El-Djaz’ara, le FIS, le GIA, Rachad, le général français et l’idiot utile Tabbou

El-Djaz'ara
El-Djaz'ara fait porter ses idées par l'idiot utile Karim Tabbou D. R.

Contribution de Ramdane Hakem – Comme beaucoup d’amis, je me sens interpellé par les débats intenses en cours sur la place de Rachad au sein du Hirak. Ce groupe que l’on dit formé par quatre chats et deux souris est parvenu à transformer le mot d’ordre central de la protestation populaire, «Djazaïr horra dimocratia», en «Dawla madania machi askaria». Un tel détournement constitue pour tout démocrate qui réfléchit une véritable sortie de route porteuse de risques énormes – celui d’une dictature militaire à l’égyptienne ou d’un déferlement de violence à la syrienne.

Par ailleurs, je reconnais avoir été, comme beaucoup, séduit par le discours souvent empreint de sagesse de Mourad Dhina, dans le même temps que je suis révulsé par les vomis de son «frère» Larbi Zitout, sans parler des délires crapuleux des Amir Dz et autres Mohamed machin. Se peut-il que ces figures médiatiques appartiennent à une même famille politique, voire à une même organisation ?

Une vidéo du GIA sur YouTube, datant de 1996, et sur laquelle je suis tombé par hasard, m’a fourni des éléments étayant l’hypothèse selon laquelle Rachad ne serait qu’une des émanations d’El-Djaz’ara, une société secrète islamiste algérienne qui a basculé dans le terrorisme durant les années 1990.

La vidéo relate les aveux circonstanciés d’un cadre terroriste d’El-Djaz’ara ayant rejoint le GIA avant de s’apprêter à le trahir. Elle démonte, par la bouche d’un de ses acteurs principaux, le modus operandi de cette organisation terroriste sur laquelle nous avons peu d’informations. Les ressemblances avec les pratiques de Rachad au sein du Hirak sont frappantes.

La question que je me pose, et pour laquelle je n’ai pas de réponse définitive est : Rachad, El-Magharibia, les dizaines d’activistes sur Facebook et peut-être les centaines d’associations islamistes en Algérie ne sont-elles finalement que des manifestations publiques d’El-Djaz’ara, le véritable représentant toujours ultra-clandestin de l’islam radical en Algérie ?

Ces notes que j’ai prises en visionnant la vidéo, si elles n’apportent pas de réponse définitive à cette question, en font néanmoins une interrogation légitime et cruciale pour qui veut sauvegarder l’orientation démocratique et progressiste du Hirak.

R. H.

Aveux du docteur Lamara Abdelwahab dit Larbi, membre du Madjlis Echoura, responsable à l’organique d’El-Djaz’ara centre (Algérie). Enregistrement du 4 janvier 1996, disponible sur YouTube.

Né le 28 mai 1961 à El-Harrach, Lamara Abdelwahab, dit Larbi, médecin de son état, a rejoint El-Djaz’ara en 1980, à son entrée à l’université. Avant de rejoindre le GIA, il était membre du Comité central d’El-Djaz’ara (Madjliss Chouri El-Wassat : Alger, Blida, Tipasa, Bouira, Tizi Ouzou, etc.), où il occupait la fonction de responsable à l’organique.

Genèse d’El-Djaz’ara

La société secrète serait née en 1968, formée par une poignée d’étudiants qui se retrouvaient chez Malek Bennabi pour y suivre des causeries. Sa première initiative fut d’ouvrir, sur proposition de Bennabi, une salle de prière à l’Université d’Alger-Centre. Le noyau militant originel avait demandé au «maître» de devenir l’émir du groupe clandestin, mais Bennabi refusa, arguant qu’il se devait à sa fonction d’idéologue et qu’ils trouveraient bien quelqu’un d’autre pour les diriger. Parmi les fondateurs de l’organisation, il y avait notamment Abdelhamid Benchicou, A. Hamouda, M. Bouchoukha (cadre au ministère des Affaires religieuses), A. Rmitha, etc.

Le premier émir d’El-Djaz’ara fut Abdelhamid Benchicou. Il sera toutefois exclu de l’organisation quelques années plus tard pour déviation confrériste (tourouqiste) à partir de 1973. Il fut remplacé dans la guidance par Mohamed Tidjani Boudjemâa, qui cédera la place à Mohamed Saïd, originaire de Kabylie. En 1996 – année où fut réalisé l’enregistrement –, Tayeb Berghouch était à la tête d’El-Djaz’ara. Originaire de l’Est algérien, Berghouch aurait obtenu une licence en sciences sociales, en charia et également le diplôme de magister. Il serait l’auteur de livres (sur la religion) et entretiendrait des relations avec des «penseurs» islamistes aux Etats-Unis (Haddam et Dhina ?). Imam à Constantine, il aurait déclaré un jour : «Le djihad est un moyen de lutte non civilisé.»

Une organisation ultra-clandestine fortement cloisonnée

C’est en 1982 – dans le feu de la répression contre la mouvance amazighe – que les organisations islamistes (Djama’a islamia), jusqu’alors plus ou moins clandestines, furent autorisées à sortir de l’ombre et se lancèrent dans le prosélytisme au grand jour. El-Djaz’ara est ainsi directement responsable de l’assassinat de l’étudiant progressiste amazigh Kamel Amzal. Il y avait, en plus de cette organisation, les Frères musulmans locaux, les Frères musulmans internationaux, l’organisation salafiste Tabligh, etc.

