Pour une identité algérienne inclusive et apaisée

identité Jared Diamond
La personnalité de l’Algérien se compose de l’islam, de la berbérité et de l’arabité. PPAgency

Par Saâd Hamidi – Comment l’Algérien est devenu algérien ? Nous allons tenter de répondre à cette question inspirée du livre de Jared Diamond [1] qui se demandait comment la Chine est devenue chinoise ou comment l’Afrique est devenue noire. [La thèse centrale du livre porte essentiellement sur la domination de l’Occident et comment celui-ci s’est imposé et a colonisé le reste du monde. A cet effet, le verdict de l’auteur est sans appel : [Bref, la colonisation de l’Afrique par l’Europe ne s’explique en rien par des différences entre Européens et Africains eux-mêmes, ainsi que le prétendent les racistes blancs. Elle a plutôt été le fait d’accidents de la géographie et de la biogéographie – en particulier de la superficie, des axes et des suites de plantes et d’animaux sauvages différents de chaque continent. En d’autres termes, les trajectoires historiques différentes de l’Afrique et de l’Europe procèdent en dernière instance de différences «immobilières»]. Dont acte !

A mon avis, cette question, loin d’être anodine, pourrait constituer, parmi tant d’autres, l’incipit du récit collectif national centré essentiellement sur la lutte de libération nationale puisant ses racines dans les divers soulèvements depuis 1830 jusqu’à l’avènement du Hirak. Notons que celui-ci reste unique dans sa durée et sa diversité comme dans sa détermination et sa vigueur, comme l’a été dans les affres l’épopée de notre soulèvement révolutionnaire le 1er novembre 1954. Ceux qui parient aujourd’hui sur l’échec supposé du Hirak auraient parié, certainement, hier sur l’échec du déclenchement de notre glorieuse Révolution puisque nous n’avions que quelques fusils d’assaut en face du quatrième arsenal de guerre dans le monde de l’époque. Et pourtant, quelques années plus tard, la liberté était au bout de ces mêmes fusils si peu nombreux mais, farouchement, indomptables et réfractaires à la soumission à l’ordre colonial et son arrogance. Dans la vie des nations, il y a des sursauts collectifs qui relèvent de l’ordre de l’existentiel et qui sont indispensables et nécessaires à leur survie pour ne pas sombrer dans l’effondrement.

Venons-en maintenant à la question posée et plus particulièrement à l’identité. Un exemple pour commencer et, pour ne citer que deux illustres personnages parmi tant d’autres. Qui peut dire que Maurice Audin ou Frantz Fanon ne sont pas Algériens ? Pourtant, ils ne sont ni Berbères, ni Arabes, ni musulmans ! Le général félon Bellounis, lui, était berbère, arabe et musulman ! Mais il ne peut prétendre à être Algérien tout comme les harkis d’ailleurs !

Certains diront que l’identité ne peut être que physique. C’est ce qui caractérise l’unicité de notre individualité comme l’ADN, l’iris, l’empreinte digitale et la couleur de la peau. A côté de notre individualité, il y a notre Moi. Celui-ci n’a aucune permanence, il est continuellement le réceptacle de souvenirs et d’images fugaces qui sont l’expression de notre interaction avec notre environnement. Confondre le Moi et l’identité, c’est faire fausse route dès le départ et prendre la mauvaise direction. Ou pour paraphraser Camus, mal nommer les choses c’est ajouter à la confusion du monde. Donc, le discours sur l’identité individuelle comme collective tel qu’il a été considéré par certains de nos compatriotes n’est que pure illusion. Le génie du Hirak est venu remettre les choses à l’endroit pour bien les nommer afin d’éviter la dispersion de nos énergies. Il apparaît clairement que la question centrale est donc l’injustice et non la culture ! Du moins, dans une première approche.

Dans la culture occidentale dominante, il y a souvent une tendance à confondre, pour ne pas dire restreindre, l’intelligence à l’intellect. Alors que l’intelligence est plutôt systémique, l’intellect revêt un caractère particulier et spécifique. L’éducation, basée foncièrement sur une approche aristotélicienne ensuite cartésienne, y a joué un grand rôle. Si on prend l’analogie suivante qui considère l’intellect comme un couteau, dixit le sage indien Sadhguru, alors, plus le couteau est aiguisé plus la dissection est meilleure, c’est-à-dire plus l’analyse est profonde. L’étymologie du mot analyse est formée d’un terme grec «analusis» qui signifie «décomposition», lui-même formé à partir d’un verbe simple «luein» qui signifie «décomposer».

Métaphoriquement, on peut se permettre de dire que l’identité, telle que comprise dans le discours habituel, c’est la main qui tient le couteau et donc de dire finalement que l’intellect est au service de l’identité. Tout sera ramené à l’aune de cette identité, et tout processus d’analyse tentera de lui donner de la consistance, et justifiera donc ses symboles, sa mythologie, ses errements et son auto-glorification. C’est un processus sans fin, les mécaniciens diront une vis sans fin.

Très schématiquement et sans rentrer dans les détails, en arabe on dit a’aql pour intellect. Il y a un beau jeu de mots en arabe qui dit en substance ceci : ceux qui prétendent raisonner (dans le sens intellect) sont enchaînés par leur intellect [Ma’aquoulina bi ouqoulihoum] [2]. Rousseau le dit autrement : «J’admire les paysans, ils ne sont pas assez intelligents pour raisonner de travers.»

L’identité, ce n’est rien d’autre que des souvenirs, des émotions, des états d’âme. C’est comme un oignon avec ses différentes couches ; le Moi, c’est donc le cœur de l’oignon, c’est-à-dire rien. Il en va de l’identité individuelle comme il en va de l’identité collective. De plus, de quelle identité on parle : identité religieuse, linguistique, géographique, historique, spirituelle, etc. Réduire l’identité à une ou à deux dimensions, c’est amputer l’Algérien dans tout ce qu’il a de diversifié. Il y a pléthore d’identités mais celle du destin commun est la plus importante de toutes et la manière dont on présente le problème de l’identité en dit long sur les intentions réelles ou cachées !

Il ne faut surtout pas accorder de caractère absolu à ce qui nous définit. Car, comme l’a expliqué J. Diamond, ce qui nous différencie des autres ce ne sont nullement des caractères innés mais c’est plutôt la terre, la géographie et les conditions historiques qui nous forgent et nous façonnent. Et pour ne parler que des conditions de l’histoire récente, on se sent tous habités – à des degrés divers bien sûr – par le sourire de Larbi Ben M’hidi, et je peux encore imaginer et vibrer à son rêve d’une Algérie libre, surtout lorsque je vois sa sœur raviver la flamme du Hirak à travers les ruelles d’Alger.

Dans cet effort de déconstruction, j’essaye de montrer que le noyau constituant la personnalité de l’Algérien se compose essentiellement de l’islam, de la berbérité et de l’arabité. Selon l’espace et le temps, une des trois dimensions émerge par rapport aux deux autres. Pour faire court, disons que l’Algérien type est celui qui vit dans l’harmonie ces trois dimensions. Mais pourquoi la dimension de l’islam ? C’est parce que notre imaginaire collectif est habité par des référents religieux islamiques forts que l’on soit du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest et ceci même si on est athée ou d’une autre culture religieuse. De plus, c’est la lutte de libération qui a servi de moule – de colle et de lien – à ces trois dimensions. Et c’est pour cette raison que Maurice Audin, Claudine Chaulet et autres ont toute leur place parmi nous, même s’ils ne sont ni arabes, ni berbères, ni musulmans. Bref, la lutte de libération nous a marqués dans notre chaire, elle a laissé des stigmates et des blessures béantes et c’est ce qui fait que l’Algérien court secourir son compatriote lorsqu’il est dans le besoin parce que sa mémoire porte encore inconsciemment la douleur des autres. Devant ce vécu, je ne peux m’empêcher de penser à la théorie des neurones miroirs ! Mais ceci est un autre sujet en soi.

Toutes les langues sont sacrées

La langue nous permet d’appréhender le réel et de décrire nos émotions, nos espoirs, nos peurs, et nos amours. En ce sens, toutes les langues sont sacrées parce qu’elles participent du sacral, c’est-à-dire du divin qui est en l’Homme. Mais le degré de nuance pour appréhender le réel dans toute sa complexité fait que certaines langues ont plus de capacité à signifier et à saisir cette complexité. Pour René Guénon, la langue peut être regardée comme une image ou un reflet de la langue originelle, laquelle est la langue sacrée par excellence. Il y a aussi l’aspect de la forme symbolique des signes employés pour l’écriture ainsi que la correspondance des nombres avec les lettres, et par conséquent avec les mots composant celle-ci. D’après R. Guenon, l’arabe fait partie de cette catégorie de langues.

Si je reviens à mon analogie, je dirais que les divers parlers font partie de nous et on doit leur aménager de l’espace pour qu’elles s’expriment librement et sans entrave aucune ; l’arabe, quant à elle, constitue le ciment qui lie les Algériens entre eux. La langue berbère et la langue arabe doivent cheminer en complémentarité au lieu d’évoluer dans une espèce de polarité stérile. Les méthodologies techniques doivent proposer une approche pour la langue berbère en caractères arabes – vu la proximité phonétique et l’interdépendance culturelle – en visant un meilleur équilibre entre les différents parlers en Algérie. Le lecteur aura remarqué que je ne fais pas mien le vocable amazigh parce qu’il ne repose, à mon sens, sur aucun fondement tangible, concret et spécifique. Le parler amazigh est un parler local marocain au même titre que beaucoup de parlers au Maroc. Il ne doit prétendre, à mon sens, à aucune dimension maghrébine, encore moins universelle. Par contre, les langues berbère et arabe partagent un legs commun. Comme le disent joliment, et à juste titre, certains linguistes la langue berbère est la mémoire de la langue arabe. Pas sous l’angle de l’emprunt mais du fait que le berbère utilise des mots arabes anciens que les Arabes eux-mêmes n’utilisent plus de nos jours.

