Bouteflika, Khelil, le gaz de schiste et les arrangements derrière les rideaux (I)

Khelil Bouteflika
Khelil voulait succéder à Bouteflika avec l'appui de Washington. D. R.

Par Hocine-Nasser Bouabsa(*) – Lorsque Chakib Khelil débarqua à Alger, fin 1999, pour soutenir son ami d’enfance dans sa nouvelle fonction, il croyait fermement qu’il pourrait un jour, grâce à l’appui du lobby pétrolier américain, succéder à Bouteflika. Dans son cartable, il pensait détenir le joker qui lui permettrait d’y arriver : il s’agit de l’exploitation des hydrocarbures de schiste – et particulièrement sa composante gazière –, devenu accessible à des prix raisonnables, grâce aux nouvelles générations des technologies de fracturation hydraulique, développées aux Etats-Unis à la fin du XXe siècle.

Bien que Sonatrach ait maintes fois affiché publiquement son intention d’explorer le potentiel des hydrocarbures non-conventionnels et que des activistes environnementaux algériens aient déjà organisé de petites démonstrations en juin 2014 pour dénoncer les intentions du monopoliste étatique, ce n’est qu’en février 2015 que l’opinion publique algérienne a pris réellement conscience des enjeux de cette option, lorsque les habitants d’In Salah découvrirent les déchets toxiques abandonnés par Sonatrach et son partenaire français Total après des travaux de fracturation hydraulique effectués dans le bassin d’Ahnet, à la fin de l’année 2014, dans le cadre d’un projet pilote qui devrait être le prélude au nouvel Eldorado de l’or noir algérien.

La réaction des Algériens fut massive et s’est exprimée par un refus catégorique et unanime. Bouteflika n’avait qu’un choix : désavouer son ministre de l’Energie et ami en lui ordonnant un recul tactique, en attendant que les esprits se calment. Mais derrière les rideaux, la machine des arrangements ne s’arrêta point, car l’agenda des élections présidentielles de 2019 était déjà dans le viseur de l’entourage de l’ex-Président. Et, là, il fallait que le clan, d’une part, tienne ses promesses vis-à-vis de ses sponsors du lobby pétrolier et, d’autre part, qu’il rassure les gouvernements européens et américain, que l’Algérie sous ses commandes sera toujours un acteur majeur et fiable dans l’approvisionnement de l’Europe en énergie fossile.

Pour les stratèges du régime Bouteflika, l’option des hydrocarbures de schiste fut donc un atout essentiel dans la consolidation et la pérennité de leur pouvoir clanique au détriment de l’esprit de l’alternance démocratique réclamée par le peuple algérien depuis plus de trente ans. L’accord signé entre Sonatrach et Total en 2012 pour explorer et exploiter les gisements non-conventionnels et la loi n° 13-01 du 20 février 2013 relative aux hydrocarbures entrent justement dans le cadre du roll-out de cette stratégie de pérennisation monopolistique du pouvoir par ce clan. En clair, la genèse du gaz de schiste en Algérie est étroitement liée au règne du régime Bouteflika et le père spirituel de cette genèse s’appelle Chakib Khelil.

La révolution pacifique du 22 février 2019 a balayé ce régime. Mais ceci n’a pas empêché qu’une nouvelle loi sur les hydrocarbures soit adoptée le 4 novembre 2019 par un Parlement rejeté par le peuple, puisque ce Parlement ne fut qu’un appendice du régime déchu et non une institution souveraine, représentante du peuple algérien et exprimant sa volonté. Cette loi, qui engage la nation algérienne tout entière dans une voie risquée, est moralement illégitime – puisqu’elle émane d’une Assemblée que le peuple algérien dans sa grande majorité considère comme illégitime. Outre certains aliénas discutables, le point fort de cette loi est qu’elle confirme les textes de loi n° 13-01 du 20 février 2013 qui autorise explicitement l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels et lui octroie, par ailleurs, un régime fiscal préférentiel, puisque la redevance des hydrocarbures est réduite jusqu’à 5%, et que l’impôt sur le revenu est plafonné à 20%.

Continuité ou rupture ?

Cette logique préférentielle s’est confirmée au mois de janvier 2020, lorsque le nouveau président, élu le 12 décembre 2019, faisait dans sa première sortie médiatique une déclaration lourde de sens : «Je ne comprends pas les gens qui veulent nous dissuader de profiter de cette richesse, le gaz de schiste est nécessaire». En enchaînant : «Pourquoi se priver d’une richesse que Dieu Tout-Puissant nous a accordée ?». Bien que le président de la République ait ajouté qu’une commission d’experts serait nommée pour étudier le sujet et formuler une position officielle du gouvernement algérien, la sémantique et la rhétorique de sa déclaration ne laissait d’espace que pour une seule interprétation : le président Tebboune serait convaincu de la nécessité d’aller vers l’option du gaz de schiste. Au mois de février 2020, sa position est devenue plus nuancée, puisqu’il a déclaré à un journal russe que la décision vers l’option du schiste «est subordonnée aux conclusions des experts». La position du Président a donc évolué.

Parmi les indices de cette évolution, on peut citer la nomination dans le gouvernement Djerad de deux critiqueurs de l’exploitation des hydrocarbures de schiste à la tête respectivement du ministère de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali, et celui de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems-Eddine Chitour. La nomination d’Abdelmadjid Attar – qui fut un ardent défenseur de l’option du schiste – à la tête du ministère de l’Energie a néanmoins relativisé la pertinence de cet indice. Mais il se peut que la position sur ce sujet du ministre Attar ne soit plus celle du consultant Attar car, sous les cieux d’Alger, seule la position du soleil reste constante, le reste peut changer du jour au lendemain. En tout cas, l’avenir prochain nous éclairera plus sur les intentions du ministre de l’Energie, lorsque les textes réglementaires de la loi tant décriée des hydrocarbures seront promulgués.

Pro et contra

Il est évident que les défenseurs de l’option des hydrocarbures de schiste ont leurs raisons et arguments. Ceux-ci peuvent être résumés dans deux chapitres. Le premier est d’ordre financier car les partisans du schiste jugent que pour remédier au déclin des ressources en hydrocarbures conventionnels – qui représentent 35% du PIB et 90% des rentrées en devises, et financent 60% du budget de l’Etat –, il est impératif d’exploiter les ressources non-conventionnelles abondantes afin de financer le développement, la paix sociale et la défense nationale. Le second chapitre est d’ordre géopolitique et a une liaison directe avec le rôle stratégique que l’Algérie veut jouer dans l’ordre mondial politique, dominé par les aléas de la course au contrôle et à la sécurisation des ressources énergétiques et minières au niveau planétaire. Pour donner du poids à leur argumentation, ils mettent en exergue les investissements massifs des Etats-Unis dans l’industrie du gaz de schiste.

