Pour un sursaut patriotique !

Hirak juillet 1962
Le slogan vindicatif «Etat civil et non Etat militaire» porte la signature des islamistes terroristes. D. R.

Contribution de Bachir Mebarki(*) – En juillet 1962, la liberté triomphait dans notre pays mais cela n’était que le début de l’histoire. D’Ahmed Ben Bella à Bouteflika, tous les chefs d’Etat successifs algériens furent choisis par l’Armée et, sauf pour ceux décédés alors qu’ils étaient en fonction (Boumediene et Boudiaf) et pour Zeroual, qui avait démissionné, ils ont quitté le pouvoir pour en céder les clés à l’éternelle gardienne du temple.

Le système de pouvoir mis en place, dès l’époque du GPRA, a résisté au temps et à l’usure. Un système que les Algériennes et les Algériens, comme l’a montré clairement le Hirak, veulent moderniser et faire évoluer.

Le président Tebboune, arrivé au pouvoir en ce moment important de l’histoire de notre pays, s’est engagé à parachever la mission qui lui a été confiée. Avec lui, le système politique algérien devait trouver une voie plus moderne, avec un corpus politique civil et une plus grande participation des partis politiques à la prise de décision.

Et pour que la Constitution soit bien opérante, il faut rappeler que le Conseil constitutionnel s’était révélé incapable d’assumer ses prérogatives constitutionnelles au terme du mandat de l’ancien président Bouteflika et, ce faisant, a apporté la preuve irréfutable que l’édifice institutionnel algérien a besoin d’un renouveau dans son essence même.

Et après un peu plus d’une année d’exercice du pouvoir, l’autoritarisme exacerbé, inévitablement source d’injustice et de dérive, a cédé la place à de l’expectative aggravée par la paralysie déterminée par le Covid-19, ce qui ne peut pas du tout être rassurant pour le citoyen lambda en ce qui concerne tant son avenir que celui de la nation dont la destinée est au cœur de ce projet de l’Algérie nouvelle.

Aujourd’hui, le pays est engagé dans une aventure des plus importantes avec l’organisation d’élections législatives anticipées qui sont porteuses de grands espoirs et autant de risques politiques, tout particulièrement celui de ramener l’Algérie à la case départ de 1991.

Le défi est à la mesure de l’énorme chantier en cours ; de fait la nouvelle Algérie a promis de dénicher les femmes et les hommes les plus talentueux, les plus honnêtes et les plus probes et les mettre à contribution pour relever les titanesques défis auxquels notre cher pays est confronté.

Car une chose est sûre, les Algériens aspirent à une Algérie véritablement nouvelle dont la nouveauté ne se décrète pas, mais se construit avec des dirigeants, choisis librement et dans la transparence, qui s’attacheraient à rendre son indépendance à la justice, à défendre l’unité nationale et à minimiser la symbolique d’un emblème culturel, à affermir les institutions de la République, à œuvrer au passage de la démocratie de façade, simple exercice périodique factice, à des formes plus participatives de démocratie, à réformer la fiscalité pour une plus grande justice (revenus, dépenses et capital) et à une participation plus équitable de tous à son rendement au bénéfice du pays tout entier.

Le pays a besoin d’hommes ayant une grande capacité d’anticipation et une volonté d’agir vite et vigoureusement.

L’Algérie n’est pas un gâteau à partager, ni une rente à distribuer pour acheter une paix sociale artificielle qui ne repose pas sur un véritable pacte engageant gouvernants et gouvernés.

Aujourd’hui, il est temps de se ressaisir, de bousculer la maison pour rétablir la confiance gouvernants-gouvernés et la confiance des gouvernants en eux-mêmes, et mettre en place une véritable stratégie de redressement, tous domaines confondus, basée sur une vision qui ambitionne de faire de l’Algérie un pays de son époque, c’est-à-dire du XXIe siècle, avec tout ce que cela sous-entend.

Cela commence par une équipe de cadres, se distinguant par leurs valeurs intrinsèques, sur tous les plans, et qui soit dévouée, disponible et généreuse en termes de don de soi pour le pays.

Ces gestionnaires d’une autre race auront à relever le défi majeur de sortir définitivement l’Algérie de la pensée unique et du  «zaïmisme» qui, hélas, constituent toujours les modes de gouvernance. Ces femmes et ces hommes doivent être capables d’innover, d’inventer, de surprendre par leurs performances et d’apporter les réponses appropriées au besoin de renouveau qui se manifeste, chaque vendredi et chaque mardi, depuis le 22 février 2019, à travers les manifestations réellement citoyennes exprimant une volonté de faire évoluer le système et revendiquant l’avènement d’un nouveau cadre politique, d’une nouvelle manière de concevoir et conduire la politique et d’un nouveau modèle de société.

