Le déclin du gaz de schiste aux Etats-Unis servira-t-il de leçon à l’Algérie ?

US gaz de schiste
La firme américaine Chesapeake Energy laisse une dette de 12 milliards de dollars. D. R.

Par Hocine-Nasser Bouabsa – Fin juin, Chesapeake Energy, société américaine spécialisée et pionnière de la fracturation hydraulique (fracking), technologie essentielle pour l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, s’est placée sous la protection du fameux chapitre 11 du droit de faillite américain pour essayer de sauver les meubles, laissant derrière elle une montagne de dettes estimée à 12 milliards de dollars. Ce n’est pas la première faillite, mais c’est la plus importante.

Le déclin de l’industrie américaine du gaz de schiste, entamé il y a quelques années, s’est accéléré depuis le début de l’année 2020 et semble maintenant être irréversible, comme le pronostique un article paru dans le New York Times, le 10 juillet dernier. D’après Rystad Energy, une société de conseil norvégienne, presque 250 sociétés américaines, dont les activités sont liées étroitement à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, pourraient subir le sort de Chesapeake Energy dans le cours terme. Les analystes de Rystad prévoient une stagnation et même une décroissance de la consommation énergétique mondiale, non seulement en raison des retombées économiques de la pandémie du Covid-19, mais aussi en raison de la baisse des coûts des énergies renouvelables qui faciliteront la transition énergétique et des avancées technologiques dans l’efficience énergétique.

Cette stagnation ou décroissance de la demande impacte automatiquement les prix, dont la tendance baissière a atteint aujourd’hui des niveaux qui étaient imaginables il y a dix ans. Il est, d’ailleurs, même arrivé au mois d’avril dernier, faute de capacités de stockage, tellement tous les dépôts sont pleins, que des producteurs payent pour qu’on prenne leur pétrole ou leur gaz. Cette tendance baissière n’a pourtant pas stimulé la demande souhaitée. Au contraire, l’attitude des producteurs qui ont augmenté leur production pour générer les revenus indispensables à leurs budgets a envenimé encore plus la situation. Actuellement, le prix du baril tourne autour de 40 dollars. La grande majorité des experts s’attend à ce que ce niveau de prix perdure encore quelques années.

Comme dans toute activité industrielle ou commerciale, le prix/coût de revient ou de production dans le business du gaz de schiste est déterminant pour sa profitabilité. Ce coût varie suivant les formations géologiques des réservoirs entre 30 et 60 dollars. Lorsque le pétrole était au-dessus de 100 dollars, ce business était donc hautement lucratif. C’est, d’ailleurs, pendant la période de ce niveau de prix que le grand rush vers l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste a eu lieu aux Etats-Unis, causant d’énormes dégâts environnementaux, que l’industrie pétrolière et l’administration américaine minimisent volontairement au nom de la politique de l’indépendance énergétique américaine, prônée depuis les années 1980.

Au prix de 50 dollars pour un baril, ce business a tendance à ressembler plutôt au jeu de la roulette russe. Mais pour la grande majorité des experts, à 40 dollars le baril, il génère surtout des pertes. C’est ce qui explique le nombre élevé de faillites américaines dans ce secteur. Les conséquences pour l’environnement et les investisseurs sont désastreuses. En effet, le passif cumulé de toutes ces faillites devrait dépasser 170 milliards de dollars. Cet argent que les investisseurs et les banques ne récupèreront jamais, disparaîtra pour toujours, laissant les dégâts environnementaux provoqués par l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste à la charge de la collectivité et du contribuable américains.

Apocalypse environnementale

Pour comprendre l’immensité de la catastrophe environnementale, je citerai volontiers l’exemple de Chesapeake Energy. Cette société à elle seule détient les droits d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste sur une surface d’approximativement 60 000 km2, selon le journal allemand éco-financier Handelsblatt. C’est presque l’équivalent de la surface de la moitié du Tell algérien qui serait donc écologiquement sinistrée. Si on considère la somme de tous les acteurs du gaz de schiste, c’est certainement un territoire aussi grand que l’Allemagne qui pourrait être concerné. En dehors de la pollution évidente de la terre et de l’eau, qui est un phénomène local, la faillite des acteurs américains du gaz de schiste engendrera un autre problème environnemental plus grave et dont l’impact est planétaire. Il s’agit des fuites incontrôlées ou contrôlées du méthane.

D’après une étude publiée dans la revue Sciences Advances, le volume des fuites de méthane avant la série des faillites est le double de ce que l’industrie du gaz de schiste déclare. Et ceci, malgré les efforts d’entretien que consent cette industrie pour satisfaire les exigences des pouvoirs publics et la société civile. Avec les faillites et la disparition de beaucoup d’entreprises, c’est l’apocalypse environnementale qui est à craindre. En effet, d’après les statistiques des autorités américaines, le nombre de forages effectués par l’industrie du gaz de schiste dépasse trois millions au total. Sachant qu’il y a moins de preneurs pour leur gaz, les producteurs tendent à le cramer ou à le fuiter sur place.

Or, il est connu que l’effet de serre du méthane est plus actif que celui du CO2, puisqu’il emmagasine beaucoup plus d’énergie que ce dernier. Sur ce point, les spécialistes estiment que l’impact du méthane sur le réchauffement climatique est 25 fois supérieur à celui du CO2. Un pays comme l’Algérie, dont la désertification menace ses terres fertiles, serait bien conseillé de prendre en considération cet aspect écologique qui s’ajoute au danger très élevé de la contamination des eaux albiennes et des nappes phréatiques.

La débâcle américaine servira-t-il de leçon à l’Algérie ?

Lors de sa première sortie médiatique, le président Tebboune faisait une déclaration lourde de sens : «Dieu nous a donné cette ressource, pourquoi s’en priver ?». Cette ressource, c’est le gaz de schiste.

Pour la très grande majorité des Algériens, le clan de Bouteflika est l’incubateur de l’idée relative à l’exploitation du gaz de schiste et Chakib Khelil est son père spirituel. Déjà, en 2012, il voulait embarquer l’Algérie dans cette option hautement dangereuse. Heureusement que l’équipe autour de l’ex-patron du DRS, le général Toufik, l’en a dissuadé.

Certes l’Algérie a besoin de ressources pour nourrir son peuple et se développer, mais l’option du gaz de schiste n’est pas la solution. Nous avons d’autres choix. J’y reviendrai dans une prochaine contribution.

H.-N. B.

Phd, ancien directeur général de Schlumberger North-Africa

Comment (60)

    Geologue Petrolier
    23 juillet 2020 - 8 h 22 min

    J’aimerai saluer tous nos compatriotes qui ont posté leurs commentaires et participer au débat sur un sujet crucial. Même si on n’est pas d’accord et nos analyses sont parfois opposées, on a quand même une chose en commun: l’amour du pays. Nos métiers respectifs et notre expérience forgent forcement notre position.
    J’aimerai souligner un point qui me parait très important, et qui va dans le sens de ce que Mr. Argentroi soutient, à savoir la « main étrangère ».
    Si vous suivez l’actualité pétrolière, vous auriez noté ce qui suit :
    1. Durant les 3 à 4 dernières années, de grosses découvertes de gas ont été faite au large des côtes d’Israël, d’Egypte et de Chypre. Encore la semaine dernière, une autre découverte de gas a été faite par l’ENI au large de l’Egypte. Les réserves de gas découvertes sont de l’ordre de 70 à 80 Trillion cubic feet (TCF).
    2. Dans le Rovuma basin, au nord du Mozambique, plus de 90 TCF de gas y ont été découverte par une multitude de players (ENI, Anadarko, Total…).
    3. Pour comparaison, l’Algérie possède des réserves prouvées de l’ordre de 180 TCF de gas. Les réserves de gas du Nigeria égalent celles de l’Algérie. La Libye possède juste 35 TCF.
    4. Donc, en plus du Qatar, de la Norvège, l’Iran et la Russie, voilà que l’Egypte et Israël deviennent des concurrents potentiels de l’Algérie.
    5. Naturellement, ces découvertes dans l’offshore de la Méditerranée orientale nécessitent des investissements colossaux pour faire parvenir ce gas aux Européens. Les Turcs ne sont pas contents, car au début Israël voulait faire transiter son gas via la Turquie. Apres les grosses découvertes de gas au large de l’Egypte, le pipeline va éviter la Turquie et transiter via la Grèce après une longue distance sous mer. Politique régionale oblige… Alors Mr. Erdogan contre-attaque avec la Libye…
    6. Vous avez aussi certainement noté que l’Italie et l’Espagne demandent à Sonatrach de renégocier son prix. La compagnie Espagnole a même intenté un procès pour forcer la main de Sonatrach. Et puis, les dernières semaines, l’Espagne reçoit des cargaisons de gas américaines (shale gas) vendu à rabais…
    7. Il y’avait aussi ce projet Nigérien qui voulait faire transiter leur gas via l’Algérie pour l’écouler en Europe… Ce projet piloté par l’Algérie n’a pas réussi à trouver le financement. Pourtant ces deux mastodontes Africains concentrent plus de 360 TCF de gas, et pourrait assurer la sécurité énergétique de l’Europe (face aux russes entre autres). Malgré cela, pas de cash !
    8. Il y’a quelques mois, la presse algérienne a rapporté que le Maroc avait essayé de persuader le Nigeria de le faire transiter par le Maroc. Donc, via le Maroc, le financement peut se faire ?
    9. Je suis le premier à savoir que le shale gas ou shale oil ne sera pas économique dans le court-moyen terme (tout au moins les 5 premières années). Cependant, l’infrastructure de base en Algérie existe (réseaux dense de pipelines et plusieurs usines de GNL) qui aidera les prix, contrairement au gas offshore de la Méditerranée orientale dépourvue de toute infrastructure.
    10. Avec les éléments ci-dessus, combinés à l’hostilité interne, il est difficile de ne pas croire que des parties tirent les ficelles (euphémisme) pour que l’exploration/exploitation du shale gas en Algérie ne se fasse pas. Posez-vous la question : à qui profite le blocage ?
    11. Bien sûr, les préoccupations des citoyens sur l’impact environnemental, la préservation des nappes Albienne et Intercalaire, sont plus que LEGITIMES que nous les pétroliers algériens (surtout ceux/celles directement impliqués depuis des années dans le forage et la fracturation des shales au Canada et USA) doivent expliquer, vulgariser et « fournir » les assurances nécessaires.
    Bien à vous tous/toutes

    Benshila
    21 juillet 2020 - 16 h 34 min

    Messieurs les spécialistes confirmés dans les forages de puits, laissez nous tranquilles et pensez aux générations futures, si vous êtes aussi instruits que vous le paraissez.
    – avez vous dirigé ou travaillé sur un forage de puits de gaz de schiste ?
    – avez vous un plan de secours en cas d’accident ?
    – pouvez vous nous garantir contre la pollution de nappes phréatiques,gazière ou chimique ?
    Malheureusement vous ne nous proposez que vos théories. Avec des milliers de forages qui seront effectués sur nos collines, qui servent à l’agriculture et à l’élevage. Vous voulez terminer l’oeuvre de feu Boumediene qui a propulsé notre agriculture au niveau de la Somalie (1000 excuses à nos frères Somalis)

    Anonyme Utile
    21 juillet 2020 - 1 h 27 min

    @ Lasker – 20 juillet 2020 – 14 h 13 min et 15h 56 min.

    Monsieur,

    Cet excellent article a permis l’ouverture d’un débat essentiel sur le pétrole et le gaz de schiste, qui nous concerne directement nous les Algériens et l’avenir de nos générations futures.

    Votre objectif Monsieur Lasker, est de polluer ce débat très important pour mes compatriotes, au vu de vos commentaires sciemment et volontairement irrespectueux.
    Cela se voit au grand jour, que vous défendez le lobby du gaz et du pétrole de schiste, dont vous faites partie d’ailleurs. C’est clair.

    Vous déformez mes propos conformément à l’agenda de vos employeurs, qui sont terriblement dérangés par tout débat constructif , qui éveille les consciences et qui met en évidence les très graves dangers de l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz de schiste.

    L’analyse de vos propos montre clairement, que vous n’êtes pas un Algérien, mais un barbouze en service commandé. Et ce n’est pas la première fois, qu’on s’attaque à mes commentaires, dans des débats très importants, comme l’actuel.

    Sachez que l’action psychologique dont vous faites usage à mon égard, pour me décourager, n’a aucun effet, même sur les enfants. C’est ce que j’ai dit aux barbouzes comme vous qui se sont attaqués auparavant, avec une violence inouïe, à mes commentaires. Alors, racontez vos bobards à d’autres, pas à moi, ça ne marchera jamais.

    Inutile de dire plus.

