Hirak : chacun y va de son pronostic sans proposer de traitement

Alg Hirak
Lors d'une marche pacifique à Alger-Centre. C'était le 48e vendredi. PPAgency

Par Dr Abderrahmane Cherfouh – Le covid-19 a-t-il sonné le glas du Hirak ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres en ce moment. Et les spéculations vont bon train et ne font que s’amplifier. Les débats autour du Hirak suscitent encore beaucoup de réactions et ont tendance à aller dans toutes les directions. Tout le monde s’arroge le droit de parler en son nom et prétend en être la voix. Vu la crise provoquée par la pandémie, il n’est un secret pour personne que le Hirak traverse une période difficile et que la situation est grave.

Pour certains, il donne l’impression d’une maison en ruine ; incapable de se relever. Pour d’autres, même s’ils ne participent pas à alourdir le climat de désespoir qui s’installe peu à peu, ils s’emploient néanmoins à le confirmer. Chacun y va de sa théorie et pose son diagnostic sans proposer de traitement. Tout le monde s’accorde à dire que le Hirak est sa propre victime, qu’il n’a pas de leaders capables de le conseiller, de le guider et l’orienter, qu’il est traversé par plusieurs courants, etc. Il est évident que la situation actuelle du Hirak n’est plus aussi euphorique, contrairement à ce qu’elle a été il y a quelques mois.

Au départ, ce mouvement révolutionnaire était à deux doigts de réussir et s’apprêtait à broyer le pouvoir. Tout le monde l’encensait, y compris les plus sceptiques, y compris une partie du pouvoir. On sentait que l’heure de la démocratie avait sonné et qu’il allait transformer radicalement le système politique algérien, ouvrant tout droit la voie à la naissance de la deuxième République. Ce pouvoir chancelait et ne pouvait que constater les dégâts, incapable de briser cette chaîne de solidarité et cette conscience collective qui, tel un rouleau compresseur, écrasait tout sur son passage.

Mais, depuis l’apparition de la pandémie – un allié inattendu du pouvoir – et l’arrêt forcé des marches, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Pour beaucoup, le Hirak semble avoir vécu, être arrivé à bout de souffle et avoir fait désormais partie de l’histoire. Certains commentateurs et politiciens le trouvent idéaliste, utopiste et ils ne se gênent plus de le caricaturer et de le fustiger, allant jusqu’à le mépriser et lui prédire une mort certaine.

Force est de reconnaître que le Hirak souffre de ses propres composantes. Le dernier reportage de France 5 nous a bien révélé la division profonde qui existe au sein d’un même peuple qu’on ne peut plus cacher. Division poussée à l’extrême : l’apparition de deux entités différentes. L’une se voulant moderniste, tournée vers l’avenir, vers l’occidentalisme, revendiquant les attributs y afférents : laïcité, liberté de religion, liberté de penser, islam modéré, ouverture sur les langues étrangères ; l’autre, profondément conservatrice, faussement attachée à ses racines, agrippée au panarabisme : langue unique, culture unique, pensée unique, comportement unique, religiosité exagérée.

Cette classification et ce clivage entre des Algériens que tout oppose font, bien entendu, l’affaire du pouvoir et risquent de miner l’unité du Hirak et lui porter préjudice. Cette situation, si elle venait à perdurer, conforterait les thèses du pouvoir, de ses relais et même parmi les militants du Hirak, à savoir que le mouvement pourrait éclater et qu’il n’a aucun projet de société à proposer, mise à part la marche menée sans leaders, sans conseillers, sans les schémas classiques des associations et organisations politiques. C’est pourquoi certains acteurs de la scène politique appellent ce mouvement à se déterminer et à songer à traduire ses ambitions politiques et ses objectifs sur le terrain politique, en se dotant d’une organisation composée de diverses tendances, non exclusive, qui rassemble tout ou presque ce que le Hirak compte comme éléments utiles et pourrait constituer une force capable à faire face politiquent au pouvoir et à ses alliés.

