Israël considère le génocide du peuple palestinien comme un «droit sacré»

Israël sionisme
Un enfant palestinien conduit par une armada de soldats israéliens. D. R.

Contribution de Mourad Benachenhou – «Jéhovah livrera leurs rois entre tes mains, et tu feras disparaître leurs noms de dessous les cieux ; aucun ne tiendra contre toi, jusqu’à ce que tu les aies détruits.» (Deutéronome, 7 :24). «Dans les villes de ces peuples dont Jéhovah, ton Dieu, t’a donné le pays, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire.» – «Commentaire : cela signifiait les petits enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les animaux, tout ce qui respire : cfr Josué, 10 :40, 11 :11,14 (La Sainte Bible, Deutéronome, 20-16) www.freebiblecommentary.org.»

«Quiconque ne cherchera pas Jéhovah, le Dieu d’Israël, doit être mis à mort.» (La Sainte Bible, Chroniques 15:13).

Même si un fameux diction populaire proclame, à juste titre ou à tort «comparaison n’est pas raison», on a souvent comparé l’apartheid sioniste, imposé au peuple palestinien sur son propre sol, soit au racisme nazi, soit à la discrimination raciale institutionnalisée en Afrique du Sud, de 1948 à mai 1994. L’exclusivisme ethnique et religieux d’Israël va bien au-delà du nazisme et de l’apartheid.

A rappeler la fameuse déclaration du Dr Malan, qui a mis en œuvre cette politique d’apartheid, et qui a bénéficié alors de l’appui et de la protection de tout le «monde libre» (qui a qualifié de «terroristes» tous ceux qui se sont opposés – y compris Nelson Mandela, maintenu sur cette liste, bien après sa libération, son élection comme Président de son pays, et sa mort ! – même par des voies pacifiques, à cette politique) : «La différence de couleur n’est que la manifestation physique du contraste qui existe entre deux modes de vie inconciliables, entre la barbarie et la civilisation, entre le paganisme et le christianisme… Il en était ainsi à l’origine et dans l’ensemble, et il en est ainsi maintenant.»

Ces comparaisons ne tiennent pas la route, car le nazisme, tout barbare qu’il ait été – car il a causé la mort de 58 millions de personnes, toutes confessions et toutes races incluses – n’a jamais nié l’existence des races qu’il considérait comme inférieures, et qu’il voulait éliminer de la surface de la terre pour imposer le «Reich de mille ans». De même, l’apartheid sud-africain était basé sur le principe «séparés, mais égaux», et n’a jamais tenté de cacher le fait que plusieurs peuples distincts par leurs noms, leurs langues, leurs territoires et leurs coutumes, comme leur histoire, vivaient sur le domaine contrôlé par le gouvernement de Pretoria. Cette idéologie n’a, jamais, remis en cause avec acharnement la légitimité de la présence de ces peuples sur les territoires qu’ils occupaient depuis des temps lointains, ni tenté de supprimer les noms sous lesquels ils se reconnaissaient, et de les remplacer par des noms génériques, effaçant leurs spécificités ethniques, linguistiques et culturelles.

Bien qu’on puisse changer, seulement, quelques mots, dans la déclaration du Dr Malan, pour que les sionistes y trouvent leur compte, il faut souligner que le système sioniste, fondé sur une conviction religieuse, et non sur des considérations de principes politiques ou des faits historiques et démographiques avérés, ne reconnaît simplement pas, et jusqu’à la date de cet écrit, l’existence du peuple palestinien.

On peut résumer le principe de base sioniste, non pas «les juifs, et personne d’autre», mais «les juifs, et rien d’autre» ou, suivant la célèbre formule de l’Américaine Golda Meyer : «Il n’existe pas cette chose que serait le peuple palestinien.» Le qualificatif «palestinien», lui-même est effacé au profit du terme générique «arabe». Les sionistes refusent au peuple palestinien toute connotation, indiquant leur lien avec la Palestine, aussi bien que toute légitimité territoriale ou historique sur la Palestine antique ou contemporaine.

Aussi les sionistes vont-ils encore plus loin dans leur exclusivisme ethnique et religieux ; pour eux, comme le rappelle la déclaration de Golda Meyer, le peuple palestinien n’est pas une collectivité humaine, mais une «collection de choses», – donc dépourvue de tout qualificatif qui ferait des Palestiniens des êtres humains –, un simple «ramassis de choses», inanimées, passibles des lois qu’on applique aux «choses», pas aux êtres humains. Quand un sioniste tue ou blesse un Palestinien, il ne fait que disposer d’une «chose», sans âme et sans droit humain, et ne commet, donc, aucun crime. Le Palestinien n’est pas un être humain, selon les sionistes.

Aussi Israël va-t-il bien au-delà du racisme. Il a inventé un nouveau type de discrimination qui dépasse, de loin, les conceptions extrémistes hitlériennes de la supériorité de certaines races, et de l’apartheid sud-africain, qui ne sont jamais allés jusqu’à affirmer que les personnes de race non blanche n’étaient que des «choses».

L’idéologie sioniste, incarnée par l’Etat d’Israël, rejette «l’humanisme», qui est contraire à ses convictions religieuses. On est bien loin de cet «humanisme juif» dont certains «philosophes de renom» – qui ne cachent, nullement, leurs convictions religieuses sionistes, bien qu’ils se déguisent du masque de la laïcité ultra-militante – tirent leur pain quotidien, et rabattent les oreilles des auditeurs sur toutes les ondes, et fatiguent les yeux des lecteurs et en nombre de langues et tentent de convaincre le monde entier à y applaudir !

Il n’y a rien de plus aisé à définir et à pratiquer que «l’humanisme» car il est fondé sur l’idée simple et facile à saisir par les moins sophistiqués des esprits : à savoir que tous les êtres humains, au-delà de leurs différences physiques ou de leurs croyances spirituelles, se différencient des autres animaux et des choses inanimées, et partagent la même nature, et qu’ils sont, tous, dignes du même respect et des mêmes droits naturels.