      Argentroi
      21 juillet 2020 - 9 h 26 min

      @ Anonyme Utile
      Mais c’est tout à fait le contraire, c’est les anti-gaz de schiste qui sont en service commandé sinon manipulés et mystifiés par les officines au services d’intérêt privés.
      Tout les anti-gaz de schiste sont pour Desertec et contre la Sonatrach et ses dirigeants comme Bouabsa ! Tous répètent le même slogan qui s’appuie sur la triptyque élaborée par le think tank de Desertec et complétée en Algérie par les officines au service d’intérêts privés que seule mon éducation refuse de citer du fait qu’on ne tire pas sur les ambulances !
      Mais c’est vous qui vivez à l’étranger comme Bouabsa qui pense comme un ultra écolo allemand soucieux de l’environnement allemand. Nous en Algérie, l’écologie, les voitures électriques, l’effet de serre, la pollution de l’atmosphère, faire un régime amaigrissant, et tout le bla bla écolo, on s’en fout éperdument. On rêve plutôt d’usines crachant leurs fumées, d’ouvriers salis par le cambouis, de mineurs aux gueules noires, de jeunes travaillant au lieu d’être désœuvrés et rongés par la drogue et les psychotropes, d’un enseignement performant, de villes et villages propres, d’hôpitaux de qualité et toute un série d’autres choses qu’on fera avec une bonne gestion et de l’argent qui proviendra de nos richesses qu’on aura exploitées et produites.
      C’est vous les étrangers à l’Algérie qui ne soucient guère du devenir des algériens! Vous ne pensez qu’à faire de l’opposition à tout ce qui peut améliorer la situation générale en vous servant de l’insanité qu’on vous a inculquée: il faut éliminer les sources de la rente et s’atteler à produire. Comme si cela pouvait se faire en un tour de main et du jour au lendemain.
      En quoi vous éveillez les consciences ? Les défenseurs du gaz se schiste pensent à tous les algériens car cette richesse ira à tous les algériens. Mais le foireux Desertec, qui n’existe que dans la tête des crédules, est au service d’intérêts privés comme Cevital de Rebrab qui a construit déjà une usine de panneaux solaires à Rouiba. Alors quel est est celui qui peut être accusé de barbouze ou de commanditaire quand on cherche de plus près qui sont ceux qui ont mené à bien le greenwashing de Desertec. De quoi vous pouvez vous prévaloir pour la défense de l’environnement quand vous ne bougez pas le petit doigt pour dénoncer la saleté de nos villes et villages jonchés de nos ordures.

        Abou Stroff
        21 juillet 2020 - 13 h 35 min

        vous accusez les anti-gaz de schiste d’être à la solde d’intérêts privés (en citant rebrab, par exemple). mais, en défendant l’option gaz de schiste, n’importe qui peut vous accuser d’être à la solde d’intérêts étrangers, en général et d’intérêts yankees, en particulier, .
        en effet, qui va réellement profiter de l’exploitation du gaz de schiste en algérie. ne sont ce pas, d’une part, les multinationales étrangères qui vont nous vendre leur technologie et leur savoir-faire et nous river à une industrie décriée de par le monde, et, d’autre part, ceux qui nous gouverne depuis des lustres et qui ont dilapidé (et volé) des centaines de milliards de dollars pour que nous revenions perpétuellement au même point de départ, c’est à dire une économie mono-exportatrice et une société qui se shoote à la religion pour oublier qu’elle est en dehors de l’histoire qui se fait sans elle?
        je persiste et signe: l’option gaz de schiste n’est pas un problème technique mais s’insère dans la problématique d’un projet de société. tant que ce dernier n’est pas clairement énoncé, on peut être pour ou contre l’exploitation du gaz de schiste sans pour cela saisir les enjeux du moment.

          Krimo
          22 juillet 2020 - 17 h 05 min

          Abou Stroff,
          Allez face a ton incurie (mon cher oughoustous) je vais faire preuve de déférence.

          Ceux que VOUS accusez d‘être pour l`exploitation du « gaz de schiste’’ sont en train de vous démontrer que tout l`argumentaire utilise par les « contras«  est fallacieux en termes de danger, sous le voile inavoué de protection de l’environnement (les arguments sont répétés pêlemêle par beaucoup d’intervenants, pour faire court et suivre l’argutie, autant demander, avec une facilite déconcertante, a un esquimau de devenir targui). Vous n’auriez pas compris, je vais descendre au ras des pâquerettes, le cadre GEO ….(mettez tous les suffixes qui s’accordent avec ce terme) et pour l’exemple le Pole Nord n’est pas le Sahara et inversement, comme les States, Fafa, l’Inglize ou tout point de la terre ne sont pas l’Algérie.

          Vous etes contre la Rente Pétrolière, rien qu’au vu de ces 20 vingt dernières années QUEL ESPRIT SENSE VOUS CONTREDIRAIT ʔ Il suffit de l’exprimer simplement au lieu de se fourvoyer dans des choses qui vous sont tout aussi étranges qu’étrangères, mais faites le politiquement et non « boulitiquement ».

          Vous êtes pour l’agriculture, très bien.

          Sur une population de 40 millions d’habitants que compte notre pays, d’après vous quelle serait la proportion actuelle (depuis 62) de cette même population qui aurait vraiment la fibre paysanne, l’amour de la bonne terre nourricière ʔ
          Facile, me direz-vous ʔ On peut les y amener, comme au temps des « mille villages ». Une parenthèse en ce temps-là, vous, moi et toute notre put… de génération on se plaisait dans le pré a tricoter des slogans. On ne s’était pas investi en temps et lieu.
          L’agriculture que vous préconisez, c’est l’industrielle, la grosse a grande échelle. En avez-vous aujourd’hui les moyens techniques. La machinerie a cet effet n’est pas disponible au souk, a ce que je sache. Et les terres pour la réalisation ou se trouvent-elles ʔ
          Sa Majesté le Sahara est la pour y répondre mais il vous dira : que l’environnement pour VOUS y adapter, il a ses exigences. J’ai eu plaisir de voir par un beau matin une portion de Sahara blanc, des dunes blanches tout comme nos chaines enneigées durant l’hiver ……. Quelques heures seulement. J’ai vu tout un plateau désertique devenir aussi vert que la Mitidja suite a des pluies orageuses cycliques qui interviennent une fois par décade. Sous le sable y avait du « CAVIAR » communément appelé ETTERFES que tous les restaurants étoilés du monde payeraient a prix d`or.

          L’EAU oui dans les entrailles du Sahara elles existent sous toutes les formes possibles et imaginables mais pas Nappe phréatique ou le non sens dans un climat aride. La nappe albienne, nappe fossile, immense réservoir même pour trois siècles selon la consommation actuelle, juste une qualité physique elle sort en surface a 60 degrés Celsius et elle n’est pas potable. Bonne pour l’irrigation mais faudrait la refroidir. A l’air libre par circuit de canalisation aérienne, elle s’évaporerait (rana fi sahra). Alors mon cher oughoustous la dessus il vous faudrait aussi de l’inginierie et des techniques industrielles colossales pour la refroidir. Les avez-vous ʔ C’est un peu moindre que le dessalement de l’eau de mer, je vous l’accorde.

          Oughoustous et autres la frac hydraulique n’exige pas de l’eau douce ou potable, comme un maintien de pression par injection d’eau. Depuis 1967, un gisement pétrolier saharien (un cas d’école pour les pétroliers) on y injecte quotidiennement (il ingurgite) 30 000 mètres cube quotidiennement depuis cette date pour espérer récupérer le tiers en pétrole …… et ce n’est pas tout en terme d’exploitation. L’eau dispensée par les entrailles de ce Sahara et utilisée a cet effet est impropre a la consommation et a tout usage domestique.

          Ave oughoustous

          Argentroi
          22 juillet 2020 - 21 h 52 min

          @ Abou Stroff du 21 juillet 2020 – 13 h 35 min
          Mais accusez, accusez donc puisque vous l’avez déjà fait sans aucune retenue et à la Béria contre un intervenant dans ce débat. Qui de mieux qu’une pincée de matérialisme dialectique et de Yankee go home pour venir à la rescousse des anti-gaz de schiste !!
          N’est-ce pas vous qui avez affirmez que les USA (au stade suprême du capitalisme, vous sous-entendez) ont bien les raisons objectives d’exploiter leur pétrole et leur gaz de schiste. Et donc nous, nous avons toutes les raisons subjectives de rester des serfs moyenâgeux qui se shootent à la religion.
          Vous, vous n’allez pas par quatre chemins pour vous opposez à l’exploitation du gaz de schiste puisque vous préconisez le misérabilisme, vous excuserez la caricature, comme préalable pour créer les conditions objectives à la transformation de la société. Donc, pas de rente ! La misère pour que la société accède à son dépassement, voilà grosso-modo la vue d’ensemble que vous avez et que les pétroliers de par leur formation n’ont pas ! Décidément qu’on on fait partie de l’aréopage de l’Olympe, on a du mal à penser comme le commun des mortels algériens qui, lui, a peur des lendemains et reste un acteur de l’histoire et non un observateur !

      lasker
      21 juillet 2020 - 15 h 27 min

      Mr. Utile,
      Je n’ai pas manqué de respect a qui conque sur ce débat! Au contraire je réponds a ceux que je trouve alarmistes, fatalistes et surtout ceux qui défendent la thèse du complot ou (International Conspiracy)
      Mon objectif est claire, apporter aux gens un autre avis, ou l’avis contraire tout en donnant des informations réelles basées sur mon expérience personnelle des lignes de front du développement du gaz et pétrole de schiste.
      Je n’ai jamais caché mon soutien total à Sonatrach et l’Algérie d’exploiter toutes les richesses dont le pays dispose pour améliorer la vie des Algériens. Je suis même prêt à apporter mon savoir-faire et expérience technique pour les aider si on me le demande …. Car je l’ai déjà fait pour d’autres pays. … incluant votre chère France, le pays model dans le refus du gaz de schiste.
      Certes je vie à Calgary au Canada, mais je suis un Algérien originaire d’un cartier populaire de Constantine, diplôme d’une école des Ingénieurs Algérienne. Le diplôme Algérien est mon seul bagage qui m’a permis de travailler et réussir dans le domaine pétrolier international. Je ne sais pas ce que vous voulez dire par barbouse en service commandé? Je ne suis à la solde de personne et je ne travaille pour personne car je suis désormais en confinement comme tout le monde de nos jours
      Si vous revenez sur tous les commentaires que j’ai fait (et il y en beaucoup) vous verrez, que moi je parle le langage des pétroliers, ce ne prends pas un siècle pour détecter ceux ou celles qui ne sont pas du domaine. Je ne cherche pas l’information sur Google ou Wikipédia pour supporter mon avis.
      JE SUIS POUR LE DÉVELOPPEMENT NON SEULEMENT DU GAZ DE SCHISTE, MAIS DE TOUTES LES RESSOURCES DISPONIBLES DANS NOTRE PAYS SANS QU’ELLES SOIENT MUTUELLEMENT ÉLIMINATOIRES.
      La raison de mon support, c’est que durant les 10 à 15 dernières années, j’ai personnellement dirigé et coordonné les opérations de forage, de Fracturation et de production de millier de puits de gaz et pétrole de schiste en USA et Canada , j’ai vécu et je vie toujours plein dedans.
      Les programmes de forage, les profondeurs, le nombre des zones visées par le forage directionnel, les boues de forage, les trépans et cuvelages utilisés,
      Les programmes de fracturation incluant, les volumes d’eau, la source d’où elle provienne, l’analyse de sa composition, les volumes de sable, les additifs rajoutés avec leurs MSDS (Google le mot MSDS pour savoir de quoi je parle) Je peux vous les citer par cœur, car je le fais au quotidien.
      Je peux, vous donner les noms des champs, le nombre des puits de gaz de schiste en production et ou les trouver si vous voulez venir visiter de vous-même et prendre des photos pour prouver aux gens ce que vous voulez
      Rien de cela n’est caché dans un dossier top-secret ou secret défense comme vous le prétendez …. Tout est public et disponible sur les sites des compagnies de production, des agences de régulation gouvernementales, vous n’avez qu’à chercher et si vous ne s’avez pas ou chercher … aiguiser votre anglais et aller sur des sites comme https://www.aer.ca/ ou https://www.cer-rec.gc.ca/ vous trouverez les réponses dont vous chercher

    Anonyme Utile
    20 juillet 2020 - 6 h 52 min

    Le projet DESERTEC évoqué, à très juste titre, par Mr Bouabsa a attiré mon attention.
    Mr Bouabsa a fait des observations très pertinentes au sujet de l’opposition des verts Allemands au projet DESERTEC.
    Ces verts Allemand lui préfère une décentralisation de la production de leur énergie électrique sans émissions de CO2, dans toutes les régions Allemandes en utilisant des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. L’énergie électrique extrêmement intermittente, pour un pays comme l’Allemagne ou l’Europe, est revendue a un prix très lourdement subventionnée par l’état Allemand.

    Les besoins astronomiques en énergie électrique de l’industrie Allemande, qui est la première en Europe et la 3ème au niveau mondial, sont théoriquement impossibles à satisfaire de cette façon là, très éloignée de la réalité.

    Je rappelle que la production des voitures à moteur thermique sera arrêtée en Europe et dans les pays industrialisés, dans moins de 10 ans.Et ce sera la voiture électrique, notamment, qui sera généralisée dans tous les pays industrialisés, dans un premier temps et dans le reste du monde, progressivement.

    Pour satisfaire les besoins en énergie électrique du parc automobile, en Allemagne, ou en Europe ou ailleurs, il faut quintupler le parc de centrales électriques dans ces pays. Et les investissements correspondants, dans ces pays, y compris l’Allemagne, seront impossibles à assurer.

    Ceci étant très brièvement rappelé, dans l’intérêt générale, et surtout pour montrer que cette opposition des verts Allemands au projet DESERTEC est doublement politicienne. Elle est purement électoraliste et terriblement IRRESPONSABLE.

    Le projet DESERTEC permettra de satisfaire les besoins actuels et futures de toute l’Europe et de toute l’Afrique et le moyen orient.

    DESERTEC évitera le rejet de la plus grande parties des émissions de CO2 du monde, dans l’atmosphère.

