Noureddine Yazid Zerhouni raconté par Mourad Benachenhou

Zerhouni Y
Le défunt Yazid Zerhouni. New Press

Par Mourad Benachenhou – Zerhouni Noureddine, dit Yazid (5 septembre 1937 à Tabarka, Tunisie-18 décembre 2020 à Alger). «Le service des renseignements est le service des seigneurs», dit un dicton allemand. Et les grandes nations ne font jamais faute de monter aux nues les exploits de leurs services secrets et n’hésitent pas à inventer à leurs héros, dans leurs récits historiques, comme dans leurs œuvres de fictions, que ce soit les films ou les romans, des exploits qui présentent d’eux une image de demi-dieux mythiques, immortels et n’obéissant à aucune loi naturelle, qu’elle ressortisse de la physique ou même de la frêle nature humaine.

Une Guerre de libération lancée «au fonds du puits colonial»

On constate qu’en Algérie aucune calomnie n’a été épargnée contre des services dont, pourtant, notre pays devrait se glorifier car ceux qui les ont animés étaient des jeunes, sans expérience, surgis, on ne sait comment, du puits du système colonial.

Il n’est pas utile de rappeler ici, avec force détails, comment la Guerre de libération nationale a été lancée, mais seulement de souligner qu’elle a connu un commencement modeste, par un simple appel pompeux, sur deux pages dactylographiés, diffusé par des hommes pitoyables ayant à peine de quoi se payer des vêtements de friperie, et survivant au jour le jour grâce à la solidarité de leurs compagnons.

Le peuple algérien vivait alors, dans sa majorité, dans un état de déchéance qu’il est difficile d’imaginer maintenant, et les chances de ce groupe de «fous» tenait plus du miracle divin que d’éléments objectifs garantissant la réussite de l’entreprise de libération nationale. Il n’y avait ni suffisamment de moyens financiers, ni armes, ni munitions, ni experts militaires, donc aucun potentiel mobilisable permettant de créer ne serait-ce qu’une lueur d’espoir dans l’issue finale.

L’ennemi était non seulement la cinquième puissance mondiale et membre de la plus grande alliance militaire internationale, mais également un pays jouissant d’une aura civilisationnelle incomparable, et qui se trouvait, en plus, à une demi-journée de bateau de l’Algérie. On peut dire que la dernière phase de la résistance algérienne à l’occupant a commencé avec tout contre elle, et apparaissait vouée à l’échec.

Pourtant, quelque trois années plus tard, non seulement, comme l’avait alors prédit Larbi Ben M’hidi, un de ces «fous», le peuple algérien a fait de cet acte de désespoir qu’était la déclaration du 1er Novembre, un cri de guerre et le signal d’un soulèvement qui, malgré tous les avatars qu’a traversés notre pays depuis notre indépendance gagnée dans le sang et la souffrance, demeure un des évènements les plus importants de l’histoire, non seulement de l’Algérie, mais du monde.

Les historiens, non seulement algériens et français, mais même étrangers à ce conflit sanglant et cruel, continuent de se pencher sur ce phénomène socio-militaire qu’a été la guerre d’un peuple misérable, inculte, contre une superpuissance riche, orgueilleuse et sûre d’elle-même, porteuse d’une culture et d’une civilisation riches et de valeurs universelles dont elle se proclame la patrie.

Une génération qui se prépare au grand départ sans espoir de retour

La génération d’Algériennes et d’Algériens qui a pu donner vie à ce miracle commence à connaître le sort que le temps réserve à tous les humains, et chaque jour apporte sa moisson de mauvaises nouvelles : elles vont certainement s’accélérer dans les jours, les mois et les années à venir, jusqu’à que cette génération de héros disparaisse et que leurs noms soient oubliés, même si la toponymie officielle va marquer le paysage de ces noms rattachés à des lieux symboliques, mais sans autre profondeur que les sons qui les composent.

C’est pour cette raison que, chaque fois qu’un homme ou une femme de cette génération des libérateurs de l’Algérie arrive au terme de leur vie sur cette terre, il est indispensable de revenir sur leur vie, sur leur parcours et sur leur contribution, si marginale paraisse-t-elle, dans une guerre dont la cruauté est loin d’avoir été décrite, que ce soit dans les autobiographies, dans les études historiques académiques ou dans les œuvres de fiction, films ou romans.

Parmi ces hommes et ces femmes engagés dans la lutte de libération, certains sont plus prééminents que d’autres, quoique les sacrifices des uns et des autres soient égaux dans leur noblesse et dans le désintérêt qui les anime.

Un homme dont le destin se confond avec celui de l’Algérie

Zerhouni Nourredine, dit Yazid, dont on tentera ici de présenter une brève biographie, qui n’est pas à la hauteur de l’hommage qui doit lui être objectivement rendu, est trop connu pour qu’on prétende le présenter à la lectrice et au lecteur de ce modeste écrit.

Sa vie en fait se confond, dans ses détails, avec celle de l’Algérie qu’il a servie depuis l’âge de 19 ans, lorsque ce n’était qu’un projet. Symbole de la jeunesse lycéenne algérienne de sa génération, engagé volontaire dans la lutte armée, et l’un des premiers cadres des «services de l’ombre», il a occupé, depuis l’indépendance, des fonctions cruciales qui ont fait connaître son nom, d’autant plus qu’il a servi à divers titres tous les chefs d’Etat qui se sont succédé depuis l’indépendance.

Il a été tour à tour responsable des services de renseignements extérieurs au ministère de la Défense nationale puis, pendant une très brève période, directeur de la Sécurité militaire, ensuite, pendant douze années, successivement ambassadeur au Mexique, au Japon et aux Etats-Unis, avant d’être nommé, après une brève période de traversée du désert – par l’ex-président de la République, qui voulait rehausser son gouvernement avec un homme dont la réputation de serviteur de l’Etat n’était plus à faire – ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, puis vice-Premier ministre, pour enfin être écarté définitivement.