Toutefois, il est devenu parfaitement clair que le mouvement populaire de contestation du système, qui a été dévoyé par les islamistes extrémistes (les résidus du FIS dissous, dont Larbi Zitout, Mourad Dhina, l’organisation terroriste Rachad et tout le bataillon de traîtres confortablement installés à Londres et ailleurs en Europe et gavés de pétrodollars par les monarchies archaïques du Golfe), n’est pas la voie pour réaliser le changement revendiqué de façon pacifique. Le slogan vindicatif «Etat civil et non Etat militaire» porte la signature des islamistes terroristes, dont les mains sont encore tachées du sang de dizaines de milliers d’innocents algériennes et algériens, et qui considèrent avoir une revanche à prendre et un compte à régler avec l’Algérie et, surtout, son armée qu’ils savent être le véritable rempart protégeant le pays.

L’islamisme archaïque dans lequel l’Algérie semble avoir définitivement sombré, face à l’absence de toute volonté politique de remettre les choses à leur juste place, est à la source de bien des dysfonctionnements politiques, économiques et sociaux.

A titre d’exemple, l’Algérie des années 1970 et 1980, qui avait connu le planning des naissances pour la maîtrise de la croissance démographique, n’a plus les ressorts nécessaires pour, seulement oser évoquer cette question pourtant fondamentale dans la prise en charge des graves problèmes économiques auxquels le pays est confronté. Il ne s’agit pourtant de rien d’autre que d’agir, dans le respect des libertés individuelles, des croyances et de la culture, par l’information, l’éducation, la sensibilisation et les aides médicales. Les structures d’aide à la maternité et à l’enfance sont devenues des structures vides, limitant leur plan de charge à l’assistance à l’accouchement. Il ne peut en être autrement lorsque le pays revient à des pratiques du moyen-âge pour laisser les zaouïas se substituer aux institutions.

Les freins au changement sont puissants et les changements à réaliser sont gigantesques et urgents. L’Algérie a besoin de toutes ses énergies pour la conduire avec courage et confiance vers de nouveaux horizons. Même si son passage à la tête du pays n’a duré, comme pour les fleurs annonciatrices du printemps, que l’espace d’un matin, pour paraphraser François de Malherbe, Boudiaf nous manque ; tout comme l’immense Boumediene dont la gouvernance n’a, pourtant, pas été indemne d’erreurs.

La jeunesse a le fort sentiment de n’être ni comprise, ni entendue depuis qu’elle a décidé de faire de la rue son terrain d’expression. Un immense fossé s’est creusé entre les gouvernés et les gouvernants. Cette fracture entre la vie politique nationale et les citoyens conduit la plus grande majorité du peuple à vivre en exil dans leur propre pays, tant elle se sent spoliée de ses droits les plus élémentaires, pourtant inscrits dans la Constitution. Beaucoup n’y voient de remèdes que dans les pires des scénarii que leur suggèrent le populisme et l’extrémisme.

Depuis l’indépendance, on ne cesse de reposer, à l’envi, la fameuse question posée, dès 1963, par feu Mohamed Boudiaf, en l’occurrence, «où va l’Algérie» ? En fait, poser une telle question est déjà, en soi, une erreur fondamentale. En effet, les Algériens devraient plutôt s’interroger sur ce qu’ils devraient faire pour aller vers le changement radical salvateur pour le pays tout entier. Le but devrait être de construire une Algérie où chaque citoyen devrait se sentir partie prenante à la vie de la nation et agir comme tel.

Cette quête n’a jamais pu être réalisée depuis l’indépendance, ce qui a traduit une difficulté à trouver et apporter des réponses aux aspirations du peuple algérien et à tenir les innombrables promesses qui se sont transformées en autant de désillusions, à travers toutes les périodes, et avec tous les dirigeants successifs.

Croire ou vouloir faire croire que rien n’a été réalisé durant plus d’un demi-siècle serait, évidemment, faux. Mais ce qui a été fait est trop insuffisant et d’un prix trop élevé et douloureux.

La jeunesse qui se révolte, aujourd’hui, n’est pas celle dorée, éduquée à l’étranger et en phase avec son époque. Non. C’est celle marginalisée qui rêve de se construire un autre monde où la misère et le besoin de défier la mort en traversant la Méditerranée, avec des embarcations de fortune, pour fuir la mal-vie et le mal-être seraient étrangers.

Déstabilisée par l’accumulation des gigantesques défis du pays, la jeunesse algérienne est devenue perméable aux discours catastrophistes, qu’ils viennent des séparatistes, des extrémistes et fanatiques religieux effrayants ou d’ailleurs. Devant l’absence de perspectives claires dans son pays, la jeunesse algérienne a fait de la migration illégale un projet de vie. Du reste, les jeunes ne sont pas les seuls à être dans cette situation.

