Interrogations sur la violence extrême lors des manifestations en France

répression France
Les violences policières en France sont de plus en plus flagrantes et décriées. D. R.

Par Mrizek Sahraoui – Il ne se passe pas une manifestation en France sans que celle-ci soit émaillée de violences extrêmes. Avec plus d’acuité encore depuis l’irruption du mouvement des Gilets jaunes dans la vie politique et sociale française, le 17 novembre 2018. Paris a été saccagé, brûlé et mis à sac pendant plusieurs semaines d’affilée, tout au long de l’année 2019, et c’est toujours le cas. A chaque défilé, à chaque rassemblement et quels qu’en soient les organisateurs, à un moment ou un autre, les heurts éclatent et les affrontements entre forces de l’ordre et des groupes identifiés deviennent inévitables, causant des dégâts considérables sur le mobilier public et les commerces alentours.

Par le passé, des échanges violents entre de petits groupuscules et la police ont été enregistrés à l’occasion de manifestations syndicales. Si, avant, avec un service d’ordre très efficace, les syndicats ont su gérer et réussi à maîtriser les éléments perturbateurs, à présent, eux-mêmes sont dépassés par les événements. Le phénomène de la violence ne date pas d’aujourd’hui, mais «jamais avec une telle volonté d’en découdre ou de casser» [comme ces dernières années], font remarquer des spécialistes en matière de sécurité publique, qui s’interrogent toutefois sur l’incapacité – ou le manque de volonté ? – des forces chargées du maintien de l’ordre à neutraliser en amont les individus violents, toujours les mêmes connus des services de sécurité.

De plus en plus, les manifestations sont violentes, les interpellations brutales ; aussi, un degré de violence jamais atteint des deux côtés. Le problème, c’est que les interpellations musclées, disproportionnées, selon de nombreux observateurs, ne visent pas uniquement les casseurs qui, eux, s’en sortent plutôt bien et s’en échappent, passant facilement entre les mailles du filet policier. Ce sont des marcheurs pacifiques, occupant la rue pour exprimer leurs revendications en vertu d’un droit constitutionnel, qui subissent les charges policières, avec des conséquences souvent dramatiques.

Alors, d’aucuns se posent immanquablement la question de savoir à qui profitent toutes ces violences devenues un rituel qui, forcément, viennent dénaturer, pervertir des combats nobles portés par les syndicats, les associations et autres collectifs, sur des questions essentielles les concernant respectivement. L’objectif vise-t-il à décrédibiliser toute voix qui dénonce la politique gouvernementale ? se demande-t-on.

Seules des enquêtes indépendantes, comme c’est le cas au Royaume-Uni où les investigations en rapport avec de telles problématiques sont confiées à un organisme indépendant, IOPC – dont l’objectivité est saluée par les citoyens britanniques –, la version anglaise de l’IGPN français, peuvent démêler l’écheveau.

Ce n’est pas demain la veille, se résignent des personnes ayant subi des dommages corporels, irréversibles pour certains d’entre elles.

M. S.

Comment (17)

    Anonyme
    21 juin 2020 - 19 h 31 min

    la question de savoir à qui profitent toutes ces violences…

    Ce n’est pas difficile à savoir. Le fait de rendre ingouvernable un pays, France, Allemagne ou autre nation, n’est plus une lubie d’anarchiste, c’est devenu une nécessité vitale pour certains dans la mesure où ces individus d’obédience d’extrême gauche ou d’extrême droite considèrent que les dirigeants actuels tiennent la barre d’un navire qui va au gouffre.

    A une certaine époque, pas si lointaine on parlait de la Fraction armée rouge allemande, de Brigade rouge en Italie, des Cellules communistes combattantes belges, de l’OAS, du Groupe Charles Martel, Groupe d’intervention nationaliste…pour les français. Donc le phénomène n’est pas nouveau et le fait de vouloir à tout prix relier ce qui se passe en France à notre propre malheur n’explique rien. D’autant que si des salafistes se sont réfugiés en France mais surtout en Grande Bretagne, il est aussi de nombreux algériens intellectuels ou non qui avaient pour seul défaut d’aimer la liberté et qui ont dû, eux aussi, s’exiler sur l’autre rive. Les combines et carabistouilles, si elles ont été présentes de l’autre coté, elles n’en n’ont pas moins existé ici comme elles existent encore à l’heure actuelle avec les partis islamistes. En Afrique du Sud, un des préalables à la réconciliation était la vérité, d’où l’appellation même de « Commission Vérité et réconciliation ». Chez nous ça été autre chose…mais ceci est une autre histoire.