Quant à la darja ou dziria à laquelle certains de nos compatriotes tentent de lui donner quelques lettres de noblesse, c’est comme vouloir se passer d’une voiture confortable moderne pour utiliser un carrosse. Ou bien c’est comme si vous voulez utiliser le boulier au lieu d’utiliser la calculatrice de votre IPhone. On peut utiliser le carrosse ou le boulier mais nous serons comptables et imputables du rythme de notre développement. Il fut un temps où un problème similaire était sérieusement posé : fallait-il utiliser la roue ou le chameau [3] ? Vu les caractéristiques géographiques et autres paramètres, le choix du chameau dans son temps était rationnel et s’est imposé et l’étude référencée ci-dessous le documente bien, mais la civilisation arabo-musulmane a accusé un sérieux retard depuis et qu’elle n’arrive toujours pas à combler !

A titre d’exemple, dans les parlers des Hauts-Plateaux, tous les mots ou presque prennent leurs racines dans l’arabe ancien. Et à part la tournure de quelques idiomes et quelques expressions très spécifiques, il y a bijection parfaite entre ces parlers vernaculaires et l’arabe classique. La dziria emprunte à plusieurs parlers locaux, donc se pose forcément le problème de la cohérence dans toute sa dimension ! Encore une fois, une langue vivante et moderne est évaluée par rapport à sa capacité à révéler le potentiel du réel et à l’actualiser dans des mots aussi proches que possible de notre nature ultime (appelons là comme on veut : le divin, Dieu, la transcendance, le sacral, etc.). Il faut le reconnaître, certaines langues collent plus au réel que d’autres, et ce n’est point péjoratif.

Les questions suivantes demeurent posées : peut-on parler des concepts de la mécanique quantique ou de toute autre théorie scientifique où littéraire en dziria sans faire appel à l’anglais, le français ou l’arabe classique pour ne rester qu’à ces langues ? Si on développe la dziria, que fait-on des autres langues vernaculaires qui, forcément, ne s’y reconnaissent pas ? La langue influence la pensée et vice-versa, à ce titre y a-t-il une structure cohérente derrière la construction grammaticale, s’il y en a une ! Je rappelle que pour la langue maltaise qui est très proche de l’arabe maghrébin, et malgré l’effort consenti dès le début du siècle précédent pour la doter d’une structure grammaticale, l’université maltaise utilise de nos jours la langue anglaise pour l’enseignement technique et scientifique. Quant à l’hébreu, ce n’est que vers le Xe siècle que le rabin Saadia Gaon, de son nom arabe Said ibn Yussuf Al-Fayyumi, l’a doté d’une structure grammaticale totalement inspirée de la langue arabe classique !

S. H.

[11] Jared Diamond. De l’inégalité parmi les sociétés. Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire. Editions Gallimard, 2000. Titre original : Guns, Germs, and Steel. The fates oh human societies.

[2] Raghib Al-Asfahani, Mufradat Alfaz al-Qur’an (Damascus & Beirut : Dar Al-Shamiyyah, 2002), 578. The root of ‘aql is : restraint (imsak) and seeking to prevent (istimsak), as in : ‘’he hobbled the camel with the harness’’ (‘aqal al-ba’ir bi’i-‘iqal)

[3] Bulliet Richard W. Le chameau et la roue au Moyen-Orient. In : Annales. Economies, sociétés, civilisations.  24e année, n. 5, 1969. pp. 1092-1103.

 

Comment (60)

    ZORO
    15 juin 2020 - 8 h 23 min

    A ANONYME 13 JUIN 19h15
    ها انا اخاطبك بي لغتي و حروفي العربية ردها علي ان استطعت بلغتك الامزغية و حروفك التفيناغية.
    امضاء. زورو. ز

    S31
    13 juin 2020 - 23 h 27 min

    D’ apres votre raisonnement l algerianite ce ni la langue ni culture ni la race ni meme pas le lieux de naissance , alors c’ est quoi les critere illigible ; il s agit donc de fidelite au pays et l amour de l algerie ,
    Donc la nationalitee algerienne s aquiere par une lettre engagement a la fidelite et une lettre d’ amour , cela parait caricatural mais la philosophie est la , et votre finalite c est que toute personne etrangere a droit a la nationalite plus meme qu un algerien « classique »
    Pour ce qui est de langue , tout les pays du monde parle et ecrivent leur langue de tout les jour ; langue des americain l’americain langue des francais le francais .les vietnamien le viet , les grecs le grec , les italien l italien , les coreen le coreen , les algerien l arabe ou est l erreur , ..vous parlez de sophistication de la langue arabe de quel modernite vous parle alors que l arabe comme le latin comme le grec sont des vielles langue abondonne a la literature classique , au contraire la darija est une sophistication et evolution de la langue arabe et de plusieurs langue , c est le produit du genie du peuple est un concentre de civilisation mideterannen unique qui a la capacite
    d absorbe n importe quelle langue _ mais le complot contre cette langue finira par tombe justement par la nouvelle generation qui est entrain de creer la base et le vocabulaire de la derja par le face book et par les jeux video completement en avance sur les intello et
    oulamas __ نلعب contrek : ca veut dire je joue contre toi __une langue comme vous en avez jamais vu , les ibrahimi comme les badisside qui nous mene en chameau depuis 60 ans dans un environnement moderne , le chameau risque de stoppe net et nous avec .

      Anonyme
      15 juin 2020 - 6 h 18 min

      On est algériens parcequ’on a une histoire commune et un même avenir a partager. Tout le reste, ethnie, langue et religion c’est du khorti. A preuve il y a de nombreux pays pluriethniques, multilangues ou multi religieux qui vivent très bien leurs nationalités.

        S31
        15 juin 2020 - 10 h 05 min

        Vous voulez dire des pays a l’ origine peuplé
        d indiens ou d aborigene qui sont devenus un pays de tout le monde .

      Anonyme
      15 juin 2020 - 19 h 52 min

      Au sens strict aucun peuple n’rst autochtone d’une région donnée. Ainsi les Indiens d’Amérique viennent du nord asiatique, les Aborigènes des îles indonésiennes et avant tout ce monde était en Afrique. Nous mêmes maghrébins sommes un agglomérat de peuples originaires d’Afrique orientale, du proche orient, même d’Anatolie (les fermiers anatoliens venus il y a 6000 ans). Sans compter les arrivées tardives (Pheniciens, Vandales, Arabes Turcs.) Sivous voyez la France par exemple c’est aussi un agglomérat de peuples celtiques venant d’europe centrale, de Francs peuple germanique, d’Ostrogoths fond gaulous etc..et tout ce monde est issu d’ancêtres néandertaliens et sapiens qui se sont croisés il y a quelques millenaires et qui eux même ont leurs ancêtres en Afrique… C’est pourquoi il est vain de rechercher l’idendite d’une nation dans l’ethnie. Seuls comptent le passé commun et le même avenir a partager.

        S31
        16 juin 2020 - 11 h 22 min

        Avec votre raisonnement on peut allez jusqu au prophete adam , ou le territoire n apartient a personne
        Cette theorie a éte utilise par les sioniste juifs pour justifie leur colonisation de la palestine par  » le passé commun » ou par les gauchistes et le capitaliste pro migratoires pour noyer le monde de flux migratoires ,
        Votre theorie chacun la percoit dans son interet , elle peut se comprendre pour les expatrié mais inaccepatble pour les algeriens vivant en algerie .

      Kahoui
      17 juin 2020 - 7 h 01 min

      L’apparition des australopithèques dans le rift est-africain, il ya 3,5 millions d’années est un fait scientifique prouvé. Ces premiers hominidés ont évolué ensuite pour donner de nouvelles espèces d’hominidés (erectus, habilis etc) jusqu’à 350 000 ans avant notre ère, date a laquelle Homo sapiens est apparu , c’est a dire les hommes tels que nous, également découverts en Afrique. Donc, toute l’humanité actuelle est issue de ces paleo-ancêtres apparus en Afrique.
      En Algérie nos premiers ancêtres au Paléolithique sont les Iberomaurusiens connus dans le Tell et dans l’Atlas et originaires d’Afrique orientale. Au Néolithique (à partir de -10000 ans), ils sont relayés par les Capsiens connus surtout dans l’est algérien dont on soupconne une origine Proche-Orientale. Ainsi lors de la préhistoire les migrations ont été la règle dans le monde entier et elles se faisaient surtout a cause des changements climatiques qui sont une constante de l’histoire de la Terre.En ce sens l’appartenance d’une population a une aire géographique donnée est forcément liée a l’histoire est elle a toujours un début dans le temps. Quand a la Palestine, les Israéliens sionistes jouent sur deux aspects, d’une part ils invoquent la Bible pour dire que leurs ancêtres sont originaires de ce territoire . Or la majorité des Israéliens actuels sont des askhenazes originaires d’Europe et ethniquement différents des Sépharades qui étaient ethniquement cousins des Arabes et de même culture et langue. D’autres part ils jouent maintenant la partition de la religion puisque pour eux, voyant que l’argument de l’ethnie ne tient pas, il faut un foyer national juif. Or la Palestine a de tous temps été une terre où se côtoyaient différentes religions . Donc, en instituant des états arabes qui inscrivent l’Islam comme réfèrent fondamental de l’État , on donne de l’eau à leur moulin…

    Anonyme
    13 juin 2020 - 22 h 57 min

    La transcription des langues amazighes en alphabet arabe ne convient pas pour de multiples raisons. La première c’est pour des raisons phonétiques. Les parlers amazighs sont très riches en termes de phonèmes. L’alphabet arabe n’est pas assez riche pour transcrire tous ces différents sons.