Les critiqueurs de l’option du schiste, bien qu’ils soutiennent les revendications des partisans du recours à cette énergie non-conventionnelle, concernant les corolaires de ces deux chapitres – tout en soulignant en même temps la nécessité d’opter pour des politiques économique, industrielle et énergétique cohérentes – rejettent en bloc son exploitation comme moyen pour concrétiser ces revendications. Ils soulignent, par ailleurs, la disponibilité d’autres solutions alternatives, qui auraient l’avantage d’éviter les risques qu’engendrerait l’exploitation des hydrocarbures de schiste. Ces risques, d’après eux, pourraient compromettre l’avenir du peuple algérien et ses futures générations. Parmi ces risques, ils citent la contamination des réserves hydriques souterraines au Sahara, la continuité du mode de gouvernance défaillant, la dépendance chronique envers les ressources hydrocarbures, la dilapidation des deniers de l’Etat, l’ancrage de la mentalité d’assistanat social et, last but not least, l’impact sur l’environnement.

Pour corroborer la pertinence de leur position, les contras mettent en relief le fait que la grande majorité des pays européens, et à leur tête l’Allemagne et la France, ont interdit l’exploration des hydrocarbures de schiste sur leurs territoires. Ils soulignent, sur ce point, la position de Ségolène Royale, ex-ministre française, qui en est une opposante farouche.

Dans les prochaines contributions, je reviendrai avec plus de détails pour analyser, d’une part, les opportunités et chances de revenus et, d’autre part, les coûts TCO (Total Costs of Ownership) qu’engendrerait un investissement dans le gaz de schiste. En opposant les revenues aux coûts, il sera possible de conclure si un tel investissement serait profitable à l’Algérie ou pas. Le volume et la pertinence d’une telle analyse dépendent de la disponibilité de données fiables.

H.-N. B.

PhD, fondateur et CEO Sonnergy GmbH

Ndlr : Le titre est de la rédaction

Comment (35)

    KRIMO
    27 juillet 2020 - 19 h 26 min

    @krimo

    Je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’écris Aboustroph , mais là franchement vous ne semblez même pas être d’accord avec ce que vous lui reprochez. C’est lui qui a fait échouer le projet Mina 4 ?

      Krimo
      27 juillet 2020 - 23 h 17 min

      KRIMO 27 juillet 2020 – 19 h 26 min

      Ou de moi a moi ʔ

      Mon cher monsieur, Abou Stroff pose une question d’ordre général, elle est sous vos yeux et je lui ai répondu a travers un exemple qu’est la Mina 4, et voilà ce que j’ai ecit «Qui a descendu en flammes ce projet ʔ D’abord des algériens supposément éclaires du genre ton « oughoustous » personne. Renault et autres étaient dans leur rôle ………»

      Puisque vous êtes si perspicace, abou stroff en ce temps-là était adolescent, tout comme moi. Je lui rappelle une épopée avortée …… et je dis ; «Ya si oughoustous, l’algérien a un chic particulier c’est d’être en contradiction avec lui-même. Pourquoi ʔ Eh bien ni sciences ni schkoupi pour l’éluder, c’est la conséquence de sa propre histoire, et elle est encore jeune»

        KRIMO
        28 juillet 2020 - 9 h 10 min

        « et je dis ; «Ya si oughoustous, l’algérien a un chic particulier c’est d’être en contradiction avec lui-même. Pourquoi ʔ Eh bien ni sciences ni schkoupi pour l’éluder, c’est la conséquence de sa propre histoire, et elle est encore jeune »

        Mais il me semble que c’est que dit aboustroph , vous ne faites que le paraphraser. Je dirais même que vous allez plus que lui. sans assumer complètement car vous invoquer l’excuse de jeunesse.

        Alors que aboustroph , lui, assume totalement.

        Même si l’expression » tubes digestif ambulants » vous choque , ce n’est pas le fond, et il n’y pas lieu de le prendre par là.

        Aboustroph dit que l’Algérien n’a pas conscience de soi , vous dites qu’il est en contradiction avec lui-même.
        Soit vous n’êtes pas d’accord avec Aboustroph et vous devriez dire que l’Algérien est en phase avec lui-même, soit vous êtes d’accord avec lui et vous ne devriez pas lui reprocher son expression « tubes digestifs ambulants ».
        Cordialement, ce n’est que mon point devue.

          Krimo
          28 juillet 2020 - 14 h 23 min

          KRIMO 28 juillet 2020 – 9 h 10 min

          Une fois, peut être, mais deux c’est un peu gros. Alors « oughoustous » alias abou stroff se l’aurait jouée Crusoe et par conséquent Vendredi.

          « Faites en sorte que l’enfant que vous étiez n’ait pas à rougir de l’adulte que vous êtes aujourd’hui.»

          A votre cordialité, mes hommages a Genny

    MBMW
    27 juillet 2020 - 3 h 38 min

    Toutes les petites & moyennes entreprises américaines qui opère dans le gaz de Schiste mettent la clés sous la porte.
    Pour les grosses, elles commencent à se désengager au profit d’autres énergies.
    A ce jour, il ne reste que le schiste bitumeux comme mode d’extraction (beaucoup moins chère que la fracturation).
    Il y a pleins d’articles dans les revues économiques mondiales (pas seulement main stream) pour confirmer mes dires.
    Cette méthode n’a été rentable que pendant la période ou le pétrole dépassait les 50 Dollar.
    Nous n’avons plus les moyens d’une telle aventure, et le gaz de schiste est un risque financier énorme pour les finances de notre pays, à part si le modèle économique du marché local (interne) change avec un prix à la pompe plus réaliste, ce que j’en doute car ça reviendrait à vendre le litre à prés de 100 Da (imaginez le tollé).
    Le gaz de schiste peut être une alternative, mais pour plus tard, au moment ou les prix dépasseraient les 75 Dollar, tout en gardant à l’esprit qu’il faudrait mettre en pause si les prix re dégringole (à voir techniquement si c’est faisable).

