Commission Stora-Chikhi sur la Guerre d’Algérie : ce qu’en disent les harkis

Guerre harkis
Lors d'une manifestation des harkis à Paris. D. R.

Par Mohamed K. – Les harkis s’opposent à la constitution de la commission sur le travail mémoriel confié à Benjamin Stora et Abdelmadjid Chikhi. Ils ont exprimé leur refus en recourant carrément au Conseil d’Etat pour demander l’annulation de la décision du président français, Emmanuel Macron, de mettre en place cette instance. «Cette initiative présidentielle est perçue par les héritiers des différentes mémoires issues du conflit algérien comme une reprise en main par l’Etat de l’écriture de l’histoire de la colonisation et de la Guerre d’Algérie», souligne l’association Génération harkis.

«L’écriture officielle de l’histoire est dangereuse pour les libertés, notamment dans les secteurs de la recherche et de l’enseignement où elles ont vocation à s’exprimer», relève l’association présidée par Mohamed Djafour, qui justifie la saisine du Conseil d’Etat par «l’atteinte à différents principes de protée constitutionnelle, notamment l’atteinte au principe d’indépendance de la recherche universitaire, tout comme l’atteinte à la liberté d’enseignement des historiens».

Par ailleurs, le Collectif national Justice pour les harkis et leurs familles estime qu’«à peine lancée, la mission confiée par le président Macron à Benjamin Stora sur la colonisation et la Guerre d’Algérie suscite déjà beaucoup de critiques et d’interrogations». «Au-delà de cette nomination, nous devons surtout nous interroger sur la capacité de cette mission à mener à bien ce travail de vérité avec un délai de cinq mois qui lui est accordé», relève l’association, en arguant que «Benjamin Stora affirme lui-même que le travail de l’historien se fonde sur des archives et des témoignages, sur le recoupement et la confrontation d’informations, surtout si l’on veut mieux comprendre tous les tenants et les aboutissants de cette histoire terrible que fut la colonisation et la Guerre d’Algérie».

«Pouvons-nous être sûrs que les différents acteurs iront jusqu’au bout de [la] reconnaissance entière de part et d’autre sur l’histoire si particulière de ces supplétifs enrôlés à tours de bras au côté de l’armée française ?» s’interroge le collectif selon lequel «la guerre dans la guerre entre [le] FLN et le MNA […] a contribué grandement à l’enrôlement de ceux que l’on nommera communément harkis, avec tout ce que cela comporte d’insultant, aujourd’hui encore, dans la bouche de beaucoup d’Algériens voire ici, en France».

«Vouloir restituer le passé dans toute sa vérité suppose un travail historique d’une grande rigueur et une totale objectivité», souligne cette organisation, en ajoutant que «ce travail de vérité est d’abord conditionné à un véritable courage politique, sans arrière-pensée et dans le respect des groupes mémoriels concernés».

M. K.

Comment (54)

    Elghoubi
    28 août 2020 - 19 h 30 min

    Il faut pas être trop sévère avec les harkis, ils on eu peur, c’était la terreur dans les villages

    URBAN TALA N TAZERT
    28 août 2020 - 10 h 29 min

    urban tala n tazert
    les harkis ne devraient plus etre un sujet de discussions et ne concernent plus l Algerie il appartient a la France de s en occuper c est son probleme
    pendant la guerre d independance ces ex « Algeriens » ont choisi leur camp et par defenition sont devenus des collabos point barre dans les villages de Kabylie et des Aures ils ont ete impitoyables alors qu ils connaissaient parfaitement nos coutumes traditions et la « harma » pour se livrer a des actes les plus comdamnables sur des familles et des femmes restees seules,car leurs mari pere frere avaient pris le maquis pour liberer le pays sans vouloir etablir la moindre comparaison les collabos francais avec les allemands ont ete recherches condamnes emprisonnes pour avoir trahi leur pays les harkis devraient se faire oublier et remercier les autorites Algeriennes de ne pas avoir engagees des poursuites et des proces a leur encontre mais cela n etonne personne puisque au sein meme de ces autorites plusieurs harkis ont reussi a se faire une nouvelle virginite en occupant des postes a haute responsabilite d ou le resultat encore aujourd hui a moins que le Hirak « benni » n en vienne a bout

    Amazighkan
    27 août 2020 - 15 h 27 min

    Les décorations que l’on voit sur la veste du harki est une preuve que la France officielle ne décore que  » les amis de la France  » wel fahem yafhem.

