Soufiane Djilali : «Après le 22 février 2019, il faudra tourner la page du passé»

Alg Soufiane Djilali
Soufiane Djilali, président de Jil Jadid. D. R.

Par Mounir Serraï  Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, estime qu’il est impératif de tourner la page du passé pour aller de l’avant et bâtir l’Algérie de demain. Expliquant la position de son parti dans une courte vidéo postée sur sa page Facebook, Soufiane Djilali considère qu’«après le 22 février 2019, il faudra bien tourner la page du passé afin de s’atteler à la construction de l’avenir de notre cher pays».

Le président de Jil Jadid estime que les garanties exigées par, notamment, des forces politiques quant au projet d’une Algérie nouvelle ne peuvent aucunement venir du président de la République. «Les garanties ne viennent pas de la volonté d’une personne, même si elle est présidente de la République. Et cela n’a rien à voir avec les intentions, bonnes ou non. Le problème est que lorsque tu diriges un pays, tu subis des pressions multiples, économiques, financières, politiques… L’équation réside donc dans les objectifs tracés. Où va-t-on ? Aujourd’hui, en 2020, il est quasi impossible de faire renaître le régime de Bouteflika», assure Djilali, considérant ainsi que le changement de système politique n’est plus un choix mais plutôt une obligation.

«Au-delà de la volonté du président de la République, il y a des facteurs objectifs qui rendent ce changement de système politique inéluctable», précise encore Soufiane Djilali selon lequel ce changement pourrait bien réussir comme il pourrait échouer.

«Si la classe politique et la société civile sont à un niveau de conscience politique leur permettant de savoir comment faire face à la situation à travers un changement graduel, le  changement escompté pourrait être réalisé. Mais si la classe politique et la société restent figées dans une position de rejet et réclament les clefs de la République sans une véritable alternative, ni consensus, le changement ne réussira assurément pas», soutient Soufiane Djilali pour lequel il est absurde de demander au pouvoir de partir d’un coup, sans étapes, ni processus de changement. «La rupture oui, mais comment la faire concrètement ?» se demande-t-il.

Soufiane Djilali conclut en rappelant que son parti était au cœur du Hirak et qu’il était «insensé» de l’accuser d’avoir retourné sa veste.

M. S.

Comment (28)

    Sofiane Djilali et Kamel Daoud meme approche
    17 octobre 2020 - 23 h 26 min

    Les Pieds Nickelés du PAD et les pro Hirak infiltrés par les sectes Berberistes, Islamistes et d’Extrêmes Gauches ont tué et clos la page du Hirak. La politique des petites phrases creuses, des réseaux sociaux et de la chaise vide a montré ses limites surtout quand il y a des alliances contre-natures entre laïcs, islamistes, gauchisants, RCD versus FFS qui n’arrivent pas à s’aligner sur une ligne politique. La dernière analyse de Kamel Daoud est très pertinente et rejoins celle de Sofiane Djilali. Le HIRAK est bien mort et enterré les pseudo opposants condamnés à la poubelle de l’histoire. Que vive l’Algerie et le Peuple Algérien éternellement, l’histoire de notre pays nous survivra et les anti patriotes tomberaont dans les oubliettes de l’histoire.

      Nassim
      18 octobre 2020 - 8 h 32 min

      La page du grand peuple algerien ne sera jamais close. Souviens toi.

        Je suis d'accord
        18 octobre 2020 - 18 h 08 min

        Le Peuple Algerien et l’Algerie de toujours et pour toujours. Éternel à jamais et dans nos cœur
        Quand au PAD et les traîtres de l’intérieur et de l’extérieur sont d’hors et déjà aux oubliettes de l’histoire après avoir été emporté par l’oued. Le Hirak mérite le plus grand respect et l’éternel reconnaissance mais il est mort et enterré par la cause de ces médiocres que les on appelle l’opposante et les porteurs d’eau des pays étrangers comme le mannequin Draneri dont le posteur a été affiché dans le Paris. J’ai toujours pensé qu’il était plus dans le maquina que dans le journalisme. A bon entendeur salut !

    lhadi
    16 octobre 2020 - 8 h 24 min

    Je suis très connaisseur de la situation de mon pays pour laisser mon intelligence entrée en conflit avec l’idiosyncrasie des Cincinnatus d’un système d’un autre âge et d’une pratique du pouvoir d’un autre temps.

    je n’ai pas de conseil à leur donner, je m’en garderai bien, mais la réalité c’est qu’ils sont moins à l’aise pour donner une base programmatique dont l’Algérie est orpheline.

