anti – Black and Hispano congress members , anti – Mexican ( rapists ) , anti – Chinese ( a Chinese virus ) and the list goes on …In so doing , he’s just lying to himself : a liar paradox , a son of Scottish mother and German father .An immigrant like others who can’t build a castle in the sand. He has to be real . That’s what I think of this racist president .Bye and take care .Tahia Eldzair as always ……………………..

    melika
    4 juin 2020 - 1 h 47 min

    Où sont passé les dollars de la rente pétrolière algérienne ? C’est la France, Trump, les chinois ?

      Non...
      4 juin 2020 - 6 h 25 min

      …les comptes en banques dans les paradis fiscaux.

    Karamazov
    3 juin 2020 - 17 h 04 min

    j’ai comme l’impression qu’il y en a qui rêvent de voir l’Oncle Sam par terre pour danser sur son cadavre.
    Bien sûr que le Covid a révélé l’impuissance des puissances occidentales Pour zozer; Mais FACE AU COVID . . Mais il s’agit d’un problème inconnu et dont à ce jour on n’a pas encore découvert tout ce qu’il a caché. Idem sur les contrastes de leurs économie. Ces pays ont été pris de court non pas parce que ils sont attardés mais à cause de leurs système de santé pas du tout organisés pour contrer ce genre d’épidémie .Delà à les ramener à notre niveau comme si c’était nous qui avions brulé les étapes pour atteindre le leur, il ne faut pas charrier.

    Il est trop tôt pour se fendre en analyses , et encore plus pour tirer des conclusions. Malgré toutes leur tares , malgré que le nombre de morts soit plus élevé en occidents, malgré le désastres économique , ce sont les pays du tiers-monde qui en pâtiront le plus.

    Dans un an ou deux nous verrons qui a les pieds d’argile, de chèvre, ou ta3 l’ wa3wa3ou !

    Anonyme
    3 juin 2020 - 16 h 15 min

    La chine communiste de Mao est devenu avec deng ciao Ping et ses successeurs une chine capitaliste a l.exterieur et communiste a l.interieur , involontairement, elle a lancé sur le marché mondial le cobid 19 qui a mis à genoux tout l.occident, amerlocks 3n tête.
    Les usa ont eu une succession de politiques folles qui les a amènes à détruire leur tissu industriel et à tellement financiarise et virtualité leur économie, qu.elle n.a pu faire face au covid, pas de masques, pas de gants, pas de respirateurs, manque de médecins etc…
    Le bilan est lourd , plus de 100000 morts, puis maintenant avec Georges Floyd, un autre démon, le racisme et l.ultraviolence de leur police, leurs citoyens, leur armée et de beaucoup de leurs politiciens ont embrasés le pays.
    Du désordre et de l.anarchie jamais vus jusque là chez eux.Voila l.aboutissement de leur tout militaire 700 milliards de $ pourl’armee et la finance à outrance.
    La chute va être lourde .

      Lacan
      4 juin 2020 - 0 h 19 min

      Sans le marche’ Americain, que vont faire les chinoix? Tout compte fait, tout le monde est amene’ a conclure, ou l’ont-ils deja, que le seul continent solvable est le continent Africain, car ils ne payent pas avec du papier-chiottes mais des matieres premieres, indispensable a tout developement. Et ca, tous les pays Africains l’ont compris sauf, ceux qui ont attrape’ le virus que vous savez !

    akika
    3 juin 2020 - 15 h 57 min

    Voici un lien du journal Le Monde communiste pour servir de traduction à la lecture de mon article hélas truffé de métaphores bibliques et autres …..

    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/13/face-au-coronavirus-une-amerique-aux-pieds-d-argile_6039486_3210.html

    Lacan
    3 juin 2020 - 15 h 28 min

    Pseudo-intellectualisme. Vu qu’il est impossible de publier un commentaire en reponse a l’auteur, ou plus exactement a l’expert en [copier, travestir et publier], je me contenterai de SIGNALER – vous devez connaitre ca, comme il le faut. Alors je vous dit a bientot !