    Selon la thèse de la « stratégie de la tension », une partie des actes commis visent à susciter délibérément un climat de violence politique, dans le but de favoriser l’émergence d’un État despotique. Certains pensent qu’il s’agit de «manipulation en sous-main par les gouvernements » de groupes politiques radicaux afin de provoquer des débordements qui favoriseraient aux yeux de l’opinion publique des politiques autoritaires. D’autres soulignent l’appui discret que portent certains pays comme la Russie ou Israël à ces groupes dans une optique politique conforme à leurs intérêts.
    Par le passé, des échanges violents entre de petits groupuscules et la police étaient relevés mais ils étaient ponctuels et n’avaient pas la signification politique actuelle. Dans le cadre présent, il s’agit du mouvement informel, le black bloc. Pour ces membres il découle de marquer l’ennemi de classe au fer rouge, autrement dit de commettre des actes de déprédation à l’endroit de ce qui est identifié comme des cibles politiques – que ce soient les symboles de « l’État de classe » (commissariats de police, casernes de gendarmerie, véhicules des forces de l’ordre), du « mode de production capitaliste » (banques, assurances, agences immobilières, boutiques de luxe), de la démesure consumériste et « bourgeoise »
    Ce mouvement Black Bloc a la particularité d’être non structuré et international ou, en tous les cas, européen et n’a rien à voir avec les mouvements islamistes et encore moins avec les réfugiés tchétchènes ou autres. C’est faire un procès à fafa comme d’habitude pour se soulager la conscience. La manipulation salafiste des jeunes de certaines banlieues de grande ville française est une réalité. Et elle n’a rien à voir avec nos années terribles de 1994. Il est à noter que la manifestation du 19 octobre 2019 à Paris contre l’islamophobie et organisée par le CCIF qui de fait est le relais en France des Frères musulmans prônant l’islam politique n’avait pas engendré de casse.
    Il est à noter qu’en France la violence extrême lors des manifestations semble devenir banale. Elle révèle une société française actuelle où les inégalités, les demandes insatisfaites et les clivages sociaux sont flagrants.

      @Anonyme
      22 juin 2020 - 8 h 01 min

      CCIF est financé par Soros.

    Anonyme
    21 juin 2020 - 14 h 15 min

    L’article parle de la violence franco-francaise et rien d’autre.Alors arrêtez vos fantasmes.

    Thamourth
    21 juin 2020 - 13 h 26 min

    Il faut appeler la police française en Algérie, elle va nous débarrasser démocratiquement des zitouts, des bénenistes, des Dhina,, des agents de la NED, d’Otpor, et de tous ces manipulateurs grandis en démocrates.

      Anonyme
      22 juin 2020 - 6 h 20 min

      Ok pour faire venir la police française pour nous débarrasser de la vermine islamiste et indépendantiste!! On leur demandera aussi de nous débarrasser de la vermine au pouvoir et au retour on leur demandera un dernier service…expulser vers l’Algérie tous les racistes anti-français!! Be seeing you!!

    le niveau
    21 juin 2020 - 13 h 16 min

    la violence policiere ?
    elle n’est pas qu’ons france maintenant ces mondialement connu,
    il tape,il frape il tue tout est permis
    inchallah je tombe sur le covid 19 que sur la police

    La Tomate
    21 juin 2020 - 12 h 21 min

    Lire le classement 2020 des meilleurs pays :
    https://www.espacemanager.com/voici-le-classement-des-plus-grandes-puissances-du-monde-en-2020-quatre-pays-arabes-y-font-partie
    Profites aussi pour le classement des méilleurs systèmes éducatifs, de santé … dans le monde.

    Et puis on en discutera y’a Si M’rizak avec la ligitimité de critiquer comme celle de l’élection présidentielle.

      C’est bien de revenir au concret
      21 juin 2020 - 15 h 31 min

      Beaucoup de travail en perspective.
      Quand est-ce qu’on va mettre en place un environnement propice a autre chose que des articles et des Commentaires aussi vains qu’inutiles…
      Parlons , Emploi, entreprises, Education, Santé, recherche scientifique et innovation en Algérie .

    la Patate
    21 juin 2020 - 12 h 03 min

    Mrizek Sahraoui, commence d’abord par nous parler de la violence sournoise et perfide qui perdure depuis 62 dans notre pays et là on peut passer à critiquer les autes Nations surtout developpées, telle que celle qui a posé le pied sur la lune ou autres qui ont fait des miracles en tecnique et en technologie. Eux au moins ils ont les moyens quels sont les tiens ?

