La fabrique de l’arrogance a fait pschitt

Netan médias israéliens
Donald Trump en compagnie du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. D. R.

Par Ali Akika – Les médias israéliens ont claironné à longueur de la journée du 1er juillet 2020 : «Vous allez voir ce que vous allez voir !» Mais ce jour-là, un silence de cimetière régna sur la résidence du Premier ministre israélien où des journalistes faisaient le pied de grue. Ils trépignaient d’impatience à l’idée d’entendre Netanyahu déclarer l’enterrement de la Palestine. Attente vaine, la journée se termina par un pschitt. Alors, la machine de propagande, pour effacer le bide médiatique, se mit en branle et déversa ses «vérités» qui ridiculisaient leurs auteurs. Un commentateur ex-général entonna la musique d’une rhétorique pour justifier le silence gênant dû au couac d’un Premier qui passe pour un AS de la communication.

La fabrique de la propagande a ses limites et ne peut toujours masquer les ratés d’une politique. Nous verrons plus loin la métaphysique qui sert de socle aux discours israéliens de la désinformation. Pour les commentateurs de la décision «historique» attendue ce 1er juillet, les paroles de Netanyahu allaient transformer la réalité. Ils entendaient par là que leur perception de ladite réalité allait être celle des Palestiniens. Bizarre conception des choses et drôle de façon de raisonner qui font croire qu’une décision, produit de la force, légitime un voleur qui détrousse un propriétaire de sa terre. Bizarre raisonnement en effet car il fait l’impasse sur la réaction des habitants de la Palestine qui avaient retenu la leçon de la tragique nakba (catastrophe) de 1948 qui s’est traduite par leur expulsion du pays.

Mais, aujourd’hui, les Palestiniens ne bougeront plus de leurs terres et cette simple attitude devenait une redoutable arme tant redoutée par leurs colonisateurs. Leur refus déjoue les plans de l’occupant qui rêve d’une Palestine vidée de ses habitants. L’aveuglement de l’occupant marié à son arrogance ont été bercés par «la chanson d’une terre sans peuple pour un peuple sans terre». S’accrocher à des croyances et à des fantasmes en dépit du temps qui passe relève et révèle les crises d’adolescence d’hommes pourtant mûrs depuis belle lurette.

Pourquoi donc Netanyahu a fait pschitt ce 1er juillet 2020 ? On connaît les habitudes et les actes de ce Premier ministre, patron hors catégorie de la fabrique du fait accompli. Cette politique qu’Israël, avant même sa constitution en entité étatique, a toujours pratiquée. Politique insensée au regard de toute éthique et morale, sans parler du droit international. Nous sommes là, disent les occupants, par la force et vos protestations au nom du droit et autres simagrées ne nous feront pas changer d’attitude.

En apparence, leur arrogance qui semble leur avoir donné raison a des racines pas toujours avouables. Ses auteurs refoulent, entre autres, que leur pratique de hors-la-loi a été possible parce que des puissances quelque peu honteuses fermaient les yeux sur leur brigandage. Venons-en aux éléments à l’origine du pschitt de Netanyahu. Commençons par le visible qui éclaire les contradictions aiguës qui agitent la société de cet Etat.

Rappelons qu’il a fallu trois élections en un an pour accoucher avec une césarienne d’un gouvernement, bancal par-dessus le marché. Un gouvernement avec deux Premiers ministres qui se surveillent et se regardent en chiens de faïence. Cette méfiance au sein de ce gouvernement est une pierre dans la chaussure de Netanyahu qui l’a empêché de faire sa déclaration d’annexion de la vallée du Jourdain. Benny Gantz, Premier ministre bis ne voulait pas laisser ce trophée politique au seul bénéfice de son rival Netanyahu.