    Geologue Petrolier
    27 juillet 2020 - 2 h 14 min

    Bien que les préoccupations des citoyens sur l’impact environnemental, incluant la préservation des nappes, soient plus que légitimes, j’aimerai encore une fois souligner un point qui me parait très important, et qui va dans le sens de ce que Mr. Argentroi soutient, à savoir la « main étrangère ».
    Si vous suivez l’actualité pétrolière, vous auriez noté ce qui suit :
    1. Durant les 3 à 4 dernières années, de grosses découvertes de gas totalisant 70 à 80 Trillion cubic feet (TCF) ont été faite au large des côtes d’Israël, d’Egypte et de Chypre. Il y’a 2 semaines, une autre découverte de gas a été faite par l’ENI au large de l’Egypte.
    2. Dans le Rovuma basin, au nord du Mozambique, plus de 90 TCF de gas y ont été découverte par une multitude de players (ENI, Anadarko, Total…).
    3. Pour comparaison, l’Algérie possède des réserves prouvées de l’ordre de 180 TCF de gas. Les réserves de gas du Nigeria égalent celles de l’Algérie. La Libye possède juste 35 TCF.
    4. Donc, en plus du Qatar, de la Norvège, l’Iran et la Russie, voilà que l’Egypte et Israël deviennent des concurrents potentiels de l’Algérie.
    5. Naturellement, ces découvertes dans l’offshore de la Méditerranée orientale nécessitent des investissements colossaux pour faire parvenir ce gas aux… Européens. Les Turcs ne sont pas contents, car au début Israël voulait faire transiter son gas via la Turquie. Apres les grosses découvertes de gas au large de l’Egypte, le pipeline va éviter la Turquie et transiter via la Grèce après une longue distance sous mer. Politique régionale oblige… Alors Mr. Erdogan contre-attaque avec la Libye…
    6. Vous avez aussi certainement noté que l’Italie et l’Espagne demandent à Sonatrach de renégocier son prix. La compagnie Espagnole a même intenté un procès pour forcer la main de Sonatrach. Et puis, les dernières semaines, l’Espagne reçoit des cargaisons de gas américaines (shale gas) vendu à rabais…
    7. Il y’avait aussi ce projet Nigérien qui voulait faire transiter leur gas via l’Algérie pour l’écouler en Europe… Ce projet piloté par l’Algérie n’a pas réussi à trouver le financement. Pourtant ces deux mastodontes Africains concentrent plus de 360 TCF de gas, et pourrait assurer la sécurité énergétique de l’Europe (face aux russes entre autres). Malgré cela, pas de cash !
    8. Il y’a quelques mois, la presse algérienne a rapporté que le Maroc avait essayé de persuader le Nigeria de le faire transiter par le Maroc. Donc, via le Maroc, le financement peut se faire ?
    9. Avec les éléments cités plus haut, combinés à « l’hostilité » interne, il est difficile de ne pas croire que rien ne se passe et que personne n’est en train de tirer les ficelles pour que l’Algérie reste figée.
    10. Je suis le premier à savoir que le shale gas ou shale oil ne sera pas économique dans le court-moyen terme (tout au moins les 5 premières années). Cependant, l’infrastructure de base en Algérie existe (réseaux dense de pipelines et plusieurs usines de GNL) qui aidera les prix, contrairement au gas offshore de la Méditerranée orientale dépourvue de toute infrastructure.

    Bien à vous tous/toutes

      MBMW
      27 juillet 2020 - 12 h 13 min

      @Geologue Petrolier :
      Tout ce que vous dites est vrai, mais je me permets de nuancer la partie « main étrangère ».
      L’Algérie peut être figée de manière voulue ou imposée, mais ne doit pas être inactive.
      Il y a pleins de secteurs qui peuvent nous apporter une manne financière complémentaire aux hydrocarbures (sans gaz de schiste). et c’est la ou le débat à ce jour est mal embarqué entre nous tous.
      Nous n’avons pas les moyens de mener de front deux gros investissements. Le gaz de schiste en lui même va pomper beaucoup de moyens financiers qu’on pourrait allouer aux mines, agricultures et aux énergies vertes.
      Nous aurions plus d’emploi à créer et surtout plus d’espace à exploiter (Évitant ainsi la main étrangère) si le peu de denier qui reste sont investis dans ces différents domaines.
      Cette main étrangère qui veut que l’Algérie soit figée quant aux enjeux énergétiques européens, peut nous permettre de tirer notre épingle du jeu, quant aux transfert de technologie dans les domaines autres qu’hydrocarbures évoqués ci-dessus.
      Notre gaz de schiste est plutôt le sujet qui risque de déstabiliser le marché méditerranéen car si on l’exploite nous ferons que cette énergie va devenir tellement abondante pour l’UE que les prix ne seront plus intéressant pour quiconque, et ça tout le monde le sait.
      Toutefois, je suis largement d’accord avec vous, quant au projet Nigeria-Algérie, il est tant de le mener à son terme, tout le monde serait gagnant.
      A+

    1commentaire
    26 juillet 2020 - 13 h 23 min

    Tout cela on le sais le plus important aux yeux du peuple ces l’extradition de toutes cette mafia qui payent les reste n’ai que du bla bla du vent

    Nadir
    25 juillet 2020 - 19 h 20 min

    Abou Stroff, Zaatar, Hocine-Nasser Bouabsa, combien vous êtes chers, par vos connaissances, votre érudition (oui), regardez qui nous entourent, vos critiqes, je cherche toujours vos piques, critiques, révoltes et désabusements, pour éclairer ces gens silencieux, poussés à l’exil intérieur. Merci pour vos drôleries acerbes et justes et vos sinistres et lugubres moments pleins de pudeurs.

      oui, surtout que poutine est son modèle
      26 juillet 2020 - 19 h 44 min

      oui surtout son admiration pour poutine dans son article « Poutine, sera-t-il un modèle pour le pouvoir algérien ? »
      d’un côté c’est rare qu’un phd aime le système soviétique

    Karamazov
    25 juillet 2020 - 17 h 46 min

    Je savais , je savais, Tovarich Abou Stoff, que bon sang ne saurait mentir.

    Tant que nous aurons el mouhariqates dans notre sous sol et une religion qui nous vient du ciel nous sommes bénis. Oui oui nous sommes bêêênis. Macha Allah.

    Et ça nous l’avions toujours dit.

    Tant que notre peuple carburera à la rente et à la religion nous ne courrons aucun risque de nous dévergonder dans un développement économique et technologique qui nous éloignera de notre culture arabo-musulmane grâce à laquelle el hemdoullilah nous avons dépassé le moyen âge et nous atteindront bientôt le jurassique bi idni Allah.

    Tu n’as donc à craindre aucun changement .

    Hassoun el hemdou lillah !

