La guerre cybernétique n’arrêtera pas la résistance

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La cyberguerre, nouvelle arme à distance pour détruire les Etats. D. R.

Par Ali Akika – La cybernétique a fait un saut qualitatif qui se traduit par la naissance d’une arme «miracle» nommée cyberguerre. Celle-ci, née du mariage de l’Internet et de l’intelligence artificielle, est une nouvelle arme à distance. Elle fascine par ses potentialités à paralyser ou détruire des centres névralgiques des armées, des entreprises industrielles ou de services. Un simple ordinateur avec un AS de l’informatique installé au milieu de nulle part peut entrer dans les secrets des Etats et des entreprises pour voler des infos, détruire des dossiers, mettre à l’arrêt une usine qui distribue l’eau, l’électricité, un aéroport pour empêcher le va-et-vient des avions, etc.

Les assassinats du général Souleymani et du savant du nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, tous deux Iraniens, ont mis en lumière la féroce guerre qui se déroule à coups d’armes jadis relevant de la science-fiction. Des armes redoutables et efficaces utilisées par les services secrets et les forces spéciales des armées (1). Ces nouvelles armes sont-elles susceptibles de bouleverser les équilibres stratégiques ou bien sont-elles simplement des outils tactiques ? Seules la nature opérationnelle et la qualité des actes de guerre sur le terrain peuvent les ranger et les définir comme arme stratégique ou tactique.

D’emblée, on peut dire que toutes les innovations et nouveautés dans l’équipement d’une armée concourent à la stratégie mais restent des armes tactiques sur un champ de bataille. Visitons l’histoire des armes qui ont équipé les armées et leur incidence sur la façon de faire la guerre. Le passage de l’épée au fusil, de la cavalerie à cheval au blindé et à l’hélicoptère, du bombardement de l’artillerie au bombardement de l’aviation, toutes ces innovations ont-elles assuré toujours et en tout lieu la victoire totale qui est le but de la guerre ? A l’évidence non. Ces innovations/outils mis dans les mains de militaires bien entraînés et bien commandés facilitent et nourrissent les esprits imaginatifs et audacieux dans la concrétisation des objectifs tactiques fixés par le haut commandement. La tâche de celui-ci consiste à coordonner de nombreux tacticiens qui concourent à l’objectif stratégique qui est, et reste, la fin de la guerre par la soumission de l’ennemi, c’est-à-dire la victoire.

Pour l’heure donc, seule la bombe atomique est considérée comme arme stratégique car son utilisation fait disparaître en même temps les deux ennemis, sans vainqueur ni vaincu. C’est pourquoi l’arme atomique est rangée dans la catégorie arme de dissuasion. Au-delà de la différence entre tactique et stratégie, n’oublions pas que la guerre est un ensemble d’actes de violence au service du politique qui lui donne toutes les ressources pour les réaliser. Objectif politique et moyens sont le socle de toute doctrine militaire dont le rôle est d’élaborer une vision d’ensemble de la stratégie et d’élaborer des schémas tactiques adaptés aux moyens disponibles et aux réalités de l’époque (géopolitique et alliances des Etats).

Ainsi, à travers l’histoire des guerres, on s’aperçoit que les innovations technologiques améliorent et facilitent les rendements tactiques, diminuent le temps d’exécution des opérations, etc. Ces innovations sont toujours les bienvenues car elles enrichissent les capacités tactiques des différentes armées (terre, mer, ciel). L’aviation à son apparition qui a pu entrer dans la catégorie d’élément stratégique a peu à peu perdu de son aura et intégré la sphère tactique. La raison est simple. L’ennemi peut posséder son aviation et livrer, lui aussi, le combat dans le ciel.