      Belveder
      27 août 2020 - 18 h 19 min

      Tonton Ferhat en connais un rayon (…)

        Amazighkan
        28 août 2020 - 13 h 13 min

        @Strapontin, les images et les documents du ralliement du plus grand ami de fafa existent et tu le sais très bien. Descend de ton piédestal.

    Algerino
    27 août 2020 - 10 h 29 min

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je voudrai donner mon humble avis sur cette question historique ô combien importante pour tous.
    En effet, je suis un jeune algérien né pendant les années 1990. J’ai appris l’histoire sur les bancs de l’école et auprès de mon père et de feu mon grand-père Allah yerrahmo.
    Depuis tout petit, je me suis bâti mon propre avis – somme toute simpliste – autour de notre histoire depuis 1830. (Excusez-moi pour la longueur de l’exposé !)
    Je ne suis pas spécialiste dans le domaine mais je me lance : l’Algérie suscitait l’appétit des puissances européennes et la terrible défaite de Navarin le 20 Octobre 1827 face à la coalition Franco-Russo-Britannique a signé l’arrêt de mort de la Marine algérienne, unique rempart contre les velléités expansionnistes étrangères.
    Sans son bouclier, l’Algérie en tant qu’entité politique indépendante été exposée à un projet d’invasion, lequel a été concrétisé par Charles X en Juin 1830 et le débarquement à Sidi-Fredj.
    La capitulation du Dey Hussein le 5 Juillet 1830 ne signifiait pas pour autant une « pacification » facile du pays, comme en témoignent les nombreuses résistances et révoltes populaires d’hommes et de femmes courageux n’ayant que leur foi et de faibles moyens devant des hordes criminelles bien équipées.
    L’injustice, les razzias, les expropriations, les massacres, la terre brûlée et les crimes contre l’humanité à échelle industrielle ont été les maîtres mots de la politique dite « pacificatrice » des envahisseurs, se disant porteurs de « l’étendard civilisateur » sur la terre de notre pays, laquelle a été colonisée non pas uniquement par des français, mais de populations venant de toute l’Europe, fuyant sa misère et ses inégalités dans le but d’obtenir une part de l’Eldorado.
    Les déportations d’algériens aux coins du monde et à l’intérieur même du pays avait pour objectif de déraciner ce peuple aux structures tribales et claniques bien ancrées. C’était du moins l’approche des français à cette époque. Mais ce qu’ils ignoraient, c’était les facteurs unificateurs qui liaient tous nos aïeux à l’époque: la religion majoritaire commune à savoir l’Islam (n’excluant pas les autres religions bien entendu), les coutumes communes et l’ennemi commun. Loin de perdre leurs repères, les tribus déportées d’Est en Ouest, du Nord au Sud et inversement se sont soudées les unes avec les autres.
    NUANCE: Je tiens à préciser ici que ce n’est pas la France qui a « créé » le peuple algérien, mais elle a en quelque sorte favorisé et accéléré ce qui la conduira plus tard à sa perte, à savoir l’éveil d’une conscience nationale laquelle, au lieu de combattre le colonisateur par des soulèvements limités dans le temps et dans l’espace, avait changé de stratégie pour s’organiser à échelle nationale (j’y reviendrai plus tard).
    Le principe de « diviser pour mieux régner » a ensuite été concrétisé à travers le décret Crémieux n°136 attribuant la nationalité française aux juifs algériens uniquement et le n°137 l’élargissant aux musulmans et aux étrangers résidants en Algérie. Certains ont marché dans la combine, d’autres pas mais l’évocation de ce point n’est faite que pour exprimer l’idée du principe énoncée au début du paragraphe.
    Le semblant d’accalmie a cependant été fortement troublé par la Guerre de 14-18 et le mythe d’invincibilité de l’armée française a été détruit par la Seconde Guerre Mondiale. L’Entre-Deux-Guerres a connu l’avènement de la prise de conscience politique à travers la création de l’Etoile Nord Africaine par un noyau de travailleurs immigrés en 1926 sous l’impulsion de Salah Bouchafa, Messali Hadj, Amar Imache, Hadj Ali Abdelkader, Mohammed Djefel, Si Djilani Mohammed, Belkacem Radjef, Ahmed Belghoul, Mohammed Marouf qui ont joué les principaux rôles (viennent ensuite le Parti du Peuple Algérien (PPA) en 1937 et le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) en 1946).
    Les algériens enrôlés de force pendant les Guerres Mondiales ont acquis une expérience militaire sur des théâtres d’opération en Europe, ce fût en quelque sorte une école militaire sur le tas et bien qu’ayant été exposés en première ligne en guise de « sacrifiés », certains d’entre eux ont réussi à survivre et ont vu de leurs propres yeux qu’il était possible de défaire l’armée française.
    Les massacres perpétrés contre les civils sans défense à Sétif, Guelma, Kherrata et Dieu seul sait où encore à travers le territoire national ont signifié une seule chose : ce qui a été pris par la force ne peut être récupéré que par la force.
    L’Organisation Spéciale (OS), fondée officiellement le 15 février 1947, était le bras armé clandestin du MTLD, parti de Messali Hadj. L’OS fut démantelée par la police française à la fin de l’année mars 1950. Ce fût l’embryon du futur Front de Libération Nationale, du glorieux et du vrai FLN qui été issu du peuple, se battait pour lui et pour que l’Algérie devienne une nation indépendante, comme en témoigne la Déclaration du 1er Novembre 1954.
    La Guerre de Libération Nationale a été longue, le peuple algérien a souffert et un million et demi de martyrs ont sacrifié leurs vies. La guerre est la guerre, ce n’est pas un conte de fées exempt d’exactions ou de fautes de part et d’autres des belligérants et étant jeune, je ne l’ai pas vécue mais j’ai perçu une grande douleur dans les yeux de mon grand-père Allah yerrahmou lorsqu’il me racontait ce qu’a vécu le peuple algérien à cette période.
    Par principe, par appartenance à notre nation, je n’oublierai jamais les souffrances de notre peuple, victime d’une colonisation destructrice pendant 132 ans et je veillerai toujours à rendre hommage à la mémoire de ces hommes, femmes, vieux, enfants, musulmans, non musulmans, algériens, pieds noirs, étrangers, de tout horizon politique, quels qu’ils fûrent, vrais moudjahidines, chouhadas, militants ou sympathisants qui ont lutté corps et âmes pour que l’Algérie s’émancipe du joug colonial et qui se sont dressés contre l’arbitraire.
    Enfin, quelques soient les motifs de la collaboration, appelons un chat un chat : choisir l’autre camp implique des conséquences, il n’y a qu’à voir le traitement ayant été réservé par les résistants de la France Libre aux collaborateurs avec le III ème Reich.
    Cordialement
    Algerino