Malgré toutes ces embuches et ces difficultés, malgré ses divergences d’opinion, malgré ses profondes divisions, le Hirak est déterminé à poursuivre sa lutte. Tôt ou tard, ce mouvement révolutionnaire va reprendre le combat, une fois la pandémie vaincue. Le terreau de la contestation est toujours vivace, la flamme aussi. Le bras de fer entre le pouvoir et le peuple semble inéluctable et les manifestations vont reprendre de plus belle. Un match n’est jamais gagné d’avance et il se joue sur le terrain. Pour le moment, à cause du Covid-19, le peuple ne peut pas reprendre les manifestations dans les rues. Face au pouvoir, les Algériens sont solidaires les uns les autres. Ils étaient aussi solidaires quand la pandémie du Covid-19 se répandait. Face à l’adversité, les Algériens ont toujours démontré qu’ils sont profondément unis, laissant de côté leurs différences, et vibrent au rythme des mêmes sentiments, à savoir la lutte pour un Etat de droit, la mise en place d’un nouvel ordre politique et la naissance d’une deuxième République.

Le Hirak est capable de gagner le match. Quelle que soit l’issue de cette future confrontation, le Hirak a pu chasser le pouvoir corrompu de Bouteflika et déstabiliser les fondements sur lesquels il reposait. Il a pu démystifier la superpuissance de ce pouvoir et son invulnérabilité, mythe nourri par le peuple lui-même et par le régime qui laissait insidieusement entendre que toutes les couches de la population algérienne réunies ne pourraient lui faire face et le vaincre.

Le pouvoir en est conscient et prépare sa riposte. Pour briser cette chaîne de solidarité et ce mouvement révolutionnaire, le pouvoir ne dort pas sur ses lauriers. Il a déjà prévu plusieurs scénarios. Il sait que tôt au tard le mouvement révolutionnaire va reprendre le combat une fois la pandémie disparue et on assiste depuis quelque temps à un pilonnage systématique du Hirak. Profitant de la trêve imposée par la pandémie pour ne pas mettre la santé de la population en danger, il a multiplié les arrestations d’opposants politiques qui communiquaient par les réseaux sociaux. La mobilisation du Hirak a souvent été propulsée par ces derniers. Cette mobilisation à travers ces réseaux est capitale et constitue le fer de lance du Hirak. Contre ces réseaux, le pouvoir ne pouvait absolument rien.

Sournoisement, il commence à avancer ses pions et mobiliser ses relais pour torpiller l’unité du Hirak. Sa machine infernale et redoutable est mise en branle et occupe seule le terrain. Il a fait appel à l’une de ses armes favorites, à savoir la presse qui lui est totalement soumise. Tout le monde connaît la puissance de la presse, surtout la presse intéressée, partie prenante du régime, et combien cette puissance peut être néfaste et dangereuse. On a pu le constater ces derniers jours avec la contribution de plusieurs intellectuels tous acquis aux thèses du pouvoir. Dans la récente tempête médiatique créée par le pouvoir, ses intellectuels de service et ses thuriféraires inconditionnels n’ont pas hésité à brandir la menace de la main étrangère parmi les composantes du Hirak et son infiltration par des forces extérieures, tout en prédisant sa fin imminente.

Il appartient au Hirak de s’organiser, de saisir l’occasion d’établir une base commune de travail issue d’un consensus sur des points bien définis pour débattre de son avenir. Il faut qu’un espace politique se dégage pour un Hirak fort de ses composantes, capable de remporter le combat contre le pouvoir et ses relais. Pour le moment, le pouvoir semble avoir le dessus, mais il ne faut pas oublier qu’il a joué toutes ses cartes et qu’il ne peut pas faire grand-chose à l’avenir sur le plan social et économique, et que si la situation économique venait à s’aggraver, il risque d’y laisser des plumes.

Après la pandémie, la récession économique qui s’annonce, les manifestations qui vont certainement reprendre, il sera difficile au pouvoir de se maintenir en place et de durer.