    Belveder
    21 juin 2020 - 10 h 47 min

    Le maintien de L ordre est une doctrine qu aucun état ne maitrise a 100% les Blacks blocs recoivent méme des lecons et des entrainements dans des camps sur l Art de la guérilla urbaine
    Le probléme est d ordre juridique peut on les arréter avant??

    Socrate
    21 juin 2020 - 10 h 28 min

    Beaucoup ne viennent plus dans ces manifestations pour revendiquer quelque chose mais pour « casser » du CRS ! C’était visible lors de la manifestations des infirmiers. Ceux qui s’en prenaient à la police n’étaient en rien des infirmiers ou des personnels soignants (à part cette infirmière très médiatisée). S’il pouvait lyncher et tuer un policier, ils n’hésiteraient pas une seconde.

    Anonyme
    21 juin 2020 - 9 h 15 min

    Et si vous faites votre boulot et parler des manifestations de milliers d’Algériens bloqués en France devant l’ambassade et les consulats.

      Thamourth
      21 juin 2020 - 13 h 24 min

      Fais le toi, ya wahad le bananiste. kOUL EL BANANE

    Mohend
    21 juin 2020 - 8 h 43 min

    La France récolte les fruits de ses combines et carabistouilles, qui sème le vent récolte la tempête dit-on, pendant la décennie 1990, en Algérie les intellectuels, médecins, journalistes, artistes, policiers tombaient sous les balles assassines des tangos, combien de veuves et d’orphelins, la France des lumières et des droits de l’hommisme accueillait leurs chefs avec droit d’asile et salaire confortable, ses tangos une fois arrivés en France, en Allemagne, en Angleterre aux USA se donner à leurs activités favorites, je me souviens comme aujourd’hui en décembre 1994 à la veille de l’Aïd, le boulevard Amirouche à Alger bondé de monde, vers 17heure une bombe destinée au commissariat fait plus de 100 morts civils, Anouar Haddam depuis Washington assume et déclare que la bombe était destinée pour tuer les policiers du commissariat, les civils étaient donc des victimes collatérales, le mot est très joli sur le papier, dans la loi américaine le dernier des procureurs peut l’inculper pour avoir reconnu les faits gravissimes, mais à l’époque l’occident à miser sur le cheval des frères musulmans pour conquérir de nouveau espace, à Londres je l’ai vu de mes propres yeux, ils faisaient des prêches dans la rue pour récolter de l’argent pour aider leurs frères qui combattaient les kouffars de l’ANP, personne n’a rien dit, la France et les autres avaient un but évident aider cette racaille pour déstabiliser l’Algérie et les autres pays intéressants quand les islamracailles seront au pouvoir la France et les autres récolteront les dévident de leurs soutiens, entre temps ses islmaracailles travaillaient la jeunesse des banlieues Française et anglaise dans les sous-sols qui faisaient office de mosquées au vu et au su des services de renseignements, la France préparant un piège pour l’Algérie, elle récolte aujourd’hui en partie la moisson de ce qu’elle a semée, c’est pareil pour les autres, les tchétchènes c’est kif kif bouricot, au moment où la Russie se débattait avec les islamistes tchétchène, la France accueillait en grande pompe des exilés maltraitées par la Russie du méchant Poutine, les caméras nous montraient la bienveillance et la générosité de la France officielle qui combine dans les coulisses pareils pour déstabiliser la Russie, cette fois non pour son propre compte car le client est plus gros qu’elle mais parce qu’elle sous traite la mission pour l’oncle SAM, aujourd’hui la France est submergée par ses groupes bien formés sur le plan idéologique et militaire puisque la France à participer à leur épanouissements, elle récolte et elle va récolter pour très longtemps les fruits amères de ses soutiens aux islamoracailles, vous avez le savoir-faire clé en mains, à présent bon appétit.

    CHAOUI
    21 juin 2020 - 8 h 27 min

    Le chameau ne voit pas sa propre bosse

    Anonyme
    21 juin 2020 - 8 h 23 min

    Allez ceux qui ont fait de la guerre d’Algérie un fond de commerce, c’est le moment de mettre le paquet : Attention ! pas Malik Ouskine quand même ! mais plutôt octobre 61, les Ali Lapointe, remontez jusqu’à Sétif 45 ou pourquoi pas au blé qui n’aurait pas été encore payé à ce jour !!

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