Politique ou religion

Mokri pouvoir religieux
Abderrazak Mokri. PPAgency

Par Noureddine Benferhat – «Dans le monde contemporain, les doctrines et théories du pouvoir débordent le champ du pouvoir politique, la pensée actuelle prend comme noyau d‘étude celui-ci dans sa quotidienneté, son vécu permanent, comme stratégie, jeu mouvant, multiplicité de rapports de force. Quant à la religion, elle ne peut ni être à la source du pouvoir ni le légitimer.

Les interprétations qui en sont données ne sont pas indépendantes du rapport de force. Le théologien égyptien Ali Abderrezak affirme le pouvoir dans une perception dynamique : «Aucun principe religieux n’interdit aux musulmans de concurrencer les autres nations dans toutes les sciences sociales et politiques. Rien ne leur interdit de détruire ce système désuet qui les avilit et les a endormis sous sa poigne. Rien ne les empêche d’édifier leur Etat et leur système de gouvernement sur la base des dernières créations de la raison humaine et sur la base des systèmes dont la solidité a été prouvée, ceux que l’expérience des nations a désignés comme étant les meilleurs», écrit-il dans L’islam et les fondements du pouvoir.

Les gens qui réclament le pouvoir politique avec pour seule aptitude le discours religieux doivent être exclus du champ politique et renvoyés à leur sphère de compétence : la religion et les actions de charité. Le pouvoir est donc du domaine du génie politique et non du génie philosophique ou religieux, l’homme ou les hommes qui doivent l’exercer, les leaders, répondent à des critères qui ne sont pas ceux du cheikh ou de l’imam.

Le leadership dans le pouvoir repose sur une combinaison complexe et personnelle de savoirs – savoir-faire et savoir-être – qui n’est pas octroyée mais qui relève de la capacité d’influence d’une personne sur d’autres.

Cette influence est un pouvoir accepté, légitime et reconnu, répondant à l’idéal de Max Weber, «l’autorité rationnelle légale». Enfin, le leadership n’est en aucune façon objet de marchandages ou d’autoritarisme.

N. B.

Comment (21)

    Noureddine Benferhat
    14 juillet 2020 - 14 h 39 min

    Pour orienter les commentaires qui s’égarent par rapport à l’essentiel, je t’envoie un commentaire en réponse que tu veux publier :

    Le Hirak est effectivement une bénédiction,il a montré qu’il était un mouvement profondément citoyen ,émancipé de toute forme de tutelle. Il interpelle à la fois les partis politiques ainsi que le pouvoir pour qu’ils revoient leur mode de fonctionnement avec l’avènement d’une société civile responsable et vigilante.
    L’essentiel dans la publication est d’attirer l’attention sur le danger que constitue d’autres allégeances que nationale. Il invite certains partis qui ont tendance à minimiser notre histoire en lui donnant un aspect anahistorique et à promouvoir des solidarités extranationales , à revoir leur discours qui peut être porteur des germes de la division.

    BOUZID L ARABE
    14 juillet 2020 - 11 h 00 min

    YA EN A MARRE DE CE POUVOIR . J AI DECIDE DE DEVENIR AGNOSTIQUE LAIC DEMOCRATE ET VRAI AFRICAIN DU NORD. DESORMAIS JE ME MARIERAI SOIT AVEC UNE CHAOUIA OU KABYLE VOIR MEME MOZABITE. MES PARENTS M ONT TJRS TROMPE ON AFFIRMANT QUE MA FAMILLE EST ARABE. JE NE PARLE PAS BERBERE MAIS JE FERAI EN SORTE QUE L EPITHETE ARABE SOIT EFFACEE AVEC MES FUTURS ENFANTS .POUR LA RELIGION SEUL DIEU COMPTERAIT DANS MON COEUR NI MOSQUEE NI EGLISE DES LIEUX DE SATAN DESTINES A SEPARER LES HUMAINS. A LIRE LES COMMENTAIRES SUR AP ME DONNE DU ROUSSIS.LA HAINE DES KHARABISTES ET ISLAMISTES ME DONNE ENVIE DE VOMIR….HEUREUSEMENT QU ILS EXISTENT DES RESISTANTS DETERMINES A SE BATTRE MEMES SI ILS SONT MINORITAIRES POUR CE QUI NE REGARDENT QUE LES MONTS DJURDJURA ET AURES

    lhadi
    11 juillet 2020 - 19 h 31 min

    Abraham, Moise, Jésus christ, Mohamed sont des musulmans.