La deuxième pierre dans ses chaussures fut l’opposition de l’armée. Opposition lourde de sens car l’armée est tout à la fois la colonne vertébrale, les yeux, les oreilles et même les pieds de cet Etat. Une faute grave de la part de quelqu’un qui passait pour un redoutable tacticien de la politique. Cette faute fait partie de la fuite en avant de Netanyahu harcelé par la justice pour cause de magouilles et de corruption. Annexer, voler la vallée du Jourdain étaient une carte maîtresse qui lui permettrait de dissoudre le Parlement et se faire réélire avec une confortable majorité et échapper ainsi à la prison. Enfin, annexer des territoires, alors que le coronavirus reprenait de plus belle ses randonnées mortelles, aurait pu être, en cas de conflit dans la région, un danger pour un Etat obsédé par sa sécurité. Et cerise sur le gâteau, les 800 000 chômeurs provoqués par le coronavirus aurait été la goutte qui ferait déborder le verre. Voilà pour la cuisine interne qui ne doit pas nous faire oublier que dans ce théâtre tous les acteurs sont d’accord pour spolier les Palestiniens. Leurs divergences se situent dans le domaine de la tactique et des méthodes.

Mais il y a une autre cuisine qui a déréglé le projet de Netanyahu. Donald Trump veut aussi gagner les élections dans cinq mois. Ami d’Israël, il a dû calmer les ardeurs de son protégé Netanyahu qui tenait coûte que coûte à son annexion. Trump était donc coincé entre ses amitiés israéliennes et ses gros intérêts avec les féodaux du Golfe qui avaient peur d’exposer aux peuples du monde arabe le visage hideux de la trahison. Tout le tableau que je viens de décrire est suffisamment chargé d’obstacles pour imposer une halte à un homme et à un Etat dont l’identité et l’action se résument en une fuite en avant permanente.

Mais le facteur décisif, qui a tiré la balance du côté d’un report de l’annexion, a un lien avec l’essence du sionisme. Celui-ci est traversé par deux écoles. Les premiers, les purs et durs, habités par la mystique religieuse de «l’an prochain à Jérusalem», ne veulent pas entendre parler d’un futur Etat palestinien. Ils veulent s’approprier toute la Palestine au nom d’une supposée promesse biblique. Mais dans leur for intérieur, ils savent que la réalité de notre monde ne repose pas sur la mystique mais sur les implacables réalités, un jour ou l’autre, des rapports de force. Ils ont commencé à goûter à cette réalité avec l’émergence d’un Hezbollah qui leur interdit dorénavant de se balader au Liban. Ajoutons à ça les cauchemars de l’Iran qui peuplent leurs nuits.

Pour eux donc, un Etat de Palestine, c’est la goutte qui fera déborder le vase du rêve sioniste. Fini alors le vol des terres, donc fini el Alia (immigration des juifs du monde). Ainsi, ces biberonnés de la Bible et de la Torah redoutent l’avenir dans un monde ouvert à tous les vents. Et ces vents risquent d’effeuiller l’identité d’un îlot d’Etat noyé dans un océan d’immenses pays peuplés de voisins qui ont quelques raisons et de douloureux souvenirs à ne pas ranger dans les pertes et profits de l’Histoire.

Les seconds, minoritaires, qui appellent à un Etat palestinien, ont d’autres motivations qui ne reposent pas sur la mystique des premiers. Leurs arguments : l’occupation gangrène la démocratie israélienne, un Etat unique ferait des Palestiniens des citoyens de seconde zone. Leur consensus s’est élaboré autour d’une seule idée, l’existence d’un Etat Palestinien séparé physiquement par une frontière étanche est une nécessité pour préserver le caractère juif d’Israël. Ils veulent en quelque sorte que le rêve sioniste ne meure pas mais se transforme en un projet «réaliste» et permettre un entre-soi entre gens de même «origine».

Cette journée du 1er juillet qui devait être une «fête» fut qualifiée par les médias israéliens de «retrouvailles avec la souveraineté d’un peuple avec sa terre». Remarquons au passage le remplacement du mot annexion par souveraineté. Le délire dans l’utilisation des mots est l’exacte définition d’un individu qui met une barrière entre sa perception des choses et la réalité. Mais Ô paradoxe, selon un commentateur ex-général ce sont les Palestiniens qui seraient donc «fous» de refuser le deal du siècle. Pourquoi fous parce que vivre en Israël, ils auraient un meilleur niveau de vie. Mieux vivre et courber l’échine, la bonne affaire ! Mais la folie n’est-elle pas du côté de ceux qui décrètent, avec des mots sur du papier biodégradable, la souveraineté sur le territoire d’autrui pour qu’il devienne magiquement une réalité inscrite dans et pour l’éternité ? Les Palestiniens comme tant d’autres peuples ont vu chez eux défiler tant d’occupants pour ne pas se laisser impressionner par de pareilles balivernes.