    Anonyme
    27 août 2020 - 7 h 49 min

    Un harki en général était un illettré acculé par la tyrannie du totalitarisme FLN pour qui il n’est resté que l’arme même offerte par l’ennemi pour survivre et échapper à un assassinat certain le FLN ne laissant aucune chance, un appelé souvent lettré comme celui qui écrira plus tard un livre était doublement armé, en plus d’être lettré, chose qui devait l’aider considérablement à déjouer les pièges des colonialistes et une arme à feu confiée par l’armée coloniale qui pourrait lui permettre de rejoindre très facilement les maquis et en héros.
    On sait que la deuxième catégorie comptait 150 000 appelés rares ceux qui ont déserté avant le mois de janvier 1962 après, c’était du blabla.
    Conclusion : si le qui a juste essayé de sauver sa vie d’une mort certaine et très souvent injustifiée que pourrait-on dire de ces appelés ?

    Brahms
    27 août 2020 - 6 h 49 min

    Le Devoir de mémoire est obligatoire ?

    Les Harkis étaient des vendus et beaucoup de nationalistes, de citoyens algériens sont morts tués par le colonisateur qui agissait sur les dénonciations, les délations des harkis qui étaient en réalité, des indics des français. Ces Harkis ont choisis leur camp afin d’avoir avoir une retraite, un logement et un morceau de pain alors qu’en amont la France avait pillé l’Algérie en 1830 par : (240 tonnes d’or évaporés) + 2 millions de pièces d’or + 300 tonnes d’argent + du cash pour 5 milliards d’euros d’aujourd’hui sans oublier les nombreux viols de femmes commis. A ce titre, la Famille d’Antoine de Seillière en sait quelque chose (ancien patron des patrons) puisqu’elle blanchissait tout cet argent dans l’industrie française faisant ainsi sa fortune. Mr Antoine de Seillière a donc toujours bombé le torse alors que sa fortune venait du recel de bien volés en Algérie (le recel de vol désigne le fait de détenir, de cacher, de transmettre ou d’acheter un bien que l’on sait issu d’un vol. Les sanctions pénales en cas de recel de vol peuvent être très lourdes) de sorte que les harkis étaient complices de tous ces méfaits. Le devoir de mémoire est donc obligatoire pour savoir qui a fait quoi ainsi que pour toutes les victimes de ce conflit qui était basé sur la rapine, le blanchiment et le recel de biens volés ayant pour conséquences des crimes odieux et des viols. Ne pas faire se devoir de mémoire c’est donner un blanc seing aux criminels et voleurs en leur disant après tout, c’est rien. Regardez enfin la Libye ce fût le même mode opératoire qu’avec l’Algérie (l’argent du colonel, les tueries, les saccages, les morts, les blessés et les viols en pagaille). Pour l’Algérie, les 02 juifs Bacri et Busniak signalaient à Charles X la présence d’un magot chez le Dey d’Alger et avec la Libye, le juif Sarkozy voulait capter l’oseille de Kadhaffi soit 360 milliards de dollars si bien qu’en 1830 ou en 2011, ces 03 juifs se rejoignaient au bout de 181 ans (2011 – 1830) preuve suffisante que les juifs ne courent qu’après l’argent (c’est dans leurs gènes). Par contre, si vous faîtes la même chose contre eux, ils iront pleurer chez les américains criant aux négationnismes, holocaustes etc..