    Le choix du caractère arabe, un vrai piège politique !
    13 juin 2020 - 16 h 21 min

    Monsieur Saâd Hamidi auteur de l’article, je suis d’accord globalement avec votre contribution, mais votre proposition à propos « des méthodologies techniques qui doivent proposer une approche pour le choix de la langue berbère en caractères arabes » , vous la garder pour vous s’il vous plait ! Fakou ya kho pour votre piège qui va consacrer la langue arabe au dessus de tout et qui va phagocyter le berbère définitivement ! Vous êtes un expert, mais ce n’est pas à vous de dire à tous les berbères ce qu’il faut adopter comme caractère ! Beaucoup de berbères veulent conserver le caractère latin car il y a beaucoup d’ouvrages, de recherches, de comtes, de poésies, d’écrits , d’analyses avec ce caractère (voir les prodigieuses œuvres, ouvrages et de document de recherches de Mouloud Mammeri et de beaucoup d’autres auteurs publiés en caractère latin et il n’est pas question de les jeter à la poubelle), alors que d’autres veulent utiliser Tifinagh, pourquoi pas ! Aujourd’hui, par exemple le Tifinagh a été adopté par le Maroc comme alphabet de l’amazigh.

    Il y a des avis d’experts qui préconisent qu’au début du développement de tamazight (qui n’a pas pris encore malheureusement son envol hélas, car le pouvoir traîne criminellement la patte et ce n’est pas par hasard) proposent le libre choix de l’alphabet selon les désirs de chaque groupe ethnique ou régional et ce n’est que progressivement que les berbères décideront, entre eux et eux-mêmes, de leur propre choix ! L’une des tablettes d’impression existantes en Algérie en l’alphabet amazigh originel, le Tifinagh a été détruite par Ben Bella, on ne l’oublie pas et on sait pourquoi il l’a fait ! Maintenant que Saâd Hamidi l’auteur de l’article propose aussi sournoisement l’adoption du caractère arabe, il y a anguille sous roche ! Mes respects quand même à l’auteur !

    Ziri Warsenis
    13 juin 2020 - 13 h 37 min

    @ Loklan
    Je vous salue l’ami. Votre intervention est fort judicieuse, vous avez mis le doigt parfaitement sur le bobo qui mine beaucoup de nos compatriotes : leur connaissance limitée de l’Histoire pour certains et pour d’autres la totale méconnaissance de celle-ci.

    Depuis l’avènement du pouvoir usurpateur du Clan d’Oujda, le déni identitaire et culturel amazigh a été une politique constante. Je n’irai pas jusqu’à énumérer toutes les actions négatrices de ce pouvoir appuyé sur une idéologie borgne panarabiste a son arrivée, qui a lentement mais sûrement glissée en arabo-islamiste réducteur et sectaire. Cette idéologie a formaté les esprits avec un discours politique aussi creux que non productif en terme de progrès, d’émancipation et de développement, mais plus grave encore, il a cadencé une marche forcée d’une nation avec tous ses particularismes spécifiques, auréolée par le prestige de l’acquis révolutionnaire, vers un cloisonnement marqué d’une aliénation identitaire tournant le dos à son Histoire.
    Cette dérive a fini par embrigader la société dans un creuset réducteur à l’envi, englué dans un sous développement pathétique, avec un excès de religiosité, une bigoterie institutionnalisée, à défaut d’une culture d’excellence ouverte vers le monde.

    Feu Sid Ahmed Le Militant, dès l’aurore de l’indépendance, nous avait encagé dans une stère arabiste : Oui, nous sommes arabes au cube ! avait-il déclamé avec la fierté et le panache d’un paon faisant la roue dans un mètre-cube . Une mathématique puisée dans un fourre-tout à géométrie variable loin de toute logique euclidienne, inutile d’en rajouter.

    Voici qu’aujourd’hui, nous assistons à toutes sortes d’entourloupes mises au goût du jour pour réinventer les paradigmes de l’aliénation : la pureté ethnique, le repli identitaire et le métissage exagéré, pour ne pas dire surdimensionné cher à Benzatat, qui n’est appuyé par aucune étude sérieuse, si ce n’est de l’approximation inconsistante.
    Le Dr Arab Kennouche, n’est pas en reste, lui, par sa dernière contribution, à démontré clairement soit l’utilisation en references de sources non sérieuses, il n’en a fourni aucune, ou encore plus criant sa méconnaissance de l’Histoire.

    Mouloud Mammeri qui a contribué avec sa chair et son âme à préserver au moins une partie du patrimoine culturel national, allant sur le terrain à la rencontre des gens ordinaires, à relever la sève des poèmes anciens de Kabylie ou celle de Ben Msayeb, Ben Triki ou Lakhdar Ben Khlouf, ou préserver la richesse de l’Ahellil du Gourara, Mammeri, dis-je bien, vilipendé et ostracisé en son temps, puis auréolé trente ans après sa mort avec une médaille à titre posthume. Cherchez l’erreur !
    On enterre bien les vivants quand on s’efforce à ressusciter les morts par la mystification.
    A quoi s’est attelé Mammeri durant sa vie, que le pouvoir a diabolisé et même traité de traître ?
    Uniquement à contribuer à préserver un tant soit peu de ce patrimoine culturel, identitaire et mémoriel de ce pays, dont le pouvoir totalitaire s’acharnait à le détacher de son socle et de ses racines pluri millénaires.

    Quant aux référents culturels en vestiges byzantins ou vandales encore perceptibles, il faut les chercher. Quoique pour les Byzantins, nous savons que le toponyme de M’daourouch est une altération du nom Madauros (en grec), décliné avec la tombée du “à” entre le “m” initial et le “d”. Le “ch” final étant le “s” chuinté. Le Madauros grec n’étant que la transcription du Madaura latin, qui lui même tire son origine du toponyme local amazigh, dont la racine “DR” donne les noms Idir, Meddour, Tameddourt etc.

    Loklan, Cher ami, comme vous j’ai lu la contribution de Saâd Hamidi, et je ne suis nullement surpris de toutes les assertions ou autres approximations que son texte contient. Nous respectons ce qu’il affirme, mais nous ne sommes aucunement obligés d’être d’accord avec lui. Il confirme seulement qu’il ne maîtrise pas la linguistique particulièrement.
    Je peux juste ajouter que pour son explication relativement à la grammaire hébraïque et sa structuration, ça me rappelle le livre de Daniel Sibony “Les Trois Monothéismes”, que j’ai lu il y a plus de vingt ans, où il parlait du complexe de “second-premier”.
    S. Hamidi met en place ce concept.
    Quant à l’écriture du Tamazight en caractères arabes, libre à ceux qui veulent l’écrire ainsi, qu’ils le fassent et qu’ils produisent dans tous les domaines, toutes les langues sont une richesse pour celui qui les maîtrise.
    Ceci n’autorise aucunement à interdire l’utilisation des caractères latins pour ceux qui produisent déjà avec cette écriture.
    Cependant, permettez-moi de douter des réelles intentions du pouvoir à vouloir forcer l’adoption des caractères arabes. L’objectif est ailleurs, il est loin d’être enveloppé de sincérité.

    Mourad
    13 juin 2020 - 12 h 32 min

    Une identité apaisée pour lui et ses semblables et non pour la totalité des algériens.
    Ils veulent se créer une nouvelle identité à travers la derdja car ils reconnaissent enfin l’échec de la langue arabe en Algérie.
    La langue arabe classique reste une langue étrangère pour le peuple car personne ne s’exprime dans cette langue.
    Cette alternative malgré eux,reste une stratégie pour empêcher l’émergence des langues berbères en Algérie car ces gens là ont un grand problème voir un complexe envers l’histoire et l’identité de ce pays.
    Je dois rappeler à ce monsieur que cette revendication de la derdja est une vieille revendication des mouvements berbères a côté de la langue amazigh.
    Vous êtes très en retard mais il vaut mieux tard que jamais mais il vous reste malheureusement des progrès à faire en reconnaissant la langue amazigh dans son propre pays, à ce moment monsieur on parlera enfin d’une identité apaisée.
    Ce n’est que justice car cette langue a pris énormément de retard à cause de votre idéologie négationniste responsable d’un génocide identitaire qui mériterait un procès à l’avenir.
    Je reste néanmoins optimiste pour un changement des mentalités pour le bien de notre peuple et pour un meilleur avenir pour notre beau pays.

      ZORO
      13 juin 2020 - 14 h 38 min

      Sil y a echec de langue en Algerie,c est en premier l echec de cette supposee langue multi multimillenaire qu on tente d appeler langue amazigh et de laquelle pas le moindre document ne se révèle pour prouver son existence.le deuxième echec c est celui de la langue francaise qui pendant 132 ans a tenté vainement de se substituer a l arabe dans le coeur des Algerien , mais notre identite ne devait que tot ou tard prendre le dessus, Tamazight etant une langue morte inutile donc pour les vivants , disparaitra surement entrainant outretombe la langue francaise qui lui a toujours servi d alibi. Il ne restera que l arabe épaulé par l anglais pour vivre le reel ,le spirituel et le virtuel de ce monde.
      SigneZORO. ..Z….
      SigneZORO. ..Z….

        Anonyme
        13 juin 2020 - 19 h 15 min

        exprime toi n arabe si tu te sens arabe !!!!

    Le jeu des 3 cartes pour noyauter Thamazight
    13 juin 2020 - 11 h 24 min

    L’arabisation est le symptome de la dictature. Le congrès de la Soummam ne l’a jamais mensionnée. Arabisez vous si vous le voulez mais pas nous en Kabylie en 2001 tous les villages avaient paraphé un document dans lequel est dit clairement: non à l’arabislamisme comme identité.