      Abou Stroff
      26 juillet 2020 - 7 h 57 min

      Komrad, je te salue!
      je ne sais pas si je dois adhérer ou ne pas adhérer à ta vision des choses et des phénomènes car, tes ébouriffantes réflexions laissent perplexes les quelques neurones fonctionnels qui me restent .
      je me permets, toutefois d’avancer ce qui suit:
      ce fichu gaz de schiste pourrait se transformer rapidement en gaz de shit, concurrencer la coke qui est, au moment présent, en train de prendre ses quartiers dans les villes et villages d’algérie et poser des problèmes insurmontables aux gardiens du temple dont la religion, la drogue la plus dure parmi les drogues dures, est l’unique fond de commerce.
      je pense, comme ton auguste personne qu’au lieu de débattre sur un sujet aussi banal que l’exploitation ou la non-exploitation du gaz (quelle que soit sa nature) concentrons nous sur l’adoration sans limite de notre créateur et préparons nous à être reçus, en grande pompe, par des dizaines de houris dès que nous commencerons à grignoter les pissenlits par la racine.

    lasker
    25 juillet 2020 - 16 h 03 min

    Merci Mr. Bouabsa,
    Vous dites du vrai quand vous déclarez que « seule la position du soleil reste constante, le reste peut changer du jour au lendemain » la même chose s’applique à vous. Entre votre dernier article du 17-Juillet et celui-ci, il est facile de constater le changement dans le vôtre langage s’agissant du gaz de schiste. Non seulement vous êtes moins technique dans votre article, en plus vous citez les raisons de ceux qui sont pour et celles de ceux qui sont contre … Une chose que je trouve un peu plus juste qu’au paravent.
    Une correction s’impose par contre, en 1999 l’exploitation du gaz de schiste n’etait pas encore developpee de la sorte pour que l’Algérie soit visée. Les premiers champs fut découvert du côté de New-York et Pennsylvanie vers 2008. “The Marcellus Shale and Point Pleasant-Utica Shale formations of the Appalachian Basin contain an estimated mean of 214 trillion cubic feet of undiscovered, technically recoverable continuous resources of natural gas, according to new USGS assessments”
    (https://www.usgs.gov/news/usgs-estimates-214-trillion-cubic-feet-natural-gas-appalachian-basin-formations)
    Ces formations de Schiste (shale) initialement pouvaient être produites avec des puits horizontaux sans recours à la fracturation hydraulique car ces shales sont naturellement fracturées et peuvent donner des débits considérables pour justifier les couts de développement. La fracturation hydraulique des puits horizontaux n’a été vulgarisée qu’à partir de 2010-2011 après des essais initiaux dans les formations du Bakken au Canada et USA en 2007 et le Cardium en Alberta en 2008 aux quelles j’ai personnellement participé. C’est pour exploiter le gaz et pétrole d’autres régions moins généreuses que le Marcellus dans les USA et au Canada, qu’ils ont fait recours à la fracturation hydraulique.
    Pour votre prochain article, si vous voulez élaborer plus sur les couts, budgets, rendements, production, volumes, techniques, additifs et produits utilisés, pour extraire le gaz et pétrole du schiste …. Je peux vous orienter vers des sources sures et gouvernemental que ça soit en USA et/ou Canada pour plus d’information fiables et crédibles que Wikipédia ou recherche Google : )

      Hocine-Nasser Bouabsa
      25 juillet 2020 - 19 h 31 min

      @ Lasker,

      Bien que je ne sois pas un « pur pétrolier » comme vous, nous partageons le fait d’avoir servi Schlumberger, qui est pour moi non seulement une des meilleures entreprises au monde mais aussi une des meilleures écoles de la vie. Je conseille à tout Algérien (et surtout aux jeunes) de postuler pour un recrutement. J’ai servi Schlumberger au temps d’Andrew Gould (CEO) où il était question d’en faire un global player complétement digitalisé, dont les process sont saisis et transférés en temps réel (à l’image de l’industrie automotive). Après mon départ, le Marocain Chakib Sebti lui a succédé. J’ai oublié beaucoup de choses, que le débat sur le gaz de schiste m’a rappelés !!

      Pour mon analyse, j’ai besoin surtout de tout détail sur les différents réservoirs de gaz de schiste algériens. Si vous en avez, vous pouvez me les envoyer avec tout ce que vous jugez utile (technique inclue) à [email protected].
      Merci d’avance .

      anonym
      3 août 2020 - 15 h 31 min

      Mr lasker ( The expert in the subject )
      25 juillet 2020 – 16 h 03 min
      Hydraulic fracturing in the United States began in 1949. Vermont, which has no known frackable gas reserves, banned fracking preventatively in May 2012. In March 2017, Maryland became the first state in the US with proven gas reserves to pass a law banning fracking.
      Yours sincerely

    Krimo
    25 juillet 2020 - 15 h 15 min

    H.N. Bouabsa :

    Vous dites :
    « …….. Dans son cartable, il pensait détenir le joker qui lui permettrait d’y arriver : il s’agit de l’exploitation des hydrocarbures de schiste ……  »

    Arretez d’abuser le lecteur !!!!

    L’agenda politique de Khelil, il peut être tout ce que vous voulez mais dire que dans sa besace il y avait le « gaz de schiste » c’est une aberration. Bouteflika a été intronise au printemps 99, il a commence sa première mandature avec le staff gouvernemental en place et ce n’est que 6 mois plus tard qu’ìl mit en place son premier gouvernement dont C. Khelil. Toutefois, C.Khelil et meme son futur DG de Sonatrach Bouhafs faisaient partie de la campagne électorale de Boutef en 99, l’un et l’autre étaient verse dans le gaz mais le gaz conventionnel. Khelil a été le geniteur du projet VALHYD dans les années 70 et Bouhafs president ou vice president d’une Association du gaz, qu’il exerça même après sa destitution en 2001.
    Le baril de pétrole caracolait autour de dix dollars a l’avènement de Boutef, celui-ci ne comptait même pas sur le pétrole quand il arriva au pouvoir, il comptait sur les investissements de ses amis du Golfe. Rappelez-vous Crans-Montana et son périple a travers le monde, a sa première année, un véritable globe trotter……. Aucun esprit avise de par le monde ne s’imaginait, a son envolée, que le baril de pétrole dépasserait le seuil mythique de 50 $. L’embellie elle-même avait surpris tous les experts avises
    A 10 $ le baril et SH via Khelil aurait envisage l’exploitation du « gaz de schiste ». Etes vous serieux ʔ
    A SH a cette époque rares oui bien rares dans le board technique celui qui prétendait connaitre le « gaz de schiste” sinon une vague idée sur les sables bitumineux de l’Alberta.

      Hocine-Nasser Bouabsa
      25 juillet 2020 - 18 h 40 min

      @Krimo
      Je pense que les géologues et les géophysiciens de l’USGS connaissaient parfaitement les potentiels des différents bassins et réservoirs en hydrocarbures non-conventionnels à travers le monde depuis longtemps. La seule barrière qui empêchait leur exploitation était technique et économique. Cette barrière fut surmontée progressivement à la fin des années 1980 et pendant les années 1990. Chesapeake fut créée en 1989 pour se focaliser à ma connaissance surtout sur l’exploration du gaz de schiste.