De plus, de nos jours, dans la guerre asymétrique, l’ennemi possède une DCA qui peut interdire le ciel de son territoire. C’est pourquoi aucune arme ne peut à elle seule remporter la décision. La guerre du Vietnam est un exemple de la guerre asymétrique. La supériorité aérienne américaine au Vietnam et leur énorme logistique n’a pas empêché la déconfiture de leur armée. On le voit aussi avec un Israël courant derrière un équilibre qui doit rester toujours à son avantage. Le fait que son armée ne puisse pas se balader comme jadis dans les terres et le ciel du Liban et Syrie révèle quelques impasses tactiques. Jadis, Israël comme un cow-boy traverse des pays avec ses avions sans autorisation pour aller bombarder un petit réacteur nucléaire irakien et se moque que ce réacteur soit construit par la France.

Aujourd’hui, Israël n’ose pas même approcher des côtes iraniennes, un pays considéré pourtant comme une menace existentielle. Pour compenser la diminution de cet avantage, il met le paquet sur la normalisation avec les pays arabes pour isoler le Liban et la Syrie champs de bataille qui lui donnent des cauchemars. Par cette normalisation, il espère banaliser sa présence au Moyen-Orient et faire oublier les conditions et la manière de sa création dans la région. Faire oublier les Palestiniens, les couper des peuples pour faire sa petite cuisine loin des regards gênants.

Pour ne pas tomber dans les pièges du dogmatisme, il faut distinguer les guerres entre armées classiques et la guerre de libération opposant un envahisseur et un peuple résistant. Dans les deux cas de figure, les technologies nouvelles apportent un plus et facilitent des modifications tactiques en introduisant de la mobilité, la rapidité et la puissance de feu. La situation mouvante dans une guerre engendre des situations où une arme tactique d’appui aux troupes au sol devient une arme stratégique. L’aviation des alliés en 1939-45 avait un rôle stratégique en bombardant des usines d’armement de l’Allemagne en acceptant d’énormes pertes en pilotes et en avions. De même, ayant affaibli l’aviation allemande, elle a pu détruire les trois-quarts de la ville de Brème pour pousser l’ennemi à capituler plus vite (2). Quant aux guerres asymétriques, les innovations technologiques peuvent améliorer les tactiques de combat.

Mêmes les armées classiques à travers leurs forces spéciales tentent d’imiter les tactiques utilisées par les maquisards ou les guérilléros. Sauf que ces forces spéciales ne connaissent pas le terrain (pays), ne peuvent pas supporter longtemps la frugalité des repas et surtout, surtout ne peuvent évoluer comme un poisson dans l’eau car elles n’ont pas la sympathie et la protection de la population. Le fameux Bigeard qui a fait la guerre d’Indochine a voulu importer la tactique de la guérilla en Algérie. Il s’embarquait dans des hélicoptères avec ses paras et s’installait dans les djebels pour attendre les fellaghas, comme il disait, pour leur tendre des embuscades. On a retenu de lui que ses «exploits» dans la Casbah dynamitant des maisons où se trouvaient femmes, enfant et hommes.

Qu’en est-il de la situation de l’Algérie à l’heure de la cyberguerre ?

Le pays n’est pas en guerre avec ses voisins. Il est plutôt en bons termes avec les gouvernements en place, excepté celui du Maroc. Mais il se trouve que les voisins de l’Algérie abritent sur leur sol des troupes d’Etats étrangers ou leurs mercenaires, en Libye, Mali, Burkina Faso, Niger. En principe, tous ces pays, non seulement ne manifestent pas d’animosité ouverte et particulière contre l’Algérie mais entretiennent des liens tissés pour des raisons de simple voisinage mais aussi historiques. L’Algérie a même offert ses bons offices, comme on dit, grâce aux populations targuies qui se trouvent des deux côtés des frontières.

Mais avec la reprise de la guerre au Sahara Occidental, les prétentions territoriales du Maroc et sa normalisation avec Israël, un Etat avec lequel l’Algérie est en guerre, la donne militaire et sécuritaire a changé. Quand bien même le pays a une armée qui peut tenir en respect les forces régulières et irrégulières qui circulent dans ces pays, il ne faut ni ignorer ni sous-estimer les effets de la cyberguerre. Même si les centres névralgiques et l’armement sensible de l’ANP sont protégés comme on le voit en Syrie et en Iran (coopération avec le Russie), les paralysies, par des cyber-attaques, de la production et la circulation de produits peuvent constituer des dangers et menaces dans le quotidien de la population.

