Du nouveau pour le projet de sauvegarde de la Casbah d’Alger

La Casbah
Des palais jadis somptueux s'écroulent à La Casbah. D. R.

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a présidé, mardi, un Conseil interministériel consacré à l’examen du dossier relatif à la sauvegarde de la Casbah d’Alger, lit-on sur l’APS.

Après avoir entendu les différentes communications des intervenants, Djerad a rappelé les «efforts consentis par l’Etat en matière de réhabilitation et de préservation» de ce site, classé patrimoine mondial de l’humanité, ainsi que des «engagements» pris pour la sauvegarde et la conservation de la vieille médina, ajoute le communiqué.

Il a indiqué que le gouvernement s’inscrit dans la démarche recommandée par le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco et qu’un rapport sur l’état de conservation de la Casbah d’Alger sera transmis incessamment au Centre du patrimoine mondial de cette agence onusienne spécialisée, en prévision de sa 44e session prévue en 2021.

Djerad a également mis l’accent sur l’importance à accorder au volet institutionnel dédié à la gestion du programme de réhabilitation et de sauvegarde de la Casbah d’Alger dont l’organisation doit être en «capacité à répondre aux exigences de la coordination permanente des différents intervenants» dans ce programme.

En outre, la participation des associations de la société civile constitue désormais un impératif dans l’approche des objectifs des programmes d’investissements et de l’évaluation de leur réalisation, indique le communiqué.

Djerad a donné des instructions en direction de tous les secteurs concernés afin d’élaborer une feuille de route commune pour la mise en place d’une stratégie globale pour la sauvegarde de la Casbah d’Alger, soulignant qu’il veillera sur son suivi dans l’objectif de consolider les démarches entreprises par les différents secteurs pour une meilleure prise en charge de ce dossier.

R. C.

Comment (2)

    Anonyme
    10 décembre 2020 - 8 h 01 min

    ces tentatives de réhabilitation ou de sauvegarde à fonds perdus des vieilles habitations sont une perte inutile des ressources du pays qui auraient pu être raisonnablement utilisées de façon rationnelle pour raser les sites concernés et réaliser des biens collectifs qui répondraient aux besoins et exigences des citoyens. on a vu que ces habitations à peine bricolées tombent en ruine et aucune opération de préservation de leur intégrité n est possible si ce n est que de gaspiller inutilement les fonds publics .a Constantine le quartier de Souika, les anciennes mosquées qu on a tenté il y a des années de sauvegarder se trouvent être abandonnés à l état de chantiers ouverts aux aléas du temps.c est le cas aussi a Alger casbah ou il est encore possible de constater des carcasses de vieilles maisons en ruine.

      Anonyme
      11 décembre 2020 - 21 h 52 min

      Tout est à l’abandon et tu as raison, rasons tout ce qui est notre passé, notre culture et notre histoire.
      Soyons fiers de notre inculture, de nos villes envahies de détritus pour certaines et de construction laides qui ne dureront pas autant que celles de la casbah.

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