    On peut être musulman et républicain, musulman et démocrate, musulman et politicien et musulman démocrate, républicain et politicien.

    La laïcité est une émanation chrétienne non écclésiatique. N’ayant pas de cléricature, la religion musulmane est laïque.

    Ce qui caractérise les déboires de la jeune nation algérienne, c’est cette convergence propre entre l’idéologie de la pensée originelle de l’auteur du manifeste du parti communiste et le néo-patrimonialisme moderne.

    En effet, le communisme, présent dans les années 1930 au sein des mouvements anticolonialistes, s’imposa à divers mouvements de libération nationale. Par intérêt géopolitique, l’Algérie rejoignit l’aire d’influence de Moscou. Un parti unique, émergence d’une élite bureaucratique, centralisme ( mot-valise pour désigner un parti aux ordres) qui participent à la confiscation du pouvoir, l’emploi de la force et de la terreur et une économie planifiée furent mise en place sur le modèle soviétique. Cette période idéologique a scandé la société algérienne jusque dans les années 1990.

    
Mais au delà de cette idéologie qui a suscité en son temps adhésions frénétiques et haines incommensurables, la jeune nation algérienne s’est retrouvée confrontée à un néo-patrimonialisme moderne qui est une forme politique issue du principe patriarcal d’extrapolation à grande échelle du gouvernement exercé par le chef de famille dans l’univers patriarcal. Il s’accompagne d’un système quasi discrétionnaire de distribution des ressources publiques. Si celui-ci ne méconnaît pas la nécessité de répondre à des aspirations matérielles de l’ensemble de la population, pour décourager d’ailleurs leurs revendications politiques, il est néanmoins particulièrement favorable à une caste étroite dont une partie se trouve directement liée au dirigeant principal par des liens familiaux. Derrière une éventuelle façade d’institutionnalisation, demeure la réalité d’un pouvoir personnel, orienté vers la satisfaction d’un clientélisme familial élargi ( au clan ou à la tribu) échappant largement aux contraintes du droit écrit, et entretenant dans ses pratiques administratives, une frontière ambiguë entre la sphère du privé et celle du public. Le trait majeur qui se dégage est donc la faiblesse de l’institutionnalisation du pouvoir d’Etat. Donc, une faible différenciation des centres de décision. Au pouvoir personnel du prince, il est peu de contre-pouvoirs autonomes institués.

    
Entre une idéologie d’un autre temps et une pratique du pouvoir d’un autre âge, la pensée politique de nos gouvernants doit, à partir des siècles des lumières, s’imprégner de beaucoup de rationalisme. Libérée de toutes compromissions, elle se doit d’être orientée vers le progrès, qui est construction d’un avenir meilleur.

    Fraternellement lhadi

    ([email protected])



    Gachis
    11 juillet 2020 - 19 h 11 min

    Pauvre pays tu vas tout droit au mur ! comme tes amis de la ligue des perdants.
    Religion c’est dans le Coeur, le reste c’est de l’idolatrie !
    Les maîtres ne sont que charlatans intéressés par tout autre chose que le monde divin.
    Hélas, l’homme cherche toujours à être rassuré , même si c’est avec des histoires…comme bébé avant de dormir…houuu houuuu !

    Politique et religion, débat biaisé à la base !
    11 juillet 2020 - 12 h 21 min

    Monsieur Noureddine Benferhat, avec tous mes respects

    1/-comment peut-on encore parler ou évoquer le débat entre le politique et le religieux dans un pays qui se veut d’abord et avant tout … « arabo-musulman » . Tous les pays dit arabo-musulmans donc y compris l’Algérie, aussi bien leurs dirigeants que la majorité de leurs habitants (je dis « habitant » et je refuse d’utiliser le terme « citoyen » car il n’y a pas encore de citoyenneté au sens exacte du terme dans ces pays là), pensent que le religieux et le politique doivent cohabité et s’enchevêtré l’un à l’autre car c’est Dieu et le prophète qui le recommande sinon on aura trahi le livre sacré. çà c’est dit, ensuite …