De nos jours, la défense d’un pays n’est pas assurée par les seuls champs de bataille où guerroie une armée nationale. Dans les stratégies d’aujourd’hui plus qu’hier, les arrières d’une armée sont d’autant plus importants qu’ils sont plus «ouverts» aux intrusions dans les foyers de l’intoxication idéologique par l’intermédiaire d’Internet et le matraquage des médias. On le voit tous les jours dans ces médias qui montent sur leurs chevaux quand il s’agit de clouer au pilori certains pays qui les concurrencent mais garde un silence de cimetière quand les pays amis gèrent la misère de leur peuple agrémentée d’orgie de massacre et de torture.

En guise de conclusion, les Américains et les Israéliens qui utilisent la cyberguerre abondamment dans les assassinats politiques commencent à comprendre les limites de cette politique. Des analystes de chez eux se posent des questions si le jeu en vaut la chandelle. La mobilisation de leurs troupes et de leurs armadas maritimes, leurs menaces pathétiques à l’occasion de l’anniversaire du meurtre du général Qacem Souleymani révèle leur anxiété et l’ignorance de l’âme de leurs ennemis qui, eux, les connaissent bien à travers leurs comportements de gribouille (3).

Pour illustrer mon propos, je vais me référer à deux films de grands réalisateurs américains. Ces cinéastes sont les mieux placés pour éviter de tomber dans les histoires de Rambo, fait de muscles et armés jusqu’aux dents. Ce héros de Hollywood, dans ses batailles, décime facilement toute une «foule d’ennemis ignares» appelée chez nous el-ghachi par ceux qui méprisent leur peuple. Les deux réalisateurs ont eu le courage de montrer avec talent que les Rambo au Vietnam n’ont rien de chevaleresques. Les deux réalisateurs ont quelque peu terni le mythe du soldat américain invincible tant vanté et popularisé par John Wayne. La guerre du Vietnam a montré que la guerre reflète et révèle une époque, un pays, une société dans leurs rapports avec l’indicible de la vie et de la mort. A travers les deux films cités, on a symboliquement l’image du soldat vietnamien chaussé avec les célèbres sandales en caoutchouc que portait Ho Chi Min, se nourrissant frugalement face aux G’IS sujets à des dépressions car projetés dans un autre monde aux antipodes de leur mode de vie américain.

Les excellents films d’Oliver Stone (Patton) et de Stanley Kubrick (Full Metal Jacket) mettent le doigt sur les raisons de la défaite de l’armée américaine. Ce ne sont pas les armes qui font la différence sur le terrain mais, au final, ce sont les facteurs politiques et idéologiques. Les uns se battent chez eux pour protéger leur peuple et leur pays, les autres non motivés ne savent pas pourquoi ils vont mourir loin de chez eux. Les discours claironnés par leurs officiers sonnaient faux dans les oreilles des jeunes bidasses américains. On le sait maintenant, toutes les guerres menées par l’armée américaine l’étaient pour les intérêts de l’empire militaro-industriel, selon la formule d’Eisenhower, président des Etats-Unis en 1953-1961.

A. A.

1- L’armée d’Israël emploie la cybernétique pour surveiller la frontière. Une mitrailleuse montée sur un véhicule muni d’un écran reçoit des images de toute activité d’une zone frontière surveillée par des caméras ou des satellites qui envoient des images aux véhicules militaires stationnés à la frontière. Quand une cible suspecte s’affiche sur l’écran, le soldat appuie sur le bouton de l’écran et la mitrailleuse se met à tirer en direction du suspect.