El-Djaz’ara était une organisation politico-religieuse ultra-clandestine. A ses débuts, elle n’avait pas spécialisé les fonctions dans l’activité de ses membres ; ce ne fut que vers la fin des années 1980 que le Dr Lamara découvrit qu’El-Djaz’ara à laquelle il avait adhéré près de dix années auparavant avait plusieurs ailes cloisonnées :

– une aile, toujours clandestine, chargée du recrutement et de la formation ;

– une aile chargée de l’action intellectuelle (fikria), dont la mission était l’expansion de la pensée islamiste (tanouir el-fikr el-islami), à travers un réseau d’associations locales coordonnées par la djama’a el-islamia lil binâ’ el-hadhâri ;

– une aile politique qui va adhérer au FIS par la suite.

Particularités d’El-Djaz’ara

Ses membres, du moins à l’origine, se distinguaient des autres islamistes par leur refus de l’allégeance à une autorité étrangère, d’où la dénomination d’algérianistes. Pour eux, les Frères musulmans sont l’émanation d’une expérience égyptienne qui a la prétention de prendre une dimension internationale. El-Djaz’ara se veut avant tout algérienne, même si elle prône la solidarité et la coopération entre toutes les organisations et individus qui travaillent à répandre l’islamisme.

Plus précisément, El-Djaz’ara se distingue des autres groupes islamistes par son caractère local algérien, la rigueur de sa clandestinité, le fait qu’elle cible principalement les élites intellectuelles, les catégories sociales cultivées (étudiants, professeurs, etc.). Un des principes qu’enseignaient ses gourous était le suivant : quand vous gagnez un étudiant à la cause islamiste, vous gagnez en même temps tout un village – d’où est issu l’étudiant. De fait, la démocratisation de l’enseignement avait permis l’arrivée à l’université d’étudiants issus des contrées les plus reculées du pays.

Doctrine d’El-Djaz’ara (‘aqîda et sulûk)

Abdelhamid Boucha, un des idéologues d’El-Djaz’ara, était de ceux qui confectionnaient les programmes. Arrêté par le GIA, il affirma qu’El-Djaz’ara n’obligeait pas ses membres à adopter la doctrine fondamentaliste (‘aqîda salafia). Certains de ses membres sont ach’arites ou autres. El-Djaz’ara considère l’ach’arisme et le salafisme comme faisant partie de la même école, celle d’Ahl al-sunna wal djama’a.

‘Ibâdât et fiqh

El-Djaz’ara est d’obédience soufie, mais condamne et combat la tourouqia – à l’instar d’Erdogan en Turquie. Ses références théologiques (‘ibâdât) seraient Abu Hamid El-Ghazali et Saïd Haoua, connus pour leur obédience soufie.

La société secrète considère que les fondamentalistes salafistes, qui exigent de s’en tenir au Coran et à la sunna, sont responsables des divisions et de l’émiettement de la nation islamique. Certains de ses membres ont toutefois adopté le salafisme, non par libre choix, mais par opportunisme, en vertu du principe de réalité qui dicte de s’adapter au contexte.

El-Djaz’ara suit le fiqh el-madhabi (malékite), tout simplement parce que cette école est la plus répandue au Maghreb et que l’organisation considère qu’il n’y a pas de mal à en suivre les normes.

Prosélytisme et comportements (da’wa et sulûk)

El-Djaz’ara ne s’en tient pas aux méthodes et moyens préconisés par le Coran et la sunna dans sa pratique du prosélytisme (da’wa ijtihâdia et non tawqifia). Que ce soit en matière de manhadj ou de ‘aqîda, elle s’oppose aux enseignements salafistes ahl el-kitâb wa ‘sunna. En vérité, l’attitude de la société secrète est hypocrite : El-Djaz’ara proclame qu’el-wassâ’il li da’wa tewqifia (les moyens utilisés pour le prosélytisme doivent être conformes aux prescriptions du Coran et de la sunna) mais, en pratique, l’organisation utilise les vidéos, les chants, les images, le processus électoral (une pratique impie pour ahl a’da’wa tawqifia) dans son action prosélyte. El-Djaz’ara serait donc en pratique de type da’wa ijtihadia et non tawqifia.

Au total, les «déviations» d’El-Djaz’ara par rapport au dogme de la salafia djihâdia du GIA sont : el-walâ’ wal barâ’a (la fidélité n’est due qu’aux membres de la société secrète), ‘aqîda ach’ariste (ceux qui n’en partagent pas les vues étaient considérés comme des incroyants), turuqia (adeptes des zaouïas), utilisation de moyens illicites pour le prosélytisme (da’wa).

Rapport aux autres tendances et personnalités islamistes (da’awiya, fikriya, djihadia)

El-Djaz’ara entretient des rapports différents, selon les organisations et les personnalités. Le principal reproche qu’elle fait à l’organisation Da’wa wa tabligh est d’oublier le djihad (action armée) que cette dernière réduirait à djihad nafs (djihad tourné vers soi-même). Le salafisme ne serait qu’un instrument utilisé par le pouvoir pour «calmer les esprits», réduire la contestation. Avec les Frères musulmans locaux et les Frères musulmans internationaux, elle prône des relations fondées sur l’entraide sur le terrain, dans le respect de l’indépendance organique de chacun.

