Stratégie de guerre : pourquoi l’armée israélienne ne peut rien contre l’Algérie

BN marines israélienne
Benyamin Netanyahou avec le chef d'état-major de l'armée israélienne. D. R.

Par Ali Akika – On assiste dans les eaux du Golfe arabo-persique à une agitation fébrile des marines israélienne et américaine. Ce déploiement de force, suivi de déclarations martiales de Trump et Netanyahou, annoncent-elles de sinistres événements ? Les menaces de ces frères siamois contre l’Iran, la Syrie et l’Irak sont-elles simplement de l’esbroufe ? Ou bien s’agit-il de gens dotés d’une mentalité arrogante que confère la puissance militaire, décidés à faire un baroud d’honneur avant de quitter à regret la scène politique ? On a eu vent de cette rumeur dans la presse.

On a su, en effet, que l’état-major de l’armée américaine a mis son véto au désir de Trump qui voulait «se payer» l’Iran pour apaiser l’amer échec de sa non-réélection. Quant à Netanyahou, il est prêt à tout pour ne pas aller en prison. Mais que pèse un homme, fût-il Premier ministre, quand son Etat fait face à une situation inédite depuis sa création ? Avant d’analyser la situation stratégique et militaire, quelques mots sur la situation politique en Israël (1). Comme je l’avais déjà écrit, Israël va subir une quatrième élection en moins d’un an et demie. Cette situation est le signe du déclin de plusieurs mythes. Celui d’un Israël «socialiste» dirigé par le Parti travailliste pendant 50 ans.

Aujourd’hui, ce parti n’est que l’ombre de lui-même sur la scène politique. Ce sont des partis religieux et d’extrême-droite qui risquent de s’emparer de tout le pouvoir lors de cette nouvelle élection. Même le «démocrate» Netanyahou, qui a dirigé Israël avec l’appui de ces partis, n’arrive plus à colmater les brèches béantes qui traversent la société israélienne. Si l’on ajoute le million de chômeurs sur une population de 7 à 8 millions à peine, induits par l’épidémie du coronavirus, ce n’est pas avec une telle situation et dans une pareille conjoncture qu’un pays va aller à la guerre la fleur au fusil. Mais l’obstacle principal sur le chemin d’une guerre, ce sont les éléments militaires et stratégiques qui conditionnent son déclenchement.

Ainsi, en dépit de son arrogance qui masque sa faiblesse, Israël sait qu’il ne peut pas tout se permettre. Il l’a appris par deux fois. En 1956, quand il a voulu profiter de l’agression franco-anglaise contre l’Egypte pour conquérir le Sinaï, les Etats-Unis avaient fait les gros yeux à leur allié qui, dare-dare, se replia. La seconde fois, c’était en 1973, quand le «téméraire» Sharon osa franchir le canal de Suez sans biscuits. La guerre avec l’Egypte risquait alors s’installer et l’ennemi invisible de l’armée israélienne avait un nom : le temps. Cette armée fut alors à court de munitions et Israël supplia les Etats-Unis de l’approvisionner. Un pont aérien américain s’était mis en branle et le rusé et cynique Kissinger avait proposé un plan aux deux ennemis. L’Egypte a récupéré le Sinaï, objectif de sa guerre. Israël, dont l’armée était de nouveau approvisionnée en armes et munitions, s’est replié en bon ordre au grand soulagement de Golda Meir, Première ministre affolée par l’inconscience de Sharon (2).

Mais revenons à la stratégie militaire et son application sur le terrain. On sait que la configuration géographique d’Israël, entouré de pays en guerre ouverte ou froide contre lui, et l’absence de profondeur stratégique, ont obligé ses armées à porter toujours la guerre sur le territoire de l’ennemi. Cette stratégie permettait à la fois de mettre à l’abri sa population et faire en sorte que l’activité économique et sociale continue d’être normale. Porter la guerre chez l’ennemi était donc rentable à la fois politiquement et militairement. Politiquement car le monde occidental, avec son opinion majoritairement favorable, ne condamne pas Israël auquel il reconnaît la «légitime défense» sans trop se poser de questions.

