Guergarate : géopolitique de convoitise d’inspiration impériale et califale

Maroc Guergarate
Le Maroc continue de marcher dans sa folie expantionniste et ce depuis 1991. D. R.

Par Dr Lagha Chegrouche(*) – La reprise des hostilités au Sahara Occidental après la violation du cessez-le-feu de 1991 par le Maroc, à Guergarate singulièrement, met en exergue une nouvelle géopolitique régionale de convoitise d’inspiration impériale et califale, à haut risque pour tous les peuples d’Afrique du Nord. Un risque géopolitique d’intensité élevée qui s’ajoute à celui de la déflagration de la Libye et de la diffusion du terrorisme dans le Sahel.

La nouvelle situation liée à la reprise des hostilités militaires au Sahara Occidental est un prélude à une possible reconfiguration géopolitique de la région par des puissances comme la France et la Turquie et des supplétifs venus d’Orient. Les promoteurs du «Deal du siècle» s’agitent également en Afrique du Nord. Au final, l’objectif est le contrôle des ressources et de ses corridors d’accès à cette riche région nord-africaine.

Guergarate, un check-point stratégique

Nombreuses sont les interprétations spéculatives ou partisanes qui ciblent une vaine rivalité entre l’Algérie et le Maroc pour masquer les enjeux géopolitiques liés à la question des convoitises internationales et des tentatives de mise sous tutelle de la région. Pourquoi l’intervention militaire marocaine a eu lieu spécialement à Guergarate près des frontières de la Mauritanie ? Quelle est l’importance de ce point de passage ? Pourquoi des émirats du golfe persique postulent-ils pour des «accréditations consulaires» dans un territoire occupé ?

Le passage de Guergarate est en effet un check-point stratégique dans le dispositif du contrôle des corridors de transport d’Afrique transsaharienne. Une nouvelle configuration géopolitique générée par le nouvel ordre impérial («Deal du siècle»), dont l’ultime objectif est la remise en cause des acquis de la libération politique et économique des années 1960, c’est-à-dire une nouvelle tentative de mise sous tutelle des Etats de la région comme c’est de la Libye post-Kadhafi.

La prise de contrôle de Guergarate procède de cette géopolitique de convoitise dictée par des puissances impériales d’Europe, avec un misérable habillage arabique du Golfe. Il ne manquait à cette mise en jeu géopolitique que des chameaux pour conduire une nouvelle razzia. La manœuvre géopolitique du Maroc autour de Guergarate prolonge l’initiative d’ouverture du consulat d’Abu-Dhabi dans la ville de Laâyoune et les safaris à la gazelle sahraouie, avec une bénédiction néo-califale chérifienne.

Contrôle des ressources et des voies d’accès

L’analyse des enjeux de cette «nouvelle géopolitique nord-africaine» met en évidence une stratégie économique mûrement réfléchie, qui vise le contrôle global des ressources de la région nord-africaine et de ses voies d’accès, à l’instar de celle de la Caspienne (cf. «Géopolitique caspienne – Rivalité et contrôle global de l’énergie» ), après la chute de l’Union soviétique :

– pour les ressources nord-africaines, le potentiel prouvé et probable en matières premières comme le pétrole, le gaz, le gaz schiste, le schiste bitumineux, les phosphates, le fer, le manganèse, le quartz cristallin, les minéraux de terres rares, le tungstène, l’uranium, le diamant, l’or, il est considérable. En particulier, le potentiel du Sahara Occidental, les réserves de l’erg occidental d’Algérie, l’uranium dans le pays peul au Mali, en Mauritanie et au Sénégal, la richesse poissonnière des côtes atlantiques. Ces ressources naturelles suscitent convoitises et rivalités au détriment des intérêts des peuples et pays de la région. La «rivalité est toujours autour d’un puits», disait l’adage touareg !