2- Les facteurs qui donnent l’avantage dans l’équilibre des forces sont nombreux. Les faiblesses dans certaines conditions peuvent être compensées par des éléments dont est démuni l’ennemi. Ni Napoléon ni Hitler n’ont pu envahir l’Angleterre dont la localisation/géographie a augmenté ses capacités de résistance. Les Américains se sont résolus à utiliser la bombe atomique contre le Japon possédant une puissante marine. La conquête de ce pays aurait coûté très cher en hommes et en matériel. Le débarquement des alliés en Normandie a réussi malgré le mur de l’Atlantique car Hitler, intoxiqué par les services secrets anglais, attendait le débarquement à Calais. De même, Hitler «attiré» à Stalingrad devenu centre de résistance à l’invasion allemande, son armée fut décimée par la résistance de l’armée russe aidée par le froid, les lignes de ravitaillement très longues et continuellement harcelées par la guérilla de la résistance populaire.

3- Exemple, l’accord international sur le nucléaire de l’Iran signé sous l’égide de l’ONU et auquel Israël n’était pas convié. Israël se donne le droit d’empêcher par tous les moyens l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire alors que ce pays possède 2 à 300 bombes atomiques et qu’il n’a jamais signé le Traité international de non-prolifération des armes atomiques. Il se comporte de la même manière avec les Emirats arabes avec qui il signe un traité de paix mais lui interdit l’achat de F35 aux Etats-Unis. Bref, voilà un pays qui, non seulement ne respecte nullement le droit international, mais veut aussi imposer sa vision de l’équilibre des forces à son avantage. Il serait même prêt «parait-il d’écrire un nouvel essai sur la guerre» !!! qui remplacerait l’antique Art de la guerre du Chinois Sun Tzu et De la Guerre de Clausewitz, officier dans l’armée prussienne qui fit la guerre à Napoléon.

Comment (21)

    karimdz
    8 janvier 2021 - 21 h 41 min

    Durant le fameux printemps dit arabe, mais en réalité sioniste et planifié depuis des années, la cyberguerre a été un instrument visant à désinformer, convaincre et encourager des populations à se soulever. Les sionistes ont fait main basse sur les télécommunications, ont pullulé sur les réseaux sociaux.

    Il est vrai aussi, que les peuples ciblés étaient hélas faibles et ont marché dans la stratégie de leurs ennemis pour affaiblir leur pays et faciliter la tâche de forces étrangères qui n avaient plus qu’à s engouffrer dans leur pays.

    S’agissant du peuple algérien, il est comme selecto, unique, C’est un peuple patriote, jaloux de son indépendance. Il ne faut pas oublier que nous nos aieux ont vécu longtemps sous occupation et ont combattu l occupant, et cela a forgé une espèce d esprit guerrier propre aux algériens. Des algériens qui plus est, lucides, qui savent faire preuve de discernement entre leurs amis et leurs ennemis, qui ne sont pas prêts d être manipulés comme les pauvres lybiens de benghazi qui ont livré leur pays à leurs ennemis.

    L histoire nous apprend, comme le rappelle des algériens dans ce fil de discussion, que s’il y a un bloc commun, peuple armée, les ennemis ne pourront rien contre un pays. Et hamdoulilAh, c est cet état d esprit qui prévaut chez nous.

    Hmed hamou
    8 janvier 2021 - 19 h 53 min

    Permettez-moi d’apporter une correction.
    il fallait lire : Si nous admettons que la vulnérabilité des états et des nation est inversement proportionnelle à leurs SOUS-DÉVELOPPEMENTS (et non à leurs développements) techniques et humains,…

    Merci

      Algiers
      9 janvier 2021 - 4 h 28 min

      Humm…Je pense ton enonce original est juste:
      La vulnérabilité des états et des nations est inversement proportionnelle à leurs développements techniques et humains. Autrement dit, Plus un etat est developpe moins il est vulnerable. 😉