Sur le plan militaire, cette stratégie a des avantages énormes. On détruit les infrastructures de l’ennemi, on terrorise les populations et on occupe le terrain sans trop de pertes. Ces «succès» ont été possibles grâce à l’avancée de l’infanterie, sa mobilité et sa protection qui se font sous la double protection de chars et d’une aviation maîtresse du ciel. Cette stratégie a fonctionné jusqu’en 2006, quand le Hezbollah dévoila les fissures dans l’épaisse armure de l’armée d’occupation. En 2006, le Hezbollah réussit une chose incroyable : prendre pour cible un campement de l’armée israélienne à l’intérieur même du territoire israélien. Cela supposait que la résistance libanaise avait des armes de longue portée, mais aussi et surtout la capacité de localiser le stationnement des troupes ennemies.

D’autres exploits ont été réalisés contre cette armée qui, jusque-là, était considérée comme «invincible». Cette guerre de 2006 avait révélé que des troupes israéliennes étaient en mauvaise posture car elles étaient encerclées. Elles furent secourues grâce à un déluge de bombes de l’aviation qui protégea leur retraite. Enfin, pour la première fois, cette armée abandonna sur place ses fameux chars Merkava.

Avec les guerres d’aujourd’hui en Palestine (Gaza), au Liban, en Syrie et en Irak, les cartes politiques et militaires ont quelque peu changé. Par la présence politique et militaire de grandes puissances (Russie et Iran) et l’apparition de nouvelles armes sophistiquées qui ont prouvé la suprématie de la stratégie de défense sur la stratégie d’attaque. On a vu, plus haut, pourquoi la stratégie d’attaque a pris du plomb dans l’aile dans l’armée d’Israël. Arrêtons-nous sur l’armement sophistiqué des nouvelles technologies – cyberguerre, drones, brouillage des radars, maniabilité, précision des missiles, etc. Ces nouvelles armes ont «amoindri» la valeur stratégique des avions de guerres, atout des pays comme les Etats-Unis et Israël dans leur agressive stratégie d’attaque.

De nos jours, les missiles sol-air d’une grande précision peuvent interdire le ciel aux avions de chasse les plus sophistiqués. Dans des «duels» aériens, les missiles sol-air sont aidés par le brouillage des radars, rendant les avions aveugles, lesquels ne trouvent le salut que dans la fuite. Des avions qui se contentent alors de tirer de loin hors de portée et des radars et des missiles.

Ayant analysé la déconfiture de 2006 de leur armée et au vu de l’apparition de nouvelles armes sophistiquées aux mains de leurs ennemis, les stratèges israéliens réfléchissent à de nouvelles tactiques pour ne pas perdre leurs suprématie dans la conduite de la guerre. C’est ainsi que, ces derniers temps, l’armée israélienne est victime d’une «boulimie» d’exercices pour faire à tous les scénarios à cause des modifications stratégiques intervenues dans la région. Voilà pourquoi ces exercices portaient sur la rentabilisation des troupes et du matériel, la coordination entre les tactiques de combat des trois armes : infanterie, aviation et marine.

Facile sur le papier, plus difficile sur le terrain car l’infanterie, arme décisive dans l’occupation du terrain, est une arme fragilisée. Elle ne peut plus être partout à cause de la multiplication des fronts de bataille, d’occuper le territoire habité par une population plus qu’hostile, puisqu’elle continue le combat avec les moyens à sa disposition. Et, enfin, cette infanterie ne peut plus compter, comme jadis, sur le «nettoyage» du champ de bataille par l’aviation de guerre ni avancer facilement derrière les chars qui se font canarder par un combattant sorti de nulle part – bataille de 2006.

Une autre difficulté de taille, outre l’absence de profondeur stratégique, l’armée israélienne aura du mal à alimenter les multiples champs de bataille. Pour ça, il lui faut une infanterie nombreuse et rapidement mobilisable d’un terrain à un autre, seule tactique susceptible de submerger l’ennemi et rester maître du terrain. Ne pas courir plusieurs fronts et concentrer le maximum de forces sur un front, voilà une règle d’or de l’art de la guerre, que tout stratège applique, s’il ne veut pas boire le poison en voyant ses troupes décimées (3). Courir ici et là ne semble être dans les capacités ou possibilité de l’armée d’Israël. C’est pourquoi Israël tente par tous les moyens de faire sortir l’Iran de Syrie et se retrouver dans une posture stratégique d’antan. Avoir face à son armée les Palestiniens et Libanais, entités non étatiques que l’on pense maîtriser plus facilement.