    Itij dh'ougharval
    13 juin 2020 - 10 h 49 min

    Sauf qu’en Algérie, la derdja n’est que le passage vers l’arabisation due à la centralité de l’État-arabe qui crée la tendance à l’arabisation avec les moyens du bord. Une phase intermédiaire qui a préparé le terrain à l’Arab islamisme. En effet la derdja laisse place au vrai langue arabe tout comme l’islam dit algérien laissera la place au wahhabisme le vrai islam. C’est du reste les jeunes alphabétisés en arabe qui refusaient l’islam algérien qui faisait dans le syncrétisme linguistique et religieux jugé néfaste pour le vrai islam et la vraie arabité. c’est un acte prémédité par le régime dans sa volonté d’arabiser. Avant 70/80 les régions algériennes parlaient toutes un patois Amazigh, grace au rouleau compresseur arabiser voilà comment la majorité fut transformée en minorité. En suivant votre raisonnement alors je dis pourquoi donc par rendre officielle la langue française à la place de l’arabe qui malgré 58 ans de tentatives a produit juste des terroristes? Le choix est entre deux langues étrangères, l’un ou l’autre développée connue l’autre moyenâgeuse inutile.

    Anonyme
    13 juin 2020 - 9 h 35 min

    Relier l’identité à la langue c’est ne rien comprendre à l’algérianité. Un mexicain n’a rien à voir avec la culture espagnole en parlant cette langue, de même qu’un aborigène australien aura beau parler anglais ça ne changera pas son identité. La réponse est ethnologique et pas linguistique. Vous avez beau parler d’arabité quand RIEN dans votre votre culture n’est arabe. Vous n’avez qu’à comparer la culture algérienne et saoudienne dans tous les domaines. Rien de commun! même pas la langue qui est complètement différente

      Anonyme
      13 juin 2020 - 17 h 03 min

      Allez dire aux americains du nord que l’idendite d’une natio’ est liee a l’ethnie..alors qu’ils sont un agglomerat de peuples anglosaxons, latins, africains et. amerindiens. Le seul lien entre ses populations est de partager une histoire et un avenir communs.

    ZORO
    13 juin 2020 - 7 h 55 min

    «  »TAMAZIGHT N EST PAS UNE LANGUE ELLE FUT UTILISÉE COMME BOUCLIER CONTRE L ARABISATION ,C EST TAKVAILIT QUE JE DEFENDRAIS DORENAVANT » » DIXIT FERHAT MEHENNI IMOULA
    قضي الامر الذي كنتم فيه تختلفان SIGNE.ZORO. ..Z….

      Anonyme
      13 juin 2020 - 19 h 28 min

      Pour les colons du Moyen-Orient et leurs agents en avant post Amazigh langue et identité représente un danger qui risque de leur ôter la proie déjà conquise, croient ils. (…)

        ZORO
        13 juin 2020 - 23 h 43 min

        Ana khatini,C est une affaire entre vous et votre mentor Mehenni ,pendant quarante ans il vous a miroité une langue tamazight qui ferait de vous des hommes libres,aujourd’hui il vous annonce qu elle n existe pas .
        (…)
        SigneZORO. ..Z….

    Abou Stroff
    13 juin 2020 - 7 h 43 min

    moua, après avoir cogité pendant des heures et des heures, me suis posé la question suivante:
    pourquoi ne devons nous intégrer dans la délimitation-définition de notre identité que notre arabité, notre amazghité et notre islamité?
    en effet, qui a décidé de faire abstraction de notre phénicité , de notre punicité, de notre romainité, de notre vandalité, de notre byzantité, de notre turquité, et enfin de notre françité (inutile de mentionner, à ce stade , notre fln-ïté?
    moua qui ai les yeux bleus, la peau hyper-blanche et les cheveux hyper-blancs et qui suis persuadé d’avoir un ancêtre vandale, croyez vous que je puisse me contenter de n’être qu’un arabo-amazigho-muslims?
    PS: je précise, pour les gardiens du temps, que je ne me sens ni arabe, ni amazigh et ni musulmans. dois, à cause de cela, quitter le pays?

      Abou Stroff
      13 juin 2020 - 7 h 59 min

      le lecteur averti aura, bien entendu, remplacé cheveux hyper-blancs par cheveux hyper-blonds.

      ZORO
      13 juin 2020 - 8 h 21 min

      Et pourtant ca fait longtemps que j explique sur ce site que l arabe n est pas une race comme insiste t certains commentateurs a le presenter. l arabe est musulman ,chretien , sounite chiites,blanc , blond brun ,noir jaune. Avec les couleurs de ta peau et de tes yeux cher Abou stroff tu es aussi arabe que mon petit fils dont le grand pere ressemble beaucouo plus a un hindou avec de tres jolis yeux et des cheveux comme la soie.
      Personnellement tout en te voyant arabe j accepterai sans aucune gene que ton aieux etait vandale.
      SIGNE.ZORO. ..Z….

      loklan
      13 juin 2020 - 9 h 57 min

      Sachez cher Mr que le teint blanc, les yeux bleux ou vert, les cheveux blond ou roux ne sont pas des caractères physique ou physiologiques propre qu’ aux vandales ! En effet, le premier nom des habitants du Maghreb était  » Temehous » et ils étaient déjà décris comme ayant les cheveux blond, roux et bruns, les yeux verts, bleus ou marrons clair et de teint blanc et de cela il y a 4000 ans deja et je ne pense pas que les vandales aient été chez nous il y a 4000 ans de cela ! La preuve avec la fresque egyptienne décrivant physiquement les habitants du Maghreb datant de plus de 4000 ans. Il commence en y avoir marre de votre inculture général mise en lumière volontairement, quel bassesse ! Ensuite concernant la romanité, punicité, turquité, francité etc libre à vous de portez fierement en vous les stigmates du colonialisme destructeur et qui de surcroît ont laissé un apport uniquement matériel ou structurel. Au syndrome de Stockholm aucun remède.

        Santa Claus
        13 juin 2020 - 10 h 43 min

        missiou lokman, je vous remercie de noter l’inculture de apostrophe et de dévoiler, dans le même mouvement, votre incommensurable cult-chure.
        cependant, je me permets de vous faire remarquer que l’arabité et l’islamité peuvent être considérées comme des stigmates du colonialisme destructeur des nomades d’arabie.
        en effet, au nom de quoi ne peut on pas classer les hordes arabo-muslims parmi les envahisseurs qui se faisaient payer grâce à la razzia (action de s’approprier les biens des vaincus)?
        après tout, jusqu’à preuve du contraire les arabo-muslims n’ont pas été invités par les africains du nord ou par les européens, n’est ce pas?

          loklan
          13 juin 2020 - 22 h 33 min

          A vrai dire je suis un berbero- musulman, je jure par Allah et aussi par jma3limen ( au nom des religions monothéistes révélé par Allah), j’ accepte et tolère le non musulman comme l’ athée et m’ interdit de traiter quiconque de kouffar de peur que le châtiment d’ Allah me tombe dessus et de devenir moi même kaffir. Je m’ interdit de traiter quiconque de kouffar car Allah guide toute personne quand il le décide. Autrement dit une personne non musulmane à 30 ans pourrait le devenir à 90 ans, si je la traite aujourd’ hui de kaffir, il se pourrait que demain elle devienne musulmane, de fait, à quoi bon la traiter de kouffar ? Traiter une personne de kouffar ne l’ incitera pas à devenir musulmane bien au contraire. Si certains ont de la véhémence envers l’ Islam, la véhémence ne se combat pas par la véhémence. L’ Islam est une religion de paix mais non passive et hostile aux hostilités. C’ est ma philosophie berbero- musulmane que j’ oppose volontairement à l’ arabo- wahhabisme qui se servent de l’ Islam à des fins racialisante, il n’ y a qu’ a lire l’ imposture de qaradawi qui incite les musulmans non arabes imbibés de wahhabisme et de salafisme de vénérer les arabes saoudiens et de les considérer comme le  » peuple élu » car la révélation s’ est faites sur leur sol et à leur  » race » si je puis dire. Un wahhabisme ayant causé plus de 200 000 morts Algériens qui demande à ne reconnaître ni père ni mère ni frère si ces derniers n’ étaient pas musulmans, enfin wahhabite car pour eux l’ Islam, c’ est le wahhabisme . A rappeler que c’ est grâce à cette philosophie berbero- musulmane inspiré de la rahmania que le FIS arabo- musulman n’ a rien obtenu chez nous. Concernant les stigmates de l’ arabité, le responsable premier est le colon napoleon III qui voulait réaliser un rêve de gosse sur le dos des colonisés, un rêve merdico- merdique à la mord moi le nœud qui consistait à faire un royaume arabe allant de l’ egypte au maroc devenu par la suite une constante dans la politique française jusqu’ à de gaule, boumedienne et gaid. Un autre colonialiste identitaire s’ est chargé de réaliser ce rêve de napoleon et mettre en application cette politique francaise arabique à travers des chefs d’ états vassaux ayant accepté le panarabisme, un certain Afflak sur le dos des autochtones. C’ est pour cela qu’ il est toujours risible pour moi d’ entendre des arabistes êtres hostiles à la france alors que l’ arabisme qu’ ils défendent est une création direct du colonisateur napoleon III. La génération nacérienne rouillée, dépassée, déphasée empeste cette nouvelle génération identitaire Amazigh en phase avec son temps, en phase avec elle même et qui, jalouse des autres Nations fier de leurs origines, veut se ré accaparer aussi son origine glorieuse légitime, spécifique, collective et personnalisante. Car l’ Algérie d’ aujourd’ hui et de ses points cardinaux n’ est autre que celle de syphax à l’ Ouest, que celle des enfants de Gaïa à l’ Est, que celle des enfants Tinhinane au Sud des beni mzab à tamanrasset, après l’ unification SACRÉE de Massinissa et celle de la guerre d’ Algérie. Je ne renie personne en disant que l’ Algérie est Amazigh, les seules se sentant renier sont les dénialistes arabistes. Le comble des combles c’ est de voir aujourd’ hui que c’ est les arabistes, défenseurs du projet de napoleon III ayant institué l’ arabisme en 1863 à travers sa politique des bureaux arabes, arabisant les noms, villages et villes, taxer les Amazighs de pro france hors, l’ Amazighité est l’ antipode total de la politique francaise d’ arabisation de napoleon III à nos jours. Petit rappel aux badissistes arabistes pro blum- viollette : L’ académie berbere en france d’hier n’ est plus, elle est en Algérie désormais dans son pays naturel, parcontre c’ est l’ institut du monde arabe qui est en france aujourd’ hui… La vassalisation identitaire ou dogmatique non autochtone est pire que la corruption encore, elle déshumanise, entraîne la servilité, vous fait être sujet et au service d’ étrangers. Il faut être pour exister et pour être il faut redevenir nous même. « Nous ne sommes pas des occidentaux pour suivre le mode de vie occidentale, mais ne nous sommes pas des orientaux non plus, nous sommes une race unique et nous le restons. » Abane Ramdane. Pour répondre aux autres arabo- wahhabistes : mankhalich kalam Abane Ramdane wa ntaba3 kalam lbachar !!