    L’Algérie est malade de la stagflation – croissance nulle accompagnée d’une forte inflation et d’un taux de chômage très élevée –

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Un doubab et chiyate.
    16 octobre 2020 - 4 h 14 min

    Mr sofiane djillali avait raison de se retirer du hirak kidnappé par lès surfeurs du mal en commençant par le duo assoul et bouchachi,le duo rcd et ffs ,le duo pad et rashad ,le duo ferhat et zitot et lès ratées de Paris,Lyon et Marseille ,djillou la punaise et ses copains,sofia benlamane et lès harragas de marseille et Amir el mazda et lès harragas de paris sans oublier lès escrocs de lyes rahmani,abdou tahkout,hicham el abid et ghani el nivea.si demain on leurs demande comme ils veulent de créé un gouvernement de transition notre gouvernement sera dirigé par ces clowns et nôtre pays deviendra un grand cirque.

    Dzair.
    15 octobre 2020 - 21 h 59 min

    Il reste que les partis quotas du PT du RCD et du FFS avec lès assouls,lès bouchachis et lès zitots qui ont tous mangés de la marmite de chadli et de Bouteflika qui parlent du passé et envoient leurs clowns dans lès rues de paris dirigé par sofia ben,amir el mazda et djilou punaise avec lès imbéciles du MAK qui pensent quelques barils de l’huile d’olive et quelques tonnes de figues font vivre toute la kabylie qui ,le reste qui sont la majorité ne vont pas perdre leurs temp avec eux ils vivent le présent et travaillent pour le futur .le hirak1 nous à libéré le hirak 2 veut nous vendre à la France et à la Turquie .

      Krimo
      16 octobre 2020 - 8 h 01 min

      Les bons parits les plus honnetes qui restent sont le FLN et le RND dont les chefs sont en prison pour corruption. Ca va faire du bien pour le pays !

    Apulée de Madaure
    15 octobre 2020 - 19 h 30 min

    Monsieur Soufiane Djilali, comme il a dit lui (De Bertolt Brecht) :
    “Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple.”

    Tournez aussi, votre page en ostracisant tout le passé.

    Hourra ! Président de Jil Jadid dans la nouvelle Algérie, vous siéra à merveille, alors ! Pourquoi tant de méandres ?

    Anonyme
    15 octobre 2020 - 19 h 15 min

    C’est un peu comme il veut, il développe des arguties au lieu de parler du mal profond que nous vivons , d’en déterminer les causes profondes et surtout de proposer une stratégie pour s’en sortir. Personne ne connait le juste milieu qu’il faut adopter. S’il en fallait un, ça serait dans le cadre d’une stratégie qui concernerait un traitement de fond.

    Anonyme
    15 octobre 2020 - 18 h 59 min

    Du 15 octobre -6h : 27 mn.les assoul,bouchachi,mehenni,mohcen, saadi,zitot ,hicham aboud,l’escroc abdou semmar ,et lès planquées en Europe et au Canada qui ont profité de la générosité de l’Algérie qui aujourd’hui sont docteurs ,ingénieurs,journalistes etc.eux aussi font du passé et il faut se débarrasser de ces vermines qui ont surfé le hirak du 22 février .Mr sofiane à raison !..

    Du bon sens de la part de S.Djilali
    15 octobre 2020 - 17 h 33 min

    Le seul qui tienne la route en ce moment contrairement au PAD qui est la cour des miracles entre l’extrême gauche (PT), les islamistes (Djaballah), les pro laïc, les berberistes , RCD/FFS les frères ennemis… ect autant dire l’eau et l’huile qui se melangeront jamais mais heureusement très minoritaires dans le pays. De l’incohérence dans les projets politiques voir antinomique, de la cacophonie à l’approche du vote de la constitution, de la médiocrité des leaders politiques,…seul Sofiane Djilali a un discours et une approche coherents dans ce désert de manipulation, de médiocrité et de manque de vision et d’ambition politique.