Ce genre de délire qui puise ses ressources dans la métaphysique perd de son attrait. Il gêne même leurs amis européens (1) qui y voient un danger. Ils ont en tête les accords de Munich qui ouvrirent les portes de l’enfer qui a consumé et dévasté le monde en 39/45. Ils ont peur que l’annexion de la vallée du Jourdain signe le glas des accords d’Oslo qui sont déjà une coquille vide. La mort de ces accords ouvrira un vide politique dont les conséquences sont imprévisibles. Vue la situation en Syrie, en Irak, au Yémen et en Libye, les pays européens n’ont pas besoin d’un autre conflit. Tant que l’incendie et la répression étaient «sous contrôle» en Palestine, l’Europe ne s’inquiétait pas trop. Mais là, trop c’est trop ! se disent-ils.

L’Europe a déjà avalé tant de couleuvres dans le passé et aujourd’hui avec la sortie des Etats-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran, on est au bord du gouffre. Nous ne sommes plus en 1982 quand Israël bombarda le réacteur nucléaire irakien. Déchirer un accord avec l’Iran, c’est une autre paire de manche. Le Moyen-Orient est entré dans une phase où l’Oncle Sam et son proconsul sur place ne font plus totalement la loi. Le «Deal du siècle» de Trump est leur dernière trouvaille «généreuse» pour tirer le rideau sur une pièce de théâtre dont ils sont à la fois auteurs, metteurs en scène et comédiens. Et cette «générosité» on la trouve dans la proposition de Trump qui, en contrepartie de la fertile vallée du Jourdain à son ami Netanyahu, offre aux Palestiniens des morceaux de terre rocailleuse du désert du Néguev. Ce genre de marché ne rappelle rien à ceux qui soutiennent ce scabreux deal en Trump-œil.

A ceux qui l’ignorent, on leur rafraichît la mémoire. C’est exactement ce que l’Oncle Sam réserva aux véritables habitants de l’Amérique. Les chasser des fertiles et fraîches vallées du pays et les caser dans des réserves. On leur offrait en plus du Whisky pour oublier leur état et les laisser mourir à petit feu. Tiens… Tiens, j’allais oublier, Trump et Netanyahu sont tous deux Américains. Ceci explique cela idéologiquement. Cela dit, qu’ils ne se réjouissent pas trop vite. Où seront-ils les Trump et Netanyahu dans cinq mois ? En revanche, on est sûr que les Palestiniens seront toujours sur leur terre et continueront à résister. Une autre chose est sûre : les Palestiniens ne seront pas les Amérindiens (Indiens) du XXIe siècle.

A. A.

(1) Boris Johnson, Premier ministre britannique de la puissance qui offrit en 1917 un foyer juif en Palestine, a écrit une tribune où il affirme que la Grande-Bretagne ne reconnaîtra pas l’annexion de la vallée du Jourdain. Ce pays en raison du rôle historique qu’il joua dans l’installation d’un foyer juif en Palestine mais, surtout, qui a des énormes intérêts dans les pays du Golfe qu’il a «aidé» (avec l’espion Laurence d’Arabie) à se débarrasser de l’empire ottoman, sa position compte en raison de ses liens spéciaux avec les Etats-Unis.

Comment (19)

    Brahms
    6 juillet 2020 - 7 h 33 min

    Roi Salmane d’Arabie Saoudite ?