Un homme se définit plus par sa personnalité que par les titres qu’il a portés au cours de sa carrière, titres éphémères, tenus par d’autres avant lui et que d’autres tiendront après lui, et qui, malheureusement, malgré le prestige et la reconnaissance publique qu’ils traînent avec eux, ne constituent pas des preuves suffisantes des qualités personnelles de ceux qui les détiennent.

Un homme à la hauteur de toutes ses missions

On peut affirmer, sans blesser, même à titre posthume, la modestie de Zerhouni Yazid, qu’il a été à la hauteur de toutes les fonctions qu’il a occupées, pendant les quelque cinquante années de sa carrière au service de l’Algérie, depuis son engagement dans l’ALN en 1957 jusqu’à sa retraite.

Il n’y a pas un poste qu’il ait occupé et qui ait paru trop grand pour lui. Il a été un des stagiaires les plus brillants de l’Ecole des cadres qu’Abdelhafid Boussouf avait organisée à Oujda, entre septembre et décembre 1957, pour former des commissaires politiques affectés aux différentes zones que comprenait la Wilaya V dont il était le commandant.

Mis à la disposition de l’état-major de la Wilaya V, dès la fin de son stage, Yazid fut chargé des opérations de recueil de renseignements sur le dispositif militaire ennemi, à la frontière algéro-marocaine, dans le but de faciliter le passage de l’armement et des hommes entre les territoires algérien et marocain. Cette tâche, extrêmement importante dans la poursuite de la Guerre de libération, valut à Yazid de gagner rapidement une promotion bien méritée d’adjoint aux responsables des renseignements militaires lors de la création de l’état-major ouest.

Il fit, vers la fin de la lutte armée, un court passage à la base Didouche-Mourad, dans la proche banlieue de Tripoli, en Libye, comme membre du groupe de travail chargé de la préparation du dossier militaire en vue des négociations de paix qui avaient commencé à Evian en mai 1961. Il rejoignit ensuite l’équipe de soutien aux négociateurs algériens.

L’indépendance acquise, il eut à veiller, dans des conditions dignes d’un roman d’espionnage, à la collecte des archives des services du MALG entreposées au Maroc et à leur transport vers l’Algérie.

Une attitude patriotique responsable lors de la crise de l’été 1962

Comme tous les volontaires de sa génération qui avaient été affectés dans les services de renseignements, il refusa de prendre position dans le conflit grave entre l’état-major de l’ALN et le GPRA, affirmant qu’il s’était mis, par son engagement, à la disposition du peuple algérien, pas au service d’une faction ou d’ambitions politiques d’une personne ou d’un groupe.

Rentré à Alger dès le mois de juillet 1962, et en compagnie de l’auteur de cet article et de feu Abdelkader Khalef, plus connu sous le nom de Kasdi Merbah, il décide de reprendre ses études supérieures, s’inscrit à l’Université d’Alger et prend une chambre à la cité universitaire de Ben Aknoun – Yazid a effectivement repris par la suite ses études supérieures, tout en assumant ses lourdes responsabilités, il a préparé et obtenu une licence en droit et un master en relations internationales.

Ce détail est d’une très grande importance historique car il détruit la fiction entretenue d’une cabale montée par feu Boussouf pour soumettre le pays au pouvoir, si ce n’est au caprice de l’ex-MALG. Rien de plus faux que cela. Ce sont les bruits de bottes à la frontière ouest du pays qui ont convaincu nombre d’anciens des services de renseignements pendant la Guerre de libération nationale à mettre leur expérience au service de la défense de la nation et d’accepter de rejoindre le ministère de la Défense au lieu de poursuivre leurs études.

Il est regrettable que la réputation de Direction de la sécurité militaire – créée essentiellement pour des raisons d’ordre défensif, dans une situation où le pays, encore faible, venait de sortir d’une longue et violente guerre, était menacé dans son intégrité territoriale – ait été ternie, au corps défendant de ceux qui ne voulaient rien d’autre que de contribuer à la défense d’une indépendance chèrement acquise. Il n’en demeure pas moins que l’Algérie avait besoin d’hommes ayant gagné leur expérience dans la lutte armée pour se garder de ses ennemis extérieurs et de toutes leurs manœuvres.

Les mémoires de nombre de responsables militaires algériens contiennent des jugements tranchés et hostiles contre un service dont ne peut se passer aucune armée, mais qui a été conduit, tout comme ses responsables, à mener des activités dépassant le domaine des missions propres à une armée. Comme l’a si bien écrit George Orwell, et la citation n’est pas précise : «Il faut des hommes durs qui veillent dans l’ombre nuit et jour pour assurer la sécurité et la tranquillité des citoyens.»

Il n’est pas question de rappeler ici la nature du système politique algérien auquel ces hauts gradés ont contribué aussi, sous la protection de la Sécurité militaire qui leur a permis de jouir de leurs grades et de leurs positions et de vivre, en toute tranquillité, une retraite bien gagnée. Que serait-il arrivé si cette instance de renseignement n’avait pas existé ?

Un diplomate hors carrière qui en a montré à bien des diplomates chevronnés !

Après son bref passage à la tête de la Direction de la Sécurité militaire, de 1979 à 1982, en succession à feu Kasdi Merbah, Yazid commence une brillante carrière diplomatique. Homme d’une grande curiosité intellectuelle, il apprend non seulement la langue du pays, mais s’intéresse également à son histoire et à sa culture.

Le poste d’ambassadeur demande à la fois du doigté, du sens politique et une certaine sympathie pour le peuple du pays d’affectation. Une partie de la mission est de tisser des relations avec tous ceux qui comptent dans le système politique et la société du pays. La capacité de nouer des liens d’empathie, en dépassant les barrières linguistiques et culturelles, comme les traditions propres à chaque pays, implique une capacité d’adaptation, mise essentiellement au service de l’Algérie.

