Deux artistes plasticiens algériens se sont éteints ce vendredi

artiste plasticien Algérie
L'artiste plasticien AhmeBenyoucef Stambouli. D. R.

L’artiste plasticien, Ammar Allalouche est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à Constantine, à l’âge de 81 ans. Né à El Milia dans la wilaya de Jijel en 1939, Allalouche  avait effectué ses études artistiques à l’Ecole nationale des beaux-arts d’Alger et enseigné durant  des années à l’Ecole des beaux-arts de Constantine.

Connu et reconnu, l’artiste plasticien qui rêvait «un espace culturel maghrébin et africain pour une meilleure compréhension de l’art» s’est éteint en laissant une œuvre considérable et une génération qu’il a contribué à former. Distingué à l’échelle nationale et internationale tout au long d’une riche carrière artistique, Ammar Allalouche avait pris part à différentes expositions en Algérie et dans plusieurs pays.

L’artiste plasticien AhmeBenyoucef Stambouli est décédé vendredi à Miliana, à l’âge de 64 ans, des suites d’une longue maladie. Né en 1957 à Miliana, Ahmed Benyoucef Stambouli, avait fait ses études à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, avant d’enseigner le dessin à l’Ecole régionale de Mostaganem de 1987 à 1998.

Le défunt compte à son actif plusieurs expositions collectives et individuelles, réalisées depuis 1989 dans plusieurs villes d’Algérie, Mostaganem, Oran, Tipaza, Alger et Constantine notamment, et avait travaillé en Tunisie et en Libye entre 1999 et 2001.

Durant son parcours artistique, l’artiste à la signature emblématique aux motifs berbères, avait été membre de plusieurs collectifs, dont l’Association Internationale des Arts Plastiques de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) et l’Union nationale des Arts plastiques, en Algérie et en Tunisie et avait également occupé, dans son domaine, plusieurs postes de responsabilité.

Concepteur de plusieurs fresques murales et de décorations de façades d’établissements publics, Ahmed Benyoucef Stambouli a également réalisé une stèle à l’effigie  de Ali La Pointe (Ali Ammar, de son vrai nom), martyr de la Révolution, et l’illustration de couvertures de recueils de poèmes, pour le compte de la Direction de l’Education nationale, rapporte l’APS.

R. C.

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