    Je peux vous certifier, que le projet DESERTEC sauvera la plate en évitant l’emballement du réchauffement climatique.

    Je rappelle également que le projet DESERTEC a été saboté par la France officielle et c’est le ministre Allemand, Mr Altmaier, qui l’a déclaré, dans un média allemand.

    D’ailleurs la France officielle a saboté, preuves à l’appui, tous les grands projets de l’Algérie et donc son développement, depuis 1975. C’est la raison, pour laquelle LE PEUPLE ALGÉRIEN a décidé le 22 février 2019, de réduire l’influence politique et économique, de la France officielle, en Algérie.

    Et curieusement, les verts Allemand, tentent maintenant s’opposer au projet DESERTEC, d’une manière IRRESPONSABLE.

    L’objectif de l’AIE est de retirer de l’atmosphère, jusqu’en 2035, l’équivalent de 10 Gt de CO2 par an, pour stabiliser le réchauffement climatique d’une part et empêcher son dérèglement, qui deviendra irréversible, d’autre part.

    Si rien n’est fait d’ici là, le réchauffement climatique s’emballera et deviendra irréversible. Tous les continents seront touchés. Toutes les îles sur Terre seront touchées très gravement touchées. Des centaines de millions seront sans pays. Je me pose la question suivante : où vont aller ces millions d’êtres humains ?

    Je tiens à attirer l’attention, sur les dangers extrêmement dangereux pour l’environnement, lors de l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz de schiste.

    DANGERS DE L’EXPLOITATION DES GISEMENTS DE GAZ ET DE PÉTROLE DE SCHISTE AUX USA.

    Paul Shepson, un éminent chimiste spécialisé dans l’étude de l’atmosphère, qui a contribué à ces recherches, explique : « l’approche de l’EPA met le législateur à la merci des compagnies énergétiques qui contrôlent l’accès aux puits, aux pipelines, aux usines de transformation et aux stations de compression où les mesures de fuites de méthane
    devraient se faire ».

    Je rappelle qu’en Amérique, quand on possède le sol, on possède également le sous sol et toutes ses richesses. Et personne n’a le droit d’y toucher.

    Des chercheurs américains ont découvert que les puits de forage de gaz de schiste
    libèrent du méthane à des niveaux plus importants que ce qu’ils pensaient auparavant.
    Les scientifiques ont constatés que lors de la phase de forage des puits, ces derniers
    relâchaient dans l’atmosphère 1000 fois plus de méthane que ce que l’EPA (Agence
    américaine de Protection de l’Environnement) estimait jusqu’à présent.
    Les fuites souterraines sont également encore plus importantes, entre 20 et 33%.
    CE QUI EXPLIQUE LE DÉCLIN RÉEL DE LA PRODUCTION AMÉRICAINE DE GAZ ET DE PÉTROLE DE SCHISTE DANS PRATIQUEMENT TOUS LES GISEMENTS AMÉRICAINS.

    LES FLUIDES DE FRACTURATION

    L’étanchéité des puits forés par lesquels transite le fluide de fracturation est impossible.
    Ce qui rendra inévitable, la contamination des nappes phréatique.

    Les analyses préliminaires des eaux rejetées lors de la fracturation hydraulique, ont
    révélé la présence de nombreux sels hydrosolubles, entraînés lors de la lixiviation des
    différentes couches géologiques traversées durant la remontée des fluides.

    Beaucoup de ces éléments sont très toxiques pour l’Homme, tel que l’arsenic (As), le Baryum (Ba), le Cadmium (Cd), le Chrome (Cr), le Plomb (Pb), le Mercure (Hg) ….. et d’autres radioactifs comme le Thorium et l’uranium, qui sont également très dangereux durant des milliers, voir des millions d’années.

    Il y a un blackout total doublé d’un équivalent de secret défense imposé par l’agence
    gouvernemental EPA, au sujet des fluides de fracturation qui véhiculent des espèces
    chimiques et radioactives très dangereuses, dont on ignore la concentration. Aucune
    donnée chiffrée n’est et ne sera disponible.

    LE BILAN CLIMATIQUE DES GAZ DE SCHIST EST SUPÉRIEUR A CELUI DU CHARBON.

    Les observations effectuées au-dessus du gisement de Marcellus en Pennsylvanie (l’un
    des plus importants réservoir de gaz de schiste des Etats-Unis) montrent que plusieurs
    puits, selon les chercheurs, rejettent 34 grammes de méthane par seconde alors que
    l’EPA estimait ces rejets entre 0,04 grammes et 0,30 grammes par seconde, données
    très éloignée de la réalité.
    Personne ne maîtrise cette nouvelle technologie de la Fracturation hydraulique.

    Par ailleurs, le 22/06/2014, une alerte a été donnée par les chercheurs Américains, qui
    ont constaté des fuites de méthane en grande quantité, dans des centaines de milliers
    de puits d’extraction abandonnés. Et ces fuites ont été relevées également par
    plusieurs autres chercheurs, sur tout le territoire Américain.
    L’AIE (l’agence internationale de l’énergie) avait déjà prédit une brutale chute de la
    production de gaz et pétrole de schiste, à partir de 2020, aux USA. Au delà de cette
    date le monde connaîtra une apocalypse énergétique !

      lasker
      20 juillet 2020 - 14 h 13 min

      Mr, L’utile, alors que vous restez anonyme!
      Vous déclarez Donc d’après vos chercheurs que vous cites en référence que les puits fores pour extraire du gaz de schiste … sont moins étanches et qu’ils présentent des fuites en surface et sous terraines de 20 à 30% ce qui justifie le déclin rapide!
      Primo, ces fuites en surface a la tête des puits, commet sont-elles enregistrées, mesurées, quantifiées et surtout comment les sources sont-elles identifiées? Par quel méthode et à quel endroit du puits?
      Secundo, les fuites souterraines comme vous les décrivez, comment ces chercheurs les ont détectés, par quel moyen sont-elles observées, et comment ont-ils réussie à les quantifier de la sorte?
      Je ne sais pas sur quels champs de l’industrie pétrolière ont travaillé vos chercheurs, mais il est IMPOSSIBLE de mesurer des fuites souterraine comme vous prétendez, en plus aucune compagnie pétrolière ou agence de régulation gouvernementale dans le monde incluant les pays les plus sous-développés n’acceptera l’exploitation d’un puits et d’un gisement ou il y a des fuites d’hydrocarbures. Vous êtes en train de dire que dans un pays comme les USA, des opérateurs pétroliers sont en connivence avec les agences de régulation gouvernementales, du coup ils sont devenus suicidaires et continue à exposer non seulement leur personnel, les biens, l’environnement, la faune sauvage, la végétation, et l’atmosphère à des énormes fuites du gaz de méthane (1000 fois plus) sans rien faire et sans le moindre soucis…. Tout ce temps la SOUX LES YEUX ET le NEZ, des médiats, des journalistes, de la population Nord-Américaine et personne n’a osé les dénoncer depuis des décennies sauf ce malheureux chercheur chimiste en plus….. Wow quelle fable! En Algérie on vous dira « si vous raconté une telle histoire a un cheval en bois … il se mettra en marche »
      Venez voir de vous-même, visiter et prendre des photos entant que vous y êtes que ça soit aux USA (CO, TX, NM et même NY ou le gaz de schiste a commencé) ou le Canada (AB, BC, SK …) peut être vous pourriez tirer la sonnette d’alarme et informer les nord-américains sur ce qui se passe RÉELLEMENT chez eux comme vous essayer de le faire THEORIQUEMENT pour les Algériens.

      lasker
      20 juillet 2020 - 15 h 56 min

      Pourquoi ne pas citer tous les éléments du tableau périodique entant que vous y êtes?
      Wow, quel fataliste et fantaisiste vous feriez, vos mensonges du scénario catastrophiques dépassent l’imagination des écrivains de science-fiction les plus chevronnés chez Hollywood.
      Ce qu’il y de plus intéressant dans votre article c’est utilisation des acronymes comme AIE, EPA et des symboles chimiques pour donner un sens scientifique à ce que vous avancez…. Apparemment vous êtes connaisseur et spécialiste des fluides de fracturation et des additives qui en font partie. Malgré le fait qu’ils sont classés sous le statut de secret-défense en USA et même dans tout autre les pays où ils utilisent la technique de fracturation …. Incluant l’Algérie puisque SH utilise cette technique.
      WOW, il parait d’après vous, une fois les Agences gouvernementales Américaines comme l’EPA que vous citez et pourquoi pas FBI, DEA, NSA et CIA, ont fini de comploter contre les peuple du tiers monde, ils se sont retourné contre leur propre population en les empoisonnant avec du gaz de schiste et des fluides de fracturation toxique comme vous le dite dans ce passage :
      « Beaucoup de ces éléments sont très toxiques pour l’Homme, tel que l’arsenic (As), le Baryum (Ba), le Cadmium (Cd), le Chrome (Cr), le Plomb (Pb), le Mercure (Hg) ….. et d’autres radioactifs comme le Thorium et l’uranium, qui sont également très dangereux durant des milliers, voir des millions d’années. Il y a un blackout total doublé d’un équivalent de secret défense imposé par l’agence gouvernemental EPA, au sujet des fluides de fracturation qui véhiculent des espèces chimiques et radioactives très dangereuses, dont on ignore la concentration. Aucune donnée chiffrée n’est et ne sera disponible »
      Ou avez cherché à trouver les donnes relatives au fluide de fracturation? Chez Schlumberger? Haliburton? Peut-être Chez Chesapeake qui se protège sous chapitre 11 de la loi de l’investissement
      Peut-être chez l’FBI qui a manqué d’enquêter et à dénoncer les autres agences du gouvernement US !!!!

      Anonyme Utile
      20 juillet 2020 - 16 h 04 min

      Lire : « Je peux vous certifier, que le projet DESERTEC sauvera la planète Terre en évitant l’emballement du réchauffement climatique ».

      Désolé, pour cette omission, lors de la saisie rapide du texte, sur ordinateur.

    lasker
    20 juillet 2020 - 1 h 17 min

    Mr. Tolga,
    Vous nous demandez « ÊTES-VOUS PRÊTS, MESSIEURS, A HYPOTHEQUER L’AVENIR DES GÉNÉRATIONS FUTURES EN RECOURANT A L’EXPLOITATION DU GAZ DE CHISTE TOUT EN SACRIFIANT LA NAPPE ALBIENNE…!? »
    Que ça soit Les gisements de gaz, de pétrole, ou nappes phréatiques, ils sont tous des ressources naturelles sous le sol Algérien. L’exploitation de l’une ne signifie pas le sacrifice de l’autre. Prenons l’exemple du Canada, les canadiens produisent dans les provinces de l’Alberta, Saskatchewan et Colombie britannique un peu plus de 5 MMBOE (5 million de baril par jour) ce qui fait 5 fois la production algérienne. L’eau douce est utilisée pour fracturer et extraire 80% de gaz et pétrole produits car elle abondante et disponible en surface et dans le sous-sol. L’agriculture utilise aussi ces mêmes ressources hydriques pour produire du blé, orge, maïs et autre légume sec comme le canola pour l’huile de table, dont ils exportent même en Algérie par occasions. L’Alberta est connue aussi pour son élevage bovin et l’exportation de viande de qualité AAA. Comment toutes ces industries ont parvenue à coexister et ne pas mutuellement s’éliminer ? C’est là le secret
    « Ce n’est pas le puits qui trop profond, c’est la corde qui est trop courte »
    Je ne vois pas la relation entre exploitation des ressources gazières et le sacrifice des nappes phréatiques car techniquement les deux sont séparées par des centaines voir des milliers de mettre en profondeur. Si vous parlez des risques de contamination, croyez-moi en Algérie même les égouts qui coulent entre les maisons et en surface sont des sources de contamination. Chaque vous monter dans votre voiture, vous couriez le risque de vous faire tuer ….Le puits de pétrole et de gaz en Algérie ont toujours traversé les nappes phréatiques, Ce risque a toujours existé depuis le premier forage a HMD en 1954, sans pour autant se matérialiser cela fait déjà 60 ans. Pour quoi pensez que d’un seul coup c’est devenu d’actualité?
    Pour l’avenir de nos enfants, la meilleure façon de la préparer c’est d’en faire bon usage des ressources dont notre pays dispose et de bien gérer l’argent qui en sera dégagé et de leur donner la bonne éducation et outil qui feront d’eaux des hommes/femmes capable de relever le défi …. A force de ne rien faire cela fait 60 ans que nous sommes à la traine

    Bonne courage a vous et garder le sourire, les gens de Tolga sont connus pour leur générosité et gentillesse

      TOLGA - ZAÂTCHA
      20 juillet 2020 - 12 h 18 min

      Mr. Lasker,
      Votre développement sur la question me semble en totale contradiction avec celui fait, de manière très brillante, par Anonyme Utile qui précise sur cette question et je le cite :

      « Je tiens à attirer l’attention, sur les dangers extrêmement dangereux pour l’environnement, lors de l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz de schiste.

      DANGERS DE L’EXPLOITATION DES GISEMENTS DE GAZ ET DE PÉTROLE DE SCHISTE AUX USA.

      Paul Shepson, un éminent chimiste spécialisé dans l’étude de l’atmosphère, qui a contribué à ces recherches, explique : « l’approche de l’EPA met le législateur à la merci des compagnies énergétiques qui contrôlent l’accès aux puits, aux pipelines, aux usines de transformation et aux stations de compression où les mesures de fuites de méthane devraient se faire ».