    Les usa plus forts pour comprimer l' imperialisme arabe
    3 juin 2020 - 15 h 07 min

    Quand j’ entends ce genre d’ élucubrations typiques des impérialistes arabes, qui n’ ont pas,les moyens de leurs volonté, il me vient cette nécessité des USA. Après tout l’ alternative aux grandes puissances ce serait ces petits Émirats colonialistes qui perpétuent les massacres en lybie et même en Syrie et Yémen.

    Abou Stroff
    3 juin 2020 - 13 h 59 min

    « A propos des Etats-Unis et d’autres colosses aux pieds d’argile ! » titre A. A..
    voilà une affirmation qui doit mettre du baume au coeur de toutes les sociétés arriérées en général et des sociétés arabo-muslims (qui représentent une partie intégrante de l’ensemble des sociétés arriérées), en particulier.
    en effet si la première puissance mondiale n’était, en définitive, qu’un colosse aux pieds d’argile, ne devrions nous (ceux qui appartiennent à des sociétés hyper-arriérées) pas bomber le torse et accepter, avec beaucoup d’enthousiasme notre statut de moins que rien?
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part un constat indéniable: A. A. nous invite à ne pas remettre en cause notre « moinsqueriétude » puisque le covid-19 a placé la première puissance mondiale à notre (extrêmement bas) niveau.

      Zombretto
      3 juin 2020 - 14 h 58 min

      Salut, Abou Stroff!… Alors donc si les USA sont un géant aux pieds d’argile, de quoi sont faits les pieds des pays basés sur la rente? Ils sont faits tout entiers d’argile, de la tête aux pieds, y compris leur armure. Et encore de l’argile non cuite, toujours humide et molle.

    Zombretto
    3 juin 2020 - 12 h 12 min

    « …avec le dieu dollar, l’Américain ne peut plus, à cause du coronavirus, s’offrir un sandwich pour soulager sa faim… »
    A en croire cette phrase, c’est la fin des zaricots pour les amerlocks. Ça y est! C’est fini! L’amerlock crève de faim!
    Ça me rappelle l’histoire du gland et des animaux de la forêt. Un lapin prend une sieste sous un arbre quand un gland lui tombe sur le ciboulot. Il se lève en maugréant et change de place. Il rencontre la tortue qui lui demande ce qui semble l’irriter comme ça. Il répond qu’il prenait un somme sous un chêne quand tout un tas de glands lui sont tombés sur la tête. La tortue rencontre la grenouille et lui dit qu’une grosse branche est tombée sur la tête du lapin. La grenouille à son tour raconte à la musaraigne qu’un arbre tout entier est tombé sur la tête du lapin et l’a écrasé. La musaraigne prend ses affaires et se met à courir. Sur son chemin elle rencontre le chacal et lui raconte que les arbres de la forêt toute entière sont en train de tomber inexpliquablement et qu’il est temps de fuir! Et ainsi de suite, chaque animal exagère ce qu’il a entendu, jusqu’à ce que tous les animaux de la forêt se sont enfuis, croyant que leur forêt était en proie aux flammes, aux tremblements de terre et aux inondations. Tout ça à cause d’un gland tombé sur la tête du lapin.
    Ce qui se passe aux USA est sérieux, très sérieux même, mais il ne faut pas exagérer et dire que les gens ne peuvent plus « se permettre un sandwich pour soulager leur faim. » Je suis sur place, dans un état et une ville confinés depuis deux mois. Je peux vous dire que les gens sortent, vivent presque normalement. Les magasins d’alimentation sont ouverts et normalement stoqués, ou enfin presque normalement. Il y a eu quelques jours pendant lesquels les œufs et la viande étaient devenus un peu rares et avaient augmenté de prix, mais certainement pas introuvables. Même chose pour le papier toilette: beaucoup de magasins étaient en rupture de stock pendant quelques jours et les prix ont augmenté, mais ça n’a pas duré longtemps.
    Pour l’anecdote, ce qui manque sur les étagères des magasins en ce moment est tout ce qui se rapporte à la confection du pain: farine et levure. La levure est quasi-introuvalbe depuis deux ou trois mois, et la farine plus rare. La raison est qu’à cause du confinement, pour s’occuper et passer le temps, des millions d’américains se sont mis à apprendre à faire du pain et de la patisserie à la maison. Mais le pain ne manque pas dans les magasins.
    Une catastrophe telle qu’envisagée par l’auteur n’est pas à exclure dans un futur plus ou moins proche, et tout peut arriver au moment où l’on s’y attend le moins, mais pour le moment on n’en est pas encore là. Très loin de là.

      karamazov
      3 juin 2020 - 13 h 24 min

      Salut Tovarich

      Toua au moins tu as trouvé une phrase qu’i tait accroché.