On ne fera pas insulte aux philosophes «humanistes», sophistiqués et pleins de finesse et de profondeur – grands donneurs de leçons de pacifisme et d’humanisme «urbi et orbi», mais, néanmoins, soutiens inconditionnels de l’idéologie génocidaire sioniste – de croire qu’il faut leur rappeler cette définition élémentaire, qui est à l’opposé des principes comme des objectifs, des valeurs et des pratiques politiques embrassées par le sionisme. Les citations tirées de la Sainte Bible et données en chapeau de cet article ne reflètent pas un grand respect pour la personne humaine, à moins qu’elle soit juive !

Dès lors que les Palestiniens, comme individus ou comme communauté, sont considérés et traités comme des choses, la prétention «d’humanisme juif» dont se voilent les sionistes perd totalement de son sens car, s’il y a une entité où cet «humanisme», tant vanté mais qui n’existe que dans les ouvrages apologétiques du sionisme, devrait, en toute logique, trouver sa concrétisation, c’est bien Israël : sa pratique politique, culturelle, sécuritaire et sociale envers le peuple palestinien correspond aux «commandements divins», certes, mais est une insulte à «l’humanisme – et cet Etat est même plus éloigné de la forme la plus élémentaire de «l’humanisme», à savoir celle prônée d’antan par les nazis et les «apartheidistes» sud-africains, si honnis fussent-ils, et si loin avaient-ils été des «valeurs civilisationnelles humanistes» dont se réclament les «Etats avancés», par ailleurs, soutiens inconditionnels du projet génocidaire sioniste.

On sait, et les preuves en sont données, tous les jours dans l’actualité de ce pays, qu’Israël est un Etat qui n’accepte la qualité d’humains qu’aux juifs et qui pratique un exclusivisme religieux et ethnique totalement étranger à la définition la plus élémentaire de l’humanisme, celle pratiquée par les nazis et les partisans de l’apartheid, en Afrique du Sud. Il n’y a qu’en Israël qu’on pratique la discrimination religieuse et raciale, même dans l’utilisation des routes. Ni Hitler, dans sa folie barbare, ni le Dr Malan, malgré son racisme, hautement assumé, ne sont allés jusqu’à réserver des routes, le premier aux membres de la race aryenne, et le second aux Blancs, seulement. «Blankes» (Blancs seulement ) n’a jamais fait partie des panneaux de signalisation routière en Afrique du Sud ! Qu’on ne blâme pas les victimes du génocide pour l’inhumanité de l’idéologie sioniste !

Dans cette logique de «réification» du peuple palestinien, le modèle de paix proposé par Israël aux dirigeants palestiniens ne laisse aucun doute sur les objectifs recherchés par l’Etat qui symbolise, malgré sa prétention au modernisme le plus complet, non seulement le fanatisme religieux sioniste – tirant ses racines des temps de la barbarie antique, rejetant les progrès spirituels et moraux de ces deux derniers siècles – mais le refus de reconnaître l’humanité la plus élémentaire du peuple palestinien.

Qu’on ne blâme ni les Palestiniens, ni les Arabes, ni les musulmans, ni les antisionistes, ni même les «antisémites» et évidemment pas «les islamistes radicaux» pour ce négationnisme qui va au-delà de l’extrémisme racial de l’idéologie nazie ou sud-africaine, et qui perpétue ce «conflit», qui n’en finit pas et dans lequel le peuple palestinien, tout comme tous les peuples «non juifs» de la région, est la victime !

En dehors des édits divins rapportés par la Bible, les multiples écrits sionistes, rédigés et diffusés longtemps avant, ou même après, la création d’Israël, sont là pour prouver que l’inhumanité de cet Etat fanatique religieux, fondamentaliste et radical, n’a rien d’accidentel ou de conjoncturel. Elle n’a rien à voir ni avec «la menace existentielle qui planerait sur Israël» ni avec «le terrorisme palestinien» ; elle n’est pas la résultante inéluctable de «l’antisémitisme» ou des évènements passés ou présents, quels qu’ils aient été ou qu’ils soient. Sa justification comme son inspiration est à trouver, exclusivement dans l’idéologie religieuse sioniste.

Cette inhumanité, d’inspiration religieuse, se manifeste quotidiennement dans cette violence sioniste totale et sans nuances, et sans état d’âme ou de restrictions morales sur le territoire historique de la Palestine. Cette inhumanité exclut toute paix qui ne ferait pas disparaître, totalement, le peuple palestinien de la surface de la planète.

La formule de la paix israélienne en cohérence avec les enseignements de la Bible : «Les infidèles doivent disparaître de la surface de la terre promise.»

On tentera, en vain, de trouver un traité de paix, depuis celui signé entre Ramsès II et les Hittites, l’ancêtre des traités de paix, selon les historiens, où l’un des consignataires aurait été forcé de reconnaître qu’il n’existe pas ! Et c’est pourtant le type de traité de paix, à fondement religieux, qu’Israël veut imposer au peuple palestinien et que les Etats les plus sophistiqués du monde considèrent comme, totalement, acceptable et valant la peine d’être négocié !

L’innovation a du bon, mais elle ne doit pas pousser les uns et les autres à se faire les avocats et les porte-parole de l’absurdité enveloppée dans la mauvaise foi, cuite dans le fanatisme religieux et la violence qu’il suscite, et imposée par la menace d’annihilation !

La paix n’a de valeur que si les deux parties en présence y trouvent leurs intérêts matériels et moraux, et la garantie de leur survie en tant que collectivités humaines, jouissant du droit de vivre dignement et de se protéger. Quand seuls les intérêts, de caractère exclusivement religieux – car ils trouvent leur source dans la Bible, faut-il encore le souligner ? – d’une partie sont pris en charge, et ceux de caractère exclusivement politique de l’autre partie sont totalement ignorés, c’est ce qu’on appelle «l’annihilation sans condition» ou, mieux encore, «la conversion religieuse forcée». La paix devient, alors, l’étape ultime du «projet de génocide d’inspiration religieuse», tel que l’a planifié l’un, c’est-à-dire Israël ; et le premier pas vers encore plus de violence de désespoir pour l’autre, c’est-à-dire le peuple palestinien.