      Chakib Khelil est certainement un des meilleurs connaisseurs algériens dans le domaine des hydrocarbures généralement. Je serais très surpris, s’il ne connaissait pas le potentiel des réservoirs en hydrocarbures non-conventionnels algériens. Lorsqu’on est introduit comme lui dans le monde pétrolier international, on connait beaucoup de choses réservés aux initiés que vous et moi ne sauront que plus tard.

      PS: Nous sommes dans un débat et non dans des cours de mathématiques. Et encore! A l’université j’ai passé 3 modules sur la logique temporelle. Et là j’ai appris que ce qui est vrai (valeur = 1) aujourd’hui peut devenir faux (valeur = 0) demain. Donc l’absolu n’existe pas.

        Krimo
        26 juillet 2020 - 5 h 48 min

        M. H.N. Bouabsa,

        Vous dites :Bien que je ne sois pas un « pur pétrolier »

        Je vais vous dire ce que c’est un pétrolier, c’est comme un cuisinier qui ne peut se suffire de savoir lire une recette, il faut qu’il aille aux fourneaux ……. L’école première du pétrolier c’est « Essonda mon amour » (comme on disait dans notre jargon`) l’appareil de forage, de son déménagement a son installation au point d’implantation du puits a forer. Le suivi du forage dans toutes ses étapes, les diagraphies instantanées (mud logging), les diagraphies différées (votre partie), l’habillage du puits, les tests de formation, l’accouchement de la carotte et sa mise en caisse et tout cela fait un sondage car toute l`information de base vient de la, usant de techniques adaptées pour la quêter des entrailles du sous-sol. La complétion d’un puis est tout aussi importante. Tout cela pour le connaitre il faut y participer. Le bagage du pétrolier s’acquiert a ce niveau.). Aucune école au monde sur ce sujet ne peut remplacer le terrain, car d’ecole il n’en n’existe pas ou plus . La théorie vous permet seulement d’assimiler plus vite pour atteindre la « Learning Curve », sinon c’est surfer sur des hypothèses qui pourraient être fatales a un projet.

        Ce n’est pas un cours que je vous fais mais je vous rappelle seulement ce que c’est le bagage essentiel d’un pétrolier de l’amont (upream).

        Vous dites : « les géologues et les géophysiciens de l’USGS connaissaient parfaitement les potentiels des différents bassins et réservoirs en hydrocarbures non-conventionnels à travers le monde »

        D’abord pour les hydrocarbures non conventionnels on ne peut parler de réservoir pour « le gaz ou petrole de schiste » c’est la roche mère.
        Vous citez l’USGS, le Service Géologique des Etats Unis, comme il en existe dans tous les pays. La vocation premiere du Geological Survey c’est la carte géologique, la seconde est la collecte de toute information geologique du sol et sous-sol de son pays et nul autre (une fois levée la confidentialité qui n’excède pas les 5 ans) dont ils sont détenteurs de droit, son archivage (banque de données) et sa mise a disposition dans le domaine public.
        Vous confondez avec l’AIE qui est une Agence internationale de l’energie a laquelle souscrivent plusieurs pays, pour l’image c’est un mix CIA-FMI (a ne pas prendre au premier degré) de l’Energie. C’est elle la première qui a fait part des potentielles réserves mondiales vers 2010 du « gaz et pétrole de schiste » dont l’Algérie. Et depuis la machine s’est emballée.

        Les chiffres que je vous ai balances relèvent du domaine public et je ne comprends pas le fonde de votre P.S

      Argentroi
      25 juillet 2020 - 19 h 10 min

      @ Krimo
      Chapeau de répondre à chaque fois à tant de contre-vérités pour ne pas dire autre chose. Moi, j’en ai marre ! Mouh, mouh, mouh, il m’a eu ce Bouabsa à l’usure ! D’autres lui emboîtent le pas comme Abou Stroff en apportant une pincée de matérialisme dialectique et de yankee go home en nous préconisant de nous retirer du marché mondial des hydrocarbures car les yankees sont entrain de nous imposer de concurrencer le gaz de nos camarades russes. Ainsi, Bouabsa s’inquiète de l’environnement des allemands et Abou Stroff s’inquiète pour les poches des russes !
      En attendant la révolution quand se dégageront les conditions objectives à son avènement et la disparition de la rente quand se mettra en place un appareil de production moderne et efficace, les algériens, d’ici là, se nourriront de balout (châtaignes) de racines et de la charité que nous enverra Bouabsa et ses amis écolos d’Allemagne.
      En somme, préconiser la misère comme préalable à la révolution et/ou au développement économique. Malthus avait bien affirmé que la misère, c’est le meilleur des stimulants. D’autres feraient bien de relire attentivement leurs Classiques même si c’est ardu avec les neurones qu’on a, moi y compris !

        Abou Stroff
        26 juillet 2020 - 7 h 35 min

        au lieu de la jouer plus intelligent que moi, tu meurs, pouvez vous nous expliquer pourquoi nous sommes toujours arriérés, sous-developpés, et incapables de produire quoi que ce soit malgré la manne financière générée par l’exportation des hydrocarbures depuis des décennies?
        PS: n’avez vous pas remarqué que nous importons tout, y compris des « conducteurs » de brouette chinois parce que la fichue industrie que vous défendez nous a tous réduits à des tubes digestifs ambulants et rien d’autre?

          Argentroi
          26 juillet 2020 - 11 h 35 min

          @ Abou Stroff
          Mais comment pourrais-je la jouer plus intelligent qu’un dieu de l’Olympe, mais les solutions que préconisent les dieux ont été toujours rejetées par les hommes.
          On pourrait discourir à l’infini de quelle manière sortir de cette situation, mais vouloir priver les algériens d’une manne financière pour un hypothétique changement en faveur d’un développement économique et des forces productives nationales reste un non-sens politique.
          Vous nous proposez même pas que cette manne, cette rente soit exclusivement dirigée pour ce développement mais vous la refuser quasiment en arguant qu’on tournera toujours en rond et qu’on retombera dans les mêmes travers. Si demain un parti tenait votre discours dans une campagne présidentielle, il n’aurait les voix que de certains qui vivent à l’abri à l’étranger.
          Pour faire bref, retournons le problème et posons la question: combien va durer la transition pour passer d’une économie de rente à une économie de production sans cette manne financière ? Les mortels algériens peuvent-ils supporter cette nouvelle situation où les caisses sont vides ? Le FIS n’a t-il pas profité de cette situation semblable durant les années 80 et 90 ? Actuellement, la situation est plus dangereuse avec cet islamisme à l’affût guettant la moindre faille. Ne croyez pas qu’en asséchant les sources de financement local du mercantilisme compradore, vous allez affaiblir l’islamisme. Non, ce dernier recourra à l’aide de l’internationale islamiste pour se développer plus et monter au pouvoir plus facilement et plus rapidement. Ne tombons pas dans le piège de l’économisme en le bornant aux frontières algériennes et ayons une vue globalisante où c’est le mondialisme qui mène le jeu.
          Ne laissons pas donc l’islamisme devenir une force d’appoint à cette mondialisation vue à l’américaine.