      Karamazov
      13 juin 2020 - 10 h 47 min

      Iben moua je trouve que qu’on descende de l’arabe ou de l’arbre ou qu’on y remonte ça ne change rien à notre misérabilitude.

      Quand je vois qu’on veut à tout pris me faire une identité ou m’en exclure j’ai mes gènes récessifs qui me remontent du Big Bang.

      Dire que cul-turellement je suis comme la vermine islamiste , est une injure . Comme tTovarich Abou Stroff , Je ne me sens ni arabe ni musulman ni berbère, et je n’ai vraiment rien fait pour être Algérien, alors ?

        Abou Stroff
        13 juin 2020 - 14 h 24 min

        Komrad, je te salue!
        moua qui suis inculte (dixit un certain lokman), aimerais poser une question et une seule:
        pourquoi cherche t on à définir l’identité d’un rentier (qu’il soit prédateur ou tube digestif ambulant)?
        bon, puisque j’y suis, je pose une deuxième question et une deuxième seulement:
        supposons que l’on ait défini l’identité du rentier, va t il instantanément se métamorphoser en producteur, se produisant et produisant son environnement en même temps qu’il se produit en tant qu’être humain, i. e., en tant que participant à l’histoire humaine qui se fait, pour le moment, sans lui?
        après tout, je m’autorise à poser une troisième question qui sera la dernière:
        pourquoi les peuples formant les sociétés modernes ne se posent ils jamais cette question de l’identité qui n’a aucun sens dans un monde où tout est mouvant et où rien n’est statique?

    Bitami
    12 juin 2020 - 18 h 01 min

    Fondamentalement, si j’ai bien saisi l’auteur de l’article essaye de passer le message suivant: l’intellect est au service de l’identité et l’identité est une chimère. Voilà, tout y est dit. Marx l’a bien dit dans d’autres circonstances: la nationalité juive est une chimère. Le reste n’est que pure fantasmagorie et l’exclusion n’a jamais fait la grandeur d’une nation. Mais pour cela il faut avoir du coeur et du courage intellectuel pour dépasser ces (ses) chimères!

    La charrue avant les boeufs
    12 juin 2020 - 17 h 44 min

    Nuance! Une fois l’ identité clarifiée et les valeurs endogènes consolidées on en parlera de L’ inclusion. La mystification est dans cette  » inclusivité » utilisée comme levier contre ceux qui ont tort d’ avoir raison. Voilà donc qu’on nous convie à rentrer dans le moule visiblement arrêté vu que les vraies valeurs de la «  »constitution » » sont intouchables , à que l’ arabe langue d’État et islamisme biologique!
    Le loup ne cache pas sa queue!

    Un Grec ancien
    12 juin 2020 - 16 h 33 min

    « Dans la culture occidentale dominante, il y a souvent une tendance à confondre, pour ne pas dire restreindre, l’intelligence à l’intellect. Alors que l’intelligence est plutôt systémique, l’intellect revêt un caractère particulier et spécifique. L’éducation, basée foncièrement sur une approche aristotélicienne ensuite cartésienne, y a joué un grand rôle. Si on prend l’analogie suivante qui considère l’intellect comme un couteau, dixit le sage indien Sadhguru, alors, plus le couteau est aiguisé plus la dissection est meilleure, c’est-à-dire plus l’analyse est profonde. L’étymologie du mot analyse est formée d’un terme grec «analusis» qui signifie «décomposition», lui-même formé à partir d’un verbe simple «luein» qui signifie «décomposer ».
    Je ne sais pas ce que vous en pensez vous même, moi j’ai aiguisé mon couteau, c’est à dire mon intellect, puis j’ai pratiqué une dissection profonde c’est à dire une analyse profonde du texte de Saâd Hamidi et j’ai découvert dans l’analusis du………Benzatat..

    Karamazov
    12 juin 2020 - 15 h 51 min

    Comment l’Algérien est devenu Algérien.

    Et pourquoi les chats font des chatons les chiens des chiots ? Et pourquoi les merlans c’est des merlans  et pas des maquereaux ?

    Avant de devenir Algérien l’Algérien n’était donc pas Algérien ? Alors il était qui, quoi ? Il a muté ?

    Si au lieu de rameuter les Égyptiens, les Syriens, les palestiniens, pour nous Zarabizer, si on n’avait pas islamistitisé à tout berzingue, si comme Marikène, l’Australie, la Nouvelle Zélande, ce sont les colons qui avaient mené une guerre d’indépendance au lieu des indigènes, vous seriez là à poser la question à l’envers.

    Moua je suis congénitalement Algérien parce que mes parents l’étaient et sont nés à Guezgata depuis la nuit des temps.

    Moua je suis Algérien parce que je n’ai pas eu la chance d’être Suisse ou Suédois.

    Moua je suis Algérien parce que je ne sais pas comment ne pas l’être.

    Difawa , puisque vous le supputationnez , ça m’arrive de souhaiter la victoire du Hirak.

    Ardjaw ! je ne débloque pas , je vous splik.

    Comme je ne suis pas pour le Hirak, comme selon les affirmations de l’auteur de cette contribution, je ne suis Algérien que tant que le Hirak n’a pas réussi , ou tant qu’il a échoué : j’arrêterai d’être Algérien , yek ?

    Alors netmenawlou enadjah, comme Da Cha3vane a dit pour Challal el atfel .

    Nedjma Belrechid
    12 juin 2020 - 15 h 35 min

    Il vous a fallu beaucoup de blabla incompréhensible et d’entourloupettes pour cracher le morceau. Désolé ça ne passe pas. Mon panier à recycler est vide ce matin. Ça tombe bien.

    C ca.
    12 juin 2020 - 14 h 50 min

    Langue arabe pr trouver un vaccin pr le covid-19. On a beaucoup tourner autour du pot jusqu’a vomir 2 mille et une fois. Claire et net l’identite d’afrique du nord c bien amazigh bsure ya beaucoup des ZOROS qui seront ps d’accord. et langue francaise et anglaise et berbere a l’ecole algerienne pr l’intelect

      Mwa
      12 juin 2020 - 15 h 06 min

      je cite l’auteur : « Qui peut dire que Maurice Audin ou Frantz Fanon ne sont pas Algériens ? Pourtant, ils ne sont ni Berbères, ni Arabes, ni musulmans ! Le général félon Bellounis, lui, était berbère, arabe et musulman ! Mais il ne peut prétendre à être Algérien tout comme les harkis d’ailleurs ! » D’accord pour nos deux compatriotes Audin et Frantz Fanon mais pas d’accord pour le félon, Bellounis! Ce dernier est aussi Algérien que toi, moi, le blanc-bec au pieds noirs « audin » ainsi que le noir revendiqué « Fanon » et tous les autres natifs ou adoptifs. L’algérianité en tant identité ne se décrète pas au mérite. Elle se décrète, point!

        Anonyme
        13 juin 2020 - 6 h 27 min

        Bellounis ou le bachaga Boualem ont clame haut leur appartenance a la nationalite francaise de meme que tous les individus de leur espece. Pourquoi voulez vousen faire bessif des algeriens ?

          mwa
          13 juin 2020 - 11 h 24 min

          « Bellounis ou le bachaga Boualem ont clame haut leur appartenance a la nationalite francaise » Certes, mais pour autant, ils ne sont pas français mais bien algériens! Et du reste, c’est le cas aussi de Ben Badis, chikh Brahimi, Ferhath Abas et d’autres et d’autres avant lui. Tout n’est pas blanc ou noir, ici-bas, mon ami…

    Boycotter le prochain référendum " constitutionnel" fictif
    12 juin 2020 - 13 h 37 min

    Le régime insiste dans ton caractère obtus! Après 58 ans d’ errements et des résultats qui confirment le choix scélérat sur le plan identitaire, le voilà encore chercher au moins de sauver  » la moitié  » de son mensonge, l’ arabisation à 50%!
    C’ est la preuve que derrière le guidon il y a un vide sidéral. Si le peuple pouvait devenir arabe il l’ aurait fait sereinement, les faits criants disent que l’ école arabe islamique sert d’ écran entre État et mémoire. Nous vendre le fait accompli comme fatalité c’ est Comme aller voire un Dr pour une dépendance alcoolique lequel vous conseillerait de normaliser l’ alcoolisme, en vous mettant à boire tous pour ne pas faire trop différent. Une barbarie!