      Iben moua , malgré qu’il en ait mis pour tous , je n’ai pas trouvé de quoi .

      (…)

      Le colosse au pied d’Argile ? Marikène ?

      Ils attendent que l’Oncle Sam tombe pour se réjouir .
      (…)

        Zombretto
        3 juin 2020 - 14 h 53 min

        Salut, Karamazov! Les USA sont bien un géant aux pieds d’argile, mais l’argile est plus solide que l’air chaud. Si les pieds sont bien protétégés, bien qu’ils soient vulnérables ils peuvent servir pendant encore très longtemps. La question est qui va exploiter cette vulnérabilité? La plupart des autres sont tout entiers en argile, pas seulement les pieds, alors lequel est plus vulnérable?

    Hmed hamou
    3 juin 2020 - 10 h 28 min

    « A propos des Etats-Unis et d’autres colosses aux pieds d’argile »
    Ces pays ont peut êtres des pieds d’argile, mais c’est pas avec leurs pieds qu’ils réfléchissent. Quand la tête est bien faite, les pieds c’est pas un problème; on trouvent toujours des solutions pour se mettre, se remettre ou se maintenir debout, se mouvoir et même courir au moins aussi vite qu’avec des pieds d’os, de chair et de sang…
    Savez vous que Oscar Pistorius, le sud africain, malgré son amputation des DEUX jambes est quand même devenu une des stars mondiale de l’athlétisme, le 400 mètres. Et pas un un champion parmi les handicapés ! Non, parmi les des athlètes normaux, avec des jambes en chair parfaites et bien musclées!!
    Savez vous que la célèbre et merveilleuse vieille, très vieille muraille de Chine est fait de briques d’argile? et la fameuse tour de Pise a aussi des pieds d’argile, ou dans l’argile, et cela fait plus de sept siècle que cela dure, qu’elle penche (pratiquement elle n’a jamais été droite) mais ne cède pas, toujours debout…Et c’est pas aujourd’hui qu’elle risque de se casser la gueule avec tous les progrès scientifiques et toute une armada de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens, avec des têtes en or, à son chevet,…et ça ne m’étonnerait pas que parmi toutes ces têtes pensantes il y ait même qui ont des jambes en bois…

    RAYES AL VHOUUR
    3 juin 2020 - 9 h 42 min

    Le COVID est plus fort que Karl Marx.
    La demondialisation acheve le mythe de la liberalisation.
    Les emeutes sont partout.
    Les luttes de classes reviennent en force…
    Dieu merci… il retablit toutes les choses en vrai…
    Lost World.

    Belveder
    3 juin 2020 - 8 h 12 min

    UN peu d humilité..USA japon france et autres SONT de grandes PUISSANCES Solides ..ils se sont batis sur des socles solides qui sont Le TRAVAIL ET LA Sueur..et le sacrifice dans des systémes qui ne sont pas certes parfaits..Mais ils s en remetteront..Dieu a dit si je voulais « je vous aurais fais tous égaux »….CE COVID a réveille certains ralents marxiste et troksiste..mais ca passera ……POUR NOUS évitons de trop TIRER sur LES AUTRES car en 60ANS on n a pas pu sortir de La Rente…….evitons de donner des Lecons aux autres

      RAYES AL VHOUUR
      3 juin 2020 - 17 h 10 min

      Toutes les guerres de par le monde sont
      L’oeuvre de ces militaires americains.
      Japon, Corees , Vietnam, Afghanistan z
      Irak, Syrie, Libye, etc.
      Soyez maudits..
      Amen.

