Ligues 1 et 2 : 23 clubs endettés, 14 interdits de recrutement

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Obligation faite aux clubs de régler leurs dettes. D. R.

Vingt-trois clubs professionnels sur trente-deux sont concernés par les dettes, dont sept de Ligue 1 et seize de Ligue 2, a annoncé lundi la Fédération algérienne de football (FAF), lit-on sur le site de l’APS.

Sur les sept clubs de Ligue 1, trois traînent des dettes depuis la saison 2018/2019 d’un montant total de plus de 117 millions de dinars et sont interdits de recrutement, selon la situation au 25 juin 2020, présentée par la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL), lors  de la dernière réunion du Bureau fédéral de la FAF, indique l’instance fédérale.

Le montant de dettes des sept clubs de Ligue 1 est de 223 MDA, alors que huit clubs sont appelés à honorer un montant de 5,3 MDA de frais de procédures.

Sur les seize clubs de Ligue 2, onze sont interdits de recrutement avec un montant de dettes de 340 MDA qui s’étalent sur une ou deux saisons. Le montant global des dettes de la Ligue 2 est de plus de 541 MDA, avec 72 M DA qui concernent d’anciennes dettes de deux ex-clubs professionnels.

Concernant le championnat amateur, dix clubs amateurs de l’ex-Ligue 2 professionnelle sont également concernés avec un montant de dettes de 239 MDA, dont 43 MDA sont inscrits à l’indicatif de deux clubs sur la saison 2018/2019 et un club sur deux saisons 2018/2019 et 2019/2020.

Enfin, la situation des dettes des entraîneurs avoisine les 48 MDA, dont 42 MDA concernent la seule Ligue 2 professionnelle, d’après les chiffres de la CNRL.

R. S.

Commentaires

    Nommez-les
    15 juillet 2020 - 1 h 39 min

    Pourquoi ne pas les nommer pour situer les responsabilités et les présidents qui ont pris en otage ces clubs et leurs supporters? Voilà le professionnalisme de Raouraoua et de Boueflika et Sellal qui pouvaient organiser deux coupes du monde alors que 90% de nos meilleurs clubs, les moteurs de notre championnat et parmi eux des vainqueurs de coupes africaines et finalistes de coupes africaines ( MCA, JSK,ESS, NAHD, MCO, USMA, MOB) ne possèdent pas leurs propres infrastructures, et tout le tralala qui accompagne le professionnalisme. Des dirigeants squatteurs de clubs sont devenus actionnaires avec 10 milles dinars seulement alors que les vendeurs de rue de cacahuètes et cigarettes pouvaient donner plus que cela puisqu’ils accompagnaient leurs clubs partout en Algérie et en Afrique. On a mis la charrue avant les bœufs, Raouraoua devra être jugé avec tous les ministres qui ont accepté cette mascarade.

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