          Abou Stroff
          26 juillet 2020 - 14 h 01 min

          Argentroi
          26 juillet 2020 – 11 h 35 min
          vous esquivez la question que je pose: « pourquoi sommes nous toujours arriérés, sous-developpés, et incapables de produire quoi que ce soit malgré la manne financière générée par l’exportation des hydrocarbures depuis des décennies? » et c’est la seule question dont la réponse m’importe.
          quant aux islamistes que vous mentionnez, je ne crois qu’il puissent faire, dans la voie du sous-développement, plus que ce qui a été fait, jusqu’à présent, par la marabunta qui nous gouverne.
          PS1: si la marabunta se met à gérer, au profit de l’impérialisme yankee, la manne attendue de l’exploitation du gaz de schiste, elle ne fera que pérenniser son pouvoir, en s’associant à la vermine islamiste qui lui fournira une couverture idéologique.
          PS2: je ne suis pas contre la rente en tant que telle. la norvège bénéficie d’une rente et je n’oserai avancer que la norvège est mal gérée.
          PS3: l’expression « au lieu de la jouer plus intelligent que moi » est à prendre dans un sens général car le « moi » ne désigne guère l’auguste personne dont je suis imbue, c’est à dire MOI.

          Krimo
          26 juillet 2020 - 15 h 27 min

          Argentroi

          Il m’a toujours fait plaisir de vous lire ……. Respect monsieur ……. et vous m’auriez compris.

          Si vous permettez, votre exclamation «Mouh, Mouh» serait plus avenante par «Bouh, Bouh»

          Bien des choses

          Krimo
          26 juillet 2020 - 15 h 31 min

          Abou Stroff,

          En ton Olympe, sur que t’as même enfarine le vieux Zeus …… pour te laisser jouer a Cupidon mais sans arc.

          Tu dis : «concentrons nous sur l’adoration sans limite de notre créateur et préparons nous à être reçus, en grande pompe, par des dizaines de houris dès que nous commencerons à grignoter les pissenlits par la racine»

          Si l’on a histoire commune, sache que nos aïeux ont mange des pissenlits par la racine et même la terre qui l’accompagne en guise de dessert depuis 5 siecles et si ton histoire de « houris » avait le moindre sens, toi et moi nous ne serions pas la. On aurait survecu et bien Novembre 1954 on ne l’aurait pas rate cette occasion ………

          Abou Stroff, tu n’es qu’un pale duplicata de ceci :

          «…. Vous connaissez mal les français. Nous avons le complexe de la liberté, ça date de 1789. Nous avons égorgé la moitié de l’Europe au nom de ce principe. Depuis que Napoléon a écrasé la Pologne, nous ne supportons pas que quiconque le fasse à notre place. Nous aurions l’impression d’être frustrés»

          Krimo
          27 juillet 2020 - 16 h 28 min

          Abou Stroff,

          Ton questionnement :
          «vous esquivez la question que je pose: « pourquoi sommes nous toujours arriérés, sous-developpés, et incapables de produire quoi que ce soit malgré la manne financière générée par l’exportation des hydrocarbures depuis des décennies? » et c’est la seule question dont la réponse m’importe.»

          Que cette question soit posée par un  » 20 ans ou un 30 ans » serait une forme de lucidité avenante mais « qu’oughoustous » le fasse c’est une insulte a l’intelligence. Du haut de ton âge, tu occultes ta jeune histoire pour faire l’ignorant sur fond de l’illustrissime « El Kharitate ».

          Un exemple, une voiture la Mina 4, montée par des algériens en 1967 et exposée a la foire, le prototype je l’ai vu. Qui a descendu en flammes ce projet ʔ D’abord des algériens supposément éclaires du genre ton « oughoustous » personne. Renault et autres étaient dans leur rôle et inimaginable le papier noirci outre-mer sur le sujet, même le satyrique était de mise (Canard Enchaine) du genre : « `Comment peut-on parler de voiture algerienne, une voiture assemblée avec des produits conçus ailleurs tel que des pneus Dunlop » Entre temps Renault produisait les 4l et R8 (dont la Gordini) en Algerie et la Citroen Mehari était en gestation. Un autre exemple le rallye Paris-Dakar dont le but primordial était d’eprouver la mécanique du véhicule engagé sur toutes sortes de terrain définis par le parcours. Tous les constructeurs s’y engageaient. Sonacome dans la partie camion avait fait participer un modele qui brava tous les terrains et remporta le trophée. Qu’en est-il advenu ʔ Même sort que la Mina 4.

          Entre temps, le Japon a la fin des années 50 conçut le transistor et après aucune règle d’éthique pour la contrefaçon, ils sont passés maitre dans l’espionnage économique. Ils visitaient une usine au States, un projet de produit leur était présenté et dans le mois qui suit la copie était sur les étals asiatiques, faisant fi de tout et a force de contrefaçon ils développèrent leur propre produit et puis on parle du « miracle japonais ». Honda au depart c’était la moto et de plus son meilleur modele c’était la petite 50 C, bien loin de la Harley, idem pour Yamaha et Suzuki. Toyota en 77 avait conçu lance ses premiers modèles VTT, et SH via la politique ambiante en importa des centaines pour remplacer la légendaire Land Rover, deux modeles Toyota châssis-court et Toyota châssis- long qui se sont avérés être des cercueils ambulants et face a la gronde des chauffeurs SH, Toyota dépêcha ses spécialistes au Sahara qui en étudièrent tous les défauts et 4 ans plus tard ils nous gratifièrent de la Land Cruiser, revue et corrigée et en prime le clmatiseur. Elle connut et connait encore sa formidable épopée.

          Ya si oughoustous, l’algérien a un chic particulier c’est d’être en contradiction avec lui-même. Pourquoi ʔ Eh bien ni sciences ni schkoupi pour l’éluder, c’est la conséquence de sa propre histoire, et elle est encore jeune.

          Un formidable élan populaire aussi inopiné qu’inattendu veut taire le crachat de la marabunta, il devint sous tes augustes auspices une  » procession de tubes digestifs ambulants qui se shootent ……..  »
          En somme tout comme pour la Mina 4.