Selon la Bible, ni négociation, ni paix avec les «infidèles» ! Et suivant l’expression barbare de Netanyahou, qui ne fait que traduire en «novlangue» les rescrits de la Bible, «ils doivent être transcendés», c’est-à-dire transformés en cadavres ! On est, évidemment, aux antipodes des prescriptions du Saint Coran, telles que : «Vous avez votre religion et j’ai la mienne.» Q 109-6. Ou : «En vérité, ceux qui préservent leur foi, et les juifs et les chrétiens et les sabéens, quiconque croit en Dieu et au Jour du Destin, et fait de bonnes actions, sans aucun doute, recevront-ils une récompense de leur Dieu, et ils n’auront rien à craindre, et ils n’auront pas à se lamenter.» Q 2 : 62. Ou : «S’ils arrêtent (leur agression, nda) Dieu pardonne et est Miséricordieux.» Q 2 :192 ou encore : «Si maintenant, ils choisissent la paix, choisissez la paix, et placez votre confiance en Dieu, car Dieu entend tout et voit tout.» Q 8 :61.

La Sainte Bible ne promet rien d’autre aux «infidèles qui ne croient pas en Jehovah» que l’extermination – c’est-à-dire la «transcendance» promise et mise en œuvre par Netanyahou : c’est, exactement, le programme que les sionistes sont en train d’exécuter en Palestine historique. Evidemment, pas question de donner le statut de «dhimmis» à ces infidèles, qui rejettent Jéhovah et «souillent la terre promise». La paix ou tout compromis avec les «infidèles non juifs» ne fait pas partie des enseignements de la Bible, dont les sionistes ont une interprétation littérale qu’ils appliquent avec fidélité, avec l’appui inconditionnel des «nations civilisées».

En conclusion : «La paix contre la paix», selon l’expression quelque peu absurde et irrationnelle de Netanyahou, est une expression qui ne veut rien dire d’autre que la volonté de ce dirigeant de ne s’arrêter à rien pour parachever le génocide du peuple palestinien, génocide déjà inscrit, profondément, dans l’idéologie, totalement et exclusivement, religieuse sioniste.

Etant donné que le sionisme considère que les promesses et les commandements de Jéhovah sont non altérables et non négociables, le marché proposé aux dirigeants palestiniens, par les autorités politiques israéliennes, est le suivant :«Nous sommes disposés à négocier et signer avec vous un traité de paix si vous êtes disposés à reconnaître que vous n’avez jamais existé, que vous n’existez pas, et que vous intégriez dans vos croyances religieuses que Dieu a donné, pour l’éternité, la terre historique de Palestine aux juifs, que ceux-ci, en conséquence, ont un droit sacré et un devoir religieux de vous massacrer et de vous expulser de cette terre.»

Le seul choix donné aux dirigeants palestiniens par Israël, «conformément aux proférations de la Sainte Bible», est de signer un accord légitimant et légalisant le génocide de leur peuple. Le «monde civilisé», «en plein respect de ses valeurs humanistes», appuiera, sans doute, une telle «paix» qui donnera aux Palestiniens la «paix éternelle» des cimetières une fois pour toutes !

Le drapeau israélien, qui représente l’étoile de David, bleue sur fond blanc, encadrée de deux larges lignes bleues, est le symbole de l’idéologie génocidaire sioniste, et de sa folie meurtrière, aux antipodes du plus petit «atome» du concept d’humanisme ; il est porteur d’une conception de la paix, fondée sur des principes dans lesquels tant les nazis que les «apartheidistes» sud-africains n’auraient pas manqué de se reconnaître, tout en y apportant une légère nuance d’humanisme, que rejette avec horreur le sionisme, parce que jugée blasphématoire.

Pour clore cette contribution et montrer l’ineptie de l’accusation «d’antisémitisme», lancée, à tort et à travers, par les partisans du génocide du peuple palestinien contre ceux qui s’insurgent d’une telle barbarie, ces «justes parmi les hommes», voici une citation tirée d’un ouvrage coécrit par un penseur israélien et un juif américain, tous deux, par ailleurs et paradoxalement, frappés du qualificatif «antisémites» parce qu’ils ont osé mettre à nu l’idéologie fondamentaliste juive incarnée par Israël : «En tant que chercheurs spécialisés dans l’étude de la société contemporaine, et en tant que juifs, l’un israélien et l’autre américain, ayant des engagements personnels et des attaches au Moyen-Orient, nous ne pouvons-nous empêcher d’observer que le fondamentalisme juif en Israël est un obstacle majeur à la paix dans la région.

De plus, nous ne pouvons qu’être consternés de constater que des personnes, par ailleurs bien informées, et astucieuses, et qui sont promptes à montrer du doigt la violence des autres approches fondamentalistes à l’existence, s’acharnent à nier le caractère pernicieux du fondamentalisme juif, tant à l’encontre du processus de paix qu’envers ses victimes.» (Israel Shahak et Norton Mezvinsky, 2004 : Le Fondamentalisme juif en Israël, nouvelle édition, Pluto Press, Londres, p. XVI).

M. B.

Comment (22)

    Lghoul
    19 mai 2021 - 10 h 19 min

    Je me suis posé une seule question: Dans quel pays au monde un territore de quelque 300 km2, habité par plus de 2 million d’ames qui comporte 30% d’enfants, dont la seule frontiere « non hostile » est la mer, se fait canarder, bombarder 24H/24H par des avions, des missiles et des chars pour détruire tout ce qui bouge, humains et infrastructure ? Tout cela pendant que le monde arabe oberve sans brancher ! Ils auraient pu au moins couper zaama leur « normalisation », faire semblant de remttre en cause leur zaaam « traité de paix ». Sachant qu’il n’y a rien a attendre de l’ONU ou du reste du monde, le monde arabe a sa propre et principale responsabilité car ce sont les arabes qui ont décidé a la place des palestiniens depuis 1948 pour se maintenir au pouvoir. Les pays arabes sont les seuls a blamer sur tout ce que les palestiniens sont en train de subir aujourd’hui et demain.