    Ils sont fiers de leurs exploits. Grâce à la manipulation et à leurs services secrets, ils ont réussis le HOLD – UP du siècle, prendre un chèque de 389 milliards de dollars aux bédouins d’Arabie Saoudite. Chose faite avec une facilité déconcertante. Trump va donc pouvoir armer et former les pilotes israéliens afin que ce pays puisse avoir une force supérieure contre n’importe quel état arabe ou africain. Le tuteur (Trump) veille au grain et finance la capacité d’Israël grâce à l’argent de l’Arabie Saoudite qui en retour taxe les musulmans d’Europe pour qu’ils financent et payent les taxes du pèlerinage à la Mecque (5500 €) + (2000 €) recyclant tout cet argent qui tombe dans sa musette vers les USA, Angleterre, France. Ce sont donc les musulmans d’Europe et d’ailleurs qui financent la sécurité de l’Etat d’Israël, l’intermédiaire étant l’Arabie Saoudite. Pour s’en convaincre, il suffit de voir l’état des pays musulmans ou africains sur les plans économiques, sociaux, financiers pour s’apercevoir de la supercherie.

    krokro
    5 juillet 2020 - 18 h 30 min

    Voilà un peuple qui a souffert des atrocités du nazisme et qui fait subir ces mêmes atrocités au peuple palestinien ; on comprend alors aisément pourquoi le peuple juif est détesté par pratiquement tous les autres peuples du monde depuis la nuit des temps !

    Vroum Vroum ????..
    5 juillet 2020 - 17 h 47 min

    Véritablement, Netanyahu Israel s’est dégonflé car c’c’est des milliers de Missiles qui auraient enterré l’entité Sioniste.. Et puis ça arrange ERDOGAN Islamistes du Califat, son Ami Nethaniaou continu de bombarder le Sud de la Syrie Musulmanne et Erdogan Islamistes Al Nosra, Saoud, Qatar Freristes continuent d’attaquer le Nord de la Syrie Musulmanne… Bizarrement Netanyahou s’entend à merveille avec les Kharidjites Erdogan, Saouds,. Qatar, Islamistes du Califat… Les Khawaridjs des temps modernes.. Nethaniaou bombarde le Sud Syrie.. Et Erdogan Freristes du Califat attaquent le Nord Syrie… Je parie qu’ils se communiquent les opérations à partager..!!.. Pour Erdogan « Le frère Musulman » juste après sa prière, il appele le Sioniste Netanyahou.. « Bon, à 9h demain j’attaque Idlib et Toi y’a Nethaniaou, tu bombarde le Sud Syrie.!!!.. OK !.. Alors on fait comme ça.!!.. Allez bonne nuit !…. Ouais, Toi aussi !!.. Les Kharidjites des Temps modernes… Une carapace de Musulman mais dedans Sioniste à mort !.. Alors pour Saouds Wahabisme n’en parlons même pas !!

    idir
    5 juillet 2020 - 17 h 38 min

    Netnyahu est un habitue des coups d’eclats. Accuse pour corruption, il fait diversion, en voulant annexer des territoirs appartenant aux palestiniens, afin de se faire oublier par la justice israelienne.

    LES USA LES SEULS A FELICITER L'ALGERIE
    5 juillet 2020 - 14 h 15 min

    quelle que soit votre haine envers les USA, il ne demeure pas moins que ce sont les seuls à nous souhaiter bonne fête via leur ambassadeur à alger! comme ils ont été les SEULS à nous aider concrètement et d’une manière ultra décisive, ce qui a fortement irrité de gaulle, pour notre indépendance. comme ils ont été toujours les premiers à porter de l’aide à l’algérie dans les moments difficiles!

      LotfiALN
      5 juillet 2020 - 23 h 46 min

      (…)
      L’arrogance est basée sur l’orgueil !
      Le peuple algérien n’a aucune haine envers les usa!
      Les États Unis sont sous domination sioniste tout comme l’Europe décadente !
      Le carré d’as sioniste c assaoudia plus Emirates plus Qatar plus l’entité israélienne plus l’annexe marokie plus…
      Sinon la Palestine est éternelle ????????????