Dans ses différents postes, de 1982 à 1994, Yazid a su se frayer un chemin parmi les hommes qui comptent dans ces pays et a présenté de l’Algérie – au-delà de ses tribulations, et alors qu’elle était plongée dans la tourmente de la guerre civile et de l’assassinat en direct de son président – une image positive qui n’a pas été de peu d’importance dans la résolution des questions touchant les relations entre notre pays et ces pays. Il a reçu du Mexique et du Japon les distinctions honorifiques que ces pays accordent aux ambassadeurs étrangers qui ont été capables de gagner leur estime.

Un retour non sollicité aux affaires

Après son dernier poste d’ambassadeur à Washington en septembre 1994, Yazid est revenu à Alger, avec la pensée de prendre sa retraite définitive. C’est l’arrivée de Bouteflika à la tête du pays en avril 1999 qui l’a remis dans le circuit de la prise de décision. A souligner que Yazid n’a ni sollicité ni intrigué pour reprendre du service.

Bouteflika avait besoin d’un homme d’expérience, et qui avait gardé une réputation nationale et internationale intacte, non seulement pour rehausser le prestige de son équipe gouvernementale, mais aussi pour s’assurer la collaboration d’un homme ayant une culture politique et intellectuelle reconnue.

Yazid, un homme d’Etat dont la seule motivation était de servir, et qui avait prouvé la sincérité de son engagement public pour la défense des intérêts permanents de l’Algérie, s’est trouvé, à son corps défendant, et pendant toutes ses années passées au gouvernement, pris entre sa loyauté professionnelle, qui lui interdisait toute critique publique ou privée sur le style de gouvernement du chef de l’Etat de l’époque, et ses profondes convictions quant à la définition de la bonne gouvernance.

Une collaboration difficile entre deux hommes aux principes et aux desseins divergents

Il faut souligner que sa collaboration avec Bouteflika n’a pas été des plus sereines, car souvent les décisions que le premier prenait ne correspondaient pas aux intérêts du pays, selon la conception patriotique qui animait Yazid.

Parmi les sujets qui donnèrent lieu à friction entre le chef d’Etat et son ministre de l’Intérieur, le plus sérieux fut la loi sur les hydrocarbures qui donnait une influence excessive aux multinationales, et suivant des termes que même le Koweït, pourtant sauvé par les Etats-Unis, avait refusé de concéder à ces multinationales.

Alors que tous les membres du gouvernement de l’époque avaient adopté une attitude veule et passive à l’égard de cet abandon de souveraineté sur la seule richesse du pays, Yazid a non seulement exprimé par écrit son opposition au projet de loi mais avait présenté sa démission et quitté son bureau, pour bien marquer son rejet de cet texte concocté sous la coupe par un ancien employé d’une multinationale.

Un autre sujet de friction a été la politique étrangère de Bouteflika. Alors que ce dernier voulait embrasser une politique d’entrisme à l’égard de certaines puissances, et à ouvrir, pour leur plaire, les portes de l’Algérie aux «Organisations non gouvernementales», les nouveaux instruments dont l’objectif est de jeter la confusion dans les desseins réels de leurs pays d’origine, Yazid s’y est fermement opposé car sachant que la subversion prend des formes «humanitaires» pour mieux faire son travail de sape et de pénétration. De même, Yazid a marqué de grandes réticences quant à l’accord d’association avec l’Union européenne qu’il jugeait trop déséquilibré dans sa partie strictement politique comme dans sa partie commerciale.

Un autre sujet de conflit entre les deux hommes a été la prorogation des mandats de Bouteflika au-delà des 8 années prévues par la Constitution de 1996. Dès la préparation du troisième mandat de Bouteflika, Yazid a soulevé le problème de passage du témoin à une nouvelle génération d’hommes politiques et estimé qu’il était temps que les hommes qui ont contribué à la Guerre de libération laissent la place à des leaders capables de prendre en charge le destin d’un pays et d’un peuple qui avaient totalement changé et qui avaient besoin d’un nouveau souffle, d’un nouvel idéal, d’un nouvel horizon.

On sait ce qu’il en fut, car notre pays continue à payer le prix d’un acharnement à s’agripper au pouvoir de la part d’un homme et d’une équipe mettant leurs intérêts matériels au-dessus des intérêts de la nation.

Retour sur les évènements de Kabylie du printemps 2001

On ne peut manquer d’évoquer un évènement tragique qui a eu lieu lors du passage de Yazid au ministère de l’Intérieur et qui lui a valu des critiques à la fois violentes et injustes.

Il faut reconnaître que ce poste ministériel est l’un des plus délicats, quelle que soit la nature du régime politique, et que dans ses attributions il couvre, en fait et d’une manière ou d’une autre, directement ou indirectement, toutes les activités quotidiennes et banales du citoyen comme de l’administration. Rien de ce qui se passe dans le pays n’est étranger au ministre de l’Intérieur qui est appelé, parfois, à intervenir dans des domaines qui ont peu de chose à voir avec ses compétences propres, mais qui peuvent influer sur l’opinion publique et porter atteinte à l’ordre public de manière marginale ou cruciale.

Il n’est nullement question ici de revenir sur toute la série d’évènements qui ont éclaté en Kabylie au printemps de 2001, évènements relatés dans le détail par un rapport préparé sous la présidence de feu le Professeur Mohand Issad, à l ‘intégrité morale et intellectuelle dont peuvent témoigner tous ceux qui l’ont connu, mais seulement de souligner que leur explication ne ressortit pas d’une politique délibérée de provocations suivies de répression, mais qu’ils ont été déclenchés et alimentés par une série d’actes graves commis par les forces de l’ordre en place localement et condamnés officiellement, bien que des erreurs de communication aient effectivement eu lieu au sommet de l’Etat. Voici ce que disent les premières lignes du rapport Issad.