      Lghoul
      19 mai 2021 - 11 h 50 min

      J’ajouterai que 300 km2 n’est juste que 10 km × 30 km contenant presque 2.5 millions !!! Et les pauvres ne peuvent meme pas fuir pour se réfugier car seule la mer est a leur rencontre pour les engloutir. Et devant toute cette injustice aveugle, le monde et les arabe en particulier, croisent leurs bras et regardent en « live » la chasse a l’humain. C’est incroyable !

      zenaty
      20 mai 2021 - 8 h 17 min

      PALESTINE – L’aveu de David Ben Gourion par une belle nuit d’été…
      Publié par: Hassan Hamadé*le: 19 mai, 2021Dans: A La Une, ACCEUIL, Actualité, Actualité_Moyen_Orient Imprimer Email

      Palestinian and Israeli flag, conflict concept

      Sorties victorieuses de la guerre de 1967, les autorités d’occupation ont annoncé : « Jérusalem unifiée est la capitale éternelle d’Israël ».

      Puis, des Pays arabes suivis par l’Organisation de Libération de la Palestine [OLP] et l’Autorité autonome impliquée dans la liquidation de la question palestinienne par les effets des Accords d’Oslo, se sont précipités vers l’option des deux États assortie de la déclaration unilatérale selon laquelle « Jérusalem-Est est la capitale de l’État de la Palestine » ; une option devenue la risée des sionistes israéliens convaincus de la loyauté du sionisme arabe à leur égard et de son hostilité à l’égard de la Palestine.

      Par Hassan Hamadé*

      En réalité, les deux propositions suscitent l’ironie. Le sort de la seconde étant connu d’avance, elle ne mérite pas que nous nous y attardions davantage.

      Quant à l’annonce consistant à faire de Jérusalem unifiée la capitale éternelle d’Israël, elle repose sur l’idée que l’histoire s’est arrêtée devant la suprématie israélienne fortifiée par le sionisme arabe, grâce à quoi il n’y aurait aucun espoir de salut ni pour la Palestine ni pour aucun Arabe qui la soutiendrait. Naturellement, cette hypothèse a échoué et, aujourd’hui, pour la première fois depuis la guerre de 1973, se pose sérieusement celle de la disparition de l’entité sioniste elle-même. Une hypothèse qui fut la hantise du père fondateur d’Israël, David Ben-Gourion, si l’on se réfère à ce qu’il a confié sur ce sujet.

      Pour rappel, il est notoirement connu que l’entité sioniste a trois pères: Haim Weizman, David Ben-Gourion et Nahum Goldmann. Le premier a arraché la Déclaration Balfour, le second a mené l’action militaire sur le terrain et ordonné des expulsions et des massacres de Palestiniens, le troisième a organisé des campagnes de soutien aux colons, collecté des fonds et tissé des relations internationales. Or, Weizman détestait Ben-Gourion et le toisait avec arrogance, tandis que Goldmann et Ben-Gourion se vouaient une grande amitié, au point que Nahum pouvait se permettre de poser à David des questions qu’aucun dirigeant sioniste n’aurait osé aborder.

      Dans son livre intitulé « Le paradoxe juif » [Editions Stock, 1976], Goldmann rapporte les détails d’une conversation ayant eu lieu au domicile de Ben Gourion, en 1956, et dont les propos ne devaient même pas être entendus par son épouse, Paula Munweis. Des propos chargés d’un aveu dangereux confié à l’ami digne de confiance. En effet, Goldmann écrit :

      « Cette nuit-là, une belle nuit d’été, nous eûmes une conversation à cœur ouvert sur le problème arabe. Je ne comprends pas ton optimisme, me déclare Ben Gourion. Pourquoi les Arabes feraient-ils la paix ? Si j’étais, moi, un leader arabe, jamais je ne signerais avec Israël. C’est normal : nous avons pris leur pays. Certes, Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Nous sommes originaires d’Israël, c’est vrai, mais il y a de cela deux mille ans : en quoi cela les concerne-t-il ? Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? ».

      Un aveu du niveau d’un « secret d’État », pour la bonne raison qu’il démolit les fondements de la croyance sur laquelle repose le projet du « refuge national » pour les Juifs, conformément à la promesse déclarée par Lord Balfour en 1917. Et comme pour Paula, les hauts responsables israéliens ne devaient pas l’entendre, vu qu’il justifie le rejet absolu de l’entité sioniste par les Palestiniens, accorde une légitimité à quiconque lui résisterait et nuit à sa propagande en la vidant de son contenu.

      Un aveu qui signifie aussi que Ben-Gourion était sceptique quant à la capacité du sionisme arabe de transmettre durablement sa traitrise aux générations futures, d’autant plus qu’il se délectait de son soutien à travers la Grande-Bretagne et la France ; un soutien inimaginable aussi bien pour toute personne raisonnable que pour les rêveurs sionistes.

      En effet, nul ne peut prévoir ce que cache l’avenir. Qui sait ? Viendra peut-être le jour où les nouvelles générations se révolteront contre les traîtres et rétabliront la considération due aux patriotes persécutés par ledit sionisme arabe. Le monde se retrouvera sens dessus dessous et le rêve sioniste deviendra un cauchemar pour ses concepteurs et leurs suiveurs.