    2/-comment peut-on encore « cogiter » sur le rapport du politique et du religieux, dans un pays ,l’Algérie, ou sa Constitution de 2016 (*) interdit la la création de partis politiques religieux sur une base religieuse alors qu’il existe une flopée de partis politiques religieux autorisés d’exercer alors qu’ils sont adossés au livre sacré (par exemple le MSP de Mokri, Nahda et Islah de Djaballah et son copain devenu ennemi, Front du Djihad pour l’Unité de Saad Mohamed, Jil Jadid de Sofiane même si il le cache bien, le TAJ de Ghoul etc… etc..et il y a plein encore et qui se disent indépendants en plus). Donc, le débat sur le rapport entre le politique et le religieux est biaisé à la base dans notre pays, comme dans tout autre pays qui se veut arabo-musulman !

    (*) Constitution 2016 – Art. 52.16 — Le droit de créer des partis politiques est reconnu et garanti. (………….)
    Dans le respect des dispositions de la présente Constitution, les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale.
    Les partis politiques ne peuvent recourir à la propagande partisane portant sur les éléments mentionnés à l’alinéa précédent.

    Elephant Man
    11 juillet 2020 - 12 h 13 min

    PS : inu loininutiled’extravaguer, de moi l’idée de légitimer les frères musulmans (création du MI5 UK) et cie…toute la clinique….
    PS 2 : « Le leadership dans le pouvoir repose sur une combinaison complexe et personnelle de savoirs – savoir-faire et savoir-être –  » « le leadership n’est en aucune façon objet de marchandages ou d’autoritarisme. »
    Le savoir le savoir faire le savoir être le savoir vivre ce n’est vraiment pas donné à tout le monde.

      Elephant Man
      11 juillet 2020 - 16 h 53 min

      Inutile d’extraguer, et loin de moi l’idée de légitimer les frères musulmans (création du MI5 UK) et cie….toute la clinique…. (Rachad, ex FIS etc ….)…

    Karamazov
    11 juillet 2020 - 10 h 12 min

    Vous avancez avec pas feutré en terrain miné Mr N.B . Vous tissez malicieusement la trame où vous cherchez à nous enfermer . Vous ne nous laissez croire que vous voulez nous sortir de l’aliénation religieuse que pour nous enfermer

    Vous écrivez:  » quant à la religion elle ne peut être la source du pouvoir ni le légitimer » Mais pour appuyer cette assertion c’est un théologien égyptien que vous invoquez.
    Au fait vous pêchez en eau trouble , car pour une citation de théologien qui voudrait séparer lepolitique du religieux il y en a mille qui prêchent le contraire. Que vous le vouliez ou non : el islamou thaqafatoun , dinoun, dawlatoun ,wa moudjtama3oun , la khouroudjou minhoum.

      Anonyme
      11 juillet 2020 - 22 h 52 min

      Ya si kramazov quand tu t exprimes en arabe classique please respecte sa grammaire, on dit la khourouja Minhou et non khourouja
      SigneZORO…Z.

    Anonyme
    11 juillet 2020 - 8 h 03 min

    Disraeli a dit: « Where knowledge ends, religion begins »; (Ou le savoir finit, la religion commence). Pour l’instant, le savoir existe encore en Algerie. Le programme du president n’a pas reussi et ne reussira jamais meme si certains ont jure sur Dieu de l’appliquer a la lettre. En effet, le fameux programme du president etait de vider le pays de toute forme de savoir.

    Santa Claus
    11 juillet 2020 - 7 h 45 min

    encore une fois, merci pour vos lumineuses interventions et vos chatoyantes élucubrations. je vous prie de continuer sur cette lancée car, en vous lisant, tout lecteur intellectuellement limité, se sentira super-intelligent.

    Anonyme
    11 juillet 2020 - 6 h 26 min

    En Kabylie l’islam ne fonde pas la cité ni la personnalité voilà que l’Etat impose l’uniformisme islamique parce qu’il faut bien que quelcun doive céder. On est pas obligés d’etre musulmans. est que l’on a comprimé des peuples. Or ce qui fait la différence entre les peuples c’est les valeurs. Un Etat qui nie les valeurs est une dictature.