      Je rappelle qu’en Amérique, quand on possède le sol, on possède également le sous sol et toutes ses richesses. Et PERSONNE N’A LE DROIT D’Y TOUCHER.

      Des chercheurs américains ont découvert que les puits de forage de gaz de schiste libèrent du méthane à des niveaux plus importants que ce qu’ils pensaient auparavant.
      LES SCIENTIFIQUES ont constatés que lors de la phase de forage des puits, ces derniers RELÂCHAIENT dans l’atmosphère 1000 fois plus de méthane que ce que l’EPA (Agence américaine de Protection de l’Environnement) estimait jusqu’à présent.
      Les fuites souterraines sont également encore plus importantes, entre 20 et 33%.
      CE QUI EXPLIQUE LE DÉCLIN RÉEL DE LA PRODUCTION AMÉRICAINE DE GAZ ET DE PÉTROLE DE SCHISTE DANS PRATIQUEMENT TOUS LES GISEMENTS AMÉRICAINS ».

      Toutes ces brillantes explications données par DES SCIENTIFIQUES et relevées, bien à propos, par Anonyme Utile viennent contredire – ABSOLUMENT sinon TOTALEMENT – ce que vous avez avancé sur la question. Il nous démontre par A + B et de façon magistrale, et de façon magistrale du reste, sur tous les dangers réels que nous encourons si nous recourons à une telle technique d’exploitation. Comme de bien entendu, les 7 compagnies soeurs pétrolières soutiendront tout à fait le contraire. Je n’en doute pas et avec le sourire en sus…

      Alors, que si on pousse pricipalement sur les deux axes de développement fondamentaux, entre autres, à savoir :
      – Le Projet DESERTEC.
      – Le Développement de l’Agriculture Saharienne.
      J’ai bien dit, entre autres projets de Développement Global nous pourrons engranger des rentrées de devises substentielles autrement beaucoup plus importantes que les SEULES rentrées en devises générées par l’exploitation du pétrole et du gaz tous deux réunis. Alors, à vous de voir, bien sûr. Ce n’est qu’un débat dont perso, j’apprends énormément grâce à mes compatriotes très avisés et sensibles sur la question.
      Merci pour vos compliments envers les gens de Tolga.

        lasker
        20 juillet 2020 - 14 h 31 min

        Mr. Tolga,
        Tout ce que dit ce Mr Utile sur le « Gaz de schiste » est totalement imaginaire et irréaliste, croyez moi c’est exactement la raison pour laquelle je suis en train de répondre, c’est des fables et rien de ces fuites ou/et dangers n’est vrais.
        Ces gens-là n’ont jamais mis, les pieds en USA ou Canada, ils n’ont jamais vu un champ ou un puits d’extraction du pétrole ou gaz ni en Algérie ni en Amérique du nord, car s’ils l’ont vraiment fait ils n’oseront jamais dire de tels mensonges.
        Que l’Algérie développe ou pas son potentiel gazier, je m’en fous éperdument, mais que des gens trompe l’opinion publique Algérien avec de l’intox et font passer les citoyens américains ou Canadiens pour des imbéciles qui acceptent n’importe quoi dans leur pays, ce n’est pas juste
        L’Algérie a des vrais problèmes de surconsommation locale de gaz, de perte des parts de marché international, de baisse de réserves et de la production et réduction de rentrée de devises …. Et ces gens-là sont entrain de semer la zizanie et la peur parmi la population avec des mensonges et des problèmes théoriques voir imaginaires.

          TOLGA - ZAÂTCHA
          20 juillet 2020 - 15 h 25 min

          Monsieur Lasker,
          Dont acte !
          Mes connaissances, en la matière, ignorant les véritables sources de vos connaissances que mes connaissances, hélas… n’ont point !
          Amitiés.

          lasker
          20 juillet 2020 - 16 h 18 min

          Vous voulez savoir qui je suis et si j’ai les compétences requises pour m’exprimer. D’autres intervenants comme Géologue pétrolier m’ont reconnu quand je vous ai montré mon parcours international dans le domaine du pétrole …. Revenez sur mes réponses précédentes vous verrez qu’il n’y a pas beaucoup d’algériens qui ont le même parcours. Je ne peux inventer un parcours international qui a commencé en Algérie en 1989, UK, Tunisie, Libye, Cameroun, Eq. Guinée, Canada, USA, France, Australie, Singapore, Indonésie …. Cela fait 32 ans que j’y suis, et sur ce, je ne pas de raisons pour prétendre ou mentir.

          Pour ecrire un commentaire, il demande un compte e-mail, le mien est [email protected]
          Si vous me contacter je serais volontiers a vous repondre et sans façons.

          TOLGA - ZAÂTCHA
          21 juillet 2020 - 14 h 43 min

          Mr. Lasker,
          Ce n’est qu’un simple débat entre Algériens soucieux de de l’avenir de leur pays. Personne n’a remis en cause vos compétences, loin s’en faut. Nous discutons dans le calme et dans le respect mutuel.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    19 juillet 2020 - 20 h 46 min

    Je salue tous mes compatriotes du Canada jusqu’à l’Australie en passant par l’Algérie (grâce au VPN) et l’Europe, dont leur premier souci est comme moi, de voir leur pays, l’Algérie, se développer non pas matériellement seulement mais aussi humainement.

    Pendant l’échange concernant le gaz du schiste, il est possible que je me suis aventuré dans une discussion technique sur le forage, qui requiert les connaissances que je n’ai pas. Sur ce point je remercie les « pétroliers » pour leur patience et leur indulgence, et vous souhaite tous une bonne prochaine semaine.

      Krimo
      19 juillet 2020 - 22 h 22 min

      M. H. N. Bouabsa

      Vous dites :  » Les réservoirs sont tous épuisables, d’autant plus que le pétrole et le gaz de schiste provienne des dernières poches et caves des réservoirs. »

      Cette simple phrase vous discredite ……. c’est l’abecedaire de tout petrolier investit dans l’amont qu’il soit foreur, E.P. ou meme geophysicien qui vous fait defaut. C’est encore plus navrant d’un gars de Schlum. Ceci c’est pour l’ethique.

      Maintenant citoyen algerien imbu des interets de son pays et vous dites avec force conviction, ce que je respecte :  » Le pouvoir et ses affidés ont dépensé plus de 1100 milliards US$ les 20 dernières années. Qu’ont-ils fait avec cet argent ?  » Ceci est une toute autre histoire que l’exploitation du gaz proprement dite.

      Connaissez vous reellement Schlum ? La WEC 95 et ses corrolaires vous dirait-elle quelque chose ?
      Que pese Chesapeake, meme s’il aurait ete numero un americain en 2018 en production de gaz. Eclipserait- elle les « sept soeurs » ? (et des fusions qui sont intervenus ces dernieres 40 annees).

      Je m’arrete car toute verite n’est pas bonne a dire

        Abou Stroff
        20 juillet 2020 - 8 h 23 min

        je crois comprendre que vous êtes un technicien (peut être même un bon technicien) dans le domaine des hydrocarbures.
        cependant, permettez moi de descendre de mon olympe pour vous suggérer que vous n’êtes guère compétent pour disserter sur un domaine qui ne relève point d’une quelconque technicité.
        en effet, l’exploitation du gaz de schiste est une question éminemment politique qui requiert une vue d’ensemble que, à cause de votre formation, vous ne pouvez pas appréhender.
        la question est politique pour la simple raison qu’elle implique (derrière la technicité dont certains font un cheval de bataille) un projet de société qui fait défaut à votre argumentation.
        je persiste donc et signe: dans l’état actuel des rapports de force à l’échelle mondiale, l’algérie n’a pas besoin d’exploiter le gaz de schiste. je pense qu’il serait plus rationnel de nous concentrer sur la développement de l’agriculture saharienne qui remettra directement et indirectement les algériens au travail, algériens que la rente tirée de l’exploitation des hydrocarbures a métamorphosé en tubes digestifs ambulants ingurgitant ce que les « autres » produisent.
        PS: je présume que vous ne vivez pas en algérie, ce qui expliquerait votre enthousiasme pour l’exploitation du gaz de schiste.
        PS2: l’actuel ministre de l’énergie est un fervent défenseur de l’exploitation du gaz de schiste, je crois que vous devrez le contacter pour être recruté.

          Krimo
          20 juillet 2020 - 15 h 06 min

          Abou Stroff,

          Ta maxime « circule, virgule sinon je t’apostrophe » ce qui s’accorde pertinemment avec l’Olympe. Eminemment politique, alors simple volte-face et « la procession de tubes digestifs ambulants qui se shoote …. trouve grace a tes yeux » je laisse ta sagacite, s’il en est, de faire le reste.

          L’exploitation du gaz de schiste proprement dite est une chose et le NON a la rente petroliere en est une autre. Tu t’inscris dans la deuxieme, a ton honneur ( au passage j’ai marine dans le jus noir pendant une bonne partie de ma vie et tu ne peux savoir combien je le maudis aux fins de et de ….) Tu peux user et abuser de tout l’argumentaire impartie a « ton eminence politique » pour amener la procession a tes salutaires vues au lieu de t’introvertir en vert du dimanche pour de l’esbroufe.

          Tu sais tres bien (dans l’espoir que ta tete se trouve entre tes deux oreilles) et de l’ Algérien eclaire dont tu te targues que la ruralite vraie est morte il y a 58 ans et la Cite apres une longue agonie a rendu l’âme.

          Le ministre n’a pas besoin de moi, son Sahara il en connait la physionomie et meme son anatomie et ce n’a jamais ete un fervent defenseur de l’exploitation du gaz de schiste, il s’est erige contre les « les nouveaux prophètes » qui importent des ideologies pour les calquer a un cadre geologique totalement different en se cachant derriere ce p…. d’argumentaire, la defense
          de l’environnement.

          J’ai trouve refuge sur Apophyse et j’arrive …..

          Krimo
          20 juillet 2020 - 16 h 20 min

          Abou Stroff,

          Ton coup de foudre pour la nappe albienne, comme l’allegeance de l’esquimau a SM le Sahara. Tu voudrais savoir ce que c’est l’albien : rends-toi a Sidi Abdallah, localite de Ouargla, un puits l’y exploite a des fins agricoles, trempe ta main dans le bassin qui cerne le puits et tu comprendras beaucoup de choses. Tu ne peux pas t’y rendre, sur le net tape OKN 32, lis et si cas covid tu n’as pu renouveller la prescription de tes binocles alors regarde tilifisiuone ( video a cet effet).

          Abou Stroff
          20 juillet 2020 - 16 h 29 min

          à krimo, je me vois dans l’obligation de vous faire deux remarques
          1- je crois qu’il y a un problème de sémantique dans vos propos. en effet, vos phrases me semblent tout à fait obscures, pour ne pas dire incohérentes car, mon auguste personne ne leur trouve aucun sens.
          2- vous me tutoyez alors que nous ne nous connaissons ni d’Adam, ni d’Eve. ne vous a t on pas appris à ne jamais tutoyer une personne que vous ne connaissez pas et encore moins une auguste autorité de mon statut?

          Krimo
          21 juillet 2020 - 3 h 18 min

          Abou Sroff,

          « Mon cher oughoustous, ce malapris daigne non seulement froisser votre suceptibilite et il ose vous tutoyer, mais pour l’usage du tu vous auriez du réagir au premier post qu’il vous avait adresse »
          Plus salonnard tu meurs.

          Mon probleme de semantique se mesure a l’aune de ce charabia : « merci de lire mes posts, ca me renforce mon impression de faire oeuvre utile » (ton ecrit ici bas)

          Il a chante « les jolies colonies de vacances » et il a dit aussi : « Celui qui parle constamment des c… d’un petit air CONDESCENDANT ne fait-il pas aussi partie de la famille »

          « Ah mon Luc si je ne te connaissais pas je te prendrais pour un canon »
          Jouer au salonnard, ya si oughoustous, n’est pas une vertu. Allez un peu de pedantisme : prend une chaise, regarde le « conseiller des graces » et t’as plus qu’a faire ton cinema, et tu te convaincras de crever l’ecran.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    19 juillet 2020 - 10 h 52 min

    Nous avons sur AP deux « pétroliers » convaincus, dont l’esprit a été probablement formaté par une longue carrière dans l’activité des hydrocarbures (peut-être même à Sonatrach, qui sait ?). Ils ne peuvent pas concevoir l’énergie sans pétrole et sans gaz. D’ailleurs, c’est le cas de beaucoup de personnes en Algérie. Il s’agit d’@Argentroi et de @Krimo. Je leur réponds dans le but de faire avancer le débat. Sur ce dernier point, il est infiniment regrettable, que le site d’AP soit encore blacklisté en Algérie. AP est en effet un lieu d’échanges d’idées et de dialogue. Il est donc dommage que les Algériens résidant en Algérie n’y aient pas accès. Ils auraient certainement enrichi ce débat.

    1. Cheasapeak est bien un pionnier de la fracturation hydraulique horizontale dans l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Cette société, comme toute ses semblables, est généralement le maitre d’œuvre et non le maitre d’ouvrage.

    2. Cheasapeak n’est pas l’épicier du coin. Elle était le deuxième producteur du gaz aux USA et produisait plus de 350 MOE en 2018 (MOE = équivalent de millions barils de pétrole).

    3. Je n’ai jamais écrit que la faillite de Cheasapeak va provoquer une crise économique (c’est vrai que ENRON a laissé un trou de plus de 100 milliards US $). J’ai seulement écrit que la faillite des acteurs du gaz de schiste provoquera une grande crise environnementale.