      De plus, Ben-Gourion était intimement convaincu que l’ère de la prospérité exceptionnelle ne durerait pas vu qu’elle repose sur la complicité de la plupart des proches de la victime avec ses bourreaux. Par conséquent, il était tout aussi convaincu que l’entité israélienne risquait de disparaître. C’était dans la logique des choses et Goldmann décrit avec précision la psychologie de son ami et rapporte ces propos :

      «- J’aurai bientôt soixante-dix ans. Eh bien, Nahum, me demanderais-tu si je mourrai et si je serai enterré dans un État juif que je te répondrai oui : dans dix ans, dans quinze ans, je crois qu’il y aura encore un État juif. Mais si tu me demandes si mon fils Amos, qui aura cinquante ans à la fin de l’année a des chances de mourir et d’être enterré dans un État juif, je te répondrai : cinquante pour cent.
      – Mais enfin, l’interrompis-je, comment peux-tu dormir avec l’idée d’une telle perspective tout en étant Premier ministre d’Israël ?
      -Qui te dit que je dors ? répondit-il simplement. »

      Goldmann dit avoir été « consterné par ce pessimisme ». D’ailleurs, il s’est attaché à expliquer la raison de la contradiction flagrante entre la logique de Ben-Gourion et son comportement basé sur la force militaire et rien que la force militaire. Son analyse mérite l’attention car elle ouvre la possibilité de nombreuses comparaisons :

      « Son caractère entêté agressif incapable de faire des concessions, l’empêchait de suivre les conseils de son intelligence. La meilleure preuve en est que, une fois éloigné du pouvoir, l’intelligence reprit ses droits ; il devint même « goldmanniste », déclarant qu’il fallait rendre tous les territoires occupés (depuis 1967, Ndt) sauf Jérusalem. »

      Sauf Jérusalem !? Quelle approche prouvée stérile par les faits ! Il n’empêche que Ben Gourion s’attendait au pire pour l’entité qu’il a contribué à créer et a reconnu, en son for intérieur, le droit des Palestiniens sur leur pays tout entier. Mais il était le fils et le captif de l’instinct raciste de l’individu israélien. À ce propos, Goldmann apporte un éclairage intéressant :

      « Je lui ai dit un jour : Tu as réussi à faire une chose que seul le Bon Dieu avait faite avant toi. Non seulement tu as créé l’État d’Israël, mais tu as modelé à ton image le nouveau Juif israélien.
      – Eh bien, ce n’est pas mal, non ? s’écria-t-il.
      – Attends un peu, repris-je. Je ne suis pas sûr que le Bon Dieu ait tellement réussi à créer l’homme ; je ne suis donc pas sûr que tu aies réussi en créant l’Israélien. »

      Telle est l’opinion de Goldmann et de son partenaire sur cette paternité de malheur. Maintenant, si nous comparions les enfants et petits-enfants avec celui qui les a modelés à son image, nous constaterions qu’ils sont loin d’avoir hérité de son intelligence, même s’il n’a pas toujours suivi ce qu’elle lui dictait. En revanche, ils ont retenu ses leçons en perpétrant un massacre après l’autre sur le peuple palestinien torturé et opprimé, qu’il soit musulman ou fidèle au Christ syro-palestinien.

      C’est donc une tragédie des plus terribles pendant que des États mentent, tergiversent et soutiennent implicitement le racisme israélien, à commencer par les États-Unis et les gouvernements du maudit sionisme arabe.

      Mais le résultat de la confrontation est certain, comme l’a prédit Ben Gourion : cinquante pour cent, voir moins, beaucoup moins…

      Dans les derniers jours de sa vie, Nahum Goldmann a cherché à ouvrir une nouvelle page en agissant de telle sorte que l’entité sioniste se désintègre avec le moindre coût humain possible. Pour cela, il a tenté de sauver l’idée d’un règlement pacifique et a ouvert les portes de l’Europe à l’OLP via ses disciples, tels l’Autrichien Bruno Kreisky, l’Allemand Willy Brandt, le Français Pierre Mendès France, etc. Et le 3 juillet 1982, alors que Beyrouth était assiégée, il a publié avec Mendès France et Philip Klutznick une déclaration appelant Israël à lever le siège pour faciliter les négociations avec l’OLP. En réalité, il n’avait pas de respect pour les diplomates israéliens et voyait en eux une source de danger pour les Juifs du monde.

      Aujourd’hui, le peuple palestinien se bat avec un courage indescriptible et une détermination sans faille et, en effet, ses générations successives n’ont pas cédé et comptent sur elles-mêmes. Il lui suffit d’être soutenu par ses alliés fidèles pour aller vers la victoire à Jérusalem et le reste de la Palestine de la rivière à la mer.

      *Hassan Hamadé – Écrivain et chercheur libanais
      18/05/2021
      Source : Al-Akhbar (Liban)
      https://al-akhbar.com/Palestine/306151

      Traduit par Mouna Alno-Nakhal

    Surfer d'argent
    19 mai 2021 - 0 h 34 min

    Sauf erreur de ma part, après la Palestine, leur projet sera le monde entier !

    Anonyme
    18 mai 2021 - 17 h 55 min

    Le seul et unique danger pour Israel c`est l`Iran qui n a jamais mis le genou à terre. L`Arabie Saoudite vient de le comprendre après s être fait siphonnée et vidée par Trump et son gendre Kouchner et maintenant apres la remise à table de l`affaire Khajokdji, l`Arabie a signés un accord d`exploitation de gaz en mer (gagnant-gagnant) avec l`Iran (un rapprochement impensable il y a juste 2 mois . Les événements actuels avec la Palestine est une grosse touffe de cheveux dans la soupe des redditions des pays et royaumes arabes avec Israël. La France a effacée hier la dette de 5 milliards de dollars comme cadeau au Soudan pour sa signature avec Israël. Toute l`Europe et les États unis d`Israël sont sous emprise du Sionisme mondial. Personne ne résiste aux chants des sirènes sionistes même pas Merkel ou Gaid Salah … c`est quoi la secret de cet forme d`hypnose.