El-Djaz’ara considère que le chiisme est un courant dévoyé (firqa dhâ’la). Des membres dirigeants de la société secrète entretiennent toutefois des liens, notamment familiaux, avec Ahl shî’a (Anwar Heddam aurait un parent chiite, professeur à l’université de Kouba).

El-Djaz’ara a mis en place des stratégies particulières pour se rapprocher et gagner à ses conceptions les personnalités islamistes reconnues. Le cas le plus emblématique fut celui de cheikh Ahmed Sahnoun, que l’organisation serait parvenue à récupérer.

Enfin, les étudiants d’El-Djaz’ara auraient établi des liens solides à l’étranger, notamment avec des organisations islamistes de l’Inde, du Pakistan et de Malaisie.

Stratégies d’infiltration et manipulation

El-Djaz’ara enseigne qu’en terre d’islam (diâr islâmia) les institutions et autres organisations publiques appartiennent aux musulmans. Il est de ce fait légitime et même du devoir des islamistes de se les approprier. Cela est particulièrement vrai pour le ministère des Affaires religieuses. Les conférences islamiques annuelles sont une idée d’El-Djaz’ara, l’organisation exerce une influence dans le choix des imams et des directions des écoles coraniques. Ses éléments sont à la tête de plusieurs facultés et universités.

El-Djaz’ara et l’union des islamistes

Après leur sortie de la clandestinité, les islamistes ont créé deux organisations communes : la Da’wa islamia et le FIS. Quand est né le FIS, El-Djaz’ara ne voulait pas s’exposer, préférant l’appuyer de l’extérieur : aux municipales de 1990, là où le FIS ne parvenait pas à constituer un bureau, El-Djaz’ara intervenait pour combler le vide. Sinon, elle laissait les autres courants en occuper les organes dirigeants. Mais partout où la société secrète était implantée, la règle était de soutenir, ne serait-ce que par le vote, l’organisation d’Abassi Madani et Ali Benhadj.

Dans une seconde phase (pour les législatives), l’attitude de la société secrète changea. Décision fut prise par El-Djaz’ara d’entrer massivement dans les appareils du FIS : «Le FIS a besoin de nous et nous sommes les plus à même de le diriger.» La consigne était d’infiltrer le mouvement islamiste pour parvenir aux centres de décision soit directement en occupant les postes, soit indirectement en en contrôlant les prises de position. Cette pénétration s’est effectuée en accord avec la direction du FIS, qui n’a posé aucune condition ; en particulier, elle n’a pas mis comme préalable la dissolution d’El-Djaz’ara.

A l’intérieur du FIS, une lutte féroce entre différents courants islamistes s’est alors enclenchée, notamment entre El-Djaz’ara et Nahdha, chacune ayant sa fraction clandestine. On comprend mieux la longévité de Djaballah, qui a pu bénéficier de l’appui d’un réseau toujours clandestin. El-Djaz’ara a activé comme fraction au sein du FIS : des membres djaza’aristes du Madjlis Echoura de ce dernier s’étaient réunis à maintes reprises, à l’insu du FIS, avec Lamara Abdelwahab, dit Larbi, qui était responsable à l’organique d’El-Djaz’ara, pour décider des positions à défendre au sein du Front.

El-Djaz’ara et le djihad

Avant l’arrêt du processus électoral, notamment durant l’été 1991, quand s’était posée la question du djihad, El-Djaz’ara ne voyait pas encore la nécessité de recourir à l’action armée.

Après l’échec du processus électoral, la société secrète considéra que l’action militaire (elle parlait de ‘amal musallah et non de djihad) était un moyen de pression pour «recouvrer les droits du peuple». Elle n’avait pas encore admis le principe du djihad comme moyen d’instaurer la souveraineté d’Allah (i’lâ’ kalimat Allah : souveraineté de la parole d’Allah). Puis, les choses s’étaient précipitées avec l’apparition du GIA. El-Djaz’ara n’y était pas préparée : elle ne put même pas adopter une position formelle sur la question du djihad. Le Madjlis Echuri d’environ soixante-dix éléments n’était pas parvenu à se réunir ; chacun prit le chemin qui lui semblait le meilleur, une partie des militants étaient passés à l’action armée, d’autres ont préféré activer de l’extérieur. Lamara Abdelwahab, dit Larbi, étant médecin, soignait des blessés terroristes en décembre 1991 déjà.

Quand les groupes armés (djamâ’a musallaha) apparurent dans les quartiers et dans les villes, et commencèrent à se coordonner pour former le GIA, El-Djaz’ara devait s’adapter à ce nouveau contexte.

Participation d’El-Djaz’ara à l’action armée et au GIA

Des membres du Conseil national ont organisé des rencontres isolées avec des activistes de la société secrète : certains voulaient passer à l’action armée, d’autres étaient contre, d’autres encore balançaient entre les deux options. Ceux qui étaient pour le recours à la violence créèrent le FIDA pendant que beaucoup de militants avaient choisi de rester dans le FIS, passé à la clandestinité.