          P.S. des prouesses algériennes : Mahieddine Bentir conçut le logo RTA en quelques heures dans la nuit du 4 au 5 juillet 1962 bien loin de l‘industrie du genre. Sa chanson au titre très lourd de sens « Optimiste Twist » raviverait-elle tes souvenirs ʔʔ

    Brahms
    25 juillet 2020 - 13 h 16 min

    Un malade mental ?
    (…) Chakib Khellil était un agent du Texas envoyé par la famille Bush pour exporter les règles américaines en Algérie afin d’y pomper nos richesses naturelles pendant que lui touchait ses commissions occultes à + de 140 millions d’euros pour au final, se barrer en Amérique avec son magot. Maintenant, il mange son fromage dans son coin en Amérique comme un rat d’égout. Il nous a mis la carotte avec le clan du Marocain Bouteflika qui avait pris sa revanche sur 1978. Le gouvernement algérien devrait plutôt le destituer de la nationalité algérienne pour haute trahison et faire le nécessaire pour saisir tous ses biens acquis illégalement ou mandater une équipe de bérets verts chargés de le ficeler comme un saucisson afin de le présenter à la justice algérienne pour tous les méfaits qu’il aurait commis. Les citoyens veulent des actes, des actions, pas du papotage du passé ou des photos de charlatans. A l’inverse, avez vous déjà vu un américain dépouillait son pays pour s’installer tranquillement à Alger avec 140 millions de dollars, moi jamais ?

    Aures
    25 juillet 2020 - 13 h 05 min

    Il est dommage pour un pays qui aurait pu être à ce jour les Etats-unis d’ Afrique soit devenu une coquille vide au bord du gouffre et à l’avenir incertain mettant en péril la pérennité même de son existence alors que même à ce jour tout est encore possible avec quelques hommes et femmes de bonne foi et d’une volonté inébranlable.
    Pour ma part je suggérerai dans l’ordre prioritaire le développement immédiat des secteurs d’activités suivants :
    I – l’agriculture sur les terres arables classiques et une accélération d’une agriculture saharienne où plusieurs récoltes par an sont possibles sur une même surface grâce à cette opportunité divine d avoir au dessus un soleil 365 jours par an et au dessous l’une des plus grandes réserves au monde d’eau en mesure de pourvoir au besoin de l’Algerie pour 2000 ans.
    Développer cette agriculture saharienne en tant qu’ agriculture biologique ayant pour ambition la conquête du marché mondial dans ce créneau du bio très demandé par les consommateurs occidentaux. L’ Algérie prendrait de court bien des puissances agricoles qui mettront du temps à se convertir à cette agriculture biologique car des intérêts en conflit entravent pour eux cette conversion rapide alors que l’Algérie n’aura pas à se battre contre des lobbys de produits chimiques dans sa nouvelle activité.
    J’ai l’intime conviction que l’algriculture biologique algerienne sera son pétrole vert de demain.
    1- Rapide à mettre en place au Sahara.
    2- D’une rentabilité inégalée à l’hectare de par la possibilité de plusieurs récoltes par an dans des conditions favorables et permanentes sous une combinaison de deux facturs indispensables à sa rentabilité la chaleur et l’eau.
    3- En quelques années l’Algérie s’inscrira grâce à
    l’agriculture dans un cercle vertueux :
    A- Création d’emploi par certaines de milliers qui généreront une dynamique économique nationale
    B- Une économie de plusieurs milliards de dollars dans l’importation alimentaire.
    C- Une recette à l’exportation par millards de dollars dans le créneau du bio qui a une valeur ajoutée de loin plus intéressante que le produit non bio.
    II – L’ elevage biologique ( ovins, bovins, volailles) doit naturellement être lié à cette agriculture biologique dans lequel l’ Algérie ferait aussi un malheur avec une ambition mondiale d’une viande biologique à valeur ajoutée indiscutable.
    III – L’ énergie solaire doit être aussi le secteur d’ une propriété national en misant sur une technologie d’avant-garde et plus performante que le panneau solaire classique car la technologie évolue très vite dans ce domaine. Il y a là un potentiel immense d’en faire un remplacement aux énergies fossiles actuels aussi bien pour sa consommation que pour l’ exportation vers l’Europe de par sa position géopolitique sans oublier l’Afrique.
    IV – Le bâtiment et les travaux publics qui représentent des millards de dollars doivent être confiés à des opérateurs nationaux honnêtes responsables et performants pour leur développement en national par des créations d’emplois nationaux avec une ambition au moins africaine pour la conquête des marchés africains. Dans ce domaine les algeriens ont un savoir faire et maîtrise toute la chaîne de réalisation. Il y a là des milliards à gagner et aussi en terme de dynamique économique intérieur en évitant de continuer à confier ces marchés aux entreprises étrangères.
    V- l’industrie doit être développée en fonction des besoins des secteurs nationaux pour éviter l’importation de produits indispensables aux secteurs précités notamment ici pour l’agriculture, l’élevage, le solaire, le bâtiment et les travaux public.
    Cette stratégie a pour seul but de renverser la tendance en passant d’un pays importateur à un pays exportateur qui s’autosatisfait dans les domaines vitaux pour une nation qui se voudrait libre et indépendante. Des millions d’emplois peuvent être créés dans ces secteurs d’activités.
    J ai l’intime conviction que dans ces 5 secteurs évoqués l’Algerie peut saisir l’opportunité de devenir une nation puissante respectée , écoutée et incontournable sur le continent africain et bien plus loin si seulement il existe encore des Algériens qui voudraient porter un grand rêve pour leur pays et compatriotes qui se sentent concernés par ces défis très accessibles. Je ne demande pas aux dirigeants algériens d’envoyer une sonde sur mars. Soyons humble, modeste et ayons juste les pieds sur terre et pas besoin d’aller sur mars pour être heureux car le bonheur est souvent sous nos yeux et nos pieds mais nos dirigeants sont aveugles depuis des décennies pour ne pas le voir ou simplement la corruption est devenue chez eux une pathologie incurable.
    Bien à vous.