– Pour les voies d’accès, les corridors nord-africains sont parmi les plus compétitifs en raison de la proximité de la façade atlantique et méditerranéenne des deux principaux marchés internationaux des biens et des services : les Etats-Unis et l’Europe. Une combinaison des voies terrestres et maritimes offre à l’Afrique du Nord un avantage stratégique à la condition que la paix soit durablement préservée. Ce n’est pas un hasard que les Etats-Unis ont créé l’Africom, un commandement militaire spécifique pour cette région, avec un budget de fonctionnement de 5 milliards de dollars (2019). La France renforce aussi sa présence militaire dans le cadre de son opération Barkhane, en plus de ses accords techniques militaires. La Turquie néo-ottomane s’appuie sur des affinités confréristes pour pénétrer la région, militairement en Libye, au détriment d’une action unitaire nord-africaine. Les confréristes musulmans fidèles à Istanbul sont au pouvoir au Maroc, influents en Algérie et en Tunisie. Le jeu de ces deux puissances rappelle l’ancienne alliance franco-ottomane établie en 1536 entre le roi de France François 1er et le souverain turc Soliman, «Le Magnifique», selon Paris ; «La Terreur», selon Damas. Son représentant a été chassé d’Alger en 1710.

Afrique aux Africains !

La reprise des hostilités militaires autour de Guergarate exige méthode et analyse critique afin de bien comprendre cette nouvelle géopolitique de convoitise impériale et califale en Afrique du Nord. Une géopolitique motivée par une inquiétante nostalgie de tutelle néocoloniale pour la France et néo-ottomane pour la Turquie, sous-couvert de défense des «droits humains» pour la première et des «droits musulmans» pour la seconde. Chaque puissance qui s’ingère dans la région joue sa propre partition géopolitique, militaire et économique au détriment des peuples et des pays nord-africains comme en Libye : les Etats-Unis, la France, la Russie, la Chine, la Turquie et, en supplétif Qatar et Abu-Dhabi. Aucun de ces pays outsiders ne cherche l’intérêt nord-africain. «L’Afrique aux Africains de Massinissa» est toujours fustigée par les Nord-africains par «syndrome de régence ou allégeance impériale ou califale».

L’enjeu du corridor atlantique

Le corridor terrestre atlantique «Tanger-Guergarate-Lagos» traduit singulièrement cette nouvelle configuration néocoloniale qui vise un contrôle global de la façade atlantique de l’Afrique du Nord et des voies d’accès à cette région, riche en matières premières et disposant d’un fort pouvoir d’achat. Sans règlement juste et durable de la question sahraouie, la rivalité nord-africaine pénalise d’abord l’Algérie et uniquement ce pays dans une perspective d’exportation de ses ressources naturelles par l’Atlantique. Dans le cas de Guergarate, le corridor terrestre atlantique est une exigence économique européenne, des opérateurs résidant et non résidant au Maroc. Le seul check-post hors contrôle était celui de Guergarate. Le corridor maritime atlantique est plutôt plus coûteux et suppose des ports performants. Par contre, les investisseurs arabiques disposent d’une alternative de transport par camionnage utile, fluide et avec des salaires de misère.

Le corridor terrestre atlantique permet donc la circulation des biens et services de Tanger à Lagos, via Guergarate. D’abord vers Dakar, puis Abidjan pour arriver, enfin, à Lagos. Les biens et services sont fabriqués au Maroc ou en Europe.

– Le flux atlantique «Nord-Sud» est celui des biens manufacturés des opérateurs marocains et européens destinés à l’Afrique de l’Ouest.

– Par contre, le flux atlantique «Sud-Nord» cible les marchés des matières premières de l’Afrique de l’Ouest destinées aux marchés européens.

Le financement de ces flux physiques étant assuré par des capitaux des pays arabes du Golfe persique, en particulier par Abu Dhabi et Qatar, deux supplétifs des puissances impériales et califales comme à l’époque byzantine et ottomane.

Le Maroc agit suivant cette stratégie économique aux apparences néocoloniales. Son adhésion comme «membre» à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au détriment de l’Union des pays nord-africains (UMA) rend «irréversible» cette stratégie. Des puissances impériales comme la France avec les capitaux des Emirats d’Orient soutiennent activement cette stratégie de contrôle global des marchés de l’Afrique de l’Ouest et de ses voies d’accès. La participation du Maroc aux différentes institutions de la CEDEAO incite même certains opérateurs européens d’envisager un nouveau tracé pour le gazoduc transsaharien (appelé Nigal par NNPC et Sonatrach). Le projet Nigal est un système de transport algéro-nigérian prévu initialement pour acheminer 30 milliards de mètres cubes par an entre Warri (Nigéria) et Hassi R’mel (Algérie), puis vers l’Europe, via Medgaz ou Galsi.