A. C.

Comment (15)

    Elephant Man
    22 juin 2020 - 0 h 33 min

    Déclarations sans consistance, politique politicienne.
    Dites-vous depuis Montréal et hautement formé par l’État Algérien…
    Les réseaux sociaux sont un excellent outil de propagande effectivement tout comme france 5 et son docu fiction fait par un makhnaz, quant à l’occident et son capitalisme mortifère comme référence à la liberté la démocratie…

    Wlad Franca
    21 juin 2020 - 15 h 18 min

    Toutes ces contributions fumeuses sur le Hirak ne sont commises que pour dérouter, faire douter et faire capoter le hirak. Les donneurs d’ordre de ces contributeurs sont à El Mouradia et aux Tagarins. Nous disons à tout ce ‘beau monde´: contributeurs et donneurs d’ordre, dezzou maahoum. Le hirak vaincra. On donnera un bon coup de balai aux Tagarins et à El Mouradia et les contributeurs iront savonner d’autres planches car en tant que mercenaires de la plume, ils ont toujours besoin de se mettre au service des causes les plus sombres.
    Vive le hirak. Vive l’Algerie débarrassée de ses harkis . Wlad Franca n’ont pas d’avenir dans cette Algerie que nous ferons arriver au forceps.

    El Vérité
    21 juin 2020 - 15 h 15 min

    On a pas vraiment le choix soit continue avec les Harkis ou pouvoir depuis juillet 1962;soit rejoindre le Hirak est opté pour une république civile et démocratique,si les Harkis étaient a la hauteur dans le passé;nos parents et grand parents n’auraient jamais les chassés du pays

    Krimou
    21 juin 2020 - 11 h 42 min

    Quand le regime de tebboune est pire que celui de gaid salah on ne peut ruen discuter. Tebboune a fait pire que bouteflika en quleques mois.

    blablateur
    21 juin 2020 - 11 h 31 min

    Lorsqu’on verra des compétents emerger on saura les porter HAUT !
    A eux de s’affirmer !
    Car sincèrement jusqu’à là je vois le même fonctionnement que celui du clan !
    Presse : on nous ressort le barrage vert, les gros projets jamais aboutis…
    Voisin : Ménagement qui frise la complaisance voire la docilité, alors que c’est le bon moment pour s’imposer !
    Fafa : Ils râlent, n’obtiennent rien mais continuent d’importer.
    Religion : Islam-politique toujours en place (descendants de « esslem tesslem »= musulmans? donc nos ancêtres les gaulois aussi?puis quoi encore, turcs?)
    Docilité face au Golfistes et leurs « valeurs »
    Médias DEPLORABLES, INEXISTANTS, STERILES à l’image de toute l’Afrique alors que tout nos talents ont été poussés vers l’Etranger ! et que nos peuples se font manipuler par l’agence fafa24z et Cie.
    Comment, tu veux savoir ce qui se passe dans ton continent (pays) tu t’informes par l’étranger (nocif) et tu ne réagit pas?
    Récupération des milliards volés et casés ailleurs…pas que ressortir l’histoire des « crânes » de frança quand c’est porteur!
    Si on avait la moindre des dignité on les aurait déja recu! mais bon tant qu’on importe leur blé voitures etc surfacturés…
    Le HIRAK ne s’arrêtera que lorsque le NETTOYAGE sera fait à tout les niveaux (wilaya, communes, sociétés, ambassades…) avec récupération des biens où qu’ils soient si on paye les bonnes agences étrangères honnêtes pour s’occuper de celà.
    L’ algérie se retrouvera avec des réserves en 10zaines de milliards au moins.
    OU alors : GARDEZ TOUT, mais de grâce partez! sans rancune ! même au naroc…
    En vérité personne ne doit parler de religion s’il n’a pas son bac au minimum ! comme l’enfant ou l’ignorant qui touche aux fils électriques branchés…

    Belveder
    21 juin 2020 - 11 h 11 min

    S il y avait autant de » » contributions «  » que de propositions concrétes on aurait avancer.
    S il y avait un sujet posé et une proposition concréte par «  »Vendredi » » on aurait avancer
    Le Dégagisme n est pas un programme politique
    Les derniers mois on «  »marchait «  » pour libéré X qui remplacera Y dont on exigera la libération le vendredi d apres

    Karamazov
    21 juin 2020 - 10 h 54 min

    Décidément , il y en a qui choisisse les raccourcis les plus faciles pour me faire dire ce qu’ils veulent.