        Belveder
        5 juin 2020 - 10 h 23 min

        Ma grand Mére disait chiche «  »SOIT UN LION ET MANGE MOI «  » » arrétez de pleurniché…ces régimes déspotiques sont tombés a cause de leur dirigeants

    DJAMEL
    3 juin 2020 - 7 h 47 min

    Le peuple aujourd’hui n’est plus le peuple d’il y a 58 ans.
    Le FLN d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le FLN d’il y a 58 ans.
    Les rapaces qui ont pris possession de la révolution à leur propre avantage ont fait de nous un peuple de fainéants et d’assistés.
    Nous n’avons pas besoin du pétrole.
    La seule richesse qui compte est la richesse humaine et malheureusement le FLN nous a TUER !

      Anonyme
      3 juin 2020 - 9 h 13 min

      Tui as raison le FLN d’hier était mille vois sanguinaire que celui d’aujourd’hui lequel s’est reconverti depuis très longtemps dans le banditisme. La différence se situe à ce niveau là, le premier était fasciste et sanguinaire et surtout totalitaire au point de n’accepter personne à part lui même aux sein même des maquis, il a carrément déclenché une guerre féroces qui fera des dizaines de milliers de mort contre le MNA lequel pourtant avait déclenché une guerre anti-colonialiste.
      le FLN doit disparaître et la guerre d’Algérie confiée aux seuls historiens totalement indépendants, si non l’Algérie n’a aucune chance de survivre en tant que état et encore moins en tant que nation.

        Anonyme
        3 juin 2020 - 11 h 27 min

        C’est grâce à ce FLN  » fasciste, sanguinaire et totalitaire  » que l’entreprise génocidaire française en Algérie a échoué : six millions de morts en 132 d’occupation !

          Anonyme
          3 juin 2020 - 16 h 04 min

          Quelle entreprise génocidaire ? celle des vaccins pour tous qui ont permis aux autochtones de se multiplier au point d’atteindre 9 millions sur un totale de 10 en Algérie en moins de 50 ans ? Celle des écoles qui ont fabriqué DIb Mammeri, Feraoun ………… celle des ville moderne avec des hôpitaux ( ouverts aux indigènes ! ) celle des routes ? Celle des ports et Aéroports ? Celle d’une industrie agricole, minière et pétrolifère ? Même la El Hadjar c’était eux ces méchants colonialiste pire !!! même l’Académie inter arme de Cherchel c’était l’oeuvre des ces colonialistes et elle était destinés essentiellement aux indigènes ? celle de l’immigration massive libre pour travailler sur tout le territoire y compris en Métropole ? même le pétrole ce sont les méchants colonialistes qui l’avaient découvert ! On va terminer avec … alors le Cadastre !! c’étaient eux ! Le chemin de fer !! pas un seul mètre de plus depuis 1962.

    مسعود البسكري
    3 juin 2020 - 6 h 38 min

    كثير من الأفراد وكذلك الدول لا سيما الليبرالية وعلى رأسها الولايات المتحدة يضنون مخطئين أن المال والقوة تستطيع أن توفر لهم السعادة والأمان ويتحقق بها الحلم الأمريكي، تلك مزاعم يدحضها بعض مضامين مثل صيني وأثبتها فيروس كرونا وقبله أحداث 11/11.
    بالمال نستطيع أن نشتري مسكنا وليس بيتا.
    بالمال نستطيع أن نشتري مكانة وليس الإحترام.
    بالمال نستطيع أن نشتري رجلا وليس صديقا.
    بالمال نستطيع أن نشتري إمرأة وليس زوجة.
    بالمال نستطيع أن نشتري الدواء وليس الصحة.
    بالمال نستطيع أن نشتري ساعة وليس الوقت.
    بالمال نستطيع أن نشتري حارسا وليس الأمان.
    بالمال نستطيع أن نشتري الزهو وليس السعادة.

      Anonyme
      3 juin 2020 - 18 h 46 min

      Encore un égaré qui a perdu l’adresse du journal Echâab

        مسعود البسكري
        4 juin 2020 - 5 h 58 min

        يبدوا أن هناك نوع أخر من كرونا يريد فرض الحجر على الأحرار.

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