    4. Il faut différencier entre le fracking utilisé déjà depuis des décennies dans le forage vertical et le superfracking (rapidfraking), technologie utilisée depuis le début des années 2000 dans le forage horizontal/latéral (et dont Schlumberger, Haliburton et Backer Hughes sont les leaders). C’est vrai, Sonatrach a utilisé le fracking dans les années 1980, mais seulement pour le forage vertical.

    5. Le déclin de la production américaine dans les bassins de schiste est une évidence : le « shale peak » a été atteint en 2015. Les réservoirs sont tous épuisables, d’autant plus que le pétrole et le gaz de schiste provienne des dernières poches et caves des réservoirs. Comme l’a écrit @Anonyme_utile dans quelques années les USA importerons de nouveau leur énergie pétro-gazière.

    6. L’écologie n’est pas une idéologie mais une science enseignée dans les universités. Cette science anticipe et cherche les solutions pour permettre aux générations futures de vivre encore sur terre. Cette science a donné la vie à une industrie florissante qui emploie des dizaines de millions de personnes à travers le monde.

    7. L’écologie est née en Allemagne avec les « Verts », qui étaient à l’origine un mouvement pacifiste, dont les manifestations contre l’installation des missiles américains de moyenne portée « Pershing » en Allemagne sont une légende. Etudiant, j’en prenais moi-même part.

    8. Les « Verts » allemands sont dans leur grande majorité contre Desertec. Puisqu’ils sont pour la démonopolisation du secteur de l’énergie, contrôlé par quelques monopolistes comme EON, RWE, etc… Or Desertec aurait créé un autre monopole. Les « Verts » encouragent les solutions décentralisées. Desertec est par contre une solution centralisée.

    9. C’est l’industrie qui s’est emparée de Desertec avec l’objectif de créer de nouvelles revenues et de continuer à exercer le monopole.

    10. Desertec dans sa première version est techniquement faisable. Il a échoué parce que la politique française n’en voulait pas, car jadis c’est l’Algérie qui fût choisit par l’Allemagne pour servir du plus centre de production d’électricité solaire. Aujourd’hui Desertec se construit au Maroc à petites flammes à travers l’interconnexion du réseau électrique marocain avec celui l’Espagne. Et là la France dit OUI.

    11. C’est vrai, l’Algérie a besoin de ressources financières pour se développer. Mais elle a eu déjà l’occasion de le faire en épuisant les ressources des hydrocarbures pendant 50 ans. Le pouvoir et ses affidés ont dépensé plus de 1100 milliards US$ les 20 dernières années. Qu’ont-ils fait avec cet argent ? Ceux qui veulent l’exploitation du gaz de schiste ne veulent en réalité qu’une chose : assurer le financement de ce mode de gouvernance défaillant. Or, Il y a des alternatives. C’est à l’Etat d’ouvrir et encourager le débat. J’espère que la nomination de deux critiqueurs de l’exploitation du gaz de schiste à la tête respectivement du ministère de l’industrie (Ferhat Ait Ali) et celui de la transition énergétique et des EnR (Chemseddine Chitour) est un engagement dans ce sens.

    12. @Argentroi a manqué sa vocation d’écrivain de romans. Il a beaucoup du talent. Mais concernant ma personne, la réalité est très très loin de ce qu’il écrit. Enfant, je partais seul très souvent au cimetière des Chouhada pour me recueillir à leur mémoire et me mettait au garde-à-vous pour saluer le drapeau national lorsque la TV faisait vibrer Kassaman dans les foyers algériens. Lycéen, je partais de Constantine au village agricole de Belghimouz (Jijel) pour participer à sa construction dans le cadre du volontariat. Nous sommes donc très loin du portrait d’un écologiste fanatique qui se préoccupe plus de l’environnement que du bien-être de ses concitoyens algériens. Mais il faut savoir anticiper. C’est ce que je fais.

      lasker
      19 juillet 2020 - 13 h 51 min

      Mr. Bouabsa,
      Moi je vous réponds sur vos 12 points et je ne suis pas écrivain ni politicien, et je ne suis pas de SH non plus. Je suis par contre un pétrolier de carrière incluant 10 ans de ma vie chez Schlumberger. (…)
      1- Chesapeake, n’est pas le première à développer la technique de la fracturation multi-stage en horizontal. La technique a commencé dans le Bakken qui est un réservoir conventionnel très présent dans le Dakota du Nord et le sud du Saskatchewan au Canada.
      2- Dans le monde du pétrole on ne dit MOE on dit MMBOE pour décrire des (Millions of Barrel Oil Equivalent)
      3- Chesapeake n’a pas encore fait faillite, elle s’est place sous la protection du Chapitre 11 contre ces créanciers chez lesquels cette compagnie c’est endettée…. Une faillite c’est mettre la clef sous le paillassent mais la compagnie Chesapeake existe toujours et opère encore ses champs.
      4- La stimulation des roches par fracturation hydraulique est la même opération pour les puits verticaux ou horizontaux, il n’y a aucune différence en plus il n’y a pas de « RapidFrac » dans le jargon pétrolier … je pense vous le confondez avec fastfood.
      5- Toute production de pétrole ou gaz d’un champ, subît un déclin avec le temps, le contraire aurait été une anomalie. C’est pour ça que les compagnies pétrolières forent plus de puits pour maintenir le plateau ou pour augmenter la production.
      6- Ce n’est pas un problème écologique, mais un problème de choix de source d’énergie pour les consommateurs et de revenues pour les producteurs
      7- L’esprit écologique des allemands on peut le voir dans leur choix des centrales nucléaires pour produire de l’électricité … alors que le gaz reste de loin le moins chère et le moins dangereux pour la planète et les êtres vivants
      8- Donc, les verts sont aussi des affairistes comme les pétroliers …. Il parait qu’ils ont un business plan et une vision future contre le monopole de l’énergie?
      9- On peut dire la même chose sur le gaz de schiste, c’est aussi une source de revenue pour L’Algérie
      10- La France, toujours La France …. L’Algérie est indépendante depuis 1962 …. On ne peut balmer ses dirigeants et la France en même temps!
      11- Voulez- vous discuter un débat technique sur le gaz de schiste, le solaire … ou faire de la politique? Il faut bien choisir son débat!
      12- Il ne faut pas être écrivain pour donner son avis et apporter une contribution au débat … les gens savent faire la différence

        Hocine-Nasser Bouabsa
        19 juillet 2020 - 16 h 51 min

        @Laker,

        Vous avez commenté beaucoup de points. Je m’abstiens á vous répondre, sauf sur deux, car mon souhait est qu’on projette et focalise la discussion du gaz de schiste sur l’Algérie (c’est ce qui m’intéresse). L’Algérie a certainement des experts. Il serait souhaitable qu’ils se positionnent publiquement. Toujours avec les chiffres et les détails. La présidence, le gouvernement et Sonatrach ont certainement réalisé des études. Qu’ils les publient alors pour apporter de la transparence sur le sujet, au lieu de laisser les Algériens dans le flou. Personnellement, je n’ai jamais prétendu être un « pétrolier », mais seulement un ex-manager dans une société de services pétroliers.

        Primo, vous devriez prendre du temps pour lire. La preuve que vous ne le faites est que vous prétendez j’ai écrit que Cheasapeak est « la première à développer la technique de la fracturation ». Connaissez-vous la différence entre un maitre d’œuvre et un maitre d’ouvrage ? Le maitre d’œuvre est le propriétaire du projet et le maitre d’ouvrage est celui qui le réalise. Je n’ai jamais écrit que Cheasapeak détenait la technologie du fracking, mais seulement qu’elle était le maitre d’œuvre dans beaucoup de projets de fracking, cad, qu’elle engage des sociétés tierces qui lui réalisent ses projets. La technologie vous la trouvez entre autres chez Schlumberger en tant que société des services pétroliers.

        Secundo, si vous êtes pétrolier de Schlumberger vous devriez savoir que Schlumberger faisait de sa nouvelle technologie du forage horizontal (directional) au début des années 2000 un cheval de bataille. C’est du moins ce que j’ai comme souvenir. Rapidfrac est le brand de la nouvelle technologie de Halliburton pour le fracking, introduit en 2011. C’est pour ça qu’on parle quelques fois de Rapidfracking.

          lasker
          19 juillet 2020 - 18 h 53 min

          Oui je sais que Schlumberger D&M ex Schlumberger Anadrill fut le segment qui se développer le plus en 2000, j’en faisais partie comme DSE – FSM en Louisiane (Youngsville-Lafayette si vous voulez vérifier).
          Je fais certainement très bien la différence entre un maitre d’œuvre et un maitre d’ouvrage. Après plus de 30 ans de carrière dont 22 ans chez une catégorie et 10 chez l’autre … je peux désormais les distinguer. Dans l’industrie pétrolière (comme vous n’en faites pas partie) ça s’appelle E&P and service compagnies.
          Concernant Chesapeake, vous avez bien dit « Par Hocine-Nasser Bouabsa – Fin juin, Chesapeake Energy, société américaine spécialisée et pionnière de la fracturation hydraulique (fracking), technologie essentielle pour l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, s’est placée sous la protection du fameux chapitre 11 du droit de faillite américain »
          Alors que la fracturation hydraulique existait 60 and avant Chesapeake. Je sais vous faite allusion à technologie utilisée dans le développement des champs d’extraction du gaz et pétrole de Schiste, croyez moi que les américains incluant Chesapeake ont pris le train en marche concernant cette technologie.
          Personnellement, je n’attends pas le gouvernement Algérien pour me dévoiler les résultats de leurs études ou autres quand il s’agit du gaz et pétrole non-conventionnels. J’ai mais propres données et expérience pour prendre une position franche et claire basée sur des faits et non pas sur des informations collectées sur le web ou de Wikipédia …. El fahem yefham
          Les algériens sont dans le flou car ils ne cherchent pas à savoir, vérifier et comprendre la vérité, si vous voulez apprendre vraiment comment ça se passe dans l’industrie du schiste, j’en serais ravi de vous éclairer avec des exemples réels et palpables …. Je suis prêt à vous transmettre mes coordonnes personnelles car je n’ai rien à cacher, au contraire mon seul soucies est justement d’éclairer l’opinion des algériens et des personnes comme vous qui se font tremper par d’autres acteurs dont les intérêts sont en risque si l’Algérie développe son potentiel gazier …. Vous n’avez qu’ revoir ce qui se passe en Espagne pour les parts du marché de gaz et vous allez tout comprendre…

          Krimo
          20 juillet 2020 - 1 h 08 min

          Lasker,

          Si vous permettez un avis.

          Chaque champs, gisement de par le monde a ses propres caracteristiques et sa propre histoire, ni l’experience acquise ailleurs, ni les bagages techniques (meme un « raborat » en la matiere) ne sont pas suffisants. Le petrole c’est comme la Cuisine, s’agit pas de savoir lire une recette pour reussir un bon plat au premier coup. Un chef cuisinier trois etoiles de la bas ne fera pas necessairement un bon couscous.

          Vous etes de la partie vous devriez connaitre HMD et REB, ce dernier un geant aussi est un cas d’ecole en matiere d’EOR et il a vu defiler des representants des plus grandes ecoles de par le monde exercant a Arco puis BP-Arco ……. ils se sont tous contentes de l’acquis d’ailleurs, et ont fait prevaloir la physionomie du reservoir et ils ont neglige son anatomie. Pourtant SH les a aiguille sur le sujet, pour faire court  » H’na marikane and time is money  » fut la reponse cinglante.

      Geologue Petrolier
      19 juillet 2020 - 19 h 41 min

      Mr. Bouabsa,
      Tout d’abord je vous salue et vous assure que je respecte votre point de vue, ainsi que toute autre personne qui s’est exprimé. Comme vous l’avez dit, je vous réponds dans le but de faire avancer le débat.
      1. Les USA ne sont pas un modèle dans tout ce qu’ils entreprennent. Il n’y’a qu’à voir leur gestion du Covid pour s’en rendre compte. Certes ils sont les pionniers de l’exploitation du schiste (shale) et, en collaboration avec les firmes canadiennes de Calgary, ont révolutionné l’industrie pétrolière. Ces deux pays, mais surtout les USA, ont quasiment triple leur production en 10 ans.
      2. Ce succès a aussi eu des effets pervers sur l’environnement, surtout au début, particulièrement aux States. Notez que dans les deux pays la règlementation est du ressort des Etats/Provinces et non sous juridiction fédérale. Au Texas, tout est régi par la « Texas Railroad Commission, TRC », créée en 1891. Donc, un organisme qui régulait le transport de marchandises qui est le Régulateur.
      3. La Révolution du shale gas a créé un boom, et un rush à « la cowboy » s’en est suivi. Dans la précipitation (absence de due diligence sérieuses) beaucoup de concessions ayant un potentiel limité ont été exploitée. Les investisseurs privés ou banks ont été bernés pour les uns et complices pour d’autres… Au début, ce n’était pas tout le monde qui avait le know-how !
      4. Les courbes de production des gisements de shale gas sont très différentes de ceux du Conventionnel. Apres un pic qui dure de 6-12 mois, le déclin est rapide et le puits est épuisé au bout de 2 à 4 ans. Il faut donc continuellement fore d’autre puits pour maintenir la production. Ce qui implique d’énorme investissement. Dans le cas des tight plays (réservoirs gréseux ou carbonates saturés en hydrocarbures), le taux de récupération est un peu meilleur car la roche est un peu plus perméable et plus facilement fraccable.
      5. C’est pour cela qu’au Canada, on privilégie les tight plays au lieu du shale. Seul le Duvernay est considéré comme shale/schiste en Alberta. De plus la réglementation est super stricte, d’où le nombre très limitée d’impact environnementale.
      6. La peur des gens ordinaire concerne surtout la pollution /contamination qui pourrait affecter les nappes aquifères. Tous les spécialistes pétroliers, incluant bien sur ceux de Sonatrach, savent qu’il n’en est rien. Les milliers de puits forés en Algérie depuis 1954 ont bien traversé ces nappes sans problème (sauf celui d’Ouargla dans les années 1980s). Et depuis, Sonatrach a instauré une législation spéciale lors de la traversée de ces nappes. Aujourd’hui avec ALNAFT, la législation est encore plus dure…
      7. Notre pays dépend grandement des hydrocarbures, et notre production est en continuel déclin !!! plus de 42% de notre production de gas est consommée localement et cette part va continuer à croitre. On n’arrive plus à augmenter notre production de gas et petrole du fait du manque d’investissement étranger vu que notre fiscal régime (loi des hydrocarbures) n’est pas attractif.
      8. Que doit-on faire dans l’immédiat pour faire rentrer des devises ? L’Arabie Saoudite, les Emirats, le Koweït, la Chine, la Russie, l’Argentine et bien d’autre pays ont tous entamé des projets d’exploration du schiste et ou tight plays. Pensez-vous que l’Algérie puisse rester à l’écart, sans qu’il ait des émeutes ou autres problèmes… ?
      Bien à vous.