    مسعود البسكري
    25 juillet 2020 - 12 h 54 min

    مجرد تساؤل:ـ
    أين رأي فخامة الشعب!!!!!؟؟؟؟
    من هو الأجدر باتخاذ القرار في هذا الموضوع، الرئيس أو لجنة الخبراء أو فخامة الشعب!!!!!؟؟؟؟
    الأنظمة الشعبية المنتخبة بطرق نزيهة تعود لشعوبها وتستفتيها في أمور بسيطة جدا.ـ
    ثم، أن الرئيس الحال ومن قبله يقولون نريد إقتصاد بديل عن المحروقات لكن أعينهم على كل قطرة منها.ـ
    ذلك ما يدل ويثبت عجزهم عن إقامة اقتصاد بعيدا بديل رغم لمؤهلات الطبيعية والبشرية لتنويع اقتصادها خارج مجال المحروقات المؤهلات التي تتمتع بها الجزائر.ـ
    على سيبل المثال، في تصريح لوزير المناجم السيد عرقاب محمد قدر بحوالي 1000 مادة معدنية يحويها باطن الجزائر.ـ

    Veut-on vraiment favoriser les conditions d’émergence d’une économie autre que primaire ?
    25 juillet 2020 - 11 h 28 min

    Une lecture de l’histoire contemporaine de notre pays de niveau politico-économique, poussée à l’extrême caricature, est simple à énoncer :
    Le concept actuellement biaisé et déformé déjà de par son anachronisme (60 ans après) de légitimité historique (on pourrait le soutenir à la rigueur pour la période 1962 à 1979 et encore !) n’a pas pu encore se départir de la seule économie où il pouvait conduire, celle primaire réduite au troc de matières premières contre l’import-import de containers (par des oligarques mis en vitrine pour les besoins de la cause, mais entièrement soumis à la nomenklatura à travers toutes sortes d’apparatchiks activant bureaucratiquement par des lois scélérates à l’accaparement de la rente et à sa distribution inéquitable et intéressée)
    Avec ses ‘tares naturelles’ comme conséquences désastreuses (sous forme de mots-clés) :
    gouvernance dictatoriale et alternance clanique
    rente et allégeance
    incompétence et sous développement
    De là découlent les conditions minimales à envisager et à favoriser si on veut vraiment l’émergence d’une économie solide et pérenne
    secondaire (biens par transformation des matières premières)
    tertiaire (services)
    quaternaire (basée sur la connaissance)

    Karamazov
    25 juillet 2020 - 11 h 00 min

    Iben Moua je ne suis pas du tout d’accord avec Tovarich Abou Stroff.

    Je trouve que Allahou akramana bel Mouhariqates wa bidinoune kay youfadhilouna 3alla kouli enass.

    Ce serait donc un blasphème que de ne pas exploiter les gaz de schistes.

    Comme je l’ai toujours souligné ici : La rente et la religion sont des bénédictions qui nous préserveront à jamais de tout développement économique impie.
    Loukane Dieu avait voulu que noughayirou ma bi anfoussina , il l’aurait fait lwimim.

      Abou Stroff
      25 juillet 2020 - 15 h 45 min

      Komrad, Karamazov, je te salue!
      merci de m’apporter la contradiction et de dérouiller les quelques neurones fonctionnels qui me restent.
      j’admets avoir fait une erreur monumentale en suggérant la nécessité pour l’algérie de se désengager du marché mondial des hydrocarbures.
      en effet, puisque le Bon Dieu nous a favorisé par rapport à d’autres peuples, en général et aux kouffars, en particulier, profitons de la manne qui nous est offerte et laissons ces pauvres abrutis de kouffars travailler pour nous.
      nous aurons ainsi tout le loisir de nous consacrer à l’adoration de Dieu, en attendant de rejoindre, avec panache l’Eden des arabo-muslims

    Passant
    25 juillet 2020 - 8 h 44 min

    Bonne analyse et pertinences sur la vision de A.T. sur l’exploitation du gaz de schiste.
    Je ne pense pas aussi que Chitour soit contre (ou alors seulement de façade), il a surtout parlé du gaz « conventionnel » qu’il faudrait économiser … en exploitant les énergies renouvelables.
    Mais les réserves de g. de s. sont très importantes l’environnement à mon avis est le cadet des soucis de nos autorités : le pétrole est en train de tarir, il faut des ressources de compensation. C’est ainsi que vous entendez nos « guides » parler des ressources de leur exploitation (extraction et vente) et pas de transformation.
    Pour le phosphate, pour le fer, … tout est fait pour encourager la vente du minerai avec très peu de transformation.

    Abou Stroff
    25 juillet 2020 - 8 h 32 min

    je pense que la question de l’exploitation ou de la non-exploitation du gaz de schiste, qui est une question particulière, doit être insérée dans une problématique plus large, c’est à dire un tout qui lui donne un sens.
    j’avance que les puissances impérialistes ont intérêt à ce que les économies pourvoyeuses d’hydrocarbures (dont l’algérie) restent confinées dans l’exportation des hydrocarbures pour faciliter la valorisation du capital à l’échelle mondiale.
    en d’autres termes, la division du travail qui sied le mieux au capital financier mondial, fraction dominante du moment du capital mondial, est que l’algérie, entre autres, se spécialisent dans l’exportation des hydrocarbures et dans l’importation de toutes les camelotes produites ailleurs.
    en outre, en se lançant dans l’exploitation du gaz de schiste, l’algérie deviendrait un marché captif des multinationales américaines qui auraient tout le loisir de lui imposer leur propre agenda (concurrencer le gaz russe, en europe, entre autres).
    je pense donc que si nous voulons tracer notre propre avenir, nous devons nous retirer, le plus tôt possible, du marché mondial des hydrocarbures en mettant l’accent sur le développement des activités industrielles et agricoles à forte valeur ajoutée, activités qui impliqueront une mise au travail nécessaire des tubes digestifs ambulants que sont, au moment présent, la plupart des algériens du moment.
    PS: il me parait inutile de préciser que la marabunta qui nous gouverne n’a aucun intérêt à scier la branche (le secteur des hydrocarbures) sur laquelle elle pose son popotin. en effet, la marabunta dont l’unique objectif est de s’enrichir en privatisant une grande partie de la rente générée par l’exportation des hydrocarbures, ne peut, en aucun cas, diriger la nécessaire et complète restructuration de l’économie domestique.

      Hocine-Nasser Bouabsa
      25 juillet 2020 - 17 h 52 min

      @Abou Stroff,
      Vous avez raison de refléchir globalement et d’inclure dans votre raisonnement les facteurs exogènes qui peuvent influencer sur l’orientation de nos décideurs, concernant les système de production et de création de richesses algériens.
      Je partage aussi votre analyse relative au développement d’une économie basée surtout sur les avantages compétitifs/comparatifs locaux, dont entre autres l’agriculture mais aussi les métiers IT/Telco (digitalisation) et moins sur ceux externes que l’Algérie ne peut pas influencer, comme le marché mondial des hydrocarbures.

        Argentroi
        25 juillet 2020 - 23 h 27 min

        الطير يغني وجناحو يرد عليه
        qui se traduit par : L’oiseau chante et c’est son aile qui s’en fait l’écho !

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