Voici donc les éléments militaires qui ont contrarié les désirs de Trump d’attaquer l’Iran. Ses conseillers-stratèges savent que la sixième flotte américaine est à portée de missiles, de drones et d’une nuée de petits bateaux télécommandés, des outils qui peuvent faire beaucoup de mal. Et si on ajoute tous les puits de pétrole de la région sous la menace de devenir facilement des sites en flammes, le jeu en vaut-il la chandelle ? Quant à Netanyahou, qui a la rage de donner une leçon à l’Iran pour éliminer la menace de l’arme atomique et à la Syrie pour occuper définitivement le Golan, il peut toujours fantasmer, ça ne coûte rien. Le vent actuel sur la région ne semble donc pas souffler à long terme en faveur des élucubrations de nos deux frères siamois.

Mais restons prudents et espérons que nos deux comparses reviendront à des attitudes rationnelles sous la pression de leur entourage politique et militaire. Prudence et espoir car une guerre, même perdue par ces soldats du «chaos créateur», engendre beaucoup de dégâts. Les peuples de la région n’ont pas besoin de ça. Ils ont jusque-là évité de tomber dans les pièges de leurs ennemis et opter pour la guerre du temps long. Celle-ci permet le harcèlement qui fatigue et démoralise l’ennemi. Ainsi, dans cette guerre, nous avons deux adversaires. Les uns pratiquent la guerre comme le jeu d’échecs, les autres la pratique comme le jeu de dames. Le premier fait appel aux combinaisons illimitées de l’algèbre, le second se limite au calcul arithmétique de l’épicier qui compte ses sous en fin de journée (4).

A. A.

1- La normalisation avec quelques pays arabes, si c’est bénéfique économiquement pour les adorateurs du dollar des deux côtés, elle ne pèse pas lourd sur le plan politique et stratégique avec des pays dont les armées ne sont aucunement capables de se défendre et encore apporter un plus à Israël.

2- Sharon avait montré son côté va-t-en-guerre en fonçant sur Beyrouth en 1982. Fou de rage de ne pouvoir vaincre les Palestiniens retranchés dans la capitale libanaise, il se vengea sur les camps des réfugiés à Sabra et Chatila dans la banlieue non défendue par les fidayine.

3- Piètre stratège, Hitler se lança éperdument sur plusieurs fronts. Son armée se brisa contre la forteresse de Stalingrad, une défaite qui prépara la capitulation de l’Allemagne. Son armée, prise en étau entre le débarquement des alliés en Normandie en juin 1944 et la prise de Berlin par l’armée rouge soviétique en avril 1945, capitula sans conditions le 8 mai 1945.

4- Je pense à certains «intellectuels» politiques des pays du Golfe et du Maghreb, qui nous «invitent» à faire preuve de réalisme et de se soumettre aux fuites en avant d’Israël qui veut imposer ses désirs par la force. Ce défaitisme a une origine : le vieux complexe du colonisé alimenté par la «fascination des enfants de Coca-Cola», comme dirait Jean-Luc Godard.

Comment (29)

    Un passant
    28 décembre 2020 - 19 h 35 min

    Leurs parents ont donné une raclée à l’une des premières puissances mondiales, la France, armée jusqu’aux dents aidée par l’Otan, elle a été battue par des fusils de chasse et du courage à en revendre jusqu’au martyr.
    Leurs enfants qui sont là devant vous, ils ont fait le Hirak (je parle du Hirak des premières semaines) pas celui qui a suivit et est celui des traîtres et des vendus.
    Vous aurez le nez coupé comme cela a été fait à vos aïeux harkis et sbires des colons.
    Ces jeunes sont capables de faire des miracles faites leur confiance.

    La Destruction de l'Algérie n'aura pas lieu,
    28 décembre 2020 - 17 h 31 min

    Même si la force de nos ennemies et redoutablement doter d’armes sophistiqués de destructions
    de masse il faudrait rappelait à cette arrogante Amérique qui est la grande sœurs d’israël
    que notre armée de libération nationale qui est la digne héritière de la guerre de libération
    que nous avons chasser et massacrer la deuxième puissance mondiale de l’époque qui était la France
    et ses soldats qui ont cru battre un peuple qui c’est toujours battus pour les populations opprimés
    et qui ne laissera aucune pitié à nos envahisseur,
    alors laisser nous l’Algérie tranquille car on ne se mêlent pas des affaires des autres
    et nous n’armons pas de terroriste pour faire de la fitna !
    l’Algérie est un grand pays stable qui a toujours combattus pour la paix de ce monde,