      Argentroi
      19 juillet 2020 - 20 h 58 min

      @ Hocine-Nasser Bouabsa
      Je réside en Algérie et je ne suis pas pétrolier. Ma participation au débat sur l’exploitation du gaz de schiste n’est pas d’ordre technique mais d’ordre politique.
      C’est les mystifications et les manipulations des officines liées au greenwashing de Desertec qui m’ont mis la puce à l’oreille, il y a quelques années quand d’un coup tout un mouvement de protestation s’est créer d’Alger à Aïn Salah pour s’élever contre l’exploitation du gaz de schiste accompagné d’une campagne pour le foireux Desertec que vous soutenez mordicus en nous affirmant qu’il est faisable techniquement. Un mouvement qui est apparu du néant qui ferait envier beaucoup d’activistes de par la facilité et la rapidité déconcertantes de sa propagation et sa réussite et qui s’inquiétait à l’époque du devenir environnemental du désert mais pour les ordures qui jonchaient nos villes et villages, motus et bouche cousue !
      Monsieur Bouabsa, vous êtes un piètre politicien qui ne maîtrise pas ce qu’il avance : comment vous pouvez affirmer que la politique française ne veut pas de Desertec en Algérie et une phrase après, vous nous avancez qu’au Maroc, Desertec se construit à petites flammes à travers l’interconnexion du réseau électrique marocain avec celui l’Espagne. Mais qui est inféodée le plus à la France, l’Algérie ou le Maroc ? De plus, l’électricité solaire exportée du Maroc vers l’Espagne n’est qu’une infime portion du mix électrique et n’a rien à voir avec le projet Desertec qui a la prétention pharaonique d’alimenter toute l’Europe.
      Bouabsa, vous confondez l’écologie et environnement qu’on enseigne à l’université et l’écologie politique et surtout l’écologie radicale ou les ultra écolos, termes que j’emploie quand je parle des fanatiques qui pour eux la fin justifie les moyens et dont on retiendra la triptyque : pas de gaz de schiste, oui à Desertec et haro sur la Sonatrach et ses dirigeants !

    Anonyme Utile
    19 juillet 2020 - 7 h 34 min

    De toute façons la sonnette d’alarme a été tirée, depuis 2015 déjà, au sujet des dangers mortels pour l’environnement de toute la planète, causé par l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz de schiste, par les experts de l’AIE
    Je rappelle que ces experts sont de très grands scientifiques. Ils ont une grande expérience sur le terrain dans de grande entreprises. Ces experts sont des autorités et des sommités en la matière.

    Ils n’ont pas prédit, depuis 2015, un grand avenir au gaz et pétrole de
    schiste aux USA et ailleurs dans le reste du monde,.

    Leurs prévisions très pessimistes, ont commencé à se confirmer progressivement, depuis 2011.

    Une chute brutale de la production de pétrole et de gaz de schiste, en Amérique, annonciatrice d’une apocalypse énergétique aux USA a été déjà annoncée, pour .2020, par l’AIE, il y a 5 années de cela.

    Le lobby du gaz et pétrole de shiste liés au au nouvel ordre mondial maçonnique a tout fait pour surexploiter les gisements de pétrole et de gaz de schiste aux USA en détruisant irréversiblement et très gravement l’environnement aux USA, sans se soucier des conséquences dramatiques, non seulement, pour les USA, mais pour la planète toute entière.

    Ce lobby a tout fait pour faire passer les agendas du complexe militaro-industriel.

    Avec cette chute brutale et l’extinction des gisements en question, l’Amérique connaîtra une apocalypse énergétique sans précédent, qui aura des conséquences terribles sur l’économie du monde entier, sur plusieurs années, malheureusement.

    Argentroi
    19 juillet 2020 - 7 h 26 min

    Monsieur Bouabsa se prévaut de faits postérieurs à sa prise de position sur le gaz de schiste. Il l’a fait aussi pour Desertec, il y a quelques jours quand voulant convaincre les sceptiques sur la faisabilité technique du projet Desertec, il nous cite des supposées avancées techniques récentes quand lui était déjà partie prenante dès le départ de l’arnaque Desertec avant 2010. Il retombe encore dans ses travers en utilisant la même méthode puisqu’il était contre l’exploitation du gaz de schiste bien avant que cette société Chesapeake Energy ne se mette en situation de faillite et avant même une décroissance de la consommation énergétique mondiale en raison des retombées économiques de la pandémie du Covid-19 et non pour d’autres raisons qu’il suggère. Ces arguments sont en droite ligne avec ceux du greenwashing lancé par Desertec quand on nous prédisait l’affaissement du Sahara sous nos pieds, la pollution de la nappe albienne, l’eau qui prenait feu car saturée de gaz qui fuyait et d’autres insanités dépassées maintenant devant l’exploitation du gaz et pétrole de schiste par une multitude de pays comme les USA, la Chine, le Canada, le Royaume-Uni, l’Argentine et autres.
    Et puisque Bouabsa a mis les pieds dans la plat, pourquoi va-t-en s’en priver nous aussi; allons-y alors ! Chakib Khellil n’a été ciblé par le DRS de Toufik que par cette question nodale de l’exploitation du gaz de schiste car si on devait croire à la lutte contre la corruption en Algérie, c’est toute l’Algérie des copains et des coquins qu’il fallait poursuivre à cette époque où toutes les prévarications, malversations et corruptions possibles avaient gangrené l’Algérie. Certains se demanderont alors: mais pourquoi voulaient-on s’opposer au gaz de schiste ?
    La genèse de cette opposition nous est venue d’Allemagne où réside monsieur Bouabsa qui, lorsqu’on lit cet article qu’il nous soumet, veut par son discours des radicaux-écolos allemands nous persuader de réfléchir comme des allemands soucieux de leur environnement. Mais ce que Bouabsa ne veut pas comprendre, c’est que le souci des algériens est autre: on s’en fout de l’effet de serre, du méthane, de l’empreinte carbone et tutti quanti puisque chez nous c’est zéro industrialisation et donc zéro pollution.
    En effet, ces radicaux écolos allemands veulent par un greenwashing mensonger nous magnifier le projet foireux de Desertec en nous miroitant des milliards à gagner en échange de l’abandon de l’exploitation du gaz de schiste.
    Bouabsa, malgré nos insistances, n’a pas voulu admettre que Desertecdont il était l’un des premiers promoteurs en Algérie, était dès le départ une arnaque puisque il n’était ni faisable techniquement ni viable économiquement et si on voulait être indulgent envers les crédules qui y croient, Desertec est une utopie ! Les crédules, il y en a en Algérie puisque le premier à être pris à ce piège était Rebrab qui a sauté sur l’occasion et qui n’a pas manqué de déclarer en 2010 quand il avait ses entrées à la présidence : « Nous sommes très satisfaits de l’accord du président Bouteflika au projet Desertec ». Mais on a vu que Bouteflika s’est rétracté après que le groupe Cevital de Rebrab avait déjà lancé son projet d’usine à Rouiba de panneaux solaires. Bouabsa nous avoue qu’il avait quitté Desertec en raison du choix de cette usine que les autorités ont fait en faveur de Rebrab et non de Sonelgaz mais, en réalité, parce qu’il a été écarté car Bouabsa comptait, par le biais de sa société allemande Sonnergy, monter cette usine en Algérie puisqu’il nous avoue qu’il avait bien trouvé en Allemagne les 300 millions d’euros pour cela.
    Dans tout ce roman d’espionnage, il fallait, pour que l’arnaque réussisse, neutraliser les tenants de l’exploitation du gaz de schiste dont Chakib Khellil. Alors qui de mieux pour s’occuper de dernier ? Pardi, c’est toujours les appuis bien connus de Rebrab. On a remarqué qu’une seule fois Bouabsa montrer du ressentiment, de l’acrimonie à l’encontre de Rebrab; c’était lors de la surfacturation de la presse d’EvCon qu’on voulait faire passer pour un prototype dont on ne peut déterminer la valeur disait-on. Mais depuis, Bouabsa est revenu à la charge contre Sonatrach et tous ses dirigeants et a pardonné à Rebrab : c’est qu’il faut bien faire des compromis pour les besoins de l’écologie radicale qui veut sacrifier les intérêts algériens tandis que les pays pollueurs continuent de plus belle à exploiter leurs sources d’énergie fossile dont les allemands avec leur charbon.
    C’est quoi cette hargne, cet acharnement après que Desertec a admis qu’exporter de électricité solaire vers l’Europe n’est pas techniquement faisable et qu’il faut se suffire à l’Afrique : sous-entendu, on vous a bien eu, vous, vos têtes pensantes et tout ce que vous prétendez vous protéger contre ce genre d’attrape-nigaud.

      Anonyme
      19 juillet 2020 - 9 h 05 min

      Il faut bien utiliser l energie renouvelable et laisser les Walis et les prives entreprendre des projets de petites et moyennes entreprises pour creer des champs d energie renouvelable et vendre la production a la societe nationale d electricite…
      L Etat Algerien a interet a chercher des partenaires gagnant gagnant dans les exploitations des autres richesses minerales encore inexploitees…se tourner vers les puissances economiques asiatiques pour diversifier nos partenaires et ne pas rester dependant des puissances Europennes ou americaines…diversifications de nos ressources et de nos partenaires chacun dans le domaine ou il excelle….Desertec est un immense projet qui ne peut etre viable qu avec la participation des entreprises du depart des etudes du projet qui se sont desistees tel que les grandes entreprises Allemandes et Francaises…L Algerie ne peut et ne doit pas s engager seule sur le projet DESERTEC…mieux se tourner vers nos ressurces a exploiter encore avec des partenaires viables,,le sous sol Algerien renferme des tresors inestables..une richesse

    ferial
    18 juillet 2020 - 19 h 39 min

    Visionnez le film GAZLAND et vous verrez les dégâts causés par cette technique.
    C’est un documentaire qui date de 2010, tapez gazland sur un moteur de recherche.

      Krimo
      19 juillet 2020 - 0 h 46 min

      Ferial,

      Avant de suggerer le visionnement de Gazland moi je vous invite a mieux connaitre votre pays qui ne se confine pas aux rives de la Mediterranee et apres l’on verra en quoi le film « Adjaiabland » nous concernerait-il ?

      Lasker
      19 juillet 2020 - 3 h 32 min

      Le titre du documentaire est Gas Land et non pas gazland. Ce film est devenu populaire en 2010 après la fuite de brute d’un puits offshore de BP dans le golf du Mexique. Mais les images montrées sont des Années 2005 ou ils montrent du gaz dans les robinets des maisons. Sachez qu’en Amérique du Nord il y a des aquifères qui contiennent du gaz naturel due à presence des couches de carbons qui font partie de ces nappes phréatiques….. ces les fermiers forent des puits d’eau qui arrivent à pénétrer ces zones connus comme CBM ou Coal bed Methane, du gaz de methane est produit avec la production d’eau. Ce phonème est très courant dans certaines régions des USA et au Canada et quand ça arrive il y a une régulation qui dicte exactement ce qui devrait être fait pour y remédier. Cette histoire est aussi vieille que le temps et personne n’en parle ici en Amérique depuis …… la caravane passe, les chiens aboient

    Geologue pétrolier
    18 juillet 2020 - 5 h 56 min

    C’est clair que cet article a été écrit par quelqu’un acquis aux thèses des environnementalistes. Malheureusement l’ecolgie/environment est devenu une idéologie, utilisée de plus en plus -sans scrupules- par les politiciens pour récolter des voix. Après l’utilisation du nationalisme, puis de la religion, l’integrisme a gagné l’écologie/l’environnement.
    Trouvez vous normale qu’un baril de pétrole coûte seulement 45$ ? Sachant qu’un baril = 159 litres, 1litre de pétrole 28 cents. Et… une bouteille d’eau dans une pompe à essence aux USA ou Canada coûte plus de $1. C’est un Scandale, tout simplement parsque au début le pétrole était surtout une resource des pays du tiers monde et on l’a dévaluée à souhait.
    Le gas de schiste aux Etats est un très grand succès, malgré certains dommages collatéraux dus à l’environnement. Les techniques de complétion des puits, Wells designs (horizontaux, multi-lateraled…) sont des prouesses techniques ahurissantes. Cela a permit aux USA de tripler sa production en moins de 10 ans et dépasser (11.5 million de barils / jour) pour devenir le plus grand producteur mondial. Pareil pour le Canada qui a aussi doublé sa production grâce au schiste et tight plays. Le problème des États Unis c’est que le rush vers le schiste a fait que des zones ayant un potentiel pétrolier limité ont été exploité avec frénésie, d’ou L’extension vers des régions non connues comme petroliferes. Ces zones de faible intérêt ont un breakeven de plus de 65$ per barrel, contrairement aux sweet spots qui peuvent être économique à 30-35$. Au Canada, par contre, où la réglementation est très stricte, le schiste est très peu exploité car on y exploite surtout les tight plays (grès ou calcaires compactes saturés de pétrole ou de gas) avec quasiment pas d’incidence sur l’environnement. Le Canada est certainement un bon modèle pour l’Algerie (et pas les USA, hormis leur know-how).