      Belveder
      27 août 2020 - 18 h 23 min

      «  »les juifs ne courent qu apres l argent » » c est vrai ca sonne tellement juste chez toi…

        Brahms
        27 août 2020 - 20 h 27 min

        A Belveder,

        Je vois que vous réfutez des faits prouvés mais malheureusement, je ne suis pas juif. La vérité blesse toujours. Bonne nuit.

    Anonyme
    26 août 2020 - 20 h 52 min

    Benjamin Stora écoutez le au début du Hirak sur les autorités algériennes alors qu il a tjrs été plébiscité par celle ci et la tjrs été reçu en grde pompe seul ou voyage officiel mais il a changé son fusil d épaule et ‘ a pas arrêter de bousiller le régime a tort ou a raison …pti juif va pour pas changer la ruse la trahison spécialiste ça aussi mais bien fait pour leurs tronches c était des soumis et harkis qui vous ont servi hier et aujourd’hui donc tu les connais bien et tu mangeais avec eux pdt ttes ces années .On peut dire que c’est un spécialiste des questions algérienne cet historien pieds noirs qui rêve d un grd Magreb comme Sarkozy .On est la et vivant donc…

    Anonyme
    26 août 2020 - 17 h 07 min

    Il y a plusieurs sujets sensibles qui ne seront jamais abordés comme celui des harkis. A la fin de la guerre il restait 4 fois plus de Harkis que de combattants de l’ALN (sans les planqués en dehors des frontières). C’est un sujet trop explosif

    CHAOUI-BAHBOUH
    26 août 2020 - 16 h 38 min

    MR ABDELMADJID CHIKHI, je me permets de vous imposser devant votre Benjami Stora, je connaissais parfaitement votre Regrétté père Si Abdelmadjib qui etait mon prof d’Arabe en 1954 à 1958, vu que votre Regrétté Père etait emprisonné chez la Main Rouge à côté de FESDIS, et qui rendait visite à sa famille une à deux fois par mois, vous êtes désigné par le pays et à la memoire de tous nos martyrs, nous comptons sur vous et sur le serment à nos glorieux martyrs ayant sacrifié leurs vies pour que notre pays retrouvera sa veritable histoire et ne pas tomber dans le charme de vos interlocuteurs, soyez digne vous tous côté Algerien et que notre histoire limpide et claire comme l’eau de nos montagnes imprégnée par le sang de nos Heros et Glorieux Martyrs, je suis un enfant d’une famille D’EL-MADHER aux 7 chouhadas comme parmis tant d’autres familles aux quatres coins de notre très chère ALGÉRIE NOTRE AMOUR !!!

    TOLGA - ZAÂTCHA
    26 août 2020 - 16 h 09 min

    Il ne faut pas nous leurrer ni se foutre de nos gueules… Il n’y a qu’UNE chose qui soit fondamentale dans l’Histoire d’UN PAYS RÉELLEMENT SOUVERAIN : C’EST CE PAYS – SOUVERAIN – QUI ÉCRIT ou DOIT ÉCRIRE LUI-MÊME SA PROPRE HISTOIRE SANS L’AIDE AUCUNE DE TOUT AUTRE PAYS A FORTIORI QUAND CE PAYS EST L’ANCIENNE PUISSANCE COLONIALE….. QOSS GARMAT !!!
    C’EST AUX ALGÉRIENS ET AUX ALGÉRIENS SEULS D’ÉCRIRE – LEUR PROPRE HISTOIRE – L’HISTOIRE DE LEUR PROPRE PAYS… SANS PASSER PAR UNE SOUS-TRAITANCE D’ÉCRITURE DE NOTRE PROPRE HISTOIRE QUI NOUS ALIÉNERA ENCORE D’AVANTAGE.
    CROYEZ-VOUS, SINCÈREMENT, QUE LA FRANCE « écrira » NOTRE HISTOIRE AVEC UNE RÉELLE « sincérité » APRÈS AVOIR CHARGÉ UNE PERSONNE COMME Ben Yamine STORA ?
    MOI, J’AI APPRIS UNE CHOSE. QUAND UN PAYS colonisateur NOUS A ENSEIGNÉ QUE NOS « ancêtres » ÉTAIENT LES GAULOIS…. JE NE PEUX PAS FAIRE CONFIANCE, UNE SECONDE FOIS, À CE PAYS QUI M’A COLONISÉ DURANT 132 ANS !!!