Tous les scénarios indiquent que le corridor atlantique terrestre «Tanger-Lagos» avec son projet de gazoduc «Afrique atlantique», défendu par le Maroc et la France, vient en compétition avec celui de l’Unité africaine «Alger-Lagos» et le projet du transsaharien de Sonatrach. D’autres corridors de transport sont également en développement dans une perspective de relier l’Afrique des matières premières aux marchés européens, via des ports nord-africains : Le corridor «Le Caire-Addis-Abeba», le corridor «Tripoli-Ndjamena». Quand un tracé ne progresse pas, il y a nécessairement un foyer de tension ou de rivalité le long de son itinéraire. C’est bien le cas des corridors suivants :

– Le corridor libyque avec son système de Green-Stream. Il cible l’Italie via la Libye et en partance de l’Afrique centrale. Son lancement d’une manière autonome a scellé l’acte d’assassinat de l’historique dirigeant libyen, pendant la funeste «tempête arabe», sponsorisée par Qatar et sa chaîne d’agit-prop confrériste.

– Le corridor du Nil entre Le Caire et Addis-Abeba via Khartoum, destiné à acheminer une partie du pétrole soudanais vers l’Europe. La rivalité le long de ce corridor risque de faire exploser l’Afrique de l’Est et ses barrages d’eau en Egypte et en Ethiopie. Le Tigré est déjà mis à feu et à sang !

– Le corridor atlantique : la prise de contrôle de Guergarate s’inscrit dans cette logique néocoloniale de pacification des routes de transport en Afrique de l’Ouest. La France semble soutenir ce corridor stratégique.

En effet, le Maroc est fortement engagé dans cette stratégie de contrôle des ressources et des marchés de l’Afrique de l’Ouest, en optant pour «un renforcement de sa diplomatie bilatérale et régionale. Les missions économiques de ses ambassades dont on compte 29, dont 26 en Afrique de l’Ouest, très actives et efficaces» pour mettre en valeur l’attractivité de ses produits fabriqués par des opérateurs européens ou marocains, en mettant en avant les facilités fiscales, financières, douanières.

Autonomie géopolitique ?

La géopolitique nord-africaine exige donc une nouvelle lecture du jeu et des enjeux au-delà de la stricte question coloniale du Sahara Occidental et celle du respect du droit des peuples à l’autodétermination. Le peuple sahraoui sait se défendre et dispose de la légitimité des moyens de sa libération. Cependant, la nouvelle géopolitique régionale induit un jeu d’une complexité sans précédent, avec un risque de déflagration possible. Le risque géopolitique vise, au-delà de la question sahraouie, à nuire aux capacités de l’Algérie, son autonomie, son peuple, son armée. C’est la seule centralité en Afrique du Nord disposant, en effet, de moyens économiques et militaires autonomes. Son autonomie géopolitique en devenir gène les puissances impériales et califales. Elle rappelle celle de l’Etat d’Alger en 1710. La Turquie néo-ottomane garde le souvenir nostalgique âcre et revanchard de l’expulsion du pacha de la «Sublime Porte» d’Alger par le valeureux sultan Ahmed Chaouche, premier souverain autonome de l’Etat d’Alger (in Chegrouche, Géopolitique d’Algérie : Syndrome de la régence, Editions Laurent Sydney 2020).

Si le Sahara Occidental passe sous contrôle global du Maroc au mépris du droit international, cela renforcera plutôt la suspicion, puis la division, la loi du Talion en Afrique du Nord et mettra la paix régionale en péril. Le Maroc, depuis deux mille ans, «n’a jamais fait partie politiquement de l’Afrique du Nord», c’est-à-dire que ses «intérêts économiques et stratégiques sont plutôt tournés vers l’Afrique de l’Ouest». Son adhésion à la CEDEAO l’illustre. En effet, il n’y a qu’à consulter l’histoire de la région nord-africaine depuis Jugurtha à l’Etat d’Alger. Si l’on relit cette histoire jusqu’à la Guerre de libération en Algérie, avec l’épisode de l’arrestation des cinq dirigeants du FLN et la Guerre des sables, on conclut que le Maroc n’inscrit pas sa stratégie économique dans le cadre de l’unité nord-africaine. L’ambition géopolitique et économique de ce pays est toujours atlantique, qu’elle soit africaine ou occidentale. C’est un fait historique indéniable qui fonde la diplomatie économique du Maroc. La prise de contrôle de Guergarate vient de le confirmer.