    Hmed hamou
    5 juillet 2020 - 14 h 12 min

    « ils savent que la réalité de notre monde ne repose pas sur la mystique mais sur les implacables réalités, un jour ou l’autre, des rapports de force. Ils ont commencé à goûter à cette réalité avec l’émergence d’un Hezbollah qui leur interdit dorénavant de se balader au Liban. Ajoutons à ça les cauchemars de l’Iran qui peuplent leurs nuits. » !!
    Oui, eux, ils le savent, que » la réalité de notre monde ne repose pas sur la mystique mais sur les implacables réalités », la preuve ils sont lucides, même leurs mystiques gardent les pieds sur terre et ne perdent pas la réalité de vue, ils la regardent en face, ils ne se mentent pas, ils se la cachent pas, ils exagèrent même parfois volontiers leurs faiblaisses que leurs forces,… ils echaffaudent des scénari, ils excellent en sciences et en prospective, ils s’en donnent les moyens intellectuels, matériels,… pour y arriver et parer à toute éventualité… Mais les arabes, eux, ne le savent pas, ceux d’entre eux qui le savent n’y croient pas trop, ceux qui y croient sont vite marginalisés et vilipendés… Donc, à qui le racontez-vous?
    Quant à « l’émergence d’un Hezbollah qui leur interdit dorénavant de se balader au Liban »( car c’est lui qui joue le rôle de gardien de la paix et de la frontière d’Israël) … »Ajoutons à ça les cauchemars de l’Iran qui peuplent leurs nuits » (une autre supercherie)…Ajoutons même tant qu’on y est, pourquoi l’oublier ?, l’émergence, de notre champion, du Hamas (le réel cauchemar, plutôt, des populations de ghaza), pour corser encore plus le tableau des cauchemars mystiques de Netanyahu…et ce lui de nos fantasmes réels.
    Moralité de l’histoire, le faite qu’on continue, en 2020, à croire encore à cette mythologie de l’axe de résistance formé par le trio, Iran, hebollah, Hamas suffisent pour révèler qui est réellement en phase ou en osmose avec la réalité du monde et qui se shoote au mysticisme le plus dure…

    Apulée de Madaure
    5 juillet 2020 - 14 h 01 min

    Il y’a un proverbe qui est constamment utilisé dans cet espace lecteurs que j’interprète à ma façon : Le sage me désigne la lune, l’idiot que je suis ne regarde pas son doigt mais la lune elle-même.

    Où est mon idiotie ?
    Au moment où je regardais, je ne savais pas que cet astre déménage souvent de quartier en quartier non pas par désir de changer d’air mais par la volonté de la position de la terre. Que la lumière qu’il nous donne n’est pas la sienne. Il arrive qu’il se cache mais en réalité on le camoufle, on l’efface. Il parait libre dans le ciel alors qu’il est soumis à l’attraction terrestre et surtout il a une face cachée qu’il ne montre jamais dont on ignore la topographie et se qui se trame.

    Pourquoi suis-je idiot ?
    1 – le « Nouvel Ordre Mondial » : Ces trois mots que j’utilise en tant que « conspirationniste » pour désigner un prétendu plan secret de domination du monde que mettraient en œuvre : Les Illuminatis, les francs-maçons, satan ou encore… des extra-terrestres reptiliens !

    2 – Je dois m’éloigner d’un Nouvel Ordre Mondial ayant comme devise : « Liberté égalité fraternité » chère à Maximilien de Robespierre en 1790, avant que la grandeur de la France ne s’effrite et se désintègre pour nous à partir de 1830.

    3 – Je dois rayer de ma mémoire, la première Déclaration des droits humains de l’État de Virginie aux États-Unis, pour encourager ce pays qui a été en guerre 93% du temps de leur existence depuis leur création en 1776 c’est à dire 222 des 239 années de leur existence, avant cette existence ils ont commencé avec le génocide des populations autochtones pendant des années : les indiens, puis l’esclavage ! (Merci Google)

    4 – J’écoute le Professeur de philosophie, Robert Dussey ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur concernant son étude : « Coronavirus: dix leçons à tirer pour un nouvel ordre mondial » au lieu d’écouter le grand jacques Attali qui propose un nouvel ordre mondial sur mesure à certains lobbies dans la capitale ne peux être que Jérusalem.