      Aksel (Koceila)
      26 août 2020 - 18 h 04 min

      Ben Yamine STORA ?
      A ne citer que celui-là, tu oublies aussi de casser du sucre sur le dos d’un autre juif : Harry Salem dit Henri Alleg quant aux chrétiens, te gènes pas aussi de piétiner Maurice Audin par exemple.

      (…)

        TOLGA ZAÂTCHA
        26 août 2020 - 22 h 34 min

        Vous faites erreur cher monsieur. Je ne veux « casser » du sucre sur personne surtout contre des juifs algériens dont la présence en Algérie remonte à plus de 2500 ans… Donc, svp !
        Quant à Mr. Ben Yamine Stora. Le nom des juifs algériens s’écrivait, pendant la période coloniale, de la sorte. Ce n’est pas une création de ma part. Renseignez-vous. Tout comme pourquoi BEN YAMINE a été transformé en BENJAMIN…?

          Aksel (Koceila)
          27 août 2020 - 8 h 48 min

          @TOLGA ZAÂTCHA
          Heureux de reconnaître que les juifs remontent à plus de 2500 ans (+ de 3000 ans) et que les arabes il y’a 1000 ans et sans femmes, le peu qui restaient se sont fondus avec les autochtones en quelques en générations jusqu’à disparition donc il n’y a pas d’Arabes en Algérie mais des arabophones.

          Allez dire aux Américains que l’un des Pères fondateurs des États-Unis Benjamin Franklin s’appelle Ben Yamine Franklin, donc écrire Ben Yamine Strora est une arrière-pensée et péjoratif.

          Comme tu le dis si bien dans ton com : Il ne faut pas nous leurrer ni se foutre de nos gueules…

          TOLGA - ZAÂTCHA
          27 août 2020 - 17 h 01 min

          Demandez également aux juifs algériens pourquoi Samuel BEN CHOUCHANE se fait appeler : Jacques SOUSTELLE…? Et pourquoi Daniel AÏTH ALI se fait appeler : Jacques ATTALI…?
          La question : Pourquoi CHANGENT-ILS LEURS NOMS et PRÉNOMS à consonance D’ORIGINE… ARABE en des noms et prénoms à consonance d’origine : française est européennes…? Bizarre, non ? ONT-ILS HONTE DE LEURS NOMS ET PRENOMS D’ORIGINES À CONSONNANCES….. ARABES !??? A vous de réfléchir, d’analyser pour comprendre…..

          Aksel (Koceila)
          27 août 2020 - 17 h 30 min

          C’est çà ! Même à l’école on nous apprenait que Shakespeare s’appelle Sheikh Zoubir.

          TOLGA - ZAÂTCHA
          27 août 2020 - 19 h 22 min

          Voilà, enfin tu as fini par comprendre… sauf que pour Cheikh Zoubir, on ne l’apprenait pas à l’école algérienne : il ne faut pas mentir de façon éhontée comme tu le fais mais c’est feu Kadafi qui nous l’a appris… J’étais, bien sûr, sidéré comme tout le monde par de telles assertions.
          Maintenant pour BEN CHOUCHANE ou BEN SOUSSANE, c’est comme ti veu ti choie, alias « soustelle » tu n’as qu’à consulter le registre son acte de naissance délivré par la mairie de Tlemcen de l’époque coloniale. Bien que lui-même, donc personnellement, affirmait mordicus que son VRAI NOM était : BEN CHOUCHANE transformé en BEN SOUSSANE puis carrière politique oblige en : « soustelle »… Tu n’as qu’à discuté avec les anciens de Tlemcen qui l’ont connu et qui ont connu sa famille. Il y a même son grand-père Cheikh Maurice ben couchante qui a écrit la fameuse QACIDATE BEN CHOUCHANE… va sur u tube tu seras édifié. Renseigne-toi et cultive-toi…. ça ne te fera que du bien !
          Tu veux aussi d’autres précisions concernant Si AÏT ALI qui devient : ATTALI… Ne te gêne pas.
          Pour SHAKESPEARE ce n’est pas « cheikh zoubir » qui est une « invention » et donc une dérive linguistique ou « aâtharat lissane » de feu zenga zenga… Allah yerrahmou !