Loup blanc et loup gris ?

Les motifs de l’intervention militaire du Maroc à l’époque du roi Hassan II étaient davantage liés à «la recherche d’un mythique empire médiéval à ressusciter et d’un désir califal à réaliser». La «Marche verte» était considérée par le Maroc comme le «symbole d’un souverain à la rencontre de son peuple» sur le chemin des Almoravides (1040-1147). La mythologie a toujours ses limites quand elle est confrontée au droit des peuples à l’autodétermination. La géopolitique des Almoravides (Morabiṭun) évoquée masque des intérêts économiques des puissances étrangères non nord-africaines, elle devrait surtout intégrer, voire inciter à libérer la riche Andalousie ou Ceuta et Melilla.

En conclusion, la prise de contrôle du Guergarate est plutôt dictée par des puissances impériales et califales, agissant en union néocoloniale. Une meute de loups blancs, voire des loups gris confréristes, contre les intérêts économiques et stratégiques de la région. La paix régionale, l’autodétermination du peuple sahraoui et le bien-être des peuples de la région sont le dernier de leurs soucis.

De nombreuses questions restent sans réponse dans ce jeu géopolitique en rapport avec la prise de Guergarate :

– Comment un territoire soumis au droit international avec une mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (Minurso), créée par la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité en date du 29 avril 1991, est-il envahi sans que cette instance riposte ?

– Pourquoi l’Union africaine et sa commission de la paix gardent-elles le silence sachant que le Polisario est membre de cette organisation ?

– Les pays nord-africains ne doivent-ils reconsidérer leur adhésion à la Ligue arabe, cette ligue de Laurence d’Arabie, pour refus à la suppléance et par autonomie ?

– De quel droit des pays arabes du golfe persique postulent-ils pour des accréditations consulaires dans un territoire occupé ?

– Le «Deal du siècle» ne vise-t-il pas également l’Afrique du Nord ?

Enfin, les pays nord-africains, Etats et peuples doivent se ressaisir pour éviter des nouvelles razzias.

L. C.

(*) Chercheur en économie & stratégie, Université Paris I, directeur du Centre d’études nord-africaines (Paris). Ses travaux de recherche portent sur l’économie et la géopolitique comparée. Il enseigne à l’Université de Paris I. Il collabore, par ailleurs, avec des institutions internationales. Auteur de nombreux ouvrages et publications relatifs à l’économie et à la géopolitique. Chroniqueur sur de nombreuses chaînes de télévision internationales.

Comment (10)

    Alger
    26 novembre 2020 - 20 h 38 min

    Faire venir les chinois et les russes. Vous croyez que ces deniers sont des anges ???

      Anonyme
      28 novembre 2020 - 5 h 05 min

      Exacte car dans ce monde il n’y a que des intérêts et ces pays font des alliances avec ceux qui veulent nos sous sols !

    Anonyme
    26 novembre 2020 - 15 h 26 min

    Merci pour cette excellente analyse qui répond aux questions que je me posais, notamment si la relance par l’Algérie du projet du port en eau profonde d’El Hamdania avec la Chine ne déplairait pas aux EAU qui gèrent Alger et Jijel. Même chose en ce qui concerne la relance des transsahariennes routières et ferroviaire ainsi que le projet d’un hub aérien à Tamanrasset ou l’exploitation des gisements de fer et de phosphate algériens, ou bien la relance d’El Hadjar, …
    Certains analystes relient l’agression contre la Syrie au choix fait par le gouvernement syrien, d’opter pour le gazoduc iranien au lieu du gazoduc quataro- américano-turc, projet toujours pas réalisé d’ailleurs tant que la Syrie est engluée dans cette guerre. C’est peut-être ce qui est recherché, entraîner l’Algérie dans un conflit de basse intensité long et coûteux afin de l’empêcher de réaliser les projets indispensables à son développement hors hydrocarbures mais qui viennent gêner les intérêts de puissances extra-régionales.
    Question : A quoi sert la ligue arabe si ce n’est permettre à certains de ses membres de détruire ou soumettre les autres membres ? Qu’attend l’Algérie pour en sortir ? C’est une vraie question de ma part, car je me dis qu’il doit y avoir une raison profonde mais je n’en voit qu’une seule : garder un œil sur ses ennemis en dehors de çà, cela ne lui apporte que des ennuis.