        Hmed hamou
        9 janvier 2021 - 14 h 01 min

        [« Autrement dit, Plus un etat est developpe moins il est vulnerable. »]
        Oui, mais là la contribution parle de « la guerre cybernétique ».
        Or, qui risque une attaque ou une guerre cybernétique ? si ce n’est les sociétés et les états branchés hautes technologies! En tous cas, ce n’est sûrement pas les Papous des forêts de Nouvelle-Guinée ou les indiens de l’Amazonie vivants en harmonie avec la nature, avec pour seuls biens: trois flèches, une machette et un silex.
        D’où le constat de la vulnérabilité des nations développées; plus elles sont développées plus elles sont branchées et plus deviennent vulnérables ! C’est le revers de la médaille du développement; ou encore les avantages (ignorés) du SOUS-développement (le bunker, le seul bouclier fiable contre ces guerres de nouvelle génération )! Et la liste des avantages du sous-développement est loin d’être exhaustive !

          akika
          9 janvier 2021 - 14 h 51 min

          @ Algiers etHmed Hamou
          La discussion entre Algiers et Hmed Hamou est intéressante car au fond elle soulève les capacités d’une société à résister à des situations naturelles ou de guerre. La résistance dépend de la conjugaison des capacités matérielles, techniques et idéologique/culturelle d’une société. L’exemple du l’épidémie actuelle montre les différentes attitudes des sociétés, confiance en leur Etat, la solidarité, la conscience civique ne sont pas les mêmes comme il y a une différence entre ceux qui croient à la science ou le charlatanisme etc… Un cas aussi intéressant à citer c’est la résistance aux embargos américains, Cuba résiste depuis 60 ans, l’Iran depuis 40 ans grâce à leurs capacités scientifiques du pays mais aussi à leurs populations qui résistent par patriotisme ou en colère contre l’injustice de la force brutale et fascisante qui frappe toute une population. Il est vrai donc qu’un mode de vie ou la solidarité familiale ou militante donne de la force. Cependant tous les pays même très pauvre ont besoin aujourd’hui de la technologie car leurs infrastructures de base comme un barrage qui irrigue l’agriculture et sert à boire la population etc. Pour terminer je vous donne une info que j’ai failli mettre dans ma contribution. Il s’agit d’une directive des services des services secrets russes, le fameux ex-KGB qui ordonnent de ne jamais envoyer par mail toute infos susceptible de menacer la sécurité nationale et elle recommande que ces informations doivent être écrites sur papier et transmises de main à main et détruite ensuite. Cette anecdote fait penser aux messages par moto utilisé entre l’état-major et les soldats au front dans les tranchées. On peut penser aussi aux pigeons transportant des messages ficelés à leurs pattes. Il est vrai donc qu’un mode de vie dit traditionnelle comme celui de l’anecdote est le meilleur des antivirus contre les As de l’informatique qui peuvent déverrouiller tous les systèmes. Bon courage.

    Soraya
    8 janvier 2021 - 17 h 55 min

    Mais a quoi sert cette résistance
    a une autre guerre son peuple est déjà sur les genoux.

    Au nom de quel idéal? la guerre encore la guerre les mollahs ont fait la guerre a tous le monde dans la région.

    Tout l’argent de l’Uranium ? il devraient l’utiliser a alphabétiser leur jeunesse plutôt que de vouloir déstabiliser le monde et la région et vouloir raser Israël de la carte de géographie..La guerre contre Israel et les Usa l’Iran la perdra. Faire des morts. sera le seul résultat.

    Anonyme
    8 janvier 2021 - 15 h 19 min

    Commençons par mener la guerre contre ceux qui ont pillé l`argent du peuple comme Saidani, Khellil et consorts et rapatrier le butin comme nous l`avait promis notre actuelle président . Pour cela il faut un appareil judiciaire juste et impartial traitant le délits économiques de haute trahison et non comme un simple vol d`un téléphone portable. Quand au reste toutes les années passées ont servis aux pays développés de se préparer à maitriser les technologies de pointes toutes basées sur les satellites géostationnaires qu`actuellement un avion de chasse peut détruire et rendre toute l`armada aveugle.On s inquiète d`ailleurs du programme balistique de l`Iran juste pour ça.. Toutes les manœuvres militaires des pays pauvres s`exerce actuellement à mener des opérations et des exercices sans moyens de communication radio (à l`aveugle) en prévision des opérations de brouillage. L`ennemi est microscopique et invisible et pourtant menace la planète toute entière. Il a permis de démystifier le coté cinéma hollywoodien des puissances arrogantes.