    Etc, etc, etc …

    Où je veux en venir ?
    Dites avec fermeté et insistance aux 15 plus importants gestionnaires de fortune du monde
    qu’ils ne représentent qu’une simple lune, cette dernière n’est qu’un grain de sable d’un grain de sable dans un grain de sable dans un immense univers régit à une force qui dépassent de loin leurs capacités et qu’ils n’ont aucune chance d’échapper ou d’entraver sa loi.

    Amitiés à AP et ses lecteurs et merci Mr Ali Akika pour votre article qui me pousse à tenter de prospecter maladroitement peut-être la face cachée de la lune.

      karim
      5 juillet 2020 - 16 h 49 min

      Excellent Apulée De Madaure, je vous pique votre commentaire pour une publication future.

        Apulée de Madaure
        5 juillet 2020 - 18 h 41 min

        @Karim 5 juillet 2020 – 16 h 49 min bonjour,
        Te gènes pas mon frère, je n’ai aucun copyright sous toutes ses formes pour les Algériens et merci pour ta réponse.

        Amitiés.

      C'est stylé.
      5 juillet 2020 - 20 h 57 min

      Votre contribution est un magnifique et savant mélange entre la physique newtonienne et la philosophie, c’est bluffant, toutefois, je ne vois pas le rapport entre l’article et votre écrit, pourriez vous s’il vous plait éclairer ma lanterne, elle est à base de l’huile d’olive.

        Apulée de Madaure
        5 juillet 2020 - 22 h 10 min

        @C’est Stylé. 5 juillet 2020 – 20 h 57 min

        1 – Par philosophie :
        je ne peux vous répondre si vous ignorez l’aphorisme issu des Pensées Stylistiquement de Blaise Pascal :  » Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »

        2 – Par loi Newtonienne :
        Mes éclaircissement auraient étaient plus attractifs si la pesanteur d’une huile d’olive est supérieure à celle d’une pisse de chamelle.

        3 – Par bluff :
        je n’ai fait qu’approuvé le titre de Mr Ali Akika : « La fabrique de l’arrogance a fait pschitt » ce qui s’applique aussi intégralement à votre réponse.

        Sans rancune et débat clos.

    Karamazov
    5 juillet 2020 - 11 h 38 min

    iben moua je pense que le problème du sionisme et de la colonisation i bien aussi bien que la mythologie biblique ne sont que des fantaisies qui cachent la réalité. Il faut être soi-même un illuminée pour croire que tous les juifs croient à ça .

    Comme il ne reste que trois neurones valides je n’arrive pas à comprendre le fond
    du problème et répondre à mon propre questionnement à mouamim.

    La première des kistiou est :

    S’il n’ y avait pas de pétrole dans la région qu’en serait-il de ce problème?

    La deuxième es t: s’il n’y ,avait pas le sionisme , l’Etat d’Israël que se serait-il advenu des juifs indigènes dans une Palestine narabo-musulmane ?

    Un indice ?

    Heu….. ??
    Les kurdes, les Yazidis, les chrétiens d’Orient,

      Krimo
      6 juillet 2020 - 0 h 43 min

      Karama(zov)

      Tu t’es mis en mode post-September Eleventh !!!!!

        Karamazov
        6 juillet 2020 - 12 h 13 min

        Brrr! Heureusement que tu n’as pas dit « black september » !

        A vrai dire , comme dirait Dda Cha3vane:  » ça c’est le cadet de mes saucisses » .

        Moua je n’ai aucun frère là-bas

          Krimo
          6 juillet 2020 - 15 h 26 min

          Karama(zov)

          T’as pas de frere la bas mais des cousins ……

    Anonyme
    5 juillet 2020 - 11 h 16 min

    A partir du mois de novembre et si Trump est réélu avec une majorité au sénat… Tu verra ton pschitt M. Ali.
    Le monde est sous le couac du Covid et dans l’attente des élections un peu partt. Usa, Russie, Allemagne …. Etc.