    Maroc
    26 novembre 2020 - 15 h 26 min

    Le ventre mou de l’Afrique du Nord a cède sous le poids des intérêts et des convoitises.
    Victime du syndrome de Stockholm, ils sont devenus aveugles et sourds.
    Triste destin, pour un pays et un peuple qui a pu croire un jour tenir son avenir entre ses mains.
    Le Maroc a vendu son âme et n’est plus qu’un État ventriloque, soumis, et réduit à être un point de passage.
    Par la faute d’une Monarchie qui a décidé de vivre des miettes qui tombent des camions en Transit…des fonds de cannettes de boisson et restes de Sandwichs jetées par la fenêtres des trains qui passent.
    C’est triste!
    Bon courage au Peuple Marocain, qui aurait mérite autre chose.

    Elephant Man
    26 novembre 2020 - 14 h 42 min

    Parce que la guerre contre le Yémen n’est pas également géopolitique et géostratégique détroit de Bab el-Mandeb qui affecte la sécurité et l’économie de l’entité sioniste (port d’Eilat), golfe d’Aden et l’océan indien.
    D’où outre sa participation à la guerre contre le Yémen la colonisation de l’île de Socotra par les EAU avec bases militaires israéliennes.
    Et après ça ils essaieront encore de nous vendre leur arnaque du grand maghre…
    Ni UMA [coquille vide créée par Hassassin II] Ni Quoi Que ce soit.
    VIVE LE POLISARIO VIVE LA RÉSISTANCE SAHRAOUIE VIVE LA RASD LIBRE

    Chine Russie
    26 novembre 2020 - 14 h 19 min

    Le SALUT ne viendra que si la Russie et la Chine s’imposent franchement dans la région !
    Nous avons trop longtemps hésité, car influencé par le colon et Cie, à avoir des bases (marines et terrestres) des deux pays cités plus haut.
    Au lieu de cela nous avons laissé entrer les pires faiseurs de mal sur terre.
    Espérons qu’il n’est pas trop tard.
    Encore faudrait-il que les mains de nos dirigeants ne soient pas liées… Tout est là !
    Peut être encore une fois que le peuple aura le dernier mot.
    Compter sur les dirigeants des pays Africains et Arabes serait une erreur monumentale, car leur liberté d’action est nulle.

    dz man
    26 novembre 2020 - 12 h 28 min

    Nous pourrons que nous en vouloir à nous-mêmes et à nos politiques qui n’ont pas sus mettre l’Algérie à l’abri. Nous avons tout pour être heureux et développés. Fautes de politiques agraires, industrielles, touristiques claires, le pays fait du sur place et tout reste à faire en Algérie malgré, des milliards de dollars partis en fumée. Honte à tous ceux qui nous ont mis dans cette situation. Un pays comme la Corée du sud, en l’espace de 50 ans, ce pays est devenu l’une des économies les plus développées et agressives dans le monde. Et nous, nos politiques sont encore au stade de détourner l’argent des projets, pots de vins, corruptions, malversations, pistons, favoritismes, copinages, …