Mais au sein du FIS, des luttes intestines intenses firent que les choses avaient mal tourné. Ces luttes intestines décidèrent El-Djaz’ara à rallier le GIA. Le ralliement s’est effectué en plusieurs étapes. Au début, des éléments adhérèrent individuellement au GIA, en utilisant des accointances personnelles, puis ce fut tout le FIDA qui rejoignit l’organisation terroriste.

En fait, l’adhésion de Mohamed Saïd et Abderrazak Redjam, dirigeants principaux d’El-Djaz’ara, au GIA fut décisive pour décider les autres activistes de l’organisation à faire de même. Les djaz’aristes ne furent toutefois acceptés qu’après qu’ils eurent abjuré leurs «déviations» antérieures. Ils durent notamment se repentir d’avoir soutenu le processus électoral en 1990 et 1991. Mohamed Saïd et Abderrazak Redjam seront assassinés par le GIA en 1995 pour sédition.

Usant de la stratégie ayant servi au contrôle du FIS, El-Djaz’ara s’était fixé comme objectif de mettre la main sur le GIA en s’emparant de sa direction. Elle pensait que le meilleur moyen d’unir les djama’ate djihadia et de contrôler l’action armée était de parvenir aux centres de décision du GIA, physiquement en plaçant ses hommes, ou indirectement en faisant porter ses idées par d’autres – idiots utiles comme Karim Tabbou aujourd’hui ? De fait, El-Djaz’ara parvient très vite à prendre les organes d’expression du GIA, en français et en arabe, en se recommandant de l’émir national de l’organisation terroriste.

Au sein du GIA, les djaz’aristes ne formèrent toutefois pas une fraction à proprement parler ; il n’y eut pas de réunions formelles entre membres de la société secrète. Des contacts et des rencontres ont pourtant effectivement existé. Le but, au début, était de conforter l’organisation du GIA, par la suite, quand la Djaz’ara cessa d’en partager les vues, les contacts avaient pour finalité de favoriser la sédition de terroristes vers les zones «séparatistes» hors du contrôle du GIA. Et, pour finir, les djaz’aristes se fixèrent comme objectif le renversement de l’émir national du GIA, Abderrahmane Amine.

El-Djaz’ara accusée de haute trahison envers le GIA

El-Djaz’ara fut accusée d’avoir tenté de neutraliser l’émir du GIA dans le dessein d’arrêter le djihad. Mahfoud Tadjine, dit Abu Khalil, a adhéré à l’organisation El-Djaz’ara en 1987. Dans les années qui suivirent, il devint membre du Djihad islamique palestinien et reçut une formation militaire au Liban. Rentré au pays, soi-disant pour le djihad dans le cadre du GIA, il aurait demandé à Lamara Abdelwahab, dit Larbi, de lui établir un stratagème afin d’en finir avec l’émir de l’organisation terroriste. Mais le plan fut éventé. Lamara Abdelwahab, dit Larbi, est entre les mains du GIA depuis novembre 1995. Il fait ces aveux sans aucune contrainte, sachant qu’il allait bientôt «rencontrer Allah» (qu’il allait être tué). Abu Khalil est également prisonnier du GIA, mais refuse toujours de reconnaître les accusations de trahison qui pèsent sur lui.

Contacts non autorisés des terroristes d’El-Djaz’ara avec des éléments externes au GIA

Contacts en Algérie avec Djeddi et Boukhamkham. Contacts au Soudan pour l’entraînement des terroristes et demande d’aide en armement et finances (par l’intermédiaire de Zitout ?). Contacts en Syrie avec un général français, par l’intermédiaire d’Abu Khalil, afin de négocier l’arrêt du djihad en France, sans l’aval de l’émir du GIA. Les conditions posées à la France par la société secrète étaient : arrêt du soutien à l’Etat algérien (taghout), libération des prisonniers, arrêt des interpellations des militants djihadistes en France.

Enfin, des éléments d’El-Djaz’ara continueraient les collectes d’argent en Arabie Saoudite (Hidjaz) au nom du GIA. En fait, ce dernier avait chargé Mohamed Saïd de cette mission mais, après la découverte du «complot» et l’exécution de ce dernier par le GIA, la délégation n’est plus valide, les djaz’aristes furent sommés de remettre l’argent collecté à qui de droit et d’arrêter de se réclamer du djihad.

Sentence du GIA

Lamara Abdelwahab, dit Larbi, Abdelhamid Boucha et Abu Khalil sont reconnus coupables de bid’a mukathira (ou moqahira ?). Il en est de même pour l’organisation El-Djaz’ara à laquelle ils appartiennent. Elle utilise le principe selon lequel le but justifie les moyens (el-ghâya tubariru el-wassîla). Elle se revendique de la démocratie quand elle lui paraît pertinente et s’y oppose quand elle y voit un obstacle à ses objectifs (mafsada et non maslaha). El-Djaz’ara ne se détourne pas de l’impiété (kofr). Elle reconnaît Abu Hamid El-Ghazali (mo’tazil) et Saïd Haoua (soufi). Elle n’hésite pas devant la bid’a (hérésie). Elle a combattu les tenants de la sunna : les violences entre El-Djaz’ara et les salafistes dans les mosquées n’ont cessé qu’avec le début du «djihad».

Pour ces raisons, Abu Abdelhamid Amin, émir du GIA, a prononcé la condamnation à mort des prisonniers et des autres membres de l’organisation El-Djaz’ara.

Ndlr : Le titre est de la rédaction.