    Merikh
    18 mai 2021 - 15 h 43 min

    Une fois qu’on a écrit 20 fois ce genre de commentaires et laisser aux internautes le soin de donner leur avis
    (sur AP mais pas en Algérie !!!), que fait-on ?
    Je lis ce genre de choses depuis la guerre des 6 jours et discuté 1000 fois au sein d’associations pro-palestiniennes, fait des marches/manifestations/pétitions … discuté avec des militants de l’ex FPLP.
    Rien de rien. Pauvres palestiniens qui donnez à ceux qui en ont rien à braire de votre situation, l’occasion de s’affirmer et affirmer leur limite.
    Bougez-vous ou arrêtez de miauler …. Apportez une aide réelle aux palestiniens (matérielle, manifestations, pétitions, ..) sinon abstenez-vous !

      Meghrali Akli
      18 mai 2021 - 19 h 17 min

      effectivement les bavardages ne menent à rien. Mais le Sionisme était pendant des siècles un bavardage répété dans les synagogues qui a gardé vivaces les rancoeurs du passé. Puis, le système colonial s’est peu à peu mis en place et les sionistes ont profité de cette ouverture historique pour transformer en réalité ce rêve. Supposons que les juifs n’aient pas bavardé pendant plus de de millénaires, jamais ils n’auraient pu rendre ce simple phantasme religieux une réalité politique sur le terrain. Conclusion: pour garder vivant le problème palestinien et aider à son réglement, il faut continuer à parler de l’injustice qu’il subit et de la menace de sa disparition du fait d’une idéologie génocidaire qui tire ses racines de la Bible juive. les circonstances politiques se présenteront dans le futur( quand, nul ne le sait) où le peuple palestinien réalisera son rêve; Comme a dit un poête arabe du Moyen Age: une cause dont les gens continuent à parler n’est pas une cause perdue. Trêve donc de populisme : Il faut continuer à assener les vérités historiques et politiques du sionisme et du drame du peuple palestinien, C’est une aide encore plus importante que l’aide matérielle qu’on leur donne, parceque c’est exactement ce que veut israël et les pays qui la soutiennent: faire du problème palestinien un problème humanitaire qui demande un réglement humanitaire, y compris le transfert des Palestiniens vers
      des pays qui accepteraient de les recevoir. L’ex agent du Mossad et ex ministre des affaires étrangère israélienne, Mme Tzivi, a dit ceci: » quand donc les Palestiniens vont comprendre qu’ils pourraient mieux vivre allleurs? » c’est la meilleure façon de faciliter l’entreprise de génocide du peuple palestinien: faire semblant d’avoir pitié de lui pour justifier son expulsion de son pays et laisser la place aux juifs et exclusivement aux Juifs en Palestine historique! c’est exactement ce que veulent les extrémistes juifs, dont Netanyahu est le leader actuel.

    Elephant Man
    18 mai 2021 - 13 h 55 min

    Excellente contribution.
    Où le principe de NÉANTISER….

    Abou Stroff
    18 mai 2021 - 13 h 49 min

    je pense qu’en citant, dès l’introduction, des textes religieux, M. B. disqualifie totalement sa contribution (si tant est qu’un texte reposant sur des textes « incontestables », c’est à dire non-questionnables, peut être qualifié de contribution).
    je pense que, limité par les oeillères idéologiques (i. e . sa vision religieuse des choses et des phénomènes) qu’il porte, M. B. ne se rend pas compte que son texte donne du grain à moudre à l’entité sioniste, conforte la vermine sioniste dans ses agissements criminels et désarme totalement la cause palestinienne.
    en effet, je persiste et signe: la vision religieuse des choses et des phénomènes met, entre les mains de la vermine sioniste, tous les atouts dans la mesure où aussi bien les textes sacrés hébraïques que les textes sacrés musulmans (textes qui ne sont point corroborés par les données historiques) justifient et garantissent l’existence de l’entité sioniste.
    or, l’entité sioniste est, d’abord et avant tout, un VESTIGE COLONIAL doublé d’une entité raciste basée sur la religion qui doit disparaitre en tant que tel, via un processus de décolonisation.
    par conséquent, notre soutien de la cause palestinienne est, d’abord et avant tout, notre soutien à un peuple colonisé, point barre.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat indéniable que la vermine sioniste fait tout pour que le problème de la Palestine se réduise à une guerre de religions. dans ce contexte, la vermine sioniste et la vermine islamiste ont, malgré les apparences, des intérêts convergents, pour ne pas dire identiques. les deux vermines justifient l’existence, grâce à la référence religieuse, l’une de l’autre et sont des alliés objectifs de l’impérialisme.
    PS1: qu’exigerait de plus la vermine sioniste (et la vermine islamiste, bien entendu) si tous les Etats de la région étaient basés sur la religion et où cette dernière, en tant qu’idéologie dominante, constituait l’unique référent pour gérer la « cité »?
    PS2: des études génétiques récentes indiquent que les « juifs » ashkénazes sont de simples convertis et n’ont aucun lien avec les « juifs » ayant vécu en Palestine. ne serait il pas judicieux de demander à ces « juifs » de retourner vers où ils sont venus?

      Amamou khaled
      18 mai 2021 - 18 h 19 min

      l’auteur de cet article n’a, semble-t-il, pas eu pour intention de réviser l’histoire du sionisme, qui trouve son fondement dans la Bible juive. Il ne va pas réinventer l’histoire et chercher au sionisme d’autres sources que bibliques, ce que Herzl voulait. Avant d’accuser l’auteur de vouloir attiser le feu du fanatisme religieux, il faut relire Herzl. Quant à l’histoire réelle du peuple juif et de ses racines ethniques, un historien juif d’origine marocaine, donc de descendance berbère,, Shlomo Sand, l’a déchiffrée, et a consacré un livre à ce sujet intitulé « l’invention du peuple juifs. » Il a même a décidé de ne plus se considérer comme juif et d’émigrer hors d’Israëlil a même écrit un livre intitulé « Pourquoi Je ne veux plus être Juif. »(voir son interview a un quotidien anglais ,’Shlomo Sand: ‘I wish to resign and cease considering myself a Jew’,’ The Guardian 10 October 2014. »