    Kp10
    27 décembre 2020 - 23 h 00 min

    JP. Charnay spécialiste de la stratégie, du monde arabe précisait que les batailles arabo-israéliennes
    (6 jours, du ramadan (dit de kipour), …) faisaient partie de la guerre en cours entre les pays arabes et israël
    et que les pays arabes avaient comme avantage l’espace et le temps.
    Avant l’exploit du hezbollah d’avoir mis en échec l’armée israélienne, on a vu que l’Irak de Saddam Hussein (lah y lahmou) avait réussit à atteindre le sol israélien avec des scuds améliorés. Cela nous avait démontré que le fameux bouclier de protection (système Patriot) américain n’était pas très efficace. Soit dit en passant, la fameuse stratégie de la guerre des étoiles proposée par Reagan était et continue d’être irréalisable…
    Cela a permit de faire imploser l’URSS car Gorbatchev s’est cru obligé de réformer l’empire pour qu’il puisse rattraper un supposé retard technologie.
    La menace de l’Irak a fait réagir des intellectuelles sionistes pour la plupart (ex gauchistes devenu néoconservateurs) qui ont été jusqu’à mentir pour influencé la politique des Bush (père et fils).
    On se rend compte que les sionistes sont prêt à tous pour sauver Israël. Comme volé des documents secret défense (plans de l’awacs) afin de les remettre à la Chine pour l’influencé à changer de camps au cas ou elle devienne la première puissance. Netanyahu en personne a demandé la libération de cet espion.
    Tous les pays qui ne reconnaissent pas l’entité sioniste sont potentiellement menacés soit par la force soit par la propagande pour les faire plier aussi bien par les israéliens que par les américains.

    soraya
    27 décembre 2020 - 22 h 40 min

    A mon avis Trump n’osera jamais toucher à l’Algérie directement tant que Putin est vivant. Trump ne fera jamais quelque chose que Putin ne veut pas. Détruire l’Amérique oui Putin s’en fou, Trump s’y attèle avec beaucoup de zèle avec l’aide de ses fans. Favoriser Israël ? Putin s’est résolu a l’idée que Israël est un pays fort et ami, il l’a visitée il y a quelques années.

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 20 h 06 min

    Pour peu qu’ils sentiront que leur pays a l’intention de devenir un état de droit qui abolirait les énormes privilèges indument octroyés à une caste de privilégiés, un état juste et moral, ce jour là les Algériens constitueront un front uni, invincible sur lequel se briseront toutes les velléités ennemies d’où qu’elles viennent.

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 17 h 35 min

    Israel menace l’Algérie avec ses vraies armes que sont la cyberguerre, ses lobbies et ses sayanim infiltrés dans les médias, les ong, les classes politiques et les milieux économiques et financiers dans le monde.
    Ce n’est pas leur style de se battre de face comme des hommes sauf s’ils ont affaire à des civils désarmés, de préférence des femmes des enfants et des vieillards.
    Ce serait intéressant d’avoir plutôt un article de même qualité qui serait intitulé : « Stratégie de guerre : pourquoi l’armée otanienne ne peut rien contre l’Algérie »

      anonimous
      28 décembre 2020 - 8 h 07 min

      Elles sont ou les Etats de droit aux USA avec ce qui ce passe ou en France avec ……??!!!!!!

      Bonne Q?
      28 décembre 2020 - 16 h 49 min

      Des que vous avez bien capte’ l’esprit de cet acteur et ses moyens et methodes – Il ne reste plus qu’a faire l’inventaire des deguats qui rendent l’Algerie Boiteuse, affaiblie par une espece de virus genre « covid », qui l’empeche de respirer, de bouger et d’aller du devant – qui l’etouffe – Par Algerie, je veux dire la societe’. De meme sorte qu’un examen medical, il faut poser la question au malade: Ou avez-vous mal ?
      La patiente a repondu: Partout, dans tout le systeme ! Elle l’a crie’ durant plus d’un an !