    Il ne faut pas faire dire à Hmed Hemou et moua ce que nous n’avions pas dit. Ni moua ni Hmed n’avions dit qu’Addi a raison de dire qu’il faut régresser. Il a raison quand il dit que notre société régresse.
    Cette idée de régression féconde qui part de l’idée que quand on aura touché le fond on remontera mécaniquement on remontera était partagée par les islamo-compatibles et les San-Egidiens rejoints par les hésitants las de traire leur bœuf et potentiellement convertibles.

    Moua j’étais dans le camp des éradicateurs , et convaincu qu’on ne remontera jamais et qu’on n’en reviendra pas. C’est pour cette raison que j’ai dit et répété que sans critique radicale de la culture de la société et de la religion nous n’en sortirons jamais.

    Bien sûr qu’Addi est comme ce bigot de Pascal: il a fait semblant d’y croire et il s’y est pris. Il n’est pas le seul. Ici même Saint Qeddour a abdiqué sa traite de bœuf pour faire de la théologie (désaliénante).

    L’idéologie de la régression n’est pas une invention purement abstraite , mais au contraire une activité , une pratique culturelle et sociétale.

    Addi a juste adouci le terme avec un oxymore. La régression n’est pas toujours un terme péjoratif , c’est même parfois un thérapie: en psychanalyse par exemple, une pratique culturelle : le culte des anciens , des morts. C’est aussi des sciences : l’Histoire, la paléontologie , etc…

    Bien sûr que beaucoup d’entre nous ont résisté et ont refusé d’embarquer dans cette régression féconde. C’est vrai , mais combien en reste -il aujourd’hui ?

      Smail
      21 juin 2020 - 17 h 28 min

      Explique nous donc pourquoi tu aimes le pouvoir illegitime en place ? Quels sont tes arguments pour defendre des corrompus qui ont ruine le pays ? Si tu travailles comme cachiristesaches que la fin de la saison du cachire va bientot sonner.

        papaye
        21 juin 2020 - 18 h 50 min

        Oui smail, si on avait des gens capables au sommet nous ne serions pas dans un pays étranger, car le notre est riche et beau !

    lhadi
    21 juin 2020 - 9 h 47 min

    On ne doit pas minimiser la responsabilité des dirigeants algériens de l’époque qui, à cause de leur incompétence politique et économique, ont permis à des pays, en l’occurrence l’Iran, l’Arabie saoudite, le Pakistan, le Soudan et leurs vassaux algériens, traitres à la nation, de devenir les fers de lance de la décennie noire.

    La résistance algérienne, malgré l’embargo décrété par des nations dites démocraties avancées, fut mémorable.

    Ce passé douloureux doit nous servir de leçon car la manipulation est ancrée dans toutes les sociétés depuis des siècles. Ce passé doit nous faire dessiller les yeux car nous sommes confrontés à un ennemi d’un autre calibre. Il est sournois. Pendant que nous dormons, il est entrain de creuser notre tombe.

    En effet, si je me réfère au premier congrès international d’Eugénisme dont le discours d’ouverture fut assuré par l’ancien Premier ministre de la perfide Albion Arthur Balfour l’auteur de la déclaration Balfour de 1917 ainsi qu’à la conference de paris de 1919, préalable à la conference de San Remo en 1920 confirmée par le traité de Sèvres de la même année , je dirai que le danger ne peut provenir que de l’Eugénisme des sociétés secrètes qui planifient à long terme l’asservissement des nations.