    Abou Stroff
    5 juillet 2020 - 10 h 41 min

    « La fabrique de l’arrogance a fait pschitt » titre A. A..
    je pense que le pschitt perdurera et deviendra pérenne si, l’appréhension religieuse du conflit palestino-sioniste est définitivement récusée au profit d’une compréhension du conflit comme un problème de colonisation dont le dépassement requiert le déclenchement d’un processus de décolonisation.
    en effet, l’appréhension et la vision religieuses du monde et des phénomènes que développent beaucoup, pour ne pas dire tous les musulmans, sert, en premier lieu l’impérialisme (ou néocolonialisme) et le sionisme. il est, par conséquent, vital pour les peuples dits musulmans de se réveiller s’ils veulent réintégrer l’histoire qu’ils ont abandonnée depuis qu’ils ont commencé à s’interroger, avec insistance, sur le sexe des anges.
    car, l’entité sioniste est un vestige colonial qui essaie de se draper d’un voile religieux et tant que les musulmans acceptent de jouer sur le terrain choisi par l’entité sioniste, c’est à dire le terrain religieux, les musulmans continueront à chanter leur litanies stériles, exhiberont leurs diverses frustrations et condamneront le monde entier pour leur statut peu envié de peuple arriéré ou hors-histoire.
    PS: il me parait inutile de souligner que l’islamisme est, de fait, un allié objectif et subjectif du sionisme. en effet, l’entité sioniste a intérêt à être entourée d’Etats basés sur la religion ou l’ethnie (voir le plan Yinon) pour que cette entité ne soit plus considérée comme un vestige colonial qui doit disparaître en tant que tel, mais saisie en tant que matérialisation de commandements divins (que les textes religieux musulmans acceptent en tant que tels). les islamistes confortent ainsi les sionistes dans leur entreprise de colonisation de la palestine.
    pour faire court, nous devons clamer haut et fort et ne pas cesser de clamer haut et fort que le sionisme est non seulement une forme de racisme mais aussi et surtout un processus colonial qui doit être combattu en tant que tel et uniquement en tant que tel.

    Mohend
    5 juillet 2020 - 10 h 22 min

    Monsieur Akika, je trouve tout de même votre papier un peu populiste, vous parlez du peuple palestinien et de la Palestine, de l’échec de la droite nationaliste israélienne, j’ai l’impression que vous vivez dans un monde imagé et imaginaire, une communication dans un style particulier arrive à convaincre le monde qu’un État détenant plus de deux cent tête nucléaire est menacé par les jets de pierres de pauvres palestiniens, l’État Hébreu par une politique de petits pas minutieusement préparée, a pris pratiquement tout le territoire, je vous suggère d’imprimer sur du papier transparent la carte de 1949 ou celle de 1967 avec la peau de léopard d’aujourd’hui, vous superposez l’une sur l’autre et voyez la différence, elle est tout de même cruelle, quant aux belligérants, l’oncle SAM ne peux pas aller à l’encontre des intérêts de son fils, ce n’est pas un choix, c’est une contrainte, tout le monde se souviens de la colère de OBAMA qui ne dépassait pas le bruit d’un p…, il savait ce que cela lui coutera sur le plan interne, l’AIPAC a investi tous les rouages et institutions du pays, il veille aux grains, la Russie ne peut pas manœuvrer contre Israël, Poutine dans la meilleure des situations peut défendre les intérêts de la Russie et tirer son épingle du jeu, Poutine en excellent joueur d’échec le sait mieux que personne, à qui va faire confiance parmi les arabes de la région, même les dirigeants palestiniens eux-mêmes ne sont pas fiables, puisque qu’ils détournent massivement les aides destinées à leur peuple, l’Europe Monsieur Akika n’existe pas, à l’époque de Henry Kissinger, quand on lui évoque l’Europe, il répondait laconiquement en disant « donnez-moi un numéro de téléphone », une façon pour lui de dire c’est qui le boss, avec la crise la crise du COVID -19, ceux qui n’étaient pas encore convaincus ont eu plein les yeux et les oreilles, enfin les pays arabes, nous savons comment leurs dirigeants sont désignés et maintenus au pouvoir et pour qui roulent-ils, pour être honnête avec vous, je ne vois pas comment pouvez-vous conclure en étant serein et sûr quant à l’avenir d’un hypothétique État palestinien, peut être comme disent les chrétiens, « Les voies du Seigneur sont impénétrables ».

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