    Merrikh
    27 décembre 2020 - 17 h 09 min


    En 1956, c’est l’URSS et non les Etats-Unis qui ont fait reculer les agresseurs de l’Egypte !
    Les USA étaient restés « neutres » !
    L’URSS avait menacé d’utiliser la bombe atomique !!!

      akika
      27 décembre 2020 - 18 h 06 min

      exact,ils ont menacé les USA eux-mêmes s’ils laissaient faire leur chouchou. Hélas, je ne peux m’attarder sur des faits historiques que l’on peut retrouver dans Google. J’ai préféré me concentrer sur la stratégie de nos jours que les  »spécialistes » n’osent pas aborder pour garder l’aura, l’invincibilité de l’enfant gâté. Bon courage et content de voir que les lecteurs n’ignorent pas les problèmes stratégiques, des connaissances pour contrer les défaitistes de chez nous et de nos voisins

        Chaoui
        27 décembre 2020 - 20 h 41 min

        Bonsoir Si Akika !
        « Israël, entouré de pays en guerre ouverte ou froide contre lui » !
        « Entouré » ?
        Dans la périphérie immédiate de l’entité occupante sioniste, on ne voie que deux pays en guerre ouverte contre elle: la Syrie et le Liban. La Jordanie, l’Egypte de « Si si » et les bédouins du Golfe étant ses plus fidèles laquais.
        Suez 1956, c’était AUSSI une affaire Algérienne…(en sus, pour l’URSS d’alors sa prise de position était géostratégique car si elle laissait faire la chute de Nasser aurait ramené l’Egypte dans le camp occidental et du même coup risquait de perdre son accès aux mers chaudes et l’implantation de bases pour sécurisation…).
        Les « jeux » (enjeux) d’aujourd’hui ne sont que la continuité de ceux d’hier…
        Enfin, quant aux « élections » israéliennes qu’on nous laisse rire ! C’est juste un habillage, de la mise en scène à usage extérieur…Le « chemin » et les buts qu’ils soient menés par quelques partis israéliens que ce soit est et reste le même : poursuivre l’occupation de la Palestine, l’étendre même au delà et semer le chaos chez ceux qui leur opposent résistance.
        S’agissant du terme « défaitiste », je ne disconviens pas qu’il puisse – hélas ! – en exister chez-nous, mais on n’en voit pas chez nos voisins soumis de l’ouest. Eux ne sont pas des « défaitistes » mais des COMPLICES de l’entité sioniste. Et on ne saurait nous insinuer que ce serait « à l’insu de leur plein gré » …(éloquent grand écart : leur « Premier » sinistre des « frères musulmans » – ces alliés de tous temps de l’impérialisme et du sionisme… – qui déclarait publiquement il y a toute juste 2 mois que tout normalisation avec l’entité sioniste était hors de question, signe cette même « normalisation » durant ce mois de décembre 2020 non sans avoir l’affront de nous déclarer y souscrire pleinement !…).
        De fait, les militaire juifs marocains qui sont dans tsahal vont pouvoir « rentrer » chez-eux au maroc et intégrer son armée pour ne pas dire en prendre les rênes…(ainsi, à notre frontière ouest nous aurons – si ce n’est déjà le cas – l’armée sioniste à nos portes…).
        Bien le bonsoir !
        Vive mon Pays l’Algérie et ses enfants !
        Vive la Palestine et le Sahara Occidental LIBRES !

    IMAGES SUBLIMINALES
    27 décembre 2020 - 15 h 01 min

    En tout cas Merci !
    Article comme j’aime, d’une grande qualité (texte et contenu), ça fait plaisir !
    A part quelques escarmouches, les guerres comme on a connus sont terminées.
    – Celà se resume à quelques demolitions pour nourrir l’Occident (reconstruction).
    Encore qu’il faille partager avec la Chine et la Russie, sinon ils se fachent !
    – Détruire économiquement un pays est contre-productif, car il faut des consommateurs de produits du monde moderne (gadgets incontournables) et cela reveille encore plus la méfiances des autres peuples d’où religion, kamikazes…
    – Bientôt le pétrole ne vaudra plus rien (eau plus rare et plus chère); et certains pays reviendront rapidement bergers ou bedouins errants.
    Je parie que 2021 sera pire que 2020 pour les pays imposant le genre*…comme norme sociale !
    *incrustation du contre-nature des la maternelle.
    Multicolores = femmes TV avec 1 joue qui remonte vers l’oeil…^