          TOLGA - ZAÂTCHA
          27 août 2020 - 19 h 36 min

          Je constate que le pauvre maroquin comme toi : le pauvre BEN BELLA, Allah yerrahmou ! habite ton esprit et te hante. Mais laisse-le donc tranquille se reposer là où il est.
          Pour la traduction de ce tu cherches, une seule réponse : CHERCHE ! IQRA ! CULTIVE-TOI ! Google t’offre ses pages qui t’attendent pour t’instruire…
          C’est très grave que tu ne connaisses point, encore, la différence entre des mots pourtant aussi simples : UNITÉ et UNICITÉ… c’est très grave ! Nous sommes au 21ème. siècle pas au temps de l’homme des cavernes. Quoi que…

      Anonyme
      26 août 2020 - 18 h 20 min

      C’est le FLn qui va écrire cette histoire tu me fais rire.

        TOLGA - ZAÂTCHA
        26 août 2020 - 22 h 40 min

        J’ai écrit : PAR DES ALGÉRIENS pas par le F.L.N. Maintenant, libre à toi d’accepter que TA PROPRE HISTOIRE soit écrite par ta chère mère… faffa. Moi pas ! T’as RIEN compris. Comme d’hab… Soit le colonisé complexé de faffa ad vitam aeternam. Let it be…

      Hmed hamou
      26 août 2020 - 19 h 16 min

       » MOI, J’AI APPRIS UNE CHOSE. QUAND UN PAYS colonisateur NOUS A ENSEIGNÉ QUE NOS « ancêtres » ÉTAIENT LES GAULOIS…. JE NE PEUX PAS FAIRE CONFIANCE,.. »?
      Pourtant quand le même pays colonisateur nous a enseigné que nous sommes aussi des arabes et on la cru volontier. Et on l’a tellement cru qu’on la inscrit au sommet de la constitution pour ne pas oublier… Comme quoi, le colon ne dit pas que des mensonges, quand ça nous arrange !

        TOLGA - ZAÂTCHA
        26 août 2020 - 23 h 14 min

        Quel est ton problème ? En Algérie, il n’y a que des ALGÉRIENS : ARABES. MOZABITES. CHAOUIAS. ICHENOUIYENES. TAKNARITES. TOUAREGS et KABYLES. Où est le problème ? UNITÉ dans l’UNICITÉ…
        En Inde, il y a plus de 700 dialectes et le peuple indien vit en toute harmonie sans problème.

          Hmed hamou
          27 août 2020 - 10 h 48 min

          Moi, un problème ? Non ! C’est carrément le japon d’Afrique !

           » UNITÉ dans l’UNICITÉ… »juste qu’on croit entendre benbella entrain de hurler, son discours du 5 juillet 1963. Lui, notre père fondateur, n’a pas dit comme tu dis, qu’en algerie il n’y a que des algeriens, mais il a plutôt dit ceci :« Nous sommes des Arabes, des Arabes, dix millions d’Arabes. (…) il n’y a d’avenir pour ce pays que dans l’arabisme ».!!
          Un discours qu’on lui a sans doute faxé du Caire, par un des secrétaires de nasser… Et on a vu où ça a nous a mené ! Des chèvres qui volent en plein jour ! Nous sommes les derniers à s’acharner à construire le royaume arabe
          de France,ou plus exactement de Napoléon III ?

          TOLGA - ZAÂTCHA
          27 août 2020 - 16 h 44 min

          Ben Bella et des gens comme lui appartiennent au passé. Tout comme toi d’ailleurs. Car dans l’Algérie d’AUJOURD’HUI : IL N’Y A QUE DES ALGÉRIENS !!! Et RIEN D’AUTRE… Maintenant si tu es un agent marocain ou israélien qui cherche à semer la fienta entre ALGÉRIENS… tu te gourres. Je te le dis à l’avance : c’est peine perdue !
          UNITÉ DANS L’UNICITÉ !!! Tel est le mot d’ordre, aujourd’hui, des ALGÉRIENS… ne t’en déplaise !

          Hmed hamou
          27 août 2020 - 18 h 57 min

          Et peux-tu nous donner ta définition de ce fameux mot d’ordre : « UNITÉ DANS L’UNICITÉ !!! »? Je connais l’unité dans diversité mais dans « l’unicité »? c’est comme je disais, c’est du benbella réchauffé ?