Comment (39)

    ZORO
    31 mars 2021 - 12 h 42 min

    Karim tabou est une figure de ce hirak avec lequel j ai coupé tout lien a partir de la 3 eme semaine Cependant il faut reconnaitre que ce monsieur a eu une position qui l honnore par rapport a l unite du oays et de son embleme national. Comparé a certains chef de partis qui continuent dans la provocation du peuple en s affichant a côté du drapeau de benet, Karim tabou a ete clair et sans confusion , en declarant lors d une assemblee que seul l embleme des chouhadda etait credible a ses yeux ,tout en l embrassant.
    SigneZORO. …Z….

    à l'attention de 'lauteur de l'article Ramdane Hakem
    31 mars 2021 - 11 h 14 min

    Monsieur , je suis désolé de vous répondre que le slogan «Dawla madania machi askaria», n’est pas un slogan exclusif de Rachad ou des islamistes ! C’est un slogan d’abord qui remonte à la plate forme de la Soummam, et c’est aussi un slogan des démocrates républicains qui s’accorde très bien avec le slogan « ni Etat militaire, ni Etat théocratique » !

    Les démocrates sont certes contre l’Etat policier, mais ne sont pas contre l’armée et n’ont jamais demandé la destitution ou la mort de l’armée comme le demande les intégristes. Car les démocrates sont conscients que c’est une attitude inconséquente, suicidaire. Mais il veulent simplement que l’armée ne fasse pas de politique et s’occupe de ses vraies missions constitutionnelles de défense du territoire et de la souveraineté nationale ! Les démocrates n’ont rien contre l’armée , et n’ont rien à voir avec les intégristes et les Rachadiste. De plus, ils ne sont pas contre l’islam en tant que religion et spiritualité ! Il n’ont jamais dit aussi « à bas l’islam » , ni « à bas l’ANP » !

      Lghoul
      31 mars 2021 - 13 h 52 min

      Merci d’avoir bien clarifié comment beaucoup mélangent les serviettes et les torchons car vouloir vivre libre et sans peur n’est pas synonyme d’etre contre quiconque.

      Démocrates+Islamistes= 1
      1 avril 2021 - 0 h 48 min

      Mettre les « démocrates » et les « islamistes » au pouvoir c’est l’ouverture des frontières avec le Maroc car ils ont la même position alignée sur le Maroc et sa colonisation du Sahara occidental.
      Jamais vous n’entendrez un « démocrate » ou un « islamiste » soutenir le peuple Sahraoui.

    veronese21
    31 mars 2021 - 5 h 05 min

    Merci Monsieur Hakem pour cette contribution qui a vraiment le mérite de nous éclairer sur un épisode de notre Histoire qui a conduit le Pays à vivre une «  »nuit noire de 10 ans' » dont les conséquences néfastes et désastreuses perdurent toujours et encore. J’aurai juste deux réflexions ou questionnements si je fais simple et court, à soumettre à votre sagacité si vous permettez, à savoir: 1- comment la Pensée de Malek Bennabi, qui fut pressenti pour être le guide ou maître de cette organisation clandestine, ait pu engendrer ou enfanter un tel génocide entre enfants d’un même pays? 2- quelle est la véritable signification du nom donné à cette organisation à savoir djaz’ara….comment doit-on lire et traduire ce nom entre «  »Algerianité » » et pluriel de bouchers en arabe «  » «  »djazaras » » j’hésite et j’ai beaucoup de mal à en saisir les sens et subtilités…A moins que ce soit un nom donné à «  »titre prémonitoire » »…..Merci pour votre éclairage.

      Anonyme
      31 mars 2021 - 11 h 16 min

      Djaz’ara vient des partisans d’une ligne « algérienne » au sein de la mouvance islamiste contrairement aux internationalistes.

      BennaB
      1 avril 2021 - 15 h 30 min

      La réponse est simple : il n’y a aucun lien… Quant à Djaz’ara c’est l’étiquette trouvée par feu M. Nahnah, en les voyant refuser de prêter allégeance à la mouvance Egyptienne il les qualifiait d’Algérianiste. Je doute qu’un « Bennabiste » puisse tolérer qu’une seule goutte de sang algérien soie versée. Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.

    anonyme
    30 mars 2021 - 22 h 52 min

    ce khoroto se pend pour un nabab (photo)
    alors qu’il ne vaut absolument rien, rien qu’à le voir (…)

    aonyme
    30 mars 2021 - 22 h 44 min

    Ce (…) tabou n’aurait jamais dû quitter El harrach

    karimdz
    30 mars 2021 - 20 h 36 min

    Tout ce « beau monde » rappelle le fameux film culte algérien, Carnaval fi dechra…

    Assurément, ils ont raté leur vocation !