      Benali
      16 octobre 2020 - 10 h 13 min

      Le changement ne peut se faite que par les urnes. Les hommes du passé ne partiront que par des élections. Les partie d’opposition doivent engager toutes leurs forces pour assurer la régularité des scrutins. Quand au hirak il doit déboucher sur la création de nouveaux partis politiques qui reprendront le flambeau du changement et permettront d’évacuer toute l’ancienne clientèle politique toute plus ou moins corrompue

    YES et ....
    15 octobre 2020 - 15 h 54 min

    Cela me réjouit de savoir que ça t’ennuie! Le PAD est destiné à disparaître au même titre les dinosaures du FLN ET RND et les autres partis satellites.

    Les urnes.
    15 octobre 2020 - 15 h 44 min

    Mr sofiane est un vrai patriote et un homme propre.son message est clair L’Algérie n’est pas un objet que lès pieds nickelés du pad ,du rcd et lès imbéciles du MAK avec leurs 4 langues passeport et lès Rashads veulent prendre le pouvoir sans passé par lès urnes.ils veulent un gouvernement de transition composé des clowns qui peuvent même pas remplir un cirque.

    Alternative ?
    15 octobre 2020 - 14 h 33 min

    Les espaces sont Grand Ouverts ! pour tous les discours Islamistes Extremistes. C’est grave !
    Au moins Sofiane Djillali est une Alternative au PIEGE, dans lequel certains veulent Enfermer le Débat Politique: l’Autoritarisme ou le Chaos Islamiste…

      Hamid
      15 octobre 2020 - 15 h 11 min

      Fakou c’est toujours la meme chose. Les citoyens ont marre de la meme chorba que vous nous servez depuis plus de 20 ans pendant que derrier notre dos vous faisiez vos affaires. La preuve se trouve a el harrach et sidi m’hemmed.

    Lghoul
    15 octobre 2020 - 14 h 15 min

    Mr Djilali: Vous vous adressez a qui au juste ? Certainement pas au peuple que vous avez poignardé dans le dos a maintes reprises, mais certainement a ceux qui vous télécommandent pour plaire ? Comment tourner la page quand des citoyens pacifiques croupissent en prison par dizaines ? Comment tourner la page sans connaitre les commanditaires du sabotage de l’Algérie et de son économie ? On ne tournera pas la page avant de connaitre toute la vérite sur la tratrise qui a frappé notre pays et sans avoir un état de droit ou l’algérien sera respecté et vivra libre et heureux dans son pays. On ne tournera pas la page pendant que le pays devient doucement et surement une prison a ciel ouvert.

    Karamazov
    15 octobre 2020 - 11 h 58 min

    Sofiane Djillali dit des évidences que nous avions cessé de dire depuis des lustres . A savoir que nous avons un problème de culture et de société et qu’il ne suffit pas de décréter qu’il faut se changer soi-même pour changer son sort.

    Quand YB , MK, Saint Qeddour se sont enflammés pour ce mouvement que j’ai qualifié, avec une lucidité inégalable, de mouvement processionnaire incantatoire ces apôtres convertis à l’occasion m’ont rétorqué non , il s’agit d’une révolution.

    Et pourtant , nous leur avons expliqué qu’une révolution n’est pas une génération spontanée ,la proclamation générale d’un désir de changement , d’une aspiration, mais le changement lui-même en chantier.

    Or aucune des conditions , des signes précurseurs d’un changement , ne préexistaient pour le déclenchement d’un processus révolutionnaire. Bien au contraire ce sont les archaïsmes et les veilles structures sociales qui ont été réactivées : tous les vieux partis, la vermine islamiste, les identitaires ( pour ne pas dire les berbéristes kabyles revanchards), et des zozos illuminés que ce mouvement a embarqués.