        Abou Stroff
        19 mai 2021 - 7 h 40 min

        vous, me semble t il, tombez dans les mêmes travers que l’auteur.
        en effet, la bible est une construction idéologique qui n’explique que ce qu’attend d’elle le lecteur qui croit en la bible, comme le coran, d’ailleurs qui n’explique que ce qu’en attend un musulman (un non-musulman n’a aucune raison objective de croire que ce raconte le texte sacré des musulmans, n’est ce pas?)
        en termes crus, les textes religieux n’expliquent rien à part qu’ils servent souvent à quelque chose, comme, par exemple édulcorer une réalité pour en tirer avantage.
        ceci dit, la seule position pertinente est, me semble t il, d’observer les faits et rien que les faits:
        l’entité sioniste est un vestige colonial doublé d’une entité raciste basée sur la religion (qui souhaiterait ardemment qu’elle soient entourée d’entités racistes basées sur la religion ……………… musulmane pour qu’elle ne soit pas perçu comme un anachronisme)
        il me parait donc inutile de convoquer la bible ou les védas pour assoir et justifier la domination coloniale à laquelle font face les palestiniens.
        en termes crus. assoir une argumentation sur des textes « sacrés » ne fait que déplacer un problème au lieu de le dépasser (après tout, si Dieu est celui qui a décidé de l’existence de l’entité sioniste, quel homme doté d’une quelconque jugeote, aurait l’outrecuidance de contester la décision divine?).
        moralité de l’histoire: les massaï du kenya croit (d’après leur mythes) que Dieu leur a donné toutes les vaches vivant sur terre. doit on les croire et en tirer les conséquences?

          Braidii Rachid
          19 mai 2021 - 10 h 59 min

          On ne refait pas l histoire d une idéologie pour l accommoder au goût du temps. Le sionisme n est pas une idéologie laïque quels que soient les efforts qu on fasse pour lui donner une autre source que la Bible. Pour avoir le droit à l aliya et recevoir la citoyenneté israélienne le candidat doit être interrogé par un rabbin qui détermine l authenticité de la judéité du candidat. C est l hébreu , langue morte depuis 500 avant l ère chrétienne,langue rituelle du , et langue de David et de Salomon ,qui est la langue officielle, au lieu du yiddish, langue originale de la majorité des fondateurs du sionisme , de l anglais, ou même de l arabe. Les noms de lieu sont tirés de la Bible , l archéologie israélienne s inspire de la Bible , on donne aux regions israélienne des noms tirés de la Bible . On peut donner des milliers de références et de citations de politiciens israéliens juifs affirmant que la Bible est leur histoire, leur géographie , leur cadastre etc. etc. Les sionistes veulent et tiennent à tirer la légitimité de leur entreprise de la Bible juive, et toute tentative de séparer le sionisme de la Bible est soit de la pure manipulation pour faire croire qu Israël est un pays occidental laïc et multireligieux, soit de laver la Bible de tous les crimes qui sont commis en son nom. Conclusion Israël est un état rabbinique tout comme la République islamique d Iran est un état des mollahs. Au moins les Iraniens ne cachent pas leur allégeance à l Islam. Les sionistes poussent le cynisme jusqu à changer ,dans leur propagande p,de présentation de leur dessein et de la source de leur inspiration en fonction de leurs interlocuteurs! Les évangélistes chrétiens ne s y trompent pas . Ils considèrent qu Israël est un miracle voulu par Dieu pour accélérer le retour du Christ dans les temps proches à venir . Vouloir faire du sionisme une idéologie laïque est une perte de temps et une falsification délibérée de son histoire, dans le seul objectif de présenter israel comme une démocratie occidentale laïque aussi authentique que la France .

          Abou Stroff
          19 mai 2021 - 13 h 17 min

          Braidii Rachid
          19 mai 2021 – 10 h 59 min
          personne, et certainement pas mon auguste personne, ne prétend que le sionisme est une idéologie laïque (sic et re-sic!).
          le sionisme est une idéologie fabriquée par des hommes et qui sert, au moment présent, à justifier et à garantir l’existence de l’entité sioniste avec l’appui direct et/ou indirect de de la majorité des régimes arabo-musulmans qui utilisent l’islam, qui n’est pas autre chose qu’une idéologie, pour justifier et garantir leur pouvoir.
          remarquons que la famille des al saoud se présente comme la gardienne des lieux saints (le Bon Dieu, avec son omniprésence et son omnipotence a t il besoin de gardiens pour garder ses lieux?). doit on croire sur parole cette famille posée sur un puit de pétrole par le colonialisme anglais?
          moralité de l’histoire: il semble que vous soyez, vous aussi, aveuglé par les idéologies, (y compris les idéologies religieuses) en oubliant qu’elles ne sont que des productions humaines dont les objectifs sont souvent aux antipodes de ce qu’elles clament à cor et à cri.
          PS: je ne cesse d’expliquer que l’entité sioniste est un vestige colonial doublé d’une entité raciste basée sur la religion. comment êtes vous arrivé à la conclusion que j’essaie de « présenter cette [entité] comme une démocratie occidentale laïque aussi authentique que la France. » dois je conclure que vous êtes complètement à côté de la plaque?

    Vrai ou faux
    18 mai 2021 - 12 h 03 min

    Dans certains milieux il se dit que le but final des sionistes est le déplacement de tout les Palestiniens vers le Sahara Occidental, d’autres disent non, le but final c’est l’installation des juifs Marocains et ceux qui avaient immigrés du Maroc vers la Palestine occupée pour créer d’un deuxième foyer sioniste.

      rachid henni
      19 mai 2021 - 15 h 44 min

      c’est ce qu’on appelle un dialogue de sourds à l’algérienne: vous défendez exactement la même thèse et vous vous accusez mutuellement de taper à côte de la plaque. Le sionisme est une idéologie qui tire sa source de la Bible juif et israël est une colonie de peuplement créée par la volonté des puissances occidentales qui tenaient à garder le controle du Moyen Orient aprés le démantélement de l’empire ottoman. vous êtes d’accord sur ces deux points importants, et pourtant vous continuer à polémiquer l’un avec l’autre. relisez attentivement les observations de l’un et de l’autre et vous vous apercevrez que vous avez déjà clos la discussion et abouti exactement aux mêmes conclusions.