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 14 h 53 min

    Pendant la guerre d’Irak les américains visionnaient le film « la bataille d’Alger » tellement ils étaient impressionne par la lutte du peuple Algérien et essayaient de comprendre au cas ou ils rencontreraient la meme situation en Irak , en tout cas les Américains respectent les Algériens car nous avons cela en commun nous nous somme battus pour notre indépendance , et Israel le sait très bien jamais ils n’oseront jamais s’attaquer a l’Algérie de plus ils savent très bien que la diaspora Algérienne est bien repartie dans le monde et cela peut leur créer énormément de problèmes , l’Algérie c’est un très gros morceaux qu’il auront beaucoup de mal a avaler car ce gros morceau les étouffera!!

    karimdz
    27 décembre 2020 - 14 h 45 min

    Il faut demeurer vigilant, israheil est certes situé à des milliers de kilomètres de chez nous, mais nous savons que l entité sioniste avec son allié ou larbin américain comme vous voulez, a créé des mouvements terroristes dits islamistes, tel que daech pour diviser et affaiblir les états dits ennemis. On l a bien vu en Irak, puis en Syrie, cette armée sortie de nulle part, armé jusqu’aux dents, de matériel parfois sophistiqué, made in U.S.A. avec à sa tête un certain al baghdadi, dont on sait aujourd’hui, qu’il n était autre qu un agent du mossad, de son vrai nom simon eliott.

    Ce qui a pu marché avec l Irak ou la Syrie, ne pourra l être avec nous. Pourquoi, tout simplement, parce que l Irak était d’une sous occupation, et de deux, parce que ce pays était très divisé politiquement et ethniquement.
    En Lybie, ce fut presque le même scénario, la France a divisé les lybiens, et ceux de l est, ont facilité l invasion de leur pays acclamant en héros, la Benne à ordures HL. Pour la Syrie, ce fut la combinaison de la division et de l encerclement qui ont détruit ce pays, mais le gouvernement central et son armée, ont tenu bon, avec l appui, le soutien de la Russie, qui pour la première fois, a décidé d intervenir, ses intérêts étaient en danger, notamment, la base de Tartous, qui lui donnait un accés et un point d encrage en méditerrannée.

    La situation en Algérie est autre, on sait et c est connu mondialement, que le peuple algérien est très patriotique, quand le pays est en danger, les algériens laissent tomber les querelles, et se lèvent comme un seul homme, il suffit juste d ‘un one two tree, et de l hymne national, pour faire frisonner plus de 40 millions d algériens, jaloux de leur pays, de leur souveraineté, de leur indépendance.

    Autant pour les pays précités, les sionistes ont eu à combattre des pays divisés, facilitant leur travail, autant avec l Algérie, ils auront affaire à un bloc commun, Armée-Peuple.

    Cela ne doit pas nous faire baisser les bras pour autant, et l Algérie ne doit pas cesser de renforcer son armée, acquisition ou réalisation sur place d un grand nombre de drones armés, acquisition d’une trentaine de SU 35 aux normes de l armée russe assez rapidement, acquisition ou fabrication de missiles balistiques de longue portée et meme de S 500, avancer dans la réalisation de la protection électronique de nos frontières, acquérir un ou 2 autres satellites militaires performants et géostationnaires etc. Fini la politique de défense, l’armement doit être surtout offensif.

    israel est défaite par le hizbollah, alors l'algérie....
    27 décembre 2020 - 13 h 42 min

    israel est défaite militairement par le hizbollah qui défendait les terres libanaises contre l’expansionnisme israéliens au point que les israéliens demandent aux américains de mettre l’organisation sur la liste noire pour venir à bout. c’est de notoriété historique que les israéliens sont lâches et frappent par derrière. maintenant ce qu’il faut prendre en considération que la guerre moderne n’est pas forcément militaire, mais économique, médiatique, de manipulation de l’opinion internationale, diplomatique et politique. il est grand temps que les pays incorporent ces notions dans le concept de déclaration de guerre, autrement c’est par ce biais que les pays lâches démolissent les pays qui les dérangent quand l’option militaire est perdue d’avance.