    Elephant Man
    10 juillet 2020 - 19 h 56 min

    L’exemple de l’Iran où des avancées technologiques et scientifiques médicales (nanotechnologies contre le cancer…) dans le domaine de l’armement (fabrication de drones d’avions etc etc) et ce malgré des décennies d’embargo.
    La Russie comme l’inscription dans la Constitution de la « foi en Dieu » et du mariage comme institution hétérosexuelle. Des principes sociaux y sont inclus aussi, à l’instar des retraites indexées et de salaires minimum garantis. Les enfants sont inscrits comme « la priorité la plus importante des politiques publiques » et l’Etat doit leur inculquer « le patriotisme, le civisme et le respect des anciens ».
    On peut dire que l’Algérie est un pays musulman, un pays qui vit selon des principes islamiques, sans pour autant penser « théocratie ».
    L’athéisme des francs-maçons est en soi une religion. Une secte, comme toutes les religions. L’islam n’est pas pire ! L’Algérie en sera jamais une théocratie, car l’Algérien, quand il rampe, ne rampe que devant Dieu.

      Anonyme
      11 juillet 2020 - 15 h 01 min

      Toujours à coté de la plaque l’Elephant Man, elle cite la théocratie iranienne, une des pires dictatures sur terre, comme exemple!! On est mal barrés

    Anonyme
    10 juillet 2020 - 16 h 26 min

    Je crois qu’il y avait un théologien egyptien (ou dans un domaine de ce genre là) qui avait été condamné à mort par décapitation en Arabie Saoudite car il avait mis un coran dans ses toilettes (sur une espèce d’étagère où se retrouvaient certains livres à priori)…

    Anonyme
    10 juillet 2020 - 15 h 08 min

    Le théologien égyptien dont je conseille le livre s’appele Ali Abderrazik (et non abderezak). La lecture de son livre dans les années 90 m’a beaucoup aidé à comprendre l’Islam politique

    Abou Stroff
    10 juillet 2020 - 14 h 24 min

    dans toutes les sociétés arriérées, i. e., pré-capitalistes, la religion (drogue la plus dure parmi les drogues dures) joue un rôle essentiel en tant qu’anesthésique pour « endormir » les couches sociales dominées, et pour justifier la domination des couches sociales dominantes sur les premières nommées.
    dans ce cadre, le superstructure juridico-politique est largement inspirée de la religion qui garantit la reproduction, sans accroc, du système pré-capitaliste qu’elle sert et des couches dominantes au service desquelles elle « travaille » (il suffit d’observer l’utilisation de la religion par les pouvoirs féodaux dans l’europe médiévale ou plus près de nous, l’utilisation de la religion par tous les pouvoirs « arabo-musulmans » pour saisir en quoi et pourquoi la religion est effectivement l’opium du peuple).
    par contre, lorsque la classe capitaliste (i., e. la bourgeoisie) prend le pouvoir, elle n’a guère besoin d’utiliser la religion pour asseoir son pouvoir sur la société dans son entièreté. en effet, tant que la propriété privée des moyens de production n’est pas remise en cause, le pouvoir de la classe capitaliste est reconnu, implicitement, en tant que tel et la bourgeoisie n’a nul besoin de la religion pour asseoir et pérenniser sa domination (il suffit d’observer que l’argumentation de la bourgeoisie n’invoque jamais la religion et évoque toujours de soi disant lois du marché pour expliquer sa position dominante dans la société).dans ce cadre, le discours hégémonique mettra en exergue de soi disant lois du marché (qui servent prioritairement les intérêts de la bourgeoisie) qui remplacent, d’une certaine manière, les lois divines de la religion.
    moralité de l’histoire: l’affirmation du théologien égyptien Ali Abderrezak selon laquelle: « «Aucun principe religieux n’interdit aux musulmans de concurrencer les autres nations dans toutes les sciences sociales et politiques……. » indique que cet idéaliste croit que les idées mènent le monde. or, tant que les rapports sociaux qui dominent les formations sociales où l’islam dominent sont des rapports sociaux archaïques, il est objectivement interdit aux musulmans de penser en dehors d’une religion dont l’interprétation archaïque est le garant indiscutable de la reproduction de l’archaïsme. pour faire court : » Ce n’est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience  » K. M.