    ZORO
    30 mars 2021 - 18 h 19 min

    Ghoul 30 mars 13h 16
    J ai bien cité les berberistes que j ai toujours qualifié de haineux des arabes et des musulmans et non les kabyles cette appelation derriere laquelle se cache Mehenni et consort pour diviser l Algerie. Le mal qui pourrait toucher les Kabyles ne vient que des berberistes qui utilisent l ensemble des kabyles comme bouclier.
    Je tiens enfin a te rappeler Sir Ghost ce que j ai répété plusieurs fois sur ce site a savoir que je n ai jamais eu de problème avec les kabyles parmi lesquels je compte plusieurs ami depuis mon enfance ,et qui font aussi partie de ma famille ouverte a l ensemble des algeriens sans distinction, mon problème c est les berberistes qui l ont cree le jour où ils ont tété le lait noir des peres blancs.
    SigneZORO. ..Z…

    Attention aux Traîtres du MAK !
    30 mars 2021 - 16 h 09 min

    L’Khawa faites attention à ce traître du MAK qui aide les Sionistes à s’installer e, Kabylie afin
    de Saboter par l’arrière l’Algérie en faisant comme ceux du FIS qui precher la bonne parole pour les autres
    et qui s’occuper du Qui Tue Qui pour faire diversion et faire porter le chapeaux
    à notre Glorieuse armée de libération Nationale qui est la seule digne de protéger le pays contre tous
    ces traitres de la Nation qui ne méritent que la prison d’el Harrach !
    Vive l’armée , Vive le président Teboune !

      Anonyme
      30 mars 2021 - 19 h 08 min

      Dès qu’on parle des islamistes leurs trolls pro-islamistes veulent détourner la discussion vers le MAK… yaw faqou.!! Les quelques abrutis makistes ne représentent pas un danger tandis que les millions d’islamistes que tu ne veux pas condamner vont brûler le pays une nouvelle fois

        Islamistes+MAK = 1
        30 mars 2021 - 20 h 34 min

        Les deux se valent, les deux soutiennent la colonisation du Sahara occidental par le Maroc.
        Des traitres a neutralisés par tout les moyens.

          Sahara Algérien d'Accord
          31 mars 2021 - 3 h 53 min

          Les intérêts de l’Algérie ne dépendent nullement du Sahara occidental ou de la Palestine!
          Je suis viscéralement pour une Algérie algérienne, une Algérie qui assume fièrement son identité ancré a cette terre nord africaine, berbère. Tout colonialisme est a combattre, le colonialisme, Ottoman ou celui des conquêtes arabes sous l’égide de l’islam n’est pas plus légitime que le colonialisme français!
          Pour les vrais arabes de la péninsule arabique et du golfe persique, nous demeurant éternellement inférieur a eux. Nous ne sommes que des « arabisés » issus de leurs glorieuses conquêtes sous l’étendard de l’islam et eux les conquérants, les soumis et les maitres!
          Si dans ton hypocrisie tu amalgames ta foi à tes racines généalogiques et épousé l’identité de tes maitres, pour nié celles qui te rattachent a ethniquement a la terre de tes ancêtres, tu n’es rien d’autre qu’un demi DZ.
          Je n’ai aucunes difficultés a reconnaitre la légitimité des palestiniens a combattre le sionisme et l’état d’israël, mais je ne me sent aucunement de liens autres que ceux de fraternités humaines, Tous sentiments particuliers, issus de l’arabité ou de l’islam, me sont complètement étranger. Regarde la réalité actuel, où tes « frères » arabique du golfe se mettent a reconnaitre Israel et a établir des relations diplomatiques officielles. Où la Syrie Baatiste, pays du nationalisme arabe est attaqué de toutes parts dans le seul but des intérêts d’israël et elle est attaqué par les arabes et les frères musulmans et autres wahabistes de tout poil.
          Je suis Algérien est j’assume mon algérianité dans toutes ses dimensions et l’Amaghzirité est une dimension dans l’algerianité tout a fait sans égal a celle de l’islam

          Karimou
          31 mars 2021 - 15 h 39 min

          @Islamistes+MAK=1 . Belle équation que sauf toi saura résoudre. Karim Tabbou est pourtant contre le MAK, là aussi, il fallait qu’il soit avec pour mieux l’enfoncer? Il a le droit de défendre ses idées si vous êtes bien sûr pour la liberté d’expression à moins que vous soyez réellement avec les islamistes. La réalité en Algerie, c’est que tous les pouvoirs se sont ralliés les islamistes pour contrer une république démocratique en Algerie. BIENTOT les elections et vous verrez combien de partis islamistes vont y participer afin d’avoir un quota un peu plus gonflé cette fois-ci. Quand on est en manque d’arguments, on verse dans l’invective et l’intrigue. Dans tous les pays civilisés, il y a des courants politiques extrémistes, indépendantistes, communistes, anarchistes, mais c’est la vraie démocratie et le débat utile et constructif qui écarte tous ces mouvements. Tout près de chez nous les Le Pen versent depuis longtemps dans l’extrémisme de droite, mais le peuple français sait choisir au moment opportun. Pourquoi a-t-on peur des vraies elections? Car le pouvoir en place n’est pas là pour le bien du pays.

    Anonyme3.
    30 mars 2021 - 15 h 09 min

    Ce (……) durant toute sa vie a travailler sans jamais assisté que 5 ans a l’APN ou il perçoit une retraite de 10 millions de centimes par mois ,comme (…) hanoune et cie avec nôtre (…) Assoul qui elle reçois un salaire de 27,5 millions par mois depuis 1994 a ce jour. Et dire que ces vermines ont le courage de sortir dans lès rues et aboient a haute voix la hachma la guedma KLITOU LE BLED YA SARRAKINES.

      Elephant Man
      31 mars 2021 - 21 h 04 min

      @Anonyme3.
      Excellent commentaire.