    Brahms
    18 mai 2021 - 11 h 02 min

    Une vingtaine de militaires contre un gamin de 15 ans, armée de zozo

    En représailles, il faut arrêter de financer les saoudiens qui paient l’armement de ces israéliens via des aides financières à l’Amérique dont le dernier chèque était de 389 milliards de dollars + 100 millions pour la fondation de la fille de Mr Trump.

    Si tous ces indices et preuves accablantes sont insuffisantes pour les musulmans, je dirai que même un aveugle y verrait la connivence tacite entre saoudiens, américains et israéliens pour perpétrer ces crimes odieux.

    LA MECQUE rapporte aux MOABITES 60 milliards d’euros par an donc il faut arrêter son financement, il faut laisser la MECQUE vide pour que les pigeons s’y installent définitivement.

    Ainsi, plus d’argent donc plus de massacres (mesure de rétorsion).

    Chaque musulman a un pouvoir, il suffit de raisonner avec sa tête en disant ces crimes ne passeront plus par moi (La Mecque c’est zéro, ça sert juste à tuer des palestiniens, à financer des criminels et à enrichir des MOABITES).

    Finie, le tour de manège à la MECQUE pour 7 500 €, nous ne sommes pas des idiots ou des cons.

    Voilà, ce qu’il faut faire.

    ALAOUI
    18 mai 2021 - 10 h 44 min

    L’élite algérienne même en retraite exprime son talent que lorsqu’on sollicite son expertise sur des sujets extrêmement importants et sensibles comme le problème palestinien. Monsieur Benachenhou offre cette cela avec d’autres pour réveiller les consciences et apporter des vérités historiques.
    cette production doit être vulgarisé pas uniquement envers les acteurs et les sources favorables à la cause palestinienne mais même en direction des soutiens à Israel quelque soit leur statut.
    Excellente contribution et MERCI

    Dad
    18 mai 2021 - 8 h 06 min

    Envoyer vos écrits qui ne manque pas de vérité à tous les gouvernements (musulmans )
    A commencé par Égypte, Arabie, turc,Tchad, ect …nous lecteur somme pret a signier l’heure et graves et vous rentrais dans le livre de l’histoire. Algeriepatriote ne peut pas passé a côté et doit vous aider
    Nous vous soutenons comme une corde soutien un pendu. Soyer notre porte paroles.

    Brahms
    18 mai 2021 - 4 h 16 min

    Le squatteur Bibi se croit chez lui en Palestine,

    Les musulmans doivent arrêter de financer la Mecque en Arabie Saoudite, il faut définitivement couper la rente de la Mecque car les Saoudiens donnent des milliards de dollars aux américains qui ensuite arment Israël pour massacrer les palestiniens.

    Il faut dire la phrase suivante : On ne veut plus de la Mecque, elle appartient aux MOABITES qui finance et arme Israël contre les musulmans, les gallabalas du Roi et de sa tribu juive, basta

    A défaut, le musulman restera toujours sur le tourniquet des pleurs, des morts et des blessés graves pour finir au cimetière ou dans les hôpitaux.

    Il faut agir, passer à l’action, sortez de vos cerveaux les gallabalas du Roi Salmane qui ne vous fait que les poches, allez donc profiter de la vie.

    Zenaty
    18 mai 2021 - 2 h 48 min

    Nous sommes disposés à négocier et signer avec vous un traité de paix si vous êtes disposés à reconnaître que vous n’avez jamais existé, que vous n’existez pas, et que vous intégriez dans vos croyances religieuses que Dieu a donné, pour l’éternité, la terre historique de Palestine aux juifs, que ceux-ci, en conséquence, ont un droit sacré et un devoir religieux de vous massacrer et de vous expulser de cette terre.»… Voilà tout est dit… Mais Que des Régimes Démocratique Soutiennent Ce Régime Genocidaire.. Les États Unis sont les Complices de cette Extermination et sont les Financiers du Terrorismes Internationale… Ils ont aussi soutenue l Apartheid… Et ils ont été les Premiers à Utiliser la BOMBE ATOMIQUE… Leurs FOLIES… Est IDENTIQUE.. Le FASCISME. Est Dans leurs GENES…. LES INDIENS ont DISPARUS…DE LEURES TERRE…. IDENTIQUE À LA SITUATION DES PALESTINIENS.. VIVE LA PALESTINE VIVE LA LIBERTÉ…. Les VISAGES Pales ont la La LANGUE FOUCHU Comme SATAN QUI A LES Pieds FOURCHUS….

    karimdz
    17 mai 2021 - 21 h 10 min

    Sionisme et nazisme font bon ménage. On dit que Hitler était un juif sioniste qui n a fait qu exécuter un plan sioniste visant à semer la terreur parmi les juifs d Europe qui ne voulaient pas la quitter, ne voulant pas enfreindre la Thora, pour les inciter à gagner la Palestine pour la peupler.

    La disparition d Hitler demeure un mystère, il se serait soi disant suicidé, mais sa fuite vers l Argentine, serait beaucoup plus plausible.

    Metenneyahou fait partie de ces criminels sionistes comme le dénonce Dominique Vidal, dont la famille a comploté avec Hitler, et qui de manière complaisante, nie la shoah et encense les néo nazis en Europe, cela ne m étonne pas.

    Voilà donc ce que soutient l occident, du moins ces trois états hypocrites et néocoloniales qui ont le culot d incarner la communauté internationale, les usa, l amérique et la france.

      FREE FREE
      17 mai 2021 - 22 h 18 min

      Le deuteronome est le Mein Kamp avant l’heure…
      Une cabale raciste , qui ne reflete pas l’esprit du Divin , Allah Arahman Arahim…
      Maudits soit ces Sionistes..racistes, assassins, criminels de guerre..
      Amen

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