«Le 18 avril 2001, un jeune lycéen de 19 ans, Guermah Massinissa, reçoit dans le corps, à l’intérieur des locaux de la Brigade de gendarmerie de Béni Douala, et d’après le rapport d’autopsie, trois des six balles de Kalachnikov tirées en rafale par le gendarme Mestari. L’une des balles tirées a blessé un autre gendarme qui se trouvait à proximité.

Le jeune Guermah fut admis à la polyclinique de Béni Douala, puis à l’hôpital de Tizi Ouzou pour les premiers soins. Devant la gravité de ses blessures, il fut transféré à l’hôpital Mustapha à Alger. Il devait y décéder le 20 avril 2001 à 8h15.»

La suite du rapport entre dans les détails des incidents dramatiques qui ont entraîné malheureusement mort d’hommes et, marginalement, destructions de propriétés publiques et privées réparables.

Ce rapport souligne également que la responsabilité du ministère de l’Intérieur et de son titulaire, qui a, du fait de son portefeuille, eu à affronter l’opinion publique, à travers ses déclarations à la presse, ne l’a pas placé comme protagoniste activement engagé dans la gestion des faits ayant conduit à cette révolte d’une partie de la population.

Les forces de l’ordre locales avaient des attributions fixées par texte législatif et réglementaire mettant sur eux la responsabilité totale de la gestion du maintien de l’ordre. Les dépassements ou erreurs qu’ils ont commis dans l’exercice de leur mission sont strictement localisées et personnalisées. Cette série d’évènements a eu effectivement un écho défavorable auprès de l’opinion publique nationale, qui a condamné la violence arbitraire frappant la première victime du dérapage des services de l’ordre et a vivement ressenti la perte de vies humaines qui s’en est suivie, et a fait l’objet d’une couverture intensive de la part de la presse locale.

En tant que ministre, Yazid a, lui aussi, été d’une certaine façon victime de ces dépassements injustifiables car il avait à prendre en charge l’explication à l’opinion publique de décisions locales malencontreuses et malheureuses. Mais en tant que membre du gouvernement, il ne pouvait assumer plus que ce qui ressortait de son domaine, c’est-à-dire veiller à corriger la série d’erreurs et d’actes arbitraires commis localement par les forces de l’ordre directement engagées sur le terrain.

Faut-il ajouter encore plus de détails à ce combien bref hommage à une personnalité qui a consacré toute sa vie au service de son pays, a fait preuve d’une loyauté sans faille envers les intérêts supérieurs de la nation, au-delà de toute considération de fidélité aux hommes qui ont présidé au destin de l’Algérie ? Yazid a une vie riche et bien remplie, et ces quelques pages, si longues paraissent-elles au lecteur, pourraient avoir omis l’essentiel, c’est-à-dire la description de la personnalité derrière ce nom, qui explique sa carrière prestigieuse et l’appel à lui dans les moments les plus difficiles.

Qu’il repose en paix ! Ce qu’il laisse derrière lui comme souvenir d’un homme d’Etat constant dans ses principes et d’une personnalité gracieuse, généreuse, attentive, courtoise et modeste, et comme exemple aux générations futures suffit !

Condoléances les plus sincères à son épouse et à ses enfants. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

M. B.

Comment (49)

    Charef
    24 décembre 2020 - 2 h 00 min

    Il est trop facile de juger un homme sur la base des émotions. Yazid a été un des grands hommes (Un des fous) qui on cru en une Algerie souveraine et juste, laissons l’histoire lui rendre justice. Un des derniers « malgaches » qui se retire comme l’a fait mon défunt père il y a quelques années, dans l’intimité et le secret comme le veut la tradition de ces hommes de l’ombre qui on servit sans jamais attendre un retour.

    Salim Samai
    22 décembre 2020 - 12 h 09 min

    Il nous faut REVOIR & ECRIRE l`Histoire!
    Que faire pour EVITER pareils Verdicts & Coleres, pas ceux de l´auteur? Qui en est RESPONSABLE?
    Une proposition, á mon humble avis, ORGANISER l`ETAT qui BLOQUERA toute deviation/derive vers « Pharaon et DZ de Papa »!

    Je M´INCLINE devant la Memoire des 121 INNOCENTS, Allah Yarhamhoum!

      Anonyme
      22 décembre 2020 - 19 h 41 min

      128 INNOCENTS

    ALAOUI OMAR
    21 décembre 2020 - 19 h 39 min

    Bonjour
    je me permets d’apporter un hommage à ce grand serviteur de l’Etat qu’est monsieur Mourad Benachenhou qui m’offre aussi la possibilité à travers ce message de présenter mes condoléances à la famille du défunt Yazid Zerhouni Homme d’Etat que monsieur Benachenhou a bien et naturellement fait un exposé épidictique sur son parcours fécond et honorable.

    Je tenais à mon tour de faire des éloges à monsieur Benachenhou qui a servi dans tous les secteurs et à l’international (banque mondiale). Je voulais surtout apporter mon témoignage et ma grande gratitude au nom de plusieurs anciens étudiants agronomes de l’INA d’el Harrach. Un esprit brillant et excellent connaisseur des défis de l’Algérie et de l’enseignement supérieur dans les années 70. Sous sa direction, cette grande Ecole au sein du campus de Belfort a eu un rayonnement national et international et conduit à la formation d’élites scientifiques, économiques et politiques du pays.
    Il en a fait un prestige dans la société Algérienne

    Enfin, je garde un grand souvenir de l’échange que j’ai eu avec lui au moment où il exerçait à la banque mondiale dans les années 80. Un grand intellectuel et d’une grande sensibilité et bien sur l’Amour pour sa Patrie.

    ankisan
    21 décembre 2020 - 15 h 27 min

    Comme le dit le fameux slogan toute cette histoire n’en feront pas un meilleur cadavre, le brûlot de benchicou et les pages du matin ont suffi pour révéler sa vrai nature et son vrai visage, pour la postérité Yazid avait juré que Benchicou payera (pour avoir osé révéler nombre de ses combines) , il tint parole.
    Le rapport de la commission d’enquête dite du professeur Mohand Issaad créée par Benflis fut mis au fond d’un tiroir par Bouteflika, Benflis avait été empêché de se rendre en Kabylie sur les lieux du drame pour calmer les esprits pendant que Yazid les échauffait par son infâme provocation à l’adresse de Guermah Massinissa « c’est un voyou il le mérité » ensuite il se justifie qu’il a été mal informé au lieu de présenter des excuses publiques avant de rendre le tablier.