      Abou Stroff
      18 juillet 2020 - 15 h 09 min

      C’est clair que vos propos vous ont été inspirés par des fans (les multinationales yankees?) de l’exploitation du gaz de schiste.
      les usa, en tant que puissance mondiale, ont clairement des raisons objectives, qu’ils est inutile de mentionner, pour exploiter le pétrole et le gaz de schiste.
      par contre, il faut être taré pour défendre l’exploitation de cette m…. en algérie.
      en effet, l’avenir est aux énergies renouvelables et le Sahara se prête, non seulement, à leur développement mais au développement d’une industrie agricole grâce à l’exploitation de la mer qui dort sous les sables.

        Krimo
        18 juillet 2020 - 18 h 06 min

        Abou Stroff,

        Je t’ai lu sur plusieurs fil et ne transpire dans tes contributions que le dit « cartesianisme » j’entends l’aspect rationaliste et non le metaphysique, de ce dernier tu t’en defiles, je te l’accorde puisque tu te definis « la religion n’est pas ma tasse de thé » et t’es autant libre que le « djinn sorti de la lampe d’Aladin ».Si tu te veux disciple de « si el kharitate » tu ne peux dire gaz de schiste. Le schiste en tant que roche ne peut contenir ou renfermer des hydrocarbures …… malgre toi tu plies a l’incurie de tonton Sam et je peux dire que tu bois a mort les theories marikane comme celui qui se shoote a ………

          Abou Stroff
          19 juillet 2020 - 7 h 28 min

          je reconnais que je n’ai pas l’étoffe du géologue que vous devez être mais je lis bien sur wikipédia: « L’exploitation du gaz de schiste en Algérie, voulue par le gouvernement (via l’entreprise publique Sonatrach) en 2015 puis relancée en 2017, fait l’objet d’une vive opposition de la société civile. Celle-ci a essentiellement lieu dans le sud du pays, en raison des risques encourus par la nappe phréatique de l’Albien, principale ressource en eau de la région du Sahara. »
          conclusion imparable, vous écrivez pour le plaisir d’écrire mais vos propos sont d’une nullité certaine.
          PS: merci de lire mes posts, ça me renforce mon impression de faire oeuvre utile

          Krimo
          19 juillet 2020 - 22 h 51 min

          Abou Stroff,

          T’as daigne descendre de l’Olympe avec une bafouille a mon egard, bien gentil le Zeus qui l’a permis.

          Abou Stroff revois tes cours de geographie qui ont trait au cycle de l’eau et en marge etait bien definie ce qu’est une nappe phreatique. L’Albien pour ta gouverne n’est pas une nappe phreatique mais une nappe fossile. Puisque tu recours a wikipedia les deux definitions sont bien etablies, sauf que celui que tu cites est comme la Lune.

          Tu dis :  » conclusion imparable  » et me voila retourne a une cour de recreation face au petit frangaou, camarade de classe.

          Il a chante si bien « l’indifference » il aurait pu rajouter a son repertoire « la suffisance ».

        Argentroi
        19 juillet 2020 - 18 h 04 min

        @ Abou Stroff
        Les USA au stade suprême du capitalisme ont bien les raisons objectives d’exploiter leur pétrole et leur gaz de schiste. Et nous, nous avons toutes les raisons subjectives de rester des serfs moyenâgeux qui se shootent à la religion ! Qui de mieux qu’une pincée de matérialisme dialectique et de Yankee go home pour venir à la rescousse des anti-gaz de schiste !

    Anonyme1
    18 juillet 2020 - 0 h 09 min

    Pas de gaz de schiste chez nous, quitte à crever
    La véritable richesse c’est l’eau « source de vie »

    Krimo
    18 juillet 2020 - 0 h 07 min

    M. H.N. Bouabsa,

    L’art et la maniere de crier a la crise economique a partir de la faillite de l’epicier du coin.
    Vous dites : « Chesapeake Energy, société américaine spécialisée et pionnière de la fracturation hydraulique (fracking)……  »
    Chesapeake Energy n’est pa une societe de service qui procede a la fracturation hydraulique ….. Pionniere de la frac alors qu’elle a vu le jour en 1989 et anterieurement a cette date des dizaines de puits (verticaux) ont ete fractures au Sahara a la demande de SH.

    ENRON 10 fois plus gros que Chesapeake, elle a disparu des radars de l’economie energetique. Consequence une goutte d’eau en moins dans le ruisseau. De plus Chesapeake avait des demeles avec l’administration americaine durant l’embellie petroliere, son sort etait actee des 2010, pour s’effondrer 10 ans plus tard et la raison majeure n’etant ni le « gaz de schiste » ni l’ecologie.

    Connaitriez vous ALDIA puisque vous vous prevalez du secteur ?

    Mais ça n'a rien à voir
    17 juillet 2020 - 20 h 07 min

    Comme l’a si bien expliqué chakib khelil, la production du gaz de schiste en Algérie n’est pas pour aujourd’hui, mais quand la production nationale du gaz ne pourra plus satisfaire la demande locale. Et comme il l’a dit, à ce moment là, le prix du gaz sera tellement élevé que son extraction sera rentable. Et si les américains voulait donner qu’à l’algerie la technologie d’extraction du gaz de schiste, c’est pour ne pas laisser les russes s’accaparer du marché européen et donc y exercer des pressions politique sur l’Europe. La France ne voit pas de bon œil la maîtrise de la technologie d’extraction et voir l’algerie très riche et puissante dans la région, d’où les marches bidons lors du hirak où des manifestants à la solde de nos ennemis, qui scandaient « pas de gaz de schiste, pas de Total en Algérie ». Ils trompaient en manipulant le peuple algérien pour qu’il rejette le gaz de schiste avec le mensonge comme quoi c’est la France qui sera derrière l’exploitation du gaz de schiste en Algérie alors que la France a été éjecté du projet.

    TOLGA - ZAÂTCHA
    17 juillet 2020 - 19 h 26 min

    Si, PAR MALHEUR, on s’engage dans l’exploitation du gaz de schiste….. ON SIGNERA NOTRE CONDAMNATION A MORT….. en hypothéquant l’avenir de nos générations futures. La nomination à la tête du secteur des hydrocarbures – EST UNE CATASTROPHE RÉELLE – qui démontre que l’option choisie par nos « décideurs » d’aller vers cette voie suicidaire en nommant un ministre qui a toujours prôné le choix et la voie du gaz de schiste alors que les américains constatent à leur grand dam l’inanité d’une telle option qui les a menés à la FAILLITE en sus des dégâts écologiques énormes aux conséquences incalculables que cela implique à L’IMMENSE NAPPE ALBIENNE qui est garante du développement économique agricole sans limites pour nos populations sahariennes et pour toute l’Algérie. Ayons pour mémoire, que toutes les grandes civilisations naissent avec comme base l’agriculture… L’Egypte pharaonique et son NIL pour ne citer que celle-ci. De grâce, ne choisissons pas la voie de la facilité mais plutôt celle de l’intelligence et de la création… Nous avons dilapidé l’argent du pétrole et du gaz… ne gaspillons pas notre gaz de schiste dont l’argent ira remplir les poches de certains mais jamais ceux du Peuple Algérien… J’AI RÉELLEMENT PEUR !!!

      Kahoui
      18 juillet 2020 - 9 h 24 min

      L’idée d’exploiter le gaz ou l’huile de shiste en Algérie repose sur une suite d’approximations désastreuses qui ont servi à influencer les décideurs. La première est que le champs d’exploitation de cette ressource est considérable, couvrant toute l’étendue de la roche silurienne. Ce qui ferait de l’Algérie le 3ème pays possédant les plus grandes réserves. Or, pour exploiter kes hydrocarbures de shiste, il faut de l’eau. Si on superpose la carte du Silurien en subsurface et la carte des nappes aquifères continental intercalaire et terminal, on voit que plus de la moitié du champs du Silurien située dans les Bassins de Tindouf, Reggane et la partie sud de l’Ahnet et Illizi, est hors de la surface des nappes aquiferes, par conséquent inexploitable. Vers le nord, dans le bas Sahara, essayer d’exploiter le Silurien revient a menacer directement l’agriculture de ces régions, notamment celle de Oued Souf qui aujourd’hui fournit la moitié de la pomme de terre que nous consommons. La deuxième approximation est celle de la rentabilité de l’exploitation du gaz de shiste. Or, celle-ci nécessite un nombre considérable de puits verticaux, le Silurien étant situé à 2000 jusqu’à 3000 mètres de profondeur, ainsi qu’un nombre encore plus grand de puits horizontaux. Le coût de ces sondages serait hors norme. De plus, le transport des hydrocarbures générés nécessiterait un réseau de pistes et routes considérable, pour l’essentiel inexistant et donc a financer et créer. Sans compter toute l’infrastructure nécessaire pour acheminer et traiter ces hydrocarbures. Enfin, les dégâts environnementaux seraient irréversibles. D’abord la mise a mort de la nappe du continental intercalaire qui est une nappe captive alimentée par l’Atlas saharien seul. C’est une nappe extrêmement fragile du fait de son faible taux de renouvellement par les eaux pluviales. L’exploitation des hydrocarbures de shiste consommerait des quantités considérables d’eau, de quoi sonner le glas de cette nappe car elle entraînerait une salinisation croissantede celle ci, sachant déjà que son exploitation actuelle entraîne dans certaines zones une salinité atteignant 4 grammes par littre. Ce qui oblige d’installer des stations de desalinisation entre In Salah et Tamanrasset pour alimenter le Hoggar. Le rejet dans la nature des eaux de la fracturation hydraulique serait une catastrophe aussi car les terrains souvent sablonneux faciliteraient l’infiltration de celles-ci avec des dégâts irréversibles sur la nappe du continental terminal. Les pays à zones arides comme la Chine pourtant classee premiere pour les réserves de gaz de shiste n’ont jamais voulu se lancer dans l’aventure du gaz de shiste. Ce n’est pas un hasard.

        lasker
        18 juillet 2020 - 16 h 17 min

        Pour extraire le pétrole et gaz du schiste, il faut stimuler la roche réservoir car elle naturellement étanche et peu perméable. Cette stimulation consiste à créer une brèche de quelques dizaines de mètres dans cette roche afin que le pétrole ou gaz puisse couler vers les puits. C’est ce qui est connu comme une opération de fracturation hydraulique, donc qui dit hydraulique veut dire imposer pression par un fluide afin que la roche se fissure. Ce fluide peut être du pétrole, du gaz ou de l’eau. Rien n’oblige ou dicte l’utilisation de l’eau douce des nappes phréatiques. Si vous demander aux Ingénieurs pétroliers experts en Fracturation, ils vous diront qu’aux USA ou au Canada, ils utilisent l’eau douce car elle est abondante et moins chère à l’exploitation. Ce que les gens ne savent pas c’est qu’il rajoute du KCL ou autres type inhibant pour neutraliser les agiles, donc il la rende artificiellement saumâtre.
        Si L’Algérie veut extraire ou exploiter ces ressources en gaz de Schiste, l’utilisation de l’eau saumâtre souterraine peu profonde et qui ne sert à rien au présent, est une solution très viable. D’autre fluides comme le gaz carbonique, l’azote ou gaz naturel peuvent aussi être utilise comme fluide de fracturation.
        Ce n’est pas par ce qu’un pays a choisi une solution qui est convenable pour ces conditions, que tous les autres pays doivent le suivre, chaque pays a ces ressources et moyens qui lui sont spécifiques pour faire ce qu’il faut faire …… there are many ways to skin the cat!

          Krimo
          19 juillet 2020 - 4 h 06 min

          Lasker,

          Vous dites « Pour extraire le pétrole et gaz du schiste, il faut stimuler la roche réservoir car elle naturellement étanche et peu perméable ».

          Une roche reservoir est naturellement poreuse et permeable, sinon elle ne peut emmagaziner des fluides. La roche, dans le cas de ce que l’on appelle a tort « gaz ou petrole de schiste », il s’agit de la roche mere qui ne presente pas les memes caracteristiques.
          Stimuler un reservoir couvre un large eventail de procedes et de techniques dont la fracturation si le reservoir serait compact, par contre dans le cas des roches meres , tel que vous evoquez, c’est la fracturation hydraulique qui est requise et c’est la technique la plus eprouvee de nos jours.