    Hmed hamou
    8 janvier 2021 - 14 h 49 min

    Et nous qui passons notre temps à nous plaindre qu’on est pas suffisamment développé, pas assez d’infrastructures, pas suffisamment reliés à internet, livrée en goute à goute; nous qui craignons qu’on va encore rater le tournant de la 5G alors que les chinois et les sud Coréens en sont déjà la 6G, etc, etc.
    Voilà qui devrait nous clamer pour de bon.
    La contribution de Mr Akika devrait nous changer d’avis définitivement. On y voit clairement, et ce n’est qu’un aperçu, tous les l’avantages tactiques et surtout stratégiques d’être et surtout de demeurer sous développé. Pas la moindre voie d’accès, ni la moindre cible potentielle pour une attaque cybernétique. Choux blanc.
    Et c’est ça le plus intéressant dans cette affaire; c’est le côté prospectif, volontaire ?, de la contribution! Car c’est vers le sous développement et ses avantages, ne serait-ce que sécuritaire, que l’humanité sera obligé de retourner, pour sauver sa peau; une fois qu’elle aura atteint les limites du développement et se serait heurté à ses méfait insurmontables.
    Ce Serait la fin de l’histoire; ou plutôt l’inversion de l’histoire. D’où l’avantage de rester parmis les derniers de la classe, ceux qui ne sont qu’au début du chemin; ils ne se sont pas fatigué pour rien, ils ont encore toute leur énergie pour, le moment venu, rebrousser le chemin (voire même pas, ils y sont déjà) . Donc, pendant que les dernier deviennent les premiers, les (anciens) premiers (étant devenus derniers) vont encore une fois se mettre à courir pour redevenir premier voire pour dépasser (étant donné qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher, c’est de leurs gènes)… Mais, c’est peine perdue pour eux, car à chaque fois on inversera le sens de la course … C’est clair là ?
    Non, Pas suffisamment.
    Si nous admettons que la vulnérabilité des états et des nations est inversement proportionnelle à leurs développements techniques et humains, tout devient élémentaire. Tout de devient clair. En effet, Avec le développement, les humains deviennent plus douillets, plus fragiles (au moindre bobo) et peinent à supporter les aléas de la vie.
    Ils suffit de les priver d’eau chaude, de tartines au petit déjeuner ou d’un quart d’heure d’internet par jour qu’ils se retrouvent au bord du suicide,…
    En revanche, les sociétés rustiques habituées à la vie dure et à tout genre de privations…elles, elles seraient comme des poissons dans l’eau bénite quand toute l’humanité sera retournée à l’âge de pierre, à la chasse cueillette. Certes, dans ces sociétés rustiques les gens se suicident, m’eurent tout autant, voire encore plus, de maladies, de famines,… des attaques cardiaqus mais jamais d’attaque cybernétique, donc les gens meurent heureux, sans remords ni regrets ! Pas comme pour les mourants des sociétés développées et leurs désarrois de devoir quitter leurs énormes biens, leurs vies de luxe, le stress des testaments, les héritiers toujours mécontents, etc.
    C’est le côté positif , c’est même le luxe du sous-développement, face à la mort, on regrette moins la vie ! Et rien que ça, le sous-développement est un atout non négligeable pour les nations sous développées en cas de conflit…
    Atout tactique ou stratégique ? telle est la question.