    Anonyme
    12 juin 2020 - 13 h 28 min

    C est bien Hollande qui parlait de certains de ces citoyens Français en les nommant les sans dents ? Le mot peuple vient d eux aussi , ils nommaient pas en 1796 avant d établir les droits de l homme dans cette assemblée nationale qui a permis de statuer sur le cas du roi louis et l ont envoyé à la guillotine par un vote et considérait tout ce peuple Français ces paysans qui demandait du pain et la liberté de gens de peu certains députés qui était attaché a la monarchie ? Le comité de salut publique n a pas commis un massacre avec Robespierre , il a fait un génocide mais cette partie de l histoire reste méconnue des Français .
    Qui a coupé la tete au roi de France et de Marie Antoinette d Autriche sont ils vraiment des Français et catholiques , je ne crois pas surement des protestants ou des jacobins pour une république indivisible .
    Aujour dhui parmis ce peuple on trouve encor des royalistes meme à l;assemblée nationale et meme des ministres en 2020 le sont .
    les jacobins et les sans culottes n ont pas été repris par les gilets jaunes en 2020?
    Et ne demande t il pas la tete de Jupiter ( Macron ) . Ne leur a pas t il dit Venez me chercher ?
    Le roi a tjrs cours en 2020 et sa cours avec ces courtisans et courtisanes sont bien la sauf qu il n y a plus de carosses elles ont été remplacé par les voitures et ces habits et perruques ont été replacer par costard et tailleurs pour femmes . Vercingétorix Louis 14 Danton Marat Voltaire De Gaulle doivent se retourner dans leurs tombes si ils voyaient ce que le peuple Français est devenu ?
    Colbert une partie du peuple Français veut ta tete en 2020 et veut par la effacer l histoire de France et crie vengeance . Va t on demolir Versailles qui sait fait sur l exploitation de l esclavage et d autres contrées ?
    Va ton dissoudre l armée americaine qui a frappé bcps de pays arabes avec des gis et marines black qui s en ventait et jouer les cowboys en irak ou au vietnam bien avant ? pkoi ont ils suivi ces yankees contres des pays et des peuples qui leurs ont rien fait alors qu ils subissaient le racisme aux USA et l apartheid ?
    Colin Powel est blanc ?
    Faut arreter danser et de chanter et etre bon dans le sport surtout mais il faut crée et inventer et développer vos pays sans l homme blanc pour commencer . En etes vous capable? Non c est lui qui a fait les avions les routes et tt ce qu on voit aujour dhui ; pkoi les afro américains ne sont jamais retourné en Afrique pour devellopper leur continent d origines ben non ils ont préféré la domination et le racisme pour se differencier de tt les autres africains en restant des africains noirs dont une minorité a reussi et l autre majorité soit pauvres sois en prison . Ben c est idem pour nous en Europe aussi on se sent plus europeen qu africain ou magrébins sinon on serai chez nous et moi le premier . Allez bne journée on merite ce qu on a dans la vie.
    Moussa et Mohamed et Khadija sont américains Français et sont policiers chez eux maintenant …. arabes et negro de services pour certains . Mais ceux qui les accusent sont Français et américains aussi des fois vs les trouverez aussi avec le drapeau algerien qd on gagne un match et des fois avec un drapeau Français » je suis Charlie « donc c est qd ca les arrange aussi et sont encor plus hypocrite que les premiers qui accusent d arabes ou negro de maisons ; eux ont choisi leur camp au moins .
    Obama les crels ils dansaient chantaient yes we can ! C était une marionnette et il y a eu autant de crimes racistes pdt son mandat que ces prédécesseurs mais qd il a annoncé la mort de ben Laden grace à son operation commando et sa decision , ils dansaient tous ensemble ..je peux comprendre il les a frappé mais bien moins que ces confédérations suprémacismes et tt ces meurtres par armes a feu …C est typiquement americain et ont dépassé largement al qaida et vous ramasserez tjrs leurs cotons c est une image car ils l ont remplacé par la discrimination positive… . ben oui

    Anonyme
    12 juin 2020 - 12 h 44 min

    C’est du pur délire vraiment l’auteur de ce charabia pour se donner un allure d’intellectuel affiche clairement son esprit du colonisé envers ses maîtres arabes et occidentaux en faisant référence à leur ouvrages qu’elle honte.

    loklan
    12 juin 2020 - 12 h 37 min

    Nous avons à faire là à un badissi qui ne dit pas son nom. Vous êtes dans l’ emprunt nominal etranger romains (berbere), nous sommes dans l’ appellation émanant du local ( Amazigh), c’ est la différence direct entre un esprit référentiel local et etranger. Lisez donc Ammar ben Saïd ben Ammar Boulifa, tristement méconnu, le pilier des piliers de l’ éveil identitariste contre l’ évanouissement vassal et votre intelligence s’ intellectualisera peut être. Expliquez nous donc ce que serait un intellectuel sans intelligence. Quant à Tamazight, il sera écrit en arabe quand l’ arabe sera écrit en tifinagh. Votre orientation pernicieuse se dévoile par le fait qu’ en parlant de transcription de l’ Amazighité en caractère arabe, vous voulez d’ une Amazighité arabe comme pour tenter de dominer identitairement parlant, hors cela n’ existe pas, l’ Amazigh chez lui est tel ce berger du caucase dominant et serein par nature la queue toujours en l’ air. Si l’ arabe est la langue du coran, la langue Amazigh est une langue crée par dieu lui même au même titre que toutes les langues. Ceux sont là deux langue bien distincte et si vous faites des rapprochements entre ces deux langues (de manière insidieuse en réalité pour omettre à Tamazight sa nature pleine et spécifique), pourquoi ne pas écrire l’ arabe en tifinagh dans ce cas là ? Dans un pays Amazigh, quoi de plus logique. Le ciment de l’ Algérianité réside dans son socle fondamental racinaire qui est Amazigh quant à l’ arabité étatique, c’ est une création colonialiste venant de napoléon III ayant mis en place les bureaux arabes pour changer les noms de familles et de villes et villages Amazigh en arabe. Une politique d’ arabisation d’ émanation colonial qui a cheminée jusqu’ à de gaule ( Abdelhamid mehri) vu que c’ est une constante politicienne française et qui perdure encore aujourd’ hui entretenu par leur enfants placés au pouvoir. Personne ne nie le fait que Audin était Algérien mais est ce une raison pour dénier l’ identité historique de l’ Algérie de l’ écrasante majorité Algérienne ? Autrement dit le fait que les goumiers Algériens aient combattu pour la france, fait il de la france un pays Algérien ?? Raisonnement par l’ absurde. Beaucoup der contributeurs arabistes de tendance panarabo- orientaliste chez A P, quant est ce que y’ aura t’ il des Algérianistes Amazighs d’ écrits rationnel loquace et d’ esprit local affirmant sans complexe et sans complaisance la réalité Amazigh de ce pays ? Pour chaque article d’ arabistes, il en faudrait deux d’ Algérianistes Amazigh. Soyez à l’ image de la nouvelle génération Algérienne qui n’ admet plus et qui n’ a plus le temps avec ces affabulateurs trop longtemps restés dans leur zone de confort assujettis et vassalisés à l’ épicentre racialisto-arabique chimérique dont nous faisons pas parti. L’ identité profonde ancestral n’ est ni un souvenir, ni un état d’ âme c’ est votre définition de l’ identité qui l’ est. L’ identité autochtone, c’ est la souveraineté terrienne, c’ est ce qui nous personnalise, c’ est le remède contre la vassalisation, contre l’ assujettissement, contre l’ abêtissement qui se faire ressentir du fait de l’ hybridation schizophrénique à toujours vouloir être autre que soi même a se référer aux autres et non aux nôtres.

    Anonyme
    12 juin 2020 - 11 h 23 min

    Fallait il prendre autant de détours pour nous dire que vous appuyer fortement une Algérie arabo musulmane ??
    La derja,notre langue parlée est la seule qui représente notre vraie algerianite!!!Vous avez beau la dénigrer ,arrivera un jour où on lui donnera sa véritable place.
    L arabe,l islam et tout ce que vous pensez être le fondement du citoyen algérien ne sont que des choses importées par les faits historiques comme toutes les autres influences des colonisations du passé.
    L Algérien est d abord amazigh porteurs de toutes les influences de son histoire mais n est ni arabe ni musulman par choix….

      loklan
      12 juin 2020 - 14 h 47 min

      « La derja,notre langue parlée est la seule qui représente notre vraie algerianite !!! ». Oulalala, ne vas pas si vite en besogne (…) … Il n’ y a pas une langue qui représente l’ Algérianité, sinon nous le rejetterions illico presto, il n’ y a pas de langue monopolistique, il y a des langues représentatives de l’ Algérianité et la langue Amazigh en est une.

        Anonyme
        12 juin 2020 - 17 h 59 min

        La langue derja est parlée par 80 % des algériens et elle est basée par certains côtés sur la langue amazigh, le berbère n est pas parlé partout en Algérie donc je considère la derja comme étant la langue principale des algériens puisque même ceux qui ont gardé la pratique du berbère ,parle la derja couramment sauf les personnes berbères très âgées .
        Alors SVP pas de débat stérile….

          loklan
          13 juin 2020 - 10 h 12 min

          La derja n’ est pas parlée partout c’ est un mensonge, votre chiffre de 80% est une affabulation et puisque vous vous servez du fait que la derja est soit disant parlée ou comprise partout pour la considérer monopolistiquement comme  » la  » langue des Algériens au mépris du berbère qui est aussi  » la  » langue des Algériens, , et bien je la rejette et d’ autres ferons semblant de ne pas la comprendre ni la parler, je rejette tout monopole. Pour moi  » la  » langue des Algériens originellement est l’ Amazigh. La derja est composé à 95% de mot arabe et ce n’ est pas les 5% de mots restant qui feront de derja une langue berbere.