      Wlad França
      10 juillet 2020 - 15 h 28 min

      Toi qui divinises le marxisme, dis-nous quel est ce pays marxiste qui a fait le bonheur de son peuple: Staline et ses goulags, Ceaucescu et sa Securidad, Walter Ulbricht et sa Stasi, Pol Pot et ses khmers rouges, János Kádár et sa police politique …?
      Cite-nous un seul pays qui a opté pour cette horreur qu’on appelle marxisme leninisme qui se porte bien.
      Le pire dans l’histoire, c’est que l’on peut vous rappeler toutes les monstruosités de cette doctrine qui a ravagé des peuples entiers au 20è siècle, vous n’entendrez jamais raison. Alors qui est réellement drogué?

        Anonyme
        10 juillet 2020 - 19 h 59 min

        Et le brave Mao et son héritier actuel ont-ils fait le bonheur de leur peuple… les camps de rééducation, la famine, la révolution culturelle et ses tragédies,Tian’anmen … la répression actuelle à Hong Kong, les Tibetains colonisés et dépersonnalisés comme les Ouigours enfermés dans des camps et les femmes stérilisées?
        Mais chut! La Chine, c’est un pays merveilleux où tout est parfait comme l’était l’URSS et Staline du temps de mes 20 ans. Mais pour combien de temps?

        C’est effectivement leur existence sociale qui détermine la conscience des hommes d’où leur combat universel pour la dignité, l’égalité et la Liberté!

        Mais quand les lois d’une idéologie deviennent des « vérités indiscutables » que le pouvoir politique interdit de critiquer, de remettre en cause, que les citoyens ne peuvent pas penser en dehors de la doctrine officielle, on rejoint alors le système de la loi divine.

        Il n’est pas exact d’affirmer que la bourgeoisie n’a pas besoin de la religion pour asseoir son pouvoir sur la société dans son entièreté. C’est mal connaître l’histoire des régimes politiques présents et passés de certains états d’Amérique du Sud ,d’Europe et de l’Inde actuelle. C »est même la stratégie qu’emploie actuellement un ancien communiste convaincu, Poutine, pour asseoir son pouvoir en Russie.

        En ce qui concerne les nations où la religion musulmane domine, et plus particulièrement la société algérienne, pour une personne qui avait 20 ans en 1962, il peut affirmer sans se tromper que les gouvernances successives depuis l’Indépendance, se sont appuyées complètement sur la religion pour gouverner au bénéfice d’une caste militaro-fln.

        Un peuple qui ne pense qu’à prier, ne pense pas…disait l’ami Momo*. Et de fait nous n’avons jamais vécu dans une république démocratique et populaire laquelle sous entendait par sa dénomination que la religion était une affaire personnelle.

        Alors, Politique et religion? Il serait préférable de dire Pouvoir et Religion et laisser au mot Politique son sens qui est l’organisation d’une nation où les citoyens construisent et inventent leur existence.

        * Momo, instituteur dans le bled constantinois prônant et pratiquant un enseignement basé sur l’analyse et la synthèse : Assassiner par un islamiste en 1997

          Wlad Franca
          11 juillet 2020 - 15 h 58 min

          Ton brave Mao et ses successeurs ont tellement affamé leur peuple qu’ils ont fini par manger tout ce qui bouge y compris les rats, les chiens, les chats, les chauve-souris.
          Ton cher Mao il a initié les exterminations à grande échelle qui se poursuivent toujours : horingas, Tibet. Maintenant c’est au tour de Honk Kong.
          Ton Mao et ses successeurs tuent les opposants d’une balle dans la nuque et envoient la facture à la famille.
          Vos histoires de communistes sanguinaires sont connues de tous.

        Anonyme
        11 juillet 2020 - 1 h 19 min

        Et quel pays islamiste a fait le bonheur de son peuple ? Je renvoies la question
        Pour moi, sont identiques comme tout les régimes totalitaires.
        A bon entendeur, salut.

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