    Anonyme
    8 janvier 2021 - 13 h 11 min

    En bombardant les centrales électriques tu coupe le courant , plus d’internet et plus de moyens d’attaquer, les ordinateurs seront tous neutralise oui il reste les batteries mais sans electricite plus moyen d’opérer et plus possible de charger les batteries des ordinateurs.

    Pour l'exemple la ville de Sidi Abdallah
    8 janvier 2021 - 12 h 38 min

    Sidi Addallah, ville intelligente et des TICs l’exemple le plus honteux du monde vanté par Bouteflika. Nous sommes à l’âge de pierres plus préoccupés par la pomme de terre, l’importation de bananes que des nouvelles technologies dont la cybersecurite. La honte!!!

    omega
    8 janvier 2021 - 8 h 02 min

    usa israel peuvent couper internet aux autres pays a tout moment. l iran et co auront un cyberWalou.

    Elephant Man
    7 janvier 2021 - 19 h 36 min

    L’assassinat du scientifique Fakhrizadeh Allah Yarhmou est typique du mossad sans avoir à parler de AI et cie..comme l’assassinat de nombreux scientifiques Palestiniens Allah Yarhmoum de par le monde à la sortie du domicile etc..et pour rappel également Cheikh Yassine Allah Yarhmou à Gaza à la sortie de la mosquée fajr un homme en fauteuil roulant cible de missiles israéliens……. Quelle BRAVOURE !!

    Merrikh
    7 janvier 2021 - 18 h 38 min

    La cybernétique a fait un saut qualitatif qui se traduit par la naissance d’une arme «miracle» nommée cyberguerre. Celle-ci, née du mariage de l’Internet et de l’intelligence artificielle, est une nouvelle arme à distance.

    La cyberguerre n’est pas une arme, c’est la guerre sur le cyberespace.
    Il ne faut pas mélanger les genres (le moyen et son utilisation).
    La cyberguerre n’est en aucun cas « le mariage de l’internet et de l’intelligence artificielle « , elle en est juste l’utilisation dévoyée et illégale, même si cette utilisation semble être « récente » mais en vérité ne l’est pas.
    L’intelligence artificielle existe depuis plusieurs décennies ainsi qu’internet. En réalité, beaucoup de gens confondent internet (et son protocole IP) et le Web (avec son protocole Http construit  » au dessus » d’IP) qui a permis le développement des échanges Http et plus encore (messagerie sur le Web, transfert de fichiers , d’images, de sons …).
    Pour terminer j’ajouterai un commentaire classique : je préfère l’intelligence artificielle à la bêtise « naturelle ».

      Anonyme
      7 janvier 2021 - 22 h 17 min

      C’est un outil de guerre qui paralyse des infrastructures sensibles et strategiques. C’est un outil est plus redoubtable que la guerre totale.

    Lghoul
    7 janvier 2021 - 16 h 18 min

    En effet, les guerres cybernétiques ont déja commencé. Les pays qui ont compris et qui dominent la science et les technologies de pointes peuvent maintenant paralyser a distance des réseaux de téléphonie ou des centrales éléctriques – ou nucléaires, pour isoler le pays du reste du monde en plongeant ses industries et ses institutions dans le noir. Pendant ce temps, pourtant si urgent, continuons a interpreter entre les lignes ce que les disciples de belahmar ont dit ou ce que bonatero a prédit sur la levée du soleil en hiver ou si le nouveau médicament de zabeit traite plusieurs maladies en même temps ou si c’est halal qu’un gynécologue traite une femme. Seul Dieu sait combien de temps nous avons vraiment perdu a brasser le vide sans absolument rien changer ou apporter de nouveau a notre condition ! Si on pourra quantifier ces pertes en temps perdu, en coûts inutiles, en stipidités flagrantes et en charlatantisme, elles pourront facilement dépasser les 1000 milliards de dollars dilapidés par la gouvernance de bouteflika en 20 ans.