    Monsieur X
    26 août 2020 - 15 h 53 min

    B. STORA est un historien idéologiquement engagé et ne s’en cache pas. De ce fait il est potentiellement partial, c’est ainsi ! Vous même souhaitez, à juste titre, une objectivité sans faille alors il faut comprendre le camp opposé

    El Ghobrini
    26 août 2020 - 15 h 01 min

    Jamais de pardon pour les traîtres Harkis et Indigènes juifs qui ont choisi le camps du colonialisme.
    Je ne déshonorerai pas la mémoire des martyrs et des mes deux oncles disparus.

      Anonyme
      26 août 2020 - 15 h 57 min

      Les juifs n’ont pas choisi leur camp, la France leur a donné la nationalité française en 1870

    TOUTE HONTE BUE .
    26 août 2020 - 14 h 39 min

    ……… et ca trouve le moyen de l’ouvrir , alors qu’ils devraient raser les murs en sortant . toujours sans dignitè et encore moins d’honneur . (…)

    QQ HAINEUX
    26 août 2020 - 14 h 05 min

    Quelques simples reliquats nostalgiques.
    Même leurs enfants et leurs femmes leur disent ça suffit…L’Algérie c’est notre pays ! 1,2,3…bienvenue chez vous.

    ben
    26 août 2020 - 13 h 58 min

    Le sujet sur les Harkis est intéressant. Il pose une bonne question : Pourquoi des « Algériens de confessions musulmanes » (nous parlons de la période « Algérie française ») préféraient se rallier aux colons et combattre leurs « propres frères de leurs propres tributs ».

      Anonyme
      26 août 2020 - 15 h 43 min

      Ils étaient un demi million ! Oui pourquoi !!!!

        Anonyme
        26 août 2020 - 16 h 12 min

        Contrairement à Benjamin Stora Mohamed Harbi une des pièces maîtresse de la communication du FLN lui, a été emprisonné par ses compagnons d’armes et s’est retrouvé à Berwagiya à avec les harkis pendant plusieurs années . En tant qu’historien il est bien plus convainquant que le partial rouge Benjamin Stora.

          Anonyme
          26 août 2020 - 16 h 39 min

          Benjamin Stora travaille avec Harbi depuis 30 ans. Ils ont co-dirigé de nombreux livres

          Anonyme
          26 août 2020 - 18 h 52 min

          Certes mais aucun de ces travaux n’a porté la question harki.

      Anonyme
      26 août 2020 - 17 h 02 min

      Parce qu il fallait nourrir la famille..beaucoup l ont fait pour cette raison ,d autres ont été plus loin…
      Écrire l histoire c est justement tourner la page de ce qui a été très douloureux pour tout le monde.
      Assez de rancune surtout pour leurs enfants et pour les pieds noirs qui aiment encore l Algérie…
      Tant qu on remue le couteau dans la plaie il y aura toujours certains qui vont en profiter pour garder le pouvoir en s appuyant sur la guerre de libération nationale qu ils se sont appropriés alors que c est la guerre de tout un peuple…
      Changeons de disque et allons de l avant!!!

    Slalom
    26 août 2020 - 13 h 43 min

    Stora , Hanin et CIe sont plus Algériens que les traitres (anciens) et les manipulés qui n’ont même pas le courage de dire / OUI on nous a trompé ! point.
    Bon, l’essentiel c’est que leurs enfants sont plus Algériens que françois.
    VOUS SAVEZ, LES PIEDS-NOIRS SE SENTIRAIENT MIEUX EN ALGERIE QUE LA OU ILS SONT ! L’HISTOIRE LE DIRA…Dès qu’il n’y aura plus de boucs émissaires à taper dessus ! Diversion entretenue en france.

    Quelle Honte
    26 août 2020 - 13 h 26 min

    Seulement quelques eternels traitres ennemis de l’Algérie manipulent des ignorants.
    Mais la majorité des Harkis (trompés) et leur descendance sont plus fier d’être Algériens que les Algériens eux-mêmes !
    Eux sont innocents, la France voulait les ASSIMILER mais tata ! Ils se sont retourné contre elle sur son propre sol avec les autres immigrés et dits-Français (papiers).
    Comme quoi l’hypocrisie de ce pays ne paie pas, comme celle du Voisin, son agent favori en Afrique, spécialisé dans les « tactiques anti-développement ».
    Unissons nous déjà avec la TUNISIE si elle lâche fafa et avec le SAHARA Occidental .
    Avec une constitution ou la religion ne figure même pas!