          P.S. une breche de quelques dizaines de metres, c’est le graal. Exactement on parle de fissures causees artificiellement par la frac de quelques metres ……. et ce n’est pas encore fini.

          lasker
          19 juillet 2020 - 14 h 07 min

          Vous–avez raison Krimo, le mot « schiste » est techniquement faux pour décrire ces roches mères dont proviennent le gaz et pétrole. Ces roches mères ont une porosité qui peut atteindre l’ordre de 20% voir 30%, C’est par contre la perméabilité qui peut être de l’ordre de micro-darcy pour les tight et nano darcy pour le shale. Justement, le mot schiste en français ne veut pas dire Shale …. Mais ce n’est pas à moi de redéfinir le jargon. Par contre j’utilise le mot Schiste pour ne pas créer plus de confusion et pour que les gens sachent de quelle source des gaz et pétrole je parle.

        Géologue pétrolier
        18 juillet 2020 - 17 h 26 min

        Kahoui, juste une précision. Après les États Unis et le Canada, la Chine occupe la 3ème place dans l’exploitation du gas de schiste, puis vient l’Argentine. L’Arabie Seoudite y est aussi lancée de puis 2-3 années avec des gros contracts avec Halliburton.
        Ce que tu dis est vrai pour la répartition des nappes acquières intercalaire et Albienne sur de vastes étendues du Sahara (hamdouallah), mais quelle différence y’a t-il avec les milliers de forages pétroliers réalisés depuis 1954? La fracturation hydraulique existe depuis plus de 60 ans, et utilisée par Sonatrach depuis plus de 40 ans. Pour le schiste ou le tight, les puits sont horizontaux et la frac est la même (plus sophistiquée car multi-stages). En Alberta, Canada, on fore entre 18000 et 25000 puits par années dont 80% sont horizontaux et la majorités sont fracces. Il faudra un jour organiser des tables rondes avec les nombreux experts algériens (plus d’une centaine) qui travaillent en Alberta dans ce domaine précis pour mieux vulgariser et expliquer les Bien à vous

      lasker
      18 juillet 2020 - 15 h 09 min

      Monsieur Tolga,
      Je respecte votre avis et votre crainte concernant l’exploitation du gaz de Schiste, mais je vous invite à chercher et à demander aux gens qui sont dans le domaine et connaisseurs des techniques d’extraction de ce type de gaz et pétrole dans le monde notamment aux USA et au Canada.
      Il y a à peine six mois on ne savait rien du virus COVID-19 qui a commencé en dans une ville chinoise dont personne ne connaissait avant, comme ce virus a eu un effet très dangereux sur la vie humaine, maintenant toute la planète en souffre et ses victimes se comptent en millions.
      Pensez-vous que s‘il y avait un danger pour la vie humaine ou l’environnement lié à l’extraction du gaz ou pétrole de schiste, se danger va rester cache toutes ces années ?
      Prenons l’exemple des USA ou le pétrole et gaz de schiste leur ont permis de doubler leur production nationale en quelques années, des dizaines de milliers des personnes meurent chaque jour du COVID-19, l’information existe, est publié chaque jour sur les medias du monde. Pensez-vous que si l’extraction du le gaz de schiste tuer les gens, les animaux ou autres …. Cela restera cacher après plus de dix ans d’exploitation ?

        TOLGA - ZAÂTCHA
        18 juillet 2020 - 18 h 32 min

        Merci, Monsieur LASKER pour toutes vos explications. Sans être moi-même du domaine, j’ai demandé aux gens de mon entourage immédiat que je connais et qui exercent dans le secteur pétrolier et gazier pour essayer de comprendre les questions posées en la matière. TOUS ont été catégoriques et ont eu une SEULE réponse : NON ! CE SERA UN SUICIDE… car nous n’avons RIEN à gagner dans le contexte actuel que vit le pays .Manque d’argent alors que cette opération d’exploitation de gaz de schiste nécessite énormément d’argent que nous n’avons plus, malheureusement… par les temps qui courent. Et se comparer aux U.S.A. qui sont la première puissance économique qui a TOUS LES MOYENS : financiers, moyens matériels, humains en plus des moyens scientifiques on ne fait pas le poids. Les U.S.A. utilisent LEURS PROPRES moyens techniques, scientifiques et financiers qu’ils ont eux-mêmes générés : CE QUI N’EST PAS DU TOUT LE CAS DE L’ALGÉRIE QUI DOIT TOUT ACHETER de ce pays et des autres pays développés moyennant DES DEVISES sonnantes et trébuchantes… Ceci sans compter l’autre aspect tout aussi vital qu’est le domaine de l’agriculture ou le problème de la nappe Albienne qui hypothèqueraient lourdement l’avenir de toutes les populations algériennes. Il se peut que je me trompe mais je tiens à te remercier pour toutes les explications que tu m’as fournies.

      lasker
      19 juillet 2020 - 2 h 17 min

      Mr. Tolga,
      Je vous remercie pour votre réponse, vous avez affirmez ne pas être du domaine ce qui est courageux et en même temps très fréquent chez les gens qui parle de l’exploitation du gaz de schiste. Cela fait 10 ans que je suis dans les lignes de front dans ce domaine aux USA, Canada, Australie et même en France dans les années 2005. Ce fait m’encourage à vous donner un plus d’explication.
      Les gens de votre entourage auquel vous avez demandé de vous informer sur le gaz et pétrole du schiste même s’ils sont du domaine pétrolier je suis sure qu’ils n’ont jamais travaillé ou vu un champ de production de ces gisements. Je vous garantis que même un américain ou canadien qui travaille directement sur ces champs ne peut faire la différence entre un puits qui produit du gaz de schiste et autre qui produits du gaz conventionnel, simplement car il n’y en a pas.
      Dans votre premier commentaire vous avez évoqué les risques liés a l’exploitation de se gaz ou pétrole come « Si, PAR MALHEUR, on s’engage dans l’exploitation du gaz de schiste….. ON SIGNERA NOTRE CONDAMNATION A MORT….. En hypothéquant l’avenir de nos générations futures. La nomination à la tête du secteur des hydrocarbures – EST UNE CATASTROPHE RÉELLE ». Dans votre deuxième réponse vous parler de manque de fond et de moyen matériels et expertise … Pouvez-vous choisir SVP la vraie raison pourquoi vous êtes contre l’exploitation du gaz ou pétrole de schiste?
      Si c’est l’investissement et les fonds nécessaire qui vous font peur … sachez que tout projet économique que ça soit l’exploitation d’un champ pétrolier ou le montage d’une usine de fabrication, nécessitent des fonds, et que c’est la vente des biens produits qui vous ferra un gain sur l’investissement!
      Si c’est le manque de moyens ou savoir-faire qui vous fait peur … sachez que c’est des gens comme vous et moi qui font ce genre de travail, et il n’y a rien au monde qui empêche un ALGERIEN de faire ce que fait un américain ou canadien quand on lui donne la chance … il y a des milliers de collègues algériens qui travaillent dans ce domaine un peu partout dans le monde …. Vous n’avez qu’à leur demander et ils seront là pour aider l’Algérie en moyens et en connaissances … je vous le garantie. A titre d’example, je l’ai personnellement fais pour les Américains 1998-2000, Les français 2001-2005 (savez-vous que les français produisent 50,000 Baril par jour tout prêt de Paris du cote de Melin?), les Canadiens 2005-2008, Les Australiens 2008-2011 et les Indonésiens 2011-2014 …. Et retour au Canada depuis 2014 jusqu’à présent …

        Geologue petrolier
        19 juillet 2020 - 6 h 13 min

        Mr Tolga,

        Je respecte ton point de vue et celui de tous ceux/celles qui se sont exprimés. Il faut toujours encourager les échanges contradictoires et apprendre à écouter les autres…
        Je soutiens le point de vue de Mr. Lasker, un collègue de Calgary, expert dans ce domaine. Sachez qu’en ce qui me concerne, je suis d’accord avec tes collègues pétroliers en ce qui concerne le timing et autres réserves. Je ne recommande pas l’exploitation du schiste en Algérie sans un avenir immédiat, car cela ne sera pas économique du tout vu le manque d’infrastructures et des coûts élevés des opérations. Par contre, il faut utiliser les technologies utilisées dans le shale (schiste) pour les tight plays (réservoirs compacts saturés en hydrocarbures), comme cela se fait au Canada. Ces tight plays ont un rendement beaucoup plus grand que celui des schistes car plus perméables et requiert moins de fracking que les schistes.
        Mr Lasker a été le premier à le faire en Alberta pour les grès du Cardium. D’autres amis algériens, incluant Lasker, ”fracc” depuis plus de 10 ans d’autres tight plays (comme le Montney, Bakken, Viking…). Des plays similaires existent en Algérie et leur exploitation permettra une augmentation significative des réserves du pays.

        TOLGA - ZAÂTCHA
        19 juillet 2020 - 19 h 12 min

        MM. LASKER et Géologue Pétrolier,
        Je vous remercie grandement pour toutes les explications que vous avez fournies au profane que je suis en ce domaine qui m’est totalement abscons.
        La question fondamentale, en l’espèce, qui se pose à moi, en faite, est la suivante :
        Peut-on sacrifier la Nappe Albienne – SOURCE DE VIE ET DE DÉVELOPPEMENT NATURELLE RENOUVELABLE A L’INFINI – au profit ou au détriment, c’est selon, d’une source d’énergie – NON RENOUVELABLE ?
        Il y a, ici, UN CHOIX CRUCIAL, à faire !
        Soit, en d’autres termes, peut-on – HYPOTHEQUER L’AVENIR DE TOUTE UNE NATION pour des profits financiers minimaux dans le temps alors que nous avons une AUTRE SOLUTION qui nous permettra de tirer des PROFITS FINANCIERS MAX à l’infini grâce à la Nappe Albienne qui nous permettra de développer à l’infini – L’AGRICULTURE SAHARIENNE – qui sera le véritable poumon économique de l’Algérie de demain ? Voilà, à mon humble avis, la question de fond qui se pose à moi, présentement.
        Car, à l’évidence, vous pouvez forer autant de puits que vous désirez, des centaines voire des milliers de puits pour extraire ce gaz de schiste MAIS… et il y a un grand MAIS… le jour viendra où tous ces puits seront À SEC vu que leur durée de vie est – LIMITÉE – dans le temps. Quid, alors, du gaz de schiste que nous ne pourrons plus exploiter alors qu’à côté nous aurons – QUI PLUS EST – DÉTRUIT UNE SOURCE DE VIE INFINIE GÉNÉRÉE, CRÉE et OFFERTE à nous ad vitam aeternam PAR LE CRÉATEUR ?
        Bien sûr, qu’il y a une question de PROFITS financiers, D’ABORD et AVANT TOUT, pour toutes ces compagnies étrangères qui ne cherchent qu’à faire des gains substantiels en nous fourguant toute sorte de technologie. Mais pour – NOUS – dans toute cette histoire. Quel est notre intérêt essentiel ?
        JE PREFERE TENIR CE QUE J’AI AUJOURD’HUI DANS MA MAIN ET QUE J’AURAI TOUJOURS DEMAIN… PLUTÔT QUE DE NE TENIR PLUS RIEN DANS MES DEUX MAINS, DEMAIN… SINON QUE DU VENT ET J’AURAIS, ALORS, HYPOTHÉQUÉ AINSI TOUT MON AVENIR POUR RIEN.
        Dès lors, et comme le dit si bien un adage de chez nous :
        DJA YESSAÂ OUADER TESSAÂ…..
        Pour me résumer.
        ÊTES-VOUS PRÊTS, MESSIEURS, A HYPOTHEQUER L’AVENIR DES GÉNÉRATIONS FUTURES EN RECOURANT A L’EXPLOITATION DU GAZ DE CHISTE TOUT EN SACRIFIANT LA NAPPE ALBIENNE…!?
        Bien à vous deux, Messieurs.
        Merci encore pour toutes vos explications remarquables et lumineuses.
        Toutes mes Amitiés.
        TOLGA – ZAÂTCHA

          Geologue Petrolier
          19 juillet 2020 - 20 h 17 min

          Mr. Tolga,
          Croyez-moi, vous ne trouverez aucun Algérien, spécialiste de surcroît, qui voudra endommager nos nappes phréatiques. Tous les spécialistes pétroliers de Sonatrach, savent qu’il n’en est rien. Les milliers de puits forés en Algérie depuis 1954 ont bien traversé ces nappes sans problème (sauf celui d’Ouargla dans les années 1980s). Et depuis, Sonatrach a instauré une législation spéciale lors de la traversée de ces nappes. Aujourd’hui avec ALNAFT, la législation est encore plus dure… Allez rencontrer ces responsables et ingénieurs d’ALNAFT ou les spécialistes de Sonatrach (surtout ceux du Département Unconventionnel et autres foreurs, géologues, géophysiciens…) et ils vous expliqueront tout et vous rassureront.
          En fait, c’est comme si vous dites aux pilotes de ne pas survoler les zones urbaines ! Pour bien vous expliquer, il faudrait des schémas du design du puits avec tous les casings (cimentes) qui protègent les nappes. Une fois cette cimentation est faite, on fait des diagraphies pour s’assurer que tout est bien fait…
          Bien à vous

    Akli
    17 juillet 2020 - 18 h 18 min

    On en est à attendre le malheur des autres pour espérer respirer, c’est la fin d’un monde. Quand on commence à manger la mie, c’est qu’il n’ y a plus de pain!

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