      Anonyme
      21 décembre 2020 - 19 h 50 min

      S’excuser ? Rendre le tablier ? ça n’existe pas chez ces gens là qui se considèrent propriétaires exclusifs et sans partage de ce pays et considèrent que nous autres simples citoyens ne sommes que des locataires et par conséquent obligés de nous taire devant leurs abus sous peine d’être taxés de renégats.

    Anonyme
    21 décembre 2020 - 12 h 23 min

    Les faits sont têtus, hélas ! Quand une balle sort du canon du fusil, elle n’ y revient pas. Mr Mourad Benhachenou qui nous a habitué à d’excellentes contributions, a beau, dans cette nouvelle contribution irréaliste, utiliser sa très belle plume pour corriger l’histoire, il n’y parviendra malheureusement pas .

    Anonyme
    21 décembre 2020 - 8 h 57 min

    Les Zerhouni comme leur nom l’indique sont originaires du Zerhoun près de Meknès. Ce nom d’ailleurs est très répandu dans cette région

    l'histoire
    21 décembre 2020 - 3 h 44 min

    retiendra qu’il que ces mains sont entachées de sang de jeunes algériens innocents. oui, il était ministre de l’intérieur en 2001 avec benflis comme 1er ministre et boutef président. ces 2 derniers aussi sont responsables de ce qui s’est passé…128 citoyens assassinés avec des armes de guerre et plus de 4000 handicapés à vie et des orphelins, des veuves, des veufs….ça ce pardonne pas! …

    malcomX
    20 décembre 2020 - 22 h 22 min

    Et il reviennent inlassablement nous vendre du recyclé! cela s’appelle : nous faire prendre les vessies pour des lanternes!

    amnay
    20 décembre 2020 - 22 h 09 min

    Ce (…) Zarhouni a une responsabilité directe dans la mort de 127 innocents en 2001 , ses mains sont entachées de leurs sang. Là-haut, il n’y a des ma3rifa, ni juges à corrompre, ni immunité, ni clan , (…) Il sera devant le tout puissant.(…)

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 22 h 08 min

    Monsieur @ Hmimed je ne sais pas pour vous mais ce n’est toutes les victimes qui présente un syndrome de Stockholm  » un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d’empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie »
    Pour beaucoup, ces événements qui ont coûté 128 vie a l’Algérie pour citer que cela, ne pourrons ni oublie ni pardonner et demandent réparation moral pour tout le peuple algérien.
    Monsieur Benachenhou, je respecte votre démission du gouvernement Bouteflika, si ce dernier a fait de même la situation serait différente, nos responsable doivent apprendre cette culture afin que les massacres ne se répète pas, la confession par des mémoires peu aider pour pointer du doigt tous les coupables.pas pour se venger mais éviter que ca se répète

      Rachid Arezki
      20 décembre 2020 - 23 h 13 min

      Erreur : Mourad Benachenhou a quitté le gouvernement au temps de Zeroual en Septembre 1996. depuis il est hors circuit et a été l un des premiers critiques de Bouteflika dés 2000. Il n a jamais fait partie de l équipe Bouteflika sous quelque titre que ce soit .Ne pas confondre avec Abdelatif Benachenhou qui est son cousin, mais donc pas lui. La différence de prénom est une différence de personnalité comme de parcours.

    Benhaddadi Mohamed
    20 décembre 2020 - 21 h 02 min

    Hommage entre potes, indécent. Dans un pays normal, Zerhouni aurait été traduit en justice pour responsabilité indirecte dans l’assassinat de 128 jeunes. Il était même passible de jugement devant le Tribunal Pénal international. Aujourd’hui, c’est devant la mémoire des 128 jeunes assassinés que l’on s’incline et non le  » … » du pouvoir.

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 20 h 42 min

    Zerhouni connaissait mieux que quiconque le personnage bouteflika. S’il avait été le grand patriote que nous décrit Mr Benachenhou, il n’aurait à aucun moment accepté d’être sous ses ordres. Cependant il a accepté de l’être et pour de très longues années. A sa décharge il a refusé la loi félone de Khellil et son maitre boutef.
    128 Kabyles c’est à dire 128 Algériens, assassinés, ce n’est pas 128 chats atteints de la gale qu’on a enterrés. Rien ne pourra effacer cela et pour des siècles.

    Ali
    20 décembre 2020 - 19 h 18 min

    Quel exercice de vouloir absoudre tous les crimes auxquels etait lié Zerhoumi….!!! Malheureusement l’histoire a deja condamné ceux qui ont un pourcours indigne d’un vrai nationaliste comme lui ….je ne me rappelle pas avoir lu ou ente du ses faits d’armes pendant la revolution …a part ses crimes commis a partir de l’independance … ceux qui y en goutté sont la pour temoigner ..!!!!

