Précisions de Lotfi Nezzar sur l’affaire du véhicule saisi et du procès y afférent
Nous publions ci-après les précisions du directeur général de SLC, Lotfi Nezzar, au sujet du véhicule saisi et du procès y relatif.
La même clique, adhérente à la toile d’araignée de la oumma tissée à partir d’Istanbul, a saisi l’occasion du verdict prononcé par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour une affaire de voyage de véhicule vers l’étranger, pour écouler de nouvelles calomnies me concernant, avec toujours autant de zèle et d’acharnement qui en disent long sur les visées de ces «chargés de mission» grassement rétribués pour leur travail de sape.
En effet, les informations relayées par des internautes avides de sensation et certains sites sans doute mal renseignés sur les tenants et aboutissants de l’affaire ont été déformées soit, comme à l’accoutumée, pour faire du chiffre en cassant du Nezzar – un nom vendeur –, soit par complicité avec les individus malveillants qui ont monté toute cette cabale ordurière et qui se retrouvent aujourd’hui en prison.
J’atteste, par le présent éclaircissement, qu’à aucun moment il n’a été question que le véhicule reste à l’étranger, circulant avec une immatriculation algérienne, au mépris de la réglementation du pays hôte. Ce même véhicule a été conduit par mon ami et néanmoins collègue plusieurs fois hors du pays, muni du titre de passage en douane (TPD), puis rapatrié dans le strict respect des lois en vigueur. C’est dans ce même cadre, pourtant légal, qu’il a été saisi et son conducteur arrêté par les éléments de l’ancien directeur de la sécurité intérieure, dans le sillage du harcèlement auquel il s’était adonné à mon encontre et à l’encontre de ma famille.
C’est parce que le verdict infamant prononcé par le tribunal de Blida m’a arbitrairement privé de tous mes droits, sur ordre de Gaïd Salah, qu’il m’a été impossible de fournir la procuration habituelle à la personne qui était chargée de me faire parvenir le véhicule en Espagne. J’ai donc chargé une personne de mes connaissances pour le mettre au nom de mon collaborateur. Ce qui a été fait avec mon consentement total.
Les faits pour lesquels j’ai été condamné, ainsi que mon épouse qui ignorait absolument tout de cet arrangement, ne peuvent en aucun cas être qualifiés de «blanchiment» puisqu’il s’agissait de son véhicule personnel et qu’elle ne faisait l’objet d’aucune poursuite pénale. Quant à la supposée somme d’argent en devise étrangère qui y aurait été retrouvée, je tiens à préciser que cela aussi relève du commerce continuel de mensonges et que c’est le véhicule lui-même qui a été considéré objet de «blanchiment».
Dès lors, cette accusation de «blanchiment» est une imputation captieuse controuvée par les mêmes cercles qui, après avoir cherché à me compromettre sans résultat, car n’ayant absolument rien à me reprocher, se sont fracassés contre la réalité qui a fini par les dénuder. Mais cela semble ne pas les empêcher de continuer à actionner leurs éléments toujours aussi nocifs, embusqués au cœur de l’appareil judiciaire et s’agitant en masse confuse sur les réseaux sociaux.
Lotfi Nezzar
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