    ne commençons pas par des insultes !!
    26 août 2020 - 12 h 55 min

    Chers compatriotes @Anonyme 26 août 2020 – 10 h 45 min et @Elhadj 26 août 2020 – 10 h 41 min , ce n’est pas la peine de commencer par injurier, par insulter, laissons l’HISTOIRE OBJECTIVE parler de cette guerre qui a fait certes plus de victimes algériens , plus de drames, de massacres chez nous en Algérie mais si il y a eu des harkis certes, s’il y a eu des colons français, espagnols, maltais etc.. qui ont vécu en Algérie durant les 130 ans de colonisation , s’il y a eu des dépassements de part et d’autre, il faut en parler sereinement pour enfin arriver à la VÉRITÉ HISTORIQUE reconnue des deux côtés et pour mieux avancer. Le soulèvement contre le colonialisme a commencé en 1930 et non en 1954 et durant cette longue période il a à boire et à manger et l’insulte ne mène à rien ! mes respects !

    Anonyme
    26 août 2020 - 12 h 07 min

    Aucun président, ministre et autre responsable ne peut aujourd’hui prendre une quelconque initiative en mettant le régime du FLN en face de l’état français sans l’aval des forces en présence, l’époque de De Gaule qui avait littéralement bradé l’Algérie pour la sou traiter au FLN est bel et bien révolue.

    Anonyme
    26 août 2020 - 11 h 33 min

    Les associations de Harkis et d’anciens combattants en France ont toujours détesté Benjamin Stora. Il faut lire le numéro spécial de valeurs actuelles sur la guerre et l’article qui lui est consacré

      Anonyme
      26 août 2020 - 15 h 38 min

      Benjamin Stora est homme de conviction il s’est inscrit dans le giron de l’extrême gauche et a réussi à dépasser son cercle de victimes judaïque après l’indépendance algerienne, cependant, il a été incapable d’essayer de comprendre non pas pourquoi mais plutôt devenait on harki , il n’était pas musulman donc beaucoup moins soumis au dictat et à la tyrannie du FLN et ne pouvait pas comprendre le comment devient on harki. Il s’est inscrit dans le bras de fer Est Ouest et il se trouve qu’il s’est retrouvé dans le même côté que le FLN soviétique. On peut conclure qu’il appartient au passé et la guerre froide est terminée

    Hmed hamou
    26 août 2020 - 11 h 16 min

    « Commission Stora-Chikhi sur la Guerre d’Algérie : ce qu’en disent les harkis », Par Mohamed K.

    D’après ce que l’on vient de lire, Ils ont dit la vérité.Le bon sens même.

    Belveder
    26 août 2020 - 11 h 13 min

    il reconnaissent eux mémes avoir souffert de ce mot «  »Harkis » » et méme les deuxieme et troisieme generation..mais pourquoi ne pas s assoir donc autour d une table et defendre leur position..au lieu de saisir Le conseil d état francais…Beaucoup a été dis a tort ou a raison sur les Harkis ..mais ils devraient se souvenir qu ils ont été abondonné par LA France qui les a parqué dans des camps pendant des décennies..
    pour nous les generations d apres guerre le HARKI est le BOUCHKARRA qui dénnoncait …pour eux ca a un autre sens et d autres motivations parfois independantes de leur volonté ……d apres eux…

      Amazighkan
      27 août 2020 - 15 h 38 min

      Que penses-tu de Ben Badis et des oulémas qui demandaient l’assimilation ?

    mitidja
    26 août 2020 - 10 h 53 min

    Je constate que AlgeriePatriotique et sa rédaction mérite le respect et la considération pour son traitement impartial et equilibré de l’actualité.
    Il montre la voie pour un journalisme d’avenir, merci AP continuez et que le succès illumine votre périple.

    Anonyme
    26 août 2020 - 10 h 45 min

    HARKIS .ILS FERAIENT MIEUX DE FERMER LEUR GUEULE CES (…) TRAITE.

      Anonyme
      26 août 2020 - 16 h 16 min

      L’époque des insultes et l’intimidation est bel et bien révolue et totalement il faudrait s’y faire.

    elhadj
    26 août 2020 - 10 h 41 min

    ces traîtres a la patrie osent encore se manifester pour rappeler a la mémoire algérienne les actes barbares dont ils se sont rendus coupables .le mieux est qu ils se fassent oublier des lors qu ils sont bien lotis dans la poubelle de l histoire.

      Belveder
      26 août 2020 - 11 h 15 min

      Les Harkis ne sont pas toujours la ou on croit ..ni d ailleurs ceux qu on croit …

      El Ghobrini
      26 août 2020 - 15 h 02 min

      Exactement

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.