    Azar
    20 décembre 2020 - 18 h 01 min

    Je comprends la propension de Benachenhou à vouloir présenter, vainement, son ami sous un meilleur angle.
    Mais delà à l’innocenter pour ses responsabilités lors des évènements de Kabylie. on est simplement dans le mensonge.
    D’abord, on est des millions à être témoins des évènements. Dès le début sa phrase assassine en traitant le défunt
    Massinissa de « voyou » (comme si on avait le droit de tuer librement). Cette phrase irresponsable a rajouté de l’huile sur le feu.
    Les massacres à grande échelle (je pèse mes mots) se sont déroulé dans l’espace et le temps par les éléments de la gendarmerie
    et CRS pendant des mois et des mois et celà n’a provoqué ni la démission ni le limogeage de ce ministre que vous nous présentez comme symbole de patriotisme et droiture. Il n’a même pas eu la dignité de présenter démission. la Kabylie a vécu un déchainement de la fureur pendant des mois et des mois, femmes, jeunes et vieux tués assassinés avec des armes de guerre. J’ai assisté une famille qui a récupérer son jeune fils à la morgue de Tizi-ouzou. Il n’y avait plus de place dans la morgue, les corps jonchent le sol de la morgue et l’odeur du sang et l’alcool médical me reviennent encore à ce jour… Des jeunes jetés du haut de bâtiment, des éléments des services dits de sécurité font irruption dans les demeures et humilient les familles, détruisent des biens privées et il y en a même qui ont uriné dans les puits servant à l’eau potable tant l’impunité est totale. Et pendant ce temps qu’est-e qui se passe à Alger? Le voleur Bouteflika s’envole assister à une rencontre africaine sur le sida!!!! et son ministre continue de narguer la région. Non! monsieur Benachenhou vous ne pouvez pas évacuer la responsabilité de Zerhouni fut-il votre ami. Maintenant qu’il n’est plus là, l’Histoire se chargera de lui donner sa place ici bas et Dieu pour l’au-delà… Car j’ai l’intime conviction qu’en rendra des comptes tôt au tard… Ici on continuera à exiger que la justice soit rendue à toutes les victimes de tyrans et criminels

    Yassine
    20 décembre 2020 - 17 h 58 min

    Monsieur Benachenou
    (…) Zerhouni arrive en algerie apres l’independance .
    C’est la meme histoire avec le fameux  » El-Moudhahid El-kabir » de Bouteflika .
    Un ramassis de (…) qui ont debarque en juillet 1962 en algerie pour
    combattre les vrais moudjahidines coloniser de nouveau le peuple algerien .
    Ils etaient armes par Nasser avec l’accord de De Gaulle .

    Belveder
    20 décembre 2020 - 16 h 40 min

    On comprend tout fait que Ca reveille tous les Nostalgiques des aarouchs cela dis ca fait longtemps qu ils se sont planqué en France et ont eu des Papiers sur le dos des pauvres gosses qu ils « soient disant pleurent » » le tout entouré par tonton Ferhat et le MAK

      Anonyme
      20 décembre 2020 - 16 h 45 min

      Il n’y a pas que les kabyles qui ont trinqué avec ton tonton Yazid…

        Belveder
        20 décembre 2020 - 20 h 57 min

        Tu as raison même les malades du Covid c est lui et Bouteflika …

          Anonyme
          20 décembre 2020 - 21 h 52 min

          Tu te plaint régulièrement de la catastrophe qui sévit en Algérie. Il faudrait au moins avoir l’honnêteté de reconnaître que celui qui a été ministre de l’intérieur de Boutef durant 10 ans est aussi responsable de cette débâcle. Je ne parlerai même pas des années Chadli ou Boumediene car cela suffit pour noircir toute sa carrière. Les faits sont têtus!!

      Chelieth
      20 décembre 2020 - 18 h 31 min

      Mr Benachenou, on fait tous des erreurs dans la vie. Considerez votre contribution d’aujourdhui comme etant une et ne vous y attardez pas. Quant a Zerhouni il est aujourdui entre les mains de son createur, seul capable d’ouvrir la boite noire de chacun.

      Anonyme
      21 décembre 2020 - 3 h 53 min

      @belveder
      le mak est né après le événements…ce sont des gens comme zerhouni qui ont mené a sa création et comme toi qui le font grandir!

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 16 h 39 min

    Vous glorifié le criminel responsable de l’assassinat de 129 jeunes. Né en Tunisie, n’a jamais tuer un Français pendant la guerre de libération, et et et et ……….

      Belveder
      20 décembre 2020 - 17 h 54 min

      Il fallait «  »tuer des Français «  » je savais pas

    PATRIOTEVRAI?
    20 décembre 2020 - 16 h 32 min

    Un personnage qui doit rendre des comptes laba ? et ici a oublié il a fait partie des hommes qui ont comploter contre le peuple les vrais patriotiques vous disent hasbi Allah naamal wakil

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 12 h 34 min

    Arrêtez de jeter des fleurs a ce criminel… s’il a participé à la lutte de libération, ce n’était pas facultatif, c’était une obligation,un devoir et malheureusement comme beaucoup de ses compères, ils se sont bien servis ( Meilleures villa, honneurs, très haut salaire sans compter d’immenses privilèges, pendant que le peuple dont beaucoup de véritables moudjahidines,qui avaient été le socle de la lutte de libération a continuer à croupir dans des taudis avec des pensions de misère… vous dites qu’il avait une licence et un magistère, comme si les Algériens ne savent pas que lui et beaucoup d’autres de sa trempé, obtenaient sur un coup de fil leurs licences, généralement en droit… et même des doctorants.
    N’essayez pas de faire de lui l’héros, qu’il n’a jamais été…ce ne fut, qu’un membre de l ila nomenklatura issue de la secte des malins, qui avaient privatiser pour leurs comptes ce pays… son histoire,ses ressources, et hypothéquer son avenir…. Que Dieu le Juge maintenant… l’histoire et le peuple Algérien l’ont déjà fait !

      benchikh
      20 décembre 2020 - 17 h 06 min

      Mais regardez-vous comment vous parlez,c’est bien de changer les choses mais pas à revenir aux fautes des autres .Il faut admettre comme nous a dit M Benachenhou que le colonialisme a détruit la personnalité Algérienne pour qu’il puisse prendre place.Nous avons vécu des tas de gouvernements mais zéro changement pourquoi??? On a besoin d’étudier de prêt cette personnalité instable et peureuse et la rendre productrice les gens ont le ras le bol d’écouter les promesses stériles. Tous les responsable ,n’ont pas essayés de trouver les bonnes solutions c’était un mandat(dinners,receptions,ordres supérieures,et la fameuse déstructeuse « bureaucracie »la société écartée du pouvoir prétendant qu’elle n’a pas participée dans la révolution .M Zerhouni (que Dieu est pitié à son âme) a essayer d’arranger les choses mais c’était difficile de rendre un arbre tordu.Il faut du temps et la patience et ne pas insulter les gens comme eux ils l’ont fait auparavant .