    Résultat : rien ne s’est ne s’est perdu , rien ne s’est créé , rien ne s’est transformé.

    Tout est réuni pour définir la crise : le vieux persiste, le neuf ne peut pas naître , et la tératogenèse est en route.

    Alors que faire ?

    Attendre qu’Apophis nous percute pour nous réveiller brusquement , un bouleversement géologique , climatique, biologique , génétique youghayirouna bi anfousina ?

    Continuer à braire : irouhou ga3 , dawla madania machi 3askaria, en attendant que
    ces slogans se réalisent d’eux-mêmes ou se rendre à l’évidence comme Sofiane Djilali ?

    Abdiquer toute forme de rationalité comme cet immense économiste qui a dit : j’ai été voir Bensalah pour lui retirer les clefs et les remettre au peuple qui idebbar rassou wech iddir  ?

    Iben moua je pense qu’il faut inverser le slogan dawla madania machi 3eskaria car ce n’est pas la populace qui a envie ou qui pourrait toghayirou ma binefsiha. Une société qui carbure à la rente et au changement est incapable de produire les condition de son changement. Ce serait même dangereux de lui confier quoi que ce soit.

    La seule structure social capable de conduire un changement qui en a les moyen c’est Larmi.

    Mais Larmi n’a pas cette volonté , ou du moins ne veut pas aller au charbon franchement.

    Il ne reste donc que la proposition de Sofiane Djillali : travailler ensemble pour le changement .

    Mais ça c’est une autre affaire.

      RADP
      15 octobre 2020 - 14 h 06 min

      Dans RADP, il y a Démocratique et Populaire.
      Ca veut dire que les Gouvernants Tire leur Legitimite du Peuple et Seulement du Peuple.
      Ca veut dire que les Gouvernants doivent être Comptables devant le Peuple et Uniquement le Peuple.
      Le reste c’est des Arguties, de la Soumission Mais c’est pas le Gouvernement de République Algerienne Démocratique et Populaire.
      Simplement

    Anonyme
    15 octobre 2020 - 9 h 53 min

    Il faut tourner la page de ce Hirak qui a été une excellente initiative et un mouvement populaire exceptionnel. Cependant il a été dévoyé par des groupuscules sectaires manipulés dans le pays et a l’extérieur notamment de France et du Moyen Orient. Sofiane Djilali a tout à fait raison, il faut passer à autre chose. Le changement est entrain de faire de gre ou de force (la nature aidant aussi les plus âgés à partir, le Corina a changer nos comportements, la crise économique a revoir notre paradigme économique ). Il va continuer à se faire si les Algeriens s’activent pleinement dans la vie de la cité comme des citoyens responsables et engagés sans créer le désordre et le chaos en mettant la bonne pression sur les gouvernants et l’armée. Sofiane Djilali a la bonne approche et la bonne vision , le seul qui se détache du lot des contestataires qui gesticulent puerillement et stirellement et m,’apportent aucune valeur ajoutée aux débats comme le PAD. A bon entendeur salut !

      ton nouveau gourou
      15 octobre 2020 - 12 h 13 min

      waach ya le pseudo @Anonyme 15 octobre 2020 – 9 h 53 min , çà y est tu as trouvé ton nouveau gourou en la personne de Sofiane Djilali ! Tu es content ?

    Anonyme
    15 octobre 2020 - 9 h 00 min

    Bonjour,
    Désolé, mais Sofiane Djilali a bien retourné sa veste(veste double face).
    Pour moi tu es aussi du passé.
    Tu n’as rien compris ou tu veux enfumer les gens, le system n’est jamais partis,
    tu as vu toi un changement?
    Je suis novice en politique « khorti » ya si Djillali, mais je ne sais pas ce que tu representes en fait ?
    A part toi je n’ai jamais entendu parler d’une autre personne de Djill El Djadid !!!
    Sinon la derniere phrase de l’article est : »Soufiane Djilali conclut en rappelant que son parti était au cœur du Hirak », son parti était au coeur du hirak (Conjugué au passé).
    J’en conclus que le parti n’est plus dans le hirack ou peut être Tu consideres que le hirak est mort !

