Syrie : reprise des négociations pour une solution politique durable

Ghouta orientale
Douma a été libérée par les forces syriennes. D. R.

Réunis à Doha, les ministres des Affaires étrangères de la Russie, de la Turquie et du Qatar ont exprimé leur conviction qu’«il n’y a pas de solution militaire au conflit syrien» qui dure depuis maintenant dix ans, rapporte le site d’information russe, RT France.

Dans une déclaration commune, les participants ont «souligné leur engagement à préserver la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale» de la Syrie et ont «exprimé leur conviction qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit syrien». Moscou, Ankara et Doha souhaitent donc une «solution politique» à l’issue d’un processus «facilité par les Nations unies». A cet égard, ils ont rappelé leur soutien à la réforme constitutionnelle, qu’ils souhaitent «sans ingérence étrangère».

Les diplomates ont également souligné leur «détermination à combattre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations», ainsi que leur opposition «aux agendas séparatistes portant atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie».

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que les trois pays ne cherchaient pas à remplacer les efforts que la Russie, la Turquie et l’Iran déploient conjointement depuis 2017 pour faire cesser les combats en Syrie et discuter d’une solution politique. «Je ne peux que saluer le souhait du Qatar d’apporter sa contribution à la mise en place des conditions permettant de surmonter la situation tragique actuelle en Syrie», a-t-il commenté. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a annoncé que la Turquie accueillerait le prochain cycle de négociations.

La réunion de Doha s’est tenue alors que le 15 mars marquera les dix ans du début de la guerre civile syrienne. Dans ce conflit qui a fait plus de 100 000 morts et des millions de déplacés, la Turquie et le Qatar ont soutenu les combattants qui cherchaient à renverser le président Bachar Al-Assad tandis que celui-ci était allié de Moscou.

R. I.

Comment (3)

    Anonyme
    16 mars 2021 - 19 h 01 min

    A savoir que aucun Membre de l’Otan ne peut avoir une Politique étrangère personnelle mais doit être conforme à celle définie par le Commandement Intégré de l’Otan à sa Tête Usa Washington.. Donc Erdogan Islamistes Turquie ne fait qu’appliquer la feuille de route de Usa Otan et ce que dictent Usa. Le Pouvoir ne se partage pas.. Erdogan n’est qu’un Pion comme le Confeti Qatar , Saouds, Israël, des vendus comme leurs Terroristes Daesh à la solde créé par Régime Us… GB.. Et Fafa Al Nosra fait du bon boulot en Syrie , voici le 3 fouteurs de m.. E.. R.. D.. Niveau international derrière la guerre de 10 ans contre la Syrie et Iraq et Liban puis Yémen.. Maintenant c’est l’arroseur arrosé qui est gibier au Moyen-Orient.. Merci Iran, Russia et Hezbolah et État Syrie (et aussi Chine) qui traquent le Gibier Otan.. H’chouma à Erdogan Islamistes et Saouds Al Nosra Khawaridj en Chef..

    Elephant Man
    12 mars 2021 - 20 h 44 min

    Encore une fois extrait Naram Sarjoun :
    «Pensez-vous qu’ils veulent tout simplement la « normalisation » avec Israël et la paix, suite à quoi nous échangerions des poignées de main et nous nous embrasserions, chacun de nous poursuivant son chemin ? […].
    Savez-vous ce que veulent les USA pour libérer le blé capturé, les carburants et la Livre syrienne ? Ils ne se soucient pas de qui gouverne le pays, mais veulent disposer de sa géographie et de ses orientations politiques. D’ailleurs, ils le reconnaissent franchement et disent ouvertement qu’ils ne peuvent plus accepter une Syrie unie quelles que soient les concessions acceptées par les autorités syriennes en place, tout comme ils n’accepteront pas un Irak unifié… un projet publié depuis 1982 ! ».

    Anonyme
    12 mars 2021 - 19 h 11 min

    100 000 morts ! C’est vraiment beaucoup non ?

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