    Anonyme
    30 mars 2021 - 13 h 33 min

    Je pense que c’est l’idiot absolument inutile et qu’il s’est mis tout seul dans des sales draps…
    Tôt au tard il le regrettera

    Anonyme
    30 mars 2021 - 13 h 19 min

    Qu’est ce que je lis?? La Djazaara existe depuis plus de 50 ans?? Waouuu!! Et moi qui croyais que c’était les États-Unis qui ont fabriqué ces islamistes après les attentats de New-York??? On m’aurait menti?? On a couvé chez nous des islamistes qui sont devenus des terroristes!! Re-Waouuu!! Blague à part, c’est ce que je raconte aux trolls depuis des mois car il croient qu’on leur a envoyé des islamistes d’ailleurs. J’espère que ça les incitera à ouvrir un livre comme par exemple celui de l’auteur de cet article (Islamisme et barbarie) qui fait partie de ma riche bibliothèque sur le sujet…

    souad
    30 mars 2021 - 13 h 14 min

    encore une fois si AP le permet, cette vidéo a été diffusé par Rafaa :
    https://www.youtube.com/watch?v=_wuufaWT0Sc

    ZORO
    30 mars 2021 - 11 h 28 min

    Sincerement je n arriverai jamais pas a comprendre lhypocrisie et la filouterie des berberistes , d une part il disent que toute l afrique du nord appartient uniquement a ses enfant amazigh et qu elle s appelle Tamezgha , et voila qu il fustigent Tabou parcequ il lui trouvent aujourdhui un pere marocain comme si le maroc se trouvait en australie.Le comble c est que ce roi marocain qu ils font semblant de hair , leur a toulours ouvert les portes de casa tanger et oujda pour organiser leur congres tamaskhirt .
    D ou revenait Mouloud mameri lorsqu il a eu son accident en 1989 ??? N est ce pas d un congres tameskhirt organise a OUJDA .tout pres de la frontiere algerienne pour provoquer les algeriens???
    SigneZORO. ..Z…

    ZORO
    30 mars 2021 - 8 h 38 min

    A travers cet article l auteur essaye de nous expliquer comment ,une MOUVANCE ISLAMIQUE agissant clandestinement dans un PAYS MUSULMAN a pu tissé sa toile . Cependant il existe une question plus intrigante a laquelle j invite l auteur a repondre dans une autre contibution ,
    Comment dans un pays musulman des eglises clandestines foisonnent dans une seule region du pays sachant , comme vous le rapportez ,que le gourou islamique donnait comme consigne :
    «  »Quand vous gagnez un etudiant a la cause islamiste c est tout yun village que vous gagnez, »
    SIGNE.ZORO. …Z….

    Algerie Dabord
    30 mars 2021 - 8 h 07 min

    Karim Tabou pour quelles raisons serait il l’idiot de service? Je ne suis pas un fervent supporteur de cet homme politique.
    Algérie, état civile et non militaire! Je dis Oui!!! Et j’ajouterai Algérie, état civile et laic! Remettre l’armée dans ses casernes, les oulémas dans leurs mosquées, et le peuple qui participe pleinement aux décisions importantes de l’état, par le biais des votations, plusieurs fois par années. En Algérie, dans les villages de la Kabylie, il y a des assemblés villageoises, avec des réunions mensuelles et d’autres extraordinaires. Cette forme d’organisation a jouer un rôle primordiale dans la guerre pour l’indépendance. L’adhésion a la lutte armée pour l’indépendance était entière de la part de ses assemblées. Si lcertains points sur le mode fonctionnement de ses assemblées est certes dépassée pour notre époque, nous pouvons les revoirs, les corrigés, comme par exemple donner une place égale a la femme, afin d’y participer et d’y siéger. La racine des ses assemblés est bien plus démocratique que des élections pour élisent des hommes ou femmes politiques qui ne tiennent ni leurs promesses électorales, ni ne tiennent compte des citoyens, mais sont corrompus aux forces d’influences étrangères et aux lobies des multinationales. Nous le constatons aujourd’hui dans cette vieilles Europe et cette occident décadent qui va a sa perte.

      Belveder
      30 mars 2021 - 10 h 24 min

      (…) L occident est décadent justement depuis qu il s est autoproclamé LAIC est a decidé que le Pére n existe pas …et que la thérorie du genre devait etre suivi de tous sinon on est un extremiste

      Arrêtez ce délire !
      30 mars 2021 - 11 h 52 min

      Les assemblée de villages existent dans toute l’Algérie depuis des siècles pas seulement en Kabylie.
      L’Algérie ne sera jamais laïc mais musulmane a l’algérienne, a la Benbadis, Cheikh Ouartilani, Larbi Tebessi etc et sera toujours anti colonialiste.