    Il importe, à mon sens, de ne plus moutonner paisiblement dans les digressions.

    La nation algérienne s’est affranchie des coups de pieds de l’âne donnés par des sycophantes, ces donneurs de leçons ennemis de la patrie. Cette pratique suscite de fortes réticences chez le citoyen algérien forgé par la bravoure de nos martyrs, par les symboles de l’identité nationale qui sont : le drapeau constitué de deux branches verticales vert et blanc comportant en son milieu un rosissant rouge entourant une étoile à cinq branches, par l’hymne national – Quasaman- par la merveilleuse langue arabe – une des six langues officielles de l’organisation des nations Unis et 2eme langue parlée dans le monde et enfin l’islam, – religion abrahimique, de tolérance et d’humanisme, prenant sa source dans le Coran.

    De fait, il n’est plus possible de considérer comme représentant du peuple un bébé conçu in vitro et mort-né sous X.

    Aujourd’hui, notre devoir est de veiller à ce que l’Algérie, cible d’attaques parce que nous sommes le plus éclatant symbole d’une nation dont la force s’est forgée dans le sacrifice, entre dans l’ère des hautes technologies sans lesquelles nous resterons à l’écart de la croissance et du plein emploi.

    Aujourd’hui, notre devoir est de garantir l’équilibre de notre société et en particulier la solidarité, la cohésion.

    Aujourd’hui, notre devoir, malgré les obstacles, les vices et les vertus, les jeux subtils et les contraintes avantageuses, est d’oeuvrer pour que l’Algérie tienne son rang qui était le sien, assure sa sécurité, affirme son influence, accroisse ses parts de marché dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      lahdi24
      21 juin 2020 - 10 h 35 min

      Bien lire : …en son milieu un croissant rouge entourant…

      Fraternellement lhadi
      ([email protected])

      Wlad franca
      21 juin 2020 - 15 h 10 min

      Tu fais tellement dans l’onanisme que tu dois avoir des ampoules plein les paumes.

      L'AVEUGLE
      21 juin 2020 - 17 h 34 min

      Les vrais traitres ont ruine le pays, se soignent en France et rendent les biens de l’Algerie au plus offrant. Un pouvoir a 5% n’a pas sa raison d’etre. Il est illegitime et redevable car ils trainent tous des histoires pas belles a raconter. C’est pour en finir avec cette redevance que le HIRAK ne s’arretera jamais jusqu’a ce que l’honneur et le prestige de l’Algerie soient retablis car on absent dans tout.

    Lghoul
    21 juin 2020 - 9 h 10 min

    Le traitement est clair: En finir avec un systeme base sur la corruption et les mensonges. Pour les reste, personne ne peut proposer quoi que ce soit quand les citoyens sont sous oppression et se font arreter pour un oui ou pour un non alors que les vrais corrompus et les trafiquants de cocaine sont libres. En plus, la rupture entre un pouvoir illegitime et un peuple qui aspire a la liberte, la democratie et la tolerance est irreversible. Plus les temps passe, plus la pillule de la realite economique et de gouvernance ne pourront plus passer. Ainsi, tout le monde, Hirakiste ou pas, goutera aux fruits ameres d’un pouvoir incompetent et illegitime dont la seule experience est taper sur le citoyen ou survivre a travers la corruption et la dilapidation des biens publiques. On a vu pourquoi ouyahia et consorts sont en prison. Corruption et dilapidation sur toute la ligne. Alors un tel systeme ne pourra jamais changer jusqu’a deracinement total. En conclusion il serait impossible de discuter avec ceux qui ont ruine l’Algerie.

      Lghoul.
      21 juin 2020 - 11 h 05 min

      Alors ya si L’Hadi explique alors pourquoi le chef de bande qu’ouyahia vient d’accuser est toujours libre ? Moi je connait la reponse: Celui qui a jure d’d’appliquer son programme du prrsident « mahma el ahpual » est en train de continuer le boulot. Au moins cette fois il n’a pas menti au peuple. Une fois c’est mieux que rien.

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