        Anonyme
        13 juin 2020 - 10 h 43 min

        La derdja est une phase de l’arabisation. Elle est née comme effet de la centralisation/arabisation de l’Etat. Si l’Etat devenait Amazighophone le derdja disparaitrait.

      Belveder
      12 juin 2020 - 16 h 14 min

      parle pour toi.. vous dites qu’ on vous impose des choix mais c est vous qui étes séctaires en recitant le fasicule du MAK DECIDE pour toi pas pour moi ….Tu veux étre sioux si tu veux ca m est égal moi

    GERONIMO LE CHAOUI DU MAC
    12 juin 2020 - 11 h 14 min

    RÉSUMÉ/ L ENSEMBLE DE L ÉCRIT EST TOUS SIMPLEMENT UN PAMPHLET D AMPHIGOURIS NI PLUS NI MOINS. L OBJECTIF EST DE RABAISSER L IDENTITE BERBERE DE CE PAYS. LES BAATHISTES NON SEULEMENT MENACENT DE PASSER A trépas LEURS enfants au cas ou ils apprennent le tamazight maintenant ils veulent nous imposer les lettres arabes? Non comme les turcs nous AVONS OPTEZ POUR LES LETTRES LATINES ,POINT BARRE . TOUCHER A CA C EST LA RÉVOLUTION VOIR MEME UN SOULÈVEMENT KABYLES ET ILS NE SERONT PAS SEULS CETTE FOIS SI MAIS AVEC NOUS LES CHAOUIS ET MEMES PAR LES GUERRIERS AZAWED DU HOGGAR….CA SUFFIT CE GENRE D INSERTION ON RISQUE DE VOIR ALGER EN FLAMMES ….ATTENTION LA CHANSON DE MASSINISSA ET ALI AMRAN RESUME A ELLE SEULE CETTE SACRÉ SAINTE ALLIANCE HADHARI HADHARI …BELOUNIS EST ALGERIEN CONTRE L IDÉOLOGIE DU FLN ET VOIR LE FLN D AUJOURD HUI JE DIRAI QU IL A PEUT ETRE RAISON PARTIELLEMENT ET QUE SON ERREUR ÉTAIT TECHNIQUE

    Belveder
    12 juin 2020 - 11 h 12 min

    Elle sera apaisée « Quand on arrétera d’en parler » » et qu on s oriente vers les vrais Sujets Majeurs..Libérté .Droits Devoirs de chaque Citoyen ..Passage de L economie de rente a une économie du travail et de l effort..Justice Social et politique de subventions ciblé vers les plus demunis…et bien d autres chantiers .. que de savoir qui de X descend de Y ou de Z…..C est voulu orchéstré pour qu on tourne en rond dans ce debat sans fin…

    Anonyme
    12 juin 2020 - 11 h 11 min

    Camus disait que son pays était l’Algérie et sa patrie était la France, il n’arrivait pas à se concevoir d’une autre manière car c’est ainsi qu’il était venu au monde, il croyait en une Algérie égalitaire au sein du corps français.
    Il ne pouvait pas se détacher de la terre sur laquelle il était né mais il ne pouvait pas non plus renier la terre de sa famille.
    L’identité est une idée difficile à définir.

    Abou Stroff
    12 juin 2020 - 11 h 06 min

    je pense que Jared Diamond est ( admirez ma modestie légendaire) à côté de la plaque.
    en effet, les trajectoires historiques différentes de l’Afrique et de l’Europe n’ont rien à voir avec de soi disant différences «immobilières».
    je pense que l’Europe, grâce à un pur hasard de l’histoire, a colonisé le reste du monde parce que le mode de production féodal qui y était dominant, fut le seul mode pré-capitaliste à « accoucher » du mode de production capitaliste, ce dernier ne pouvant se reproduire qu’en élargissant sa base (via la colonisation puis via l’impérialisme puis via la soi disant mondialisation qui n’est qu’un euphémisme pour désigner l’impérialisme des temps modernes) matérielle.
    j’ajoute, en outre, que chacun peut remarquer que toutes les formations sociales (d’afrique et d’asie, notamment) n’ayant pas connu le mode de production féodal (S. Amin mentionnera les formations sociales où le « mode de production tributaire » n’a pas pu engendré le mode de production capitaliste d’une manière endogène) sont (par un curieux hasard?) classés comme pays du tiers-monde et que les pays développés du type USA, Australie, Nouvelle-Zélande, etc..ne se sont, en fait développés qu’en massacrant les populations autochtones, c’est à dire en faisant table-rase du passé (et du mode de production qui y dominait).
    quant à cette histoire d’identité, je pense que (en paraphrasant K. Marx):
    le caractère social (ou l’identité) de l’être de l’homme s’exprime dans le fait que ce dernier n’est rien sans objet et dans le fait que l’être de l’homme ne démontre sa réalité que par son activité matérielle.
    Ainsi, dans la production et la reproduction de sa vie sociale qui est aussi élaboration de lui-même en tant qu’être historico-social, l’homme produit des biens matériels sur la base du travail, un ensemble de rapport sociaux et dans ce cadre émergent des idées et, en général, une culture idoine (voir la VIème thèse sur Feuerbach).
    Chaque génération trouve ainsi un ensemble de données (rapport avec la nature, une somme de forces productives, des formes de relations sociales..) transmises par la génération précédente qu’elle peut modifier dans une certaine mesure mais qui lui dictent néanmoins les limites de la modification. Cet ensemble de données concrètes en continuel changement peut être appréhendé en tant qu’essence ou identité de l’homme.
    concernant le cas qui semble préoccuper, au plus haut point certains gardiens du temple, j’avance que:
    la notion de personnalité algérienne en tant qu’abcès de fixation relève fondamentalement de la myopie théorique caractéristique d’une pensée archaïque, i.e. pré-capitaliste.
    Et cette pensée archaïque qui caractérise en général la personnalité algérienne du moment révèle en fait l’existence de rapports sociaux archaïques. Si, à l’heure où certaines nations s’apprêtent à atterrir (ammarsir ?) sur Mars, l’algérien du moment continue à s’interroger sur le sexe des anges, sur les vertus curatives d’une rokia ou sur les bienfaits (pour qui?) d’une amnésie générale etc.., c’est essentiellement parce que l’algérien du moment n’a pas d’emprise sur le procès de son histoire en général et sur le procès de production de sa vie immédiate en particulier.
    Et c’est parce qu’il consomme beaucoup (grâce à la rente pétrolière) et produit peu que l’algérien du moment constitue un terrain propice au prêt à porter (Avant-hier le socialisme spécifique était la solution, hier l’islamisme spécifique aurait pu être la solution et aujourd’hui le néolibéralisme spécifique est la solution ! ! ! et demain, sans nul doute, nous remettrons, à cause du covid-19, sur la table une critique acerbe du néolibéralisme, etc…)
    Et, c’est parce que les relations sociales dominantes s’inscrivent sur une base rentière que les algériens du moment présentent en général comme caractéristique première une personnalité de rentier. En effet, l’économie rentière est un système et un déterminisme de rapports qui transforment et reproduisent, sans cesse, l’individu algérien en tant qu’individu rentier. Et l’individu rentier n’est « actif » dans l’économie rentière que dans la mesure où la logique rentière est active dans l’individu.
    En fait, la question appropriée n’est pas : « qu’est ce que l’algérien ou qu’est ce que la personnalité algérienne ou qu’est ce que l’identité algérienne ? », questions qui peuvent avoir autant de réponses qu’il y a d’individus algériens. Mais la question pertinente peut être formulée comme suit : quelles doivent être les propriétés de l’individu algérien pour que le système des rapports de distribution rentiers puisse être mis en mouvement, se reproduire et projeter l’image d’un système « normal » ?
    La réalité de l’algérien du moment transparaît dès lors pour autant qu’il exhibe des capacités (le trafic, le trabendo, la magouille, le vol (légal ?) généralisé..), des talents (la débrouillardise pour contourner la loi, le comportement de la girouette, l’à-plat-ventrisme, le beni-ouiouisme..) et des tendances (l’attente du messie pour le sauvetage général, le culte des apparences qui cachent l’être minable, les tartuferies..). Sans ces attributs, l’individu algérien n’est rien, i. e. il est en dehors du système et est de ce fait irréel.
    La personnalité du rentier (la spécificité de la personnalité algérienne ?), comme mode d’existence de l’individu algérien, est alors exhibée par la mise en exergue de ces qualités fondamentales.
    Et, ces qualités fondamentales constituent l’essence de l’algérien du moment pour autant qu’elles sont des conditions nécessaires à la reproduction du système de distribution rentier.
    moralité de l’histoire: Le rentier, qu’il soit prédateur ou tube digestif ambulant, ne crée pas et ne façonne pas l’histoire, il n’est donc pas un être humain mais un fossile vivant. n’étant pas un être humain en constante transformation, l’algérien du moment peut discourir sur tout ce qui bouge et son discours aura autant d’impact qu’un pet et un seul dans la stratosphère.

    Zombretto
    12 juin 2020 - 10 h 32 min

    Article malhonnête et mal informé sur au moins deux points:
    1- « …parler des concepts de la mécanique quantique ou de toute autre théorie scientifique où littéraire en dziria sans faire appel à l’anglais, le français ou l’arabe classique… » Pour qui ne connaît pas la réalité, ces mots suggèreraient que l’arabe classique est du même niveau que l’anglais et le français et suffisant pour manier toute théorie scinetifique, alors que nous savons tous qu’il n’en est rien. Sinon pourquoi n’enseigne-t-on pas tout en arabe à l’université algérienne, syrienne ou saoudite? L’analogie du coche et de la voiture, je l’ai utilisée moi-même il y a plus de trente ans mais contre l’arabe classique. C’est l’arabe classique qui est un coche par rapport au français ou l’anglais.