    Abou Stroff
    7 janvier 2021 - 14 h 18 min

    je l’ai déjà souligné et je le répète:
    face aux algériens, leurs ennemis ne peuvent être que des tigres en papier à une condition et une seule:
    il faut qu’il y ait une osmose totale entre le peuple et ses dirigeants. il faut que leurs dirigeants soient dignes de confiance, intègres, patriotes et totalement désintéressés pour que les algériens se sacrifient, se coupent en quatre, déplacent des montagnes, assèchent des mers et anéantissent tous leurs ennemis.
    les exemples sont légion. les vietnamiens ont botté les fesses des impérialistes yankees parce que les dirigeants vietnamiens donnaient l’exemple en termes de sacrifice. les dirigeants vietnamiens (à l’image de Ho Chi Minh ou de Giap ne racontaient pas des histoires de patriotisme tout en achetant des biens à paris et/ou à genève avec de l’argent public détourné). les cubains aussi ont résisté au blocus imposé par les amerloques parce que Castro n’a pas profité de son statut de dirigeant pour siphonner l’argent public ou pour aller se soigner à Washington pendant que le cubain lambda crevait faute de soins (rappelons que la médecine cubaine est à la pointe au niveau mondial).
    moralité de l’histoire: : un pays où existe une forte osmose entre le peuple et ses dirigeants est INVINCIBLE, quelle que soit la puissance de son et de ses ennemis.

      Elephant Man
      7 janvier 2021 - 19 h 07 min

      @Abou Stroff
      Et les biens de votre majesté à Paris …..toujours pas un mot !!
      Cessez de vouloir berner les Algériens qui ne sont pas dupes, l’Histoire de l’Algérie parle d’elle-même et le peuple Algérien l’a déjà montré à maintes reprises par sa vaillance et sa bravoure exemplaire puisque l’ANP c’est le peuple Algérien dans son intégralité.

        Zaitri Mohamed
        8 janvier 2021 - 15 h 39 min

        Tu as raison mais n’oublie pas les biens à Paris, dans les maldives et ailleurs de notre issaba qui est encore à la tête du pays. Balayons d’abord devant nos portes, sahbi!

      Soraya
      8 janvier 2021 - 16 h 32 min

      Oui !!!Comment es-ce que l’osmose entre les Algériens les rendra compétitifs vis a vis des ennemis qu’ils sont entrain de se créer chaque jour?
      Personnellement j’aimerais que vous me l’expliquiez?
      Biden cherchera des partenaires qui feront partie de la solution pas ceux qui exigent et qui attendent sans concessions. Le monde a vraiment changé, Biden a une insurrection dans son pays et une Amérique que Trump a tourné sens dessus dessous, comme le monde d’ailleurs, l’Algérie ne sera pas sa priorité, c’est l’opportunité pour les dirigeants Algériens de se montrer coopératifs et proposer des solutions a une nation meurtrie par le Trumpisme. Israël propose des solutions natheinahoo intervient pour soutenir une Amérique meurtrie, les dirigeants algériens doivent apporter des solutions. Ne laisser pas Israel et ses partenaires être toujours les gagnants. Essayez de gagner un peu. Au fait les israéliens n’ont pas besoin de visa pour aller a Dubai, ils ont un waiver. Ou en sont les Algériens personne n’en veut a part Cuba. Ou est la capacité de négociation des Algériens ?

    Bealem du 42
    7 janvier 2021 - 12 h 57 min

    Durant la guerre au Vietnam un général Américain avait demandé à un de ses subordonné, dites, ceux d’en face »parlant des Vietnamiens » sont-ils payés? le subordonné lui avait répondu, non mon général, et le général s’était exclamé, alors ont est foutus!

      Elephant Man
      7 janvier 2021 - 19 h 20 min

      @Bealem Du 42
      Excellent commentaire.
      J’en profite pour conseiller Full Metal Jacket un film culte « Born to Kill à côté du symbole peace » sur le casque de Joker (« Guignol ») et la réplique de Animal mother (« brute épaisse ») devant le corps d’un de leur soldat « parce tu crois qu’on est là pour la démocratie….!! « .

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