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 13 h 18 min

    Les capacités militaires d’Israel sont avant tout défensives ou limitées à un faible rayon d’action, environ 150 km pour l’armée de terre et 400 km pour l’aviation. Les quelques raids réussit dans un rayon supérieur à cette distance l’ont été avec des pays ne disposant pas d’une réelle protection antiaérienne et lorsque la protection aérienne n’était pas ce qu »elle est aujourd’hui avec des radars capables de déceler une approche à plus de 1000 km pour des avions de 4G. On se souvient que lors de la proclamation de l’état palestinien en fin 1988 les avions Israéliens avaient rapidement été repérés et avaient du rebrousser chemin.
    Pour des actions à grande distance l’armée israélienne s’appuie plus sur les capacités aéronavales américaines. Mais même pour l’US navy, avec la mise au point de missiles de croisière capables de couler même des portes avions, cela devient un exercice très risqué.

    Karamazov
    27 décembre 2020 - 13 h 15 min

    ..
    La seule raison qui justifie qu’Israël n’a aucune raison de vouloir faire la guerre à l’Algérie c’est qu’il n’a aucun, aucun, intérêt à s’aventurer dans ces eaux-là.

    Ensuite s’il ne s’agit que du plan de paix , Israël n’a pas du tout besoin d’y associer forcément l’Algérie .

    Et d’autres moyens de pression existent si tenté qu’on veuille vraiment nous forcer.

    Sinon , spliki-moua pourquoi Israël voudrait-il nous forcer à le reconnaître ?

    Et concernant notre voisin de l’Ouest il n’est pas assez fou pour nous attaquer .

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 11 h 11 min

    M. Akika personne ne parle de guerre armée, la véritable guerre est des coups d’espionnage de déstabilisation des états et guerre économique… Le Mossad est l’un des trois services les plus puissant au monde avec la CIA et KGB. La DSS a disparue.
    Donc , nous n’avons rien pour nous deffendre

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 11 h 02 min

    Le Maroc est entrain de nous faire douter de nous mais la proie c est bien eux,un pays où la misère est flagrante et donc peut être corvéable et malléable à souhait,les israéliens vont en profiter pour racheter tout le Maroc et venir s y installer sachant qu en Israël l eau est rare et que dans quelques années ils ne pourront plus cultiver leurs terres pour subvenir à leurs besoins,ni y vivre..
    L eau est dans l avenir est la denrée la plus rare ,….alors le Maroc ou Israël à nos portes les deux sont des ennemis !!!

    Brahms
    27 décembre 2020 - 10 h 56 min

    Israël c’est un petit pays inférieur à la ville de Paris. Leur technique réside plus dans le jeu de réseau opaque, infiltration dans les sphères de pouvoir de pays tiers pour savoir ce qui s’y passe. Par exemple, la chute du Président Malien, c’est un coup monté d’Israël.

    Ils ne sont bon qu’à comploter puis ils recherchent constamment la lumière pensant être plus intelligent et instruit que les autres comme Sarkozy et sa guerre en Libye donnant des dégâts immenses. Voilà, le travail du juif, semer la zizanie.

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 10 h 44 min

    ..L armee israelienne n est pas en mesure de mener une guerre d usure sur une longue periode,elle ne tiendra pas plus de 2 semaines …Son aviation ne pourra jamais vaincre des milliers de combattants affluants comme des phantomes de tous les coins a la frontiere d Israel…les combats atteindront rapidement l interieur des territoires de la Palestine occupee et se propageront dans toutes les villes de l entite sioniste…Israel n est qu une legende en papier…un blouf aux pieds d argile…un depot d armes sophistiques qui ne servent avec leur shows qu a intimider une classe de complexes defaitistes ou a detruire et bombarder des populations civiles incapables de se defendre ou deja en guerre. ….Les combattants resistants ont acquis une grande experience et sont en mesure de causer des degats enormes dans les villes et a l armee de l entite sioniste et liberer facilement les territoires occupes en 1967……pourtant il ne reste plus de choix apres qu Israel n a meme pas repondu a deux initiatives de paix des deux sommets arabes de Beyrouth en 2002 et de Riadh en 2007…donc les dirigents Israeliens voulaient tout avoir sans rien payer…c est la strategie dictee par David Ben Gourian et du sionisme …ne jamais resoudre les conflits mais il faut les gerer ..il avait aussi reconnu le vol de la Palestine dans sa citation : » «Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal; nous avons pris leur pays. »..