    2- « Quant à l’hébreu, ce n’est que vers le Xe siècle que le rabin Saadia Gaon, de son nom arabe Said ibn Yussuf Al-Fayyumi, l’a doté d’une structure grammaticale totalement inspirée de la langue arabe classique ! » Ces mots révèlent une ignorance totale de la linguistique. La connaissance la plus rudimentaire en liguistique est que tout parler a nécessairement des structures grammaticales, c’est à dire une grammaire. Que cette grammaire soit étudiée et décrite dans des livres de grammaire ou non, elle existe, elle est là, utilisée inconsciemment par ses locuteurs. Donc dire que tel ou tel a « doté » une langue quelconque de structures grammaticales est une notionb absurde. Mouloud Mammeri a étudié et écrit la grammaire du kabyle, par exemple, mais a-t-il « donné » une grammaire au kabyle? Mais non, bien sûr! Il l’a simplement analysée et décrite.
    La langue est telle que les gens la parlent, pas telle qu’un grammairien dit qu’elle devrait être, c’est un des autres rudiments de la linguistique. Si un parler n’avait pas de grammaire, ça voudrait dire qu’il n’y a a pas de règles, donc chacun parle comme il veut. Un locuteur compose le pluriel d’une façon, un autre locuteur d’une autre façon; aujourd’hui je conjugue un verbe d’une façon, demain je le conjugue d’une autre, etc. Ce serait absurde!

      Karamazov
      12 juin 2020 - 11 h 19 min

      Bonjour Zombretto

      Je pense qu’il confond identité nationalité technologie science et culture une vraie marmelade sa contribution.

      Sa parabole sur la voiture et le carrosse donne plutôt raison à Bellounis qui soutenait exactement la même thèse. Ce qu’il applique à la derdja est applicable à la langue arabe et à la langue bérbère et même à la religion.

      Pourquoi choisir la langue arabe au lieu du français ?

      C’est l’article 2 de la constitution qui définit en quelque sorte l’identité (arabo-islamo-berbere) de l’Algérie , mais qui stipule ailleurs qu’est Algérien toute personne dont le père ou la mère est algérien(ne) sans distinction de race , de sexe , ou de quoi que ce soit.

      A le comprendre hors du Hirak point de salut. Ce troupeau de tubes digestifs ambulant a dissout toute personnalité en son sein. Selon lui, Audin et Fanon qui culturellement n’ont rien d’Algérien et qui n’ont jamais renié leur origine française sont plus Algériens que Belloucif qui lui est arabe berbère et musulman et culturellement plus proche des Algériens.

      Alors Audin et Fanon ne sont pas Français parce qu’ils ont soutenu la révolution algérienne. Par contre Belloucif, lui,est Français parce qu’il y était contre .

      PTARIOTE
      12 juin 2020 - 14 h 13 min

      La malhonnêteté est bien exprimée dans ton commentaire mais dégage aussi de la haine et du racisme . Reconnais au moins lorsque tu parle de sciences que la civilisation arabo-musulmane est la base de la civilisation actuelle. Et la faute dans le retard n’est jamais dans la langue mais de ceux qui la véhicule. Les Algériens étudient bien en français mais ils sont en retard car la tare est en eux !…

        Zombretto
        12 juin 2020 - 19 h 14 min

        @« PTARIOT »: Où vois-tu de la haine et du racisme dans mon post? Je donne des faits, rien d’autre.
        Quant à la civilisation arabo-musulmane dont tu parles, nous ne discutions pas du passé ici, nous parlons du présent. Cette civilisation a disparu quasi-totalement il y a au moins cinq ou six siècles. Si on veut rester au moyen-âge, alors là oui, la langue arabe est suffisante, sinon elle ne sert plus à rien. D’ailleurs, la civilsation qu’on appelle arabo-musulmane était basée largement sur le savoir des grècs anciens auquel ils ont ajouté un peu et soustrait un peu.

      Anonyme
      12 juin 2020 - 14 h 15 min

      Identitaire par si, identitaire par là…, de toute façon avec ce mot « magique » trompeur et annonciateur beaucoup en font leur fond de commerce pour manipuler, discréditer,usurper, mentir,exemple comme ce quotidien qui comme par ‘t’ et fini ‘t’ raciste et xénophobe, soi-disant défendre les Amazighs et comme par miracle en atteignant le « Graal » s’imaginant être le saint-jean baptiste des kabyles.

        Un Journal T + T
        12 juin 2020 - 19 h 39 min

        @Anonyme 12 juin 2020 – 14 h 15 min
        Oui, an3@@@m ya Oustad , chokrane ya douktour…
        Ma3loum, Fi3lène wa Akid … C’est un journal dont le nom commence par T et finit par T aussi. Ce journal porte le nom de Tighremt, qui veut dire en anglais atlasien la Cité ou la Ville.

        Eh bien c’était le seul journal qui était publié en langue aborigène primitive, selon les éminents Douktourates en socio-ethno-linguistique, qui a été interdit par la Volonté de puissance d’un pouvoir panarabo-islamiste, avec la célérité et le réflexe du vieux syndrome colonial.
        Pourquoi? Ben, comme dit ci-dessus, il était publié dans une sorte de dialecte qui écorche les oreilles, comme l’avait dit l’éminent théologien Cheikh El Ibrahimi fi klamou vers 1943 dans la revue El Bassair réceptacle d’une scolastique inventive et très en avant de son temps, car elle a concilié l’âge du silex avec le boson de Higgs dont elle avait eu la géniale intuition, avec une sublime démonstration.
        Tighremt a été interdit de publication car il utilisait l’alphabet latin au lieu de l’arabe !
        Tout ça dans une atmosphère Khawa Khawa dans une république dite Démocratique et Populaire… Excusez du peu.
        PS. Les poubelles Chourouq et Ennahar, ça ne vous inspire pas une p’tite dissertation?

    Hocine-Nasser Bouabsa
    12 juin 2020 - 10 h 25 min

    Comme d’habitude je voulais initialement lire la contribution deux fois. La première pour connaitre l’objectif et l’orientation de l’auteur. Et la deuxième pour analyser ses mobiles et arguments de l’auteur.

    Dans le cas de la contribution de Saad Hamidi, je me suis arrêté à la phrase « à titre d’exemple, dans les parlers des Hauts-Plateaux, tous les mots ou presque prennent leurs racines dans l’arabe ancien ». Pourquoi ?

    Eh bien, tout simplement parce que l’auteur méconnais l’Algérie. Car il semble ignorer que la région des Imazighen chaouis et enmemchi avec leurs villes Batna et Tébessa débute quelques kilomètres après Constantine en venant d’Alger et s’étend jusqu’à la frontière tunisienne et Biskra, la porte du Sahara. C’est la région des Hauts-Plateaux par excellence. Et là on parle surtout la langue amazighe. Dire « que tous les mots prennent leurs racines dans l’arabe ancien », est très surprenant.

    Karamazov
    12 juin 2020 - 10 h 19 min

    L’identité inclusive c’est tout le monde , y compris Audin et Bellounis.

    « Qui peut dire que Maurice Audin ou Frantz Fanon ne sont pas Algériens ? Pourtant, ils ne sont ni Berbères, ni Arabes, ni musulmans ! Le général félon Bellounis, lui, était berbère, arabe et musulman ! Mais il ne peut prétendre à être Algérien tout comme les harkis d’ailleurs ! ».  

    Donc , à vous comprendre , Maurice Audin qui ne sont ni musulmans ni arabes ni berbères et qui ne sont même pas nés en Algérie ni leur ascendance sont Algériens parce qu’ils ont soutenu la révolution sont Algériens mais Bellounis qui réalise le grand schlem qui à lui seul incarne l’article 2 de notre constitution n’est pas Algérien .

    Alors je crois que je ne suis plus Algérien, parce que je n’ai jamais soutenu le Hirak , qui selon vous incarne tous les attributs de l’Algérienité .d ‘autant plus que vous enfoncez le clou en y ajoutant plus loin :

    « Dans cet effort de déconstruction, j’essaye de montrer que le noyau constituant la personnalité de l’Algérien se compose essentiellement de l’islam, de la berbérité et de l’arabité. » 
    ais comme la contradiction ne vous fait pas peur : vous dites :

    «  Quant à la darja ou dziria à laquelle certains de nos compatriotes tentent de lui donner quelques lettres de noblesse, c’est comme vouloir se passer d’une voiture confortable moderne pour utiliser un carrosse  » . Safi c’est un arabo-berbéro-musulman qui a inventé . La vouatour ta3 triciti, l’Aïfoun , lavyou , et l’ordinateur,  mais il ne parlait pas la derja , yek ? ?

    Iben moua , je ne suis ni Arabe, ni musulman, ni berbère , ni nationaliste, et je suis opposé au Hirak qui estt un amalgame de brobros-arabo-islamistes , alors, selon vous, je ne suis pas Algérien ?

    Personnellement , je n’insisterais pas pour rester Algérien bessif, mais si je ne suis pas Algérien alors que j’y suis né moi et mes parents et que j’en ai la nationalité et la kadintiti, je ne suis donc de nulle part ?

    Anonyme
    12 juin 2020 - 10 h 13 min

    « La langue berbère doit être transcrite en caractères arabes » chiche !! allez y la transcrire en caractères arabes mais pour vos propres enfants les nôtres les Kabyles les chawis qui se découvrent d’abord et avant tout berbères, les touaregs, … eux ont déjà choisi et ça ne sera certainement pas les caractères arabes. Cette affaire et grave pour les berbères elle relève même d’un combat pour la libération de nos terres. Allez y !! enseigner la langue berbère à vos enfant en …. arabe. Wa faqooooooooooooo même le facteur religieux que vous instrumentalisez avec un certain succès nous les démasquons et le réduisons à une vulgaire tentative de colonisation des temps modernes.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.