    Massinissa
    20 décembre 2020 - 12 h 26 min

    il assumera devant Dieu et l’histoire la mémoire du jeune lycéen Massinissa assassiné de sang froid par le gendarme Mestari, puis traité de voyou par votre Yazid porté aux nues par votre plume. Une tache indélébile de ce quidam au service de Boutef’. Allah reconnaitra les siens.

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 12 h 14 min

    Tous les hommes planqués aux frontières se sont pris pour les tuteurs du peuple algérien et l ont étouffé parfois jusqu’à la mort….rien à faire de son parcours qui finalement lui a servi plus à lui qu au pays,il est l un de ceux qui ont créé la milice politique qui nous poursuivait nuit et jour ….
    L Algérie n a jamais pu se développer à cause de la main mise de ces anciens qui ont tout fait pour ne pas perdre le pouvoir…ils pensaient être les seuls légitimes à profiter de l indépendance de l Algérie alors que c est tout le peuple qui s est battu….
    Moi j avais dix ans à l indépendance et j ai vécu la souffrance au travail de mon père qui se faisait terroriser par ceux qui ,soi disant, ont combattu durant la guerre d indépendance alors que sans l appui logistique du peuple rien n aurait été possible.
    J ai par la suite senti le regard inquisiteur de la milice politique à l université et au travail…
    Alors cette génération FLN après indépendance je ne la regrette pas ,les vrais moudjahidines sont morts au maquis ou ont été assassinés….

      Anonyme
      20 décembre 2020 - 14 h 11 min

      Je ressens exactement la même chose. J’avais 8 ans à l’indépendance.

        Algerien Pur Et Dur
        20 décembre 2020 - 16 h 39 min

        L’un des fossayeurs de Zeroual et contributeur de la periode bouteflika avec toutes ses consequences nefastes sur le pays. Le fait qu’il s’est dresse contre certaines decisions controversees de l’ex nabot d’el mouradia ne pourra absoudre ses nombreux autres. peches. En fait, Il n’a rien du lion mais beaucoup de l’hyene. Notre culture nous apprend a respecter les morts mais dans certains cas il est tres difficile de s’empecher de faire la part des choses.

    Moucharabiah
    20 décembre 2020 - 11 h 35 min

    @ Si Benhachenou :
    Votre tableau que vous dressez ci-contre est autant nauséabond qu’un égout à ciel ouvert.
    Le reste , je le laisse aux historiens algériens, les vrais !
    (…)

    Belveder
    20 décembre 2020 - 11 h 34 min

    IL y aura autant de détracteurs que de sympathisants ALLAH yerahmou…Cela dis celui qui ne fais Rien ne se Trompe Jamais..La Génération Boumédien s éteint petit a petit

      Anonyme
      20 décembre 2020 - 13 h 19 min

      Tu dois faire parti des usurpateurs de l indépendance de l Algérie !!!
      La confiscation de la liberté du peuple par ces gens là est comparable à celle du colonialisme

      Anonyme
      20 décembre 2020 - 13 h 48 min

      Autant de sympathisants? Dans tes rêves!! Hormis les gens du système je ne vois pas qui pourrait le regretter

    L'histoire ne ment pas !
    20 décembre 2020 - 11 h 25 min

    On a beau dire ce que l’on veut, mais des personnes comme Noureddine Yazid Zerhouni ont, après l’indépendance, été beaucoup au service d’une personne ou de clans qu’au service du pays ! Il y en a parmi eux (MALG, Sécurité Militaire, DRS) des individus qui ont fait plus de mal que de services rendus à la patrie !

    Anonyme
    20 décembre 2020 - 11 h 24 min

    Mr Benachenhou j’ai beaucoup de respect pour vous et je suis en général en accord avec tous vos écrits. Cette fois je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. Je rends hommage à Mr Zerhouni d’avant 1962 comme je le fais avec tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à notre libération. Mais je ne m’inclinerai jamais devant l’homme de la sécurité militaire et le protecteur zélé du système depuis Boumediene jusqu’à Bouteflika en passant par Chadli. Il y a beaucoup d’hommes qui ont préféré démissionner plutôt que de cautionner certaines choses mais rester 10 ans ministre de l’intérieur fait de lui un complice de la débâcle Boureflikiste, ni plus ni moins!

    Ok, mais il faut dire la vérité crue !
    20 décembre 2020 - 11 h 17 min

    C’est, je dirais, normal que Mourad Benachenhou fasse un tel éloge à Zerhouni Noureddine ! Entre « pote » on peut oublier les graves erreurs commises par les uns et les autres et ne laisser que le bon ! Le MALG et toute sa clique a beau avoir fait du bon travail durant la révolution, mais il a d’abord commencer à commettre un crime affreux en la personne de Abane Ramdane et donc les conséquences sont visible jusqu’à aujourdhui, puis l’élimination d’autres peronnes après l’indépendance, puis ce service a accepté le coup d’Etat de 62 par l’armée des frontières, a servi de police politique pour les différents clans du pouvoir qui se sont succéder depuis l’indépendance.