    FREE MEN
    27 décembre 2020 - 10 h 18 min

    Israel croit que la geopolitic mondiale se resume à de la ruse et au machiavelisme…
    C mal connaitre l’histoire des grandes nations !
    Gare à vous ya Netanyahou !
    Revisez vos cours sur l’Histoire des nations libres…
    Ad vitam aeternam…

    Anonyme
    27 décembre 2020 - 10 h 03 min

    Il faudrait d’abord nous prouver qu’on représente une menace pour Israël et que Israël veut nous attaquer et pourquoi. On en a rien à cirer de ces colonisateurs. Je ne vois ni intérêt économique ni intérêt stratégique ou politique entre ce soit disant « état » israélien et notre pays. Avant de faire de la contre-conspiration il faudrait d’abord identifier le conspirateur..

    Mohend
    27 décembre 2020 - 9 h 20 min

    Monsieur Akika, les pays arabes « alliés » d’Israël et de l’oncle SAM sont utilisés comme des portes avions afin d’atteindre des objectifs stratégiques couteux, pendant les décennies 1970 et 1980, ce rôle à été confié à L’Irak de Saddam, à présent par les jeux d’alliances stratégiques et surtout les orientations et les choix de l’économie ultra libérale, cette mission est confiée à d’autres qui se débrouillent pas mal pour le moment, prenons le cas des Émirats qui ne produisent presque rien en dehors du gaz, l’occident à décider qu’elle devient une place financière, cela facilite la fuite et le transferts de capitaux des peuples d’Afrique et d’orient, n’est ce pas beau la modalisation qui sert les forts au détriment des faibles, la version high tech des damnés de la terre, ça vous rappelle quelque chose je suppose, l’oncle SAM en particulier l’utilise comme une boîte aux lettres pour tout les infréquentables despotes arabes et africains, afin de valider ou de refuser des plans et feuilles de routes, on se souvient des multitudes allers retours de notre Gaid Saleh national, elle est dotée d’armes pour aller déstabilisé des pays faibles comme le Yémen une sorte de messages adressés à l’endroit de nos despotes, La Syrie et l’Irak, c’est plus facile et moins couteux de faire appel à des vassaux au lieu de se salir les mains par le sang arabe, enfin c’est une base militaire US stratégique, quant à minimiser la force et les capacités de nuisance des deux frères siamois comme vous le faites, c’est se rendre délibérément aveugle, ils sont dotés d’une grande puissance de feu et un immense pouvoir de destruction, plus la complicité des vassaux locaux, à fait tout de même pas d’atouts, même si les actuels locataires des palais de pouvoir partent, ceux qui vont succéder garderont la même stratégie, quelque soit la pseudo tendance et appartenance politique du président US, depuis des lustres la même politique étrangère et la même doctrine est toujours de mise, tout le monde se souvient de la joie de voir un président noir aux USA, par la pratique du pouvoir et des décisions, il s’est avéré pire que Bush fils, comme quoi, quant à Joseph Biden, certes il changera le papier cadeaux, le contenu de la boîte sera toujours le même.

    LALGERINO
    27 décembre 2020 - 9 h 20 min

    Israël est une invention, un mythe basé sur des mensonges.Et surtout soutenu par les Etats Unis.
    Il n y a que Mimi6 et ses adorateurs qui continuent à croire à une supposée force énorme d’Israël

      Belveder
      27 décembre 2020 - 10 h 08 min

      Tu as raison c est un Mythe ..D ailleurs si ca se trouve ils sont au courant de ton post même avant que tu l envoie

    FREE MEN NATION
    27 décembre 2020 - 9 h 15 min

    Israel croit que la geopolitic mondiale se resume à de la ruse et au machiavelisme…
    C mal connaitre l’histoire des grandes nations !
    Gare à vous ya Netanyahou !
    Revisez vos cours sur l’Histoire des nations libres…
    Ad vitam aeternam…

    Citoyen du monde
    27 décembre 2020 - 6 h 32 min

    Excellente et consistante analyse qui repose sur des arguments historiques avérés et reconnus. Elle est facilement accessible à des lecteurs sains d’esprit et qui ne souffrent pas du vieux complexe du colonisé, pour reprendre l’expression de l’auteur.
    Bravo!

    NUMANCE BATTLE
    27 décembre 2020 - 6 h 18 min

    Quel etait le nom du generale russe qui avait battu les armées de Napleon lors du siege de Saint Petersbourg , sur le front Russe?
    Son nom : Le Froid Hivernal…

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