    Mouloud F
    15 octobre 2020 - 8 h 50 min

    En politique, il ne suffit pas de se poser des questions; il faut être capable d’apporter des solutions ou du moins de les suggérer.
    Que faites vous? Rien, sinon pérorer parler dans le vide, occuper la scène !!!!!
    Le Hirak dont vous vous prévalez et tout le Peuple ne réclament que les droits fondamentaux :
    1- Egalité des Droits entre tous les citoyens – Femmes et Hommes- entre autre abolition du code de la famille reliquat du code de l’indigénat. La Justice doit protéger les citoyens et, sévir durement quand il le faut, elle ne doit jamais être à géométrie variable et opprimante ( C’était l’une des raisons du Soulèvement de Novembre et des atrocités de la guerre.)
    2- Assumer ses devoirs, tant envers la Patrie qu’envers sa Famille, son travail, son voisinage etc…
    3- Etre libres de s’exprimer bien sûr dans le respect des règles de la bienséance et,du respect des idées de l’autre. Etre libres de croire ou de ne pas croire en une religion, l’essentiel est d’être HONNETE envers son pays.
    4- Lutter contre l’oisiveté et le chômage en favorisant la création de richesse , en favorisant l’entreprenariat quitte mon cher Monsieur a protéger par des taxes lourdes les produits importés qui concurrencent la production algérienne, Tous les pays le font. Taxer lourdement les produits superflus.
    5- Combattre toutes les formes de corruptions du café que l’on paye pour ne faire la chaine aux pots de vins pour obtenir les marchés etc…..

    Ce sera difficile de changer les mentalités , ce sera certainement long et sur ce point je suis en accord avec vous. On ne peut pas jeter l’eau du bain et le bébé avec !!!

    L’ homme politique doit être au Service de son Pays et de son Peuple.

    Anonyme
    15 octobre 2020 - 8 h 37 min

    Aucun changement ne sera possible tant que le ministère de la justice et de l’intérieur seront entre les mains de l’ancien clan. Remettons ces postes clés à des personnes neutres n’ayant JAMAIS participé au pouvoir et n’ayant AUCUN lien de parenté même au 3ème degré avec le pouvoir. Ce n’est pas en donnant des ministères de la culture ou des startup qu’on va changer le pays. Faqou!!

    Thamourth
    15 octobre 2020 - 7 h 42 min

    Il faut tourner la page, oui, y compris la tienne ya Soufiane Djilali, titulaire du prix de la démocratie chez l’oncle Sam.

    Anonyme
    15 octobre 2020 - 7 h 36 min

    Le changement se fait de lui-même, indépendamment de toute volonté humaine. L’esprit clairvoyant comprend le sens des évènements qu’il anticipe dans ses actes et démarches comme le fait Sofiane Djilali. Abdelmadjid Tebboune n’est pas un borné, c’est un pragmatique qui se retrouve seul aux commandes d’un pays désinstitutionnalisé et aux bords d’une faillite économique et sociale. Le système est dans un désordre qui le rend presque ingouvernable n’est-ce l’institution militaire que ses nobles origines l’ont maintenue encore debout.
    Nous traversons une falaise abrupte sur un filin mince, sans perche et sans filet et ce n’est ni l’endroit ni le moment pour parler si ce n’est de nous concentrer pour savoir comment placer sûrement le pas suivant, sinon la chute fatale ne peut être qu’irréversible.
    Mettons-nous d’accord -entre gens de bonne foi cela s’entend- avec l’initiative de Monsieur Tebboune pour la révision de la constitution qui va donner justement les bons instruments juridiques nécessaires au contrôle du pouvoir. Le pays à besoin de semer la bonne graine politique pour faire naitre d’authentiques hommes et femmes d’État, mais sur terre ferme. Pas sur le vide.

      Épictète
      16 octobre 2020 - 11 h 22 min

      Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses.

    Anonyme
    15 octobre 2020 - 6 h 27 min

    Pour tourner la page du passé il faut d’abord se débarrasser des hommes du passé ya si Djillali!!!

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