    Avec les crimes , les exécutions, les emprisonnements et les persécutions que les successeurs du MALG , absorbés par la Sécurité Militaire ou le DRS , ont commis directement ou indirectement contre des opposants , notamment les militants de la cause berbère, on ne peut rendre tout blanc les hommes qui composaient ses services , qui ont quelque part étaient complices de la dramatique situation dans laquelle se trouve le pays et çà continue !

      Ghoumlaoui Ihsane
      20 décembre 2020 - 21 h 59 min

      au delà des critiques violentes qu il a provoquées contre feu YAZID et de la volée de bois qu a reçu son auteur, tel l émissaire qui a le malheur d apporter au despote une mauvaise nouvelle, cet article vient à point pour prouver que la société algérienne traverse une profonde politique, qui se caractérise par le rejet de toute l élite dirigeante, qu elle ait déjà disparu de la scène politique ou qu elle soit en activité. Quel que soit l homme qui a joué un rôle quelconque dans l histoire récente ou lointaine de l Algérie,Massinissa, Jughurta, Abdelmoumene, le Dey Hussein ,l Emir Abdelkader, Messali Hajj, Boudiaf, Abane Ramdane , Ali KafiAmirouche, Krim Belkacem, Haoues, Lamouri, j en passe et des meilleurs, on trouvera toujours une bonne bande de loups hurlant qui lui de la boue, de quoi l enterrer sous une couche de sédiments dont on ne pourra plus tirer. Ne parlons plus d eux , mais glorifions nous bourreaux, Clauzel,, Voirol, Bugeaud, Valée, St Arnault, Massu, Bigeard, Salan, Mitterand, de Gaulle, l OAS, j en passe aussi et des meilleurs aussi. Ça nous évitera d avoir à nous entremanger , comme les anthropophages de nos leaders que nous sommes. Mr Benachenhou, svp ne parlez plus des Algériennes et Algériens qui se sont battus pour sortir ce pays et ce peuple de la longue nuit coloniales. Parlez nous exclusivement de nos oppresseurs de 132 ans, car nous souffrons tous du complexe de Stockholm et nous sommes tous des masochistes qui ne montons aux nus que ceux qui ne nous ont fait que du mal, nous ont tuè, nous ont torturé, nous ont pillé, nous ont arraché ce qui a de plus précieux en nous, notre humanité, et nous ont exilé de notre propre âme, et nous ont de haine contre nous meme et contre ceux et celles qui nous ont libérés. Comme dit le proverbe : nous mangeons la recolte, et nous insultons la religion de ceux qui nous l ont offerte!

    Vérité
    20 décembre 2020 - 11 h 02 min

    Houhou yachekar rouhou,ça-y-est il a rejoint ses victimes et aussi ses complices,ni moi,ni personnes d’autres puisse le jugé,il est aux mains du plus puissant,celui qui ne craint aucune puissance,ni partis,ni faux Moudjahid

      Mhacine wrachid
      20 décembre 2020 - 11 h 12 min

      Quand le lion meurt même l âne lui donne des coups de pieds et le mord.

        Vérité
        20 décembre 2020 - 13 h 05 min

        Tes lions ont détruit toute une nation et son peuple avec,si on est les derniers ou monde,c’est bien sure grace à tes lions,qui ressemblent beaucoup plus à des loups dévastateurs,pour l’environnement et aussi pour l’humanité

        Anonyme
        20 décembre 2020 - 13 h 12 min

        Un lion ?c est plutôt une hyène !!!!

          sifa
          21 décembre 2020 - 22 h 15 min

          @Anonyme
          20 décembre 2020 – 13 h 12 min
          Un lion ?c est plutôt une hyène !!!!

          Et toi …
          Laissez le morts tranquilles

        Anonyme
        20 décembre 2020 - 13 h 31 min

        Allah yerhamou

          Hmimed Berzaoui
          20 décembre 2020 - 15 h 10 min

          Ce déferlement de haine contre un commis de l État n a rien d étonnant. Bravo à Mourad Benachenhou d avoir refusé d être politiquement correct et de joindre ses insultes à celles des autres intervenants et de leur donner exactement ce qu ils veulent: rouler dans la boue un homme d état qui a servi son pays avec fidélité . Supposons que Benachenhou ait écrit un article élogieux sur Charles de Gaulle, le plus grand tueur d algériennes et d algériens des temps modernes , des massacres de Kherrata et de Setif, quant il était président du conseil des ministres , sans oublier les opérations Topaze, Rubis,etc qui ont mis à feu et à sang la Kabylie et le reste de l Algérie 1968 et 1962, et sans mentionner la mise en camps de concentration du tiers de la population algérienne, qui était , pendant la 2de guerre mondiale planqué avec tous ses copains du Conseil,national,de la Résistance ,à Londres, sauf Jean Moulin, trahi selon degaulle lui même, et livré à la Gestapo, les réactions auraient été élogieuses, car , pour certains, c est lui,qui aurait donné l indépendance a l Algérie. Oublions notre histoire et nous la répéterons bientôt ! zerhouni était du côté de l histoire pendant toute sa vie et il s est battu pour l unité nationale et l intégrité territoriale de notre pays. Ne serait ce que pour cela on doit lui être gré d avoir accepté de faire le sale boulot que de toutes façons quelqu,un d autre aurait fait, car, sans forces de l ordre, l état n existe pas et l anarchie nuit tant à ceux qui l entretiennent qu à ceux qui n essayent que de survivre. Encore une fois , félicitations, Mr Benachenhou de nous avoir rappelé certaines vérités historiques et politiques!

        Anonyme
        20 décembre 2020 - 20 h 48 min

        Le lion est l’un des pires animaux de la forêt contrairement aux mythes, il n’est ni brave ni courageux, il profite de sa force physique pour massacrer beaucoup plus faible que lui.

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