        Anonyme
        30 mars 2021 - 19 h 13 min

        Un pays, une région, une ville ne peut pas avoir de religion. Il n’y a que les êtres humains qui peuvent faire la chahada et se déclarer musulmans. Autrement dit il n’y aura jamais d’islam algérien mais que des musulmans algériens qui individuellement peuvent être soufis, chiites, kharidjites ou tout ce qu’ils veulent

          Algerie Dabord
          31 mars 2021 - 4 h 09 min

          @Arrêtez Ce Délire !
          Algérien en carton vous êtes!!! Benbadis était un anti colonialiste? Il FESAIT ferait parti du mouvement des oulémas, ils étaient pour une Algérie sous tutelle française. Révisez votre histoire, Je n’ai rien contre l’islam, quand cela reste une question de foi purement individuelle et mais quand elle déborde politiquement, c’est un poison mortel comme le sont le FIS et le GIA ou les frères musulmans (mouvement).

      anonyme
      30 mars 2021 - 22 h 58 min

      @Algérie, état civile et non militaire! Je dis Oui!!! Et j’ajouterai Algérie, état civile et laic! Remettre l’armée dans ses casernes, les oulémas dans leurs mosquées

      Par la suite vous direz mariage pour tous
      L’Algérie restera éternellement musulmane (theb wala takreh)

        Walou
        31 mars 2021 - 4 h 18 min

        Les progressistes qui sont pour le mariage pour tous, mon cher Benbadiste, ceux sont ceux qui en même temps défendent l’islamisme (islam politique), ceux qui sont actuellement islmophile, et militent pour la promotion LGBT et de la déconstruction de la famille. Ceux sont vos « amis ».

    Anonyme
    30 mars 2021 - 6 h 02 min

    Où sont les servants de benet et leurs alliés islamiste? Toujours prompt à réagir dès qu’il faut insulter l’Algérie et bizarement pas une reaction à cet article bien fourni…
    Les 2 cancers de l’Algérie benet et islamiste doivent être éradiquer !

    Anonyme
    29 mars 2021 - 23 h 19 min

    «Djazaïr horra dimocratia» transformé en «Dawla madania machi askaria»??. Ces 2 slogans existaient depuis le début du Hirak. Les vidéos sont toutes sur YouTube

    Hocine-Nasser Bouabsa
    29 mars 2021 - 22 h 17 min

    L’article contient beaucoup de vérités mais aussi beaucoup d’incohérences. Par exemple, en soutenant qu’Ennahda algérienne et son leader Djaballah ont fait partie du FIS. Ce qui est faux. Certes il y a eu des efforts d’union, mais ils ont tous avorté. Prétendre aussi qu’El-Djez’ara était une organisation hyper-clandestine est une insulte aux grandes capacités de la fameuse et très performante SM (Sécurité militaire) algérienne, qui était très présente dans les universités et les campus.

    Les récits historiques sont importants, mais il fallait aussi mettre l’accent sur l’échec de l’idéologie islamiste, référence de tous les courants islamistes, comme El-Djez’ara, FIS, GIA, MIA, FIDA ou RACHAD. La religion ne doit jamais être associée à une idéologie politique, sinon elle perd toute sa pureté et sa spiritualité.

    Il y a beaucoup de jeunes étudiants algériens qui croient encore fermement au slogan « El-Islam, Dine wa Daoula ». Il faut donc défaire ce slogan phare de Zitout & Co par la production intellectuelle savamment et objectivement argumentée. C’est la seule solution pérenne pour barrer le chemin aux faux prophètes. De l’autre côté l’Etat doit se réformer de son propre gré pour répondre à la volonté populaire, sinon il sera brisé et l’Algérie avec.

    Les islamistes prétendent l’existence de systèmes économique et financier islamiques. Je les défie personnellement de donner une solution de rechange à « l’intérêt » comme instrument de régulation et de gestion monétaires, fiscales et budgétaires.

    Anonyme
    29 mars 2021 - 21 h 35 min

    Très intéressant, il nous faut la suite, c’est à dire que devient ce courent Djaz’artiste, qui sont ses membres influents aujourd’hui, comment sont-ils organisés et financés..etc. il est clair que ce courent est passé dans la clandestinité comme à ces débuts et s’active encore d’où certaines coïncidences dans les événements d’aujourd’hui.

      BennaB
      2 avril 2021 - 8 h 05 min

      Ce cercle de penseurs réunis autour de Bennabi que vous souhaitez salir et associer à des êtres sanguinaires alors qu’il n’y a aucun lien, se réunissait à ses débuts sous le règne de Boumediene. Juste une petite question, y avait-il une liberté associative et de réunion en dehors du parti unique à cette époque ?
      Vous avez une lecture anachronique des faits.

    Remarque
    29 mars 2021 - 20 h 02 min

    Non, Karim Tabou n’est pas idiot et n’est pas manipulé, il sait ce qu’il fait comme ses interventions au Maroc en soutien a la colonisation du Sahara occidental.

      Anonyme
      30 mars 2021 - 12 h 21 min

      @Nacer tu réponds à ton message faqou!!

      Elephant Man
      30 mars 2021 - 12 h 33 min

      @Remarque
      Excellent commentaire.
      VIVE L’ANP QU’ALLAH PROTÈGE LA MÈRE PATRIE ALGÉRIE SON PEUPLE ET SON ANP ET SON AP
      VIVE LE POLISARIO VIVE LA RÉSISTANCE SAHRAOUIE VIVE LA RASD LIBRE VIVE LA PALESTINE LIBRE
      Que ce traître à la Nation Algérienne à la Patrie se casse chez sa majesté « Kommandantur » des croyants au royaume enchanté en démocratie.
      Je réitère haute trahison à la Patrie atteinte à la sécurité et sûreté de l’État peine capitale directe.

        Anonyme
        30 mars 2021 - 13 h 21 min

        C’est quoi une peine capitale « directe »?? ????????

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