      Vraipatriotedz
      26 novembre 2020 - 17 h 16 min

      Comme si votre maroc de pacotille qui a beaucoup
      progressé depuis 21 ans en passant du moyen âge
      au retour vers la préhistoire, était un grand paradis
      prospère et développé où tout va bien dans le meilleur
      des mondes. Vous êtes encore un grelou makhnazi
      qui tente de botter en touche pour dévier le sujet
      très compromettant pour insignifiante nabo
      monarchie qui n’a jamais et ne fera jamais le
      poids face à la grande puissance algérienne
      connue et reconnue à travers le monde. Et
      même si certains scandales, défauts, sont à
      déplorer pour quelques projets sur le plan financier
      et matériel, cela ne concerne que les vrais
      algériens qui sont habilités à en juger et dans
      des articles qui ont traits sujets pas dans ceux
      qui ont trait à la cause sahraouie et au maroc.
      Mais c’est normal que vous le fassiez puisque
      vous n’êtes pas des vrais algériens. À chaque fois
      vous tentez vainement de botter en touche pour
      faire tendancieusement et subversivement le
      procès à l’Algérie, régler vos comptes avec notre
      pays qui déjoue tous vos plans diaboliques et
      machinations machiavéliques, qui vous empêche
      de passer de mauvaises nuits. Nous les vrais
      Algériens pouvons témoigner de l’essor économique
      et du développement que notre pays a connu
      et pouvons voir la réalité palbable sur le terrain
      avec des réalisations incroyables. Tandis que
      votre misérable royaume n’a même pas réalisé
      1/10ème de ce que notre pays a accompli sur
      tous les plans. Mais l’Algérie est trop humble
      pour s’en vanter et trop vertueuse pour corrompre
      des cercles et officines externes et des personnalités
      étrangères, comme le fait votre narco monarchie
      corrompue et corruptrice jusqu à la moelle, pour
      falsifier la réalité désastreuse de votre pays et
      la présenter comme un modèle dans tous les domaines.
      Les mascarades de pseudo projets de développement
      au maroc ne sont que des « démos » des expérimentations.
      Vous pouvez être sûrs que vous êtres exemplaires
      pour tous les fléaux, les tares et les vices. Autre
      exploit recent que votre roitelet a réalisé en s’achètant.
      un grand hôtel parisien à coups de millions d’euros, lui
      qui passe les trois quarts de l’année à passer des
      vacances, à prendre des selfies habillés comme un
      ado de 15 ans et qui ose se prendre pour le
      commandeur des croyants. En Algérie il y a
      la volonté de supprimer les zones d’ombres alors
      que tout votre pays préhistorique est en lui même
      une zone d’ombre. Les quelques affaires qui ont
      entachés des projets de développement qui ont êtes des fiascos, par
      la corruption et des commissions ainsi que des
      malfaçons ne constituent aucunement l’ensemble
      des projets réalisés dans notre pays et n’en réduisent
      en rien la portée, le mérite et la valeurs de l’ensemble
      des projets de développement. Et ces quelques affaires
      sont entre les mains de la justice et beaucoup de
      ces responsables ont êtes jugés et condamnés à
      de lourdes peines. On est très loin de pouvoir
      imaginer cela dans votre narco monarchie la
      plus mafieuse, corrompue et despotique de la
      région.

      Le linge sale se lave en famille et vous étrangers
      n’avaient aucunement droit au chapitre dans nos
      affaires.

    toto
    26 novembre 2020 - 10 h 15 min

    Bel article! le salut de cette partie du monde, face aux appétits impérialistes en tous genres, réside dans la capacité de ses résidents (y compris les décideurs politiques et militaires) à triompher d’abord d’eux-mêmes et leurs propres egos pour construire un socle uni, démocratique et souverain. Le peuple tunisien doit renforcer ses acquis révolutionnaires par un ancrage dans la modernité. j’entends par là une remise en question du rôle de la religion dans la sphère publique! Les algériens, eux (nous) ont amorcé leur révolution de manière pacifique mais irréversible car avec un credo inaliénable : l’unité dans l’espace et le temps. Les marocains devraient, doivent, rejoindre cette dynamique de quête de souveraineté et refuser catégoriquement le langage des armes que leur impose le roitelet avec la complicité de ses comparses du golfe afin d’assouvir les desseins sionistes et impérialistes.

      L'algerois
      26 novembre 2020 - 13 h 47 min

      Super article.
      la seule lecture ou le seul paradigme qui vaille, le reste n’est que littérature.
      Force est de constaté que l’Algérie est bien seule. ses alliés traditionnels sont bien affaiblie à leur tête la Libye et ses ressources. Rentrer en conflit ouvert avec le Maroc me semble serait un suicide non pas parce que le Maroc fait le poids mais comme l’article l’l’explique les manœuvres marocaines sont dictés par des puissances militaires et financières.
      ce serait bien que le docteur nous éclaire sur la marge de manoeuvre et les différentes cartes dont l’Algérie dispose pour préserver ses intérêts et surtout sa sécurité ?.
      mon humble avis est le suivant : pesé de tout son poids pour être associés à ces projets économiques et surtout avoir un accès à l’Atlantique.
      Dans le cas échéant nous ferons venir des nouveaux acteurs qui sont la Russie la Chine voir l’Iran, et ça va être après moi le déluge.

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