En effet, faute de pouvoir jouir des conditions de son épanouissement dans son pays, l’élite algérienne est de plus en plus nombreuse à prendre le large, à la recherche de meilleures opportunités. Or, l’Algérie, qui a besoin de ses élites pour la tirer vers le haut, dans tous les domaines d’activité humaine où l’intelligence et le génie créateur peuvent librement s’exprimer et s’épanouir, se voit de plus en plus privée d’une ressource vitale pour son développement, dans tous les domaines.

Les défis sont nombreux, les moyens de les relever limités et le temps nous est compté. La prochaine rentrée sociale, les conditions nécessaires qui doivent être mises en place, à la faveur de l’inauguration d’une nouvelle législature sont pour l’Algérie, qui se trouve à un tournant crucial, des marqueurs qui devraient l’amener à amorcer enfin le tant attendu sursaut patriotique salvateur.

B. M.

(*) Chercheur établi aux Pays-Bas

Comment (16)

    bien peu de chose que ce vote là
    4 juin 2021 - 12 h 05 min

    Cher l’internaute « @les algériens doivent aller voter …..3 juin 2021 – 12 h 04 min » si vraiment pour toi il suffit que les algériens aillent voté le 12 juin pour que l’Algérie soit respectée dans le monde, moi je te réponds que c’est bien trop maigre comme raison et comme motif, comme fondement, comme justification, je te le jure ya kho , ouallah mon frère comme on dit chez nous. Aussi trouve-nous autre chose de plus convaincant s’il te plait !

    les algériens doivent aller voter s'ils veulent que l'algérie soit respectée dans le monde
    3 juin 2021 - 12 h 04 min

    il n’ ya que les sous développées intellectuelmlment et bien sûr des ennemis de l’algérie, marocains surtout, et qui sont là à parler de notre pays en se faisant passer pour nous pour semer la zizanie, le doute et la haine, alors qu’ils ne connaissent même pas notre pays et les différents régimes qui sont passés.
    oui, les marocains et la france ne veulent pas que les algériens aillent voter car leur seul argument BIDON pour contrer l’algérie et qu’ils disent que l’Etat algérien n’est pas légitime nos institutions sont anti démocratiques. alors, il =s comptent sur les traitres, les incultes et les imbéciles algériens en les influençant pour ne pas aller voter. il suffit de regarder france-maroc 24 ou lire la presse marocaine et française, les mensonges des marocains sur le net (président illégitime, peuple privé de la liberté et de la démocratie (et comme si que la démocratie existe chez eux ou meilleure que la notre, etc. ces marocains inversent systématiquement la réalité avec l’algérie, c’est leur mot d’ordre, et ils le font sans honte et sans gêne, sans peur de allah soubhanou, .. ce sont des diables au sens propre du terme).
    la france sait que le choix que suit l’algérie est le meilleur, et que cette soi disant démocratie dont elle fait allusion hypocritement, il faut qu’elle soit sous ses ordres et sous sa dépendance financière. il faut qu’au nom de la démocratie que des gens comme le MAK obtiennent la fracture en algérie et la naissance d’un micro Etat bidon, au nom de la démocratie, pour eux quand on, est contre le MAK (qu’ils financent et conseillent) on est une dictature. pareil pour les islmaistes.
    que les algériens sachent que la démocratie n’est possible que si le peuple est instruit, intelligent et mâture. que le peuple n’est pas dupe pour être manipulé par les médias sionistes. que les candidats ne soient financé par des sionsites pour détruire l’algérie.
    regardez la france pensez vous que la france est un pays démocratique ? si vous dites oui, moi je vous dis que vous êtes naïfs. allez dénoncer les crimes des israéliens en palestine ou de marocains au sahara occidental, vous ne passerez jamais à la télé ni à la radio, comme dieudonné accusé de tous les maux en allant même chercher des fraudes fiscales car c’est comme ça dans ces démocraties qu’on achève les démocrates. avez vous entendu une quelconque fraude fiscale pour les sionistes en france? par contre pour dire des imbécilités genre vive les libertés sexuelles, libertés des moeurs, il faut manger du porc, là vous avez leur liberté de parole et vous passerez même chez de lahousse en prime time.
    le peuple algérien n’est pas assez instruit pour accéder à la démocratie telle que connait les rares pays au monde comme l’allemagne, les pays scandinaves, la hollande.. les algériens sont trop impulsifs et pas assez instruits. un peuple qui ne respecte même pas le port de masque, vous lui demandez d’être démocrate? SOYONS SERIEUX
    le hirak pacifiste a fait avancer l’algérie d’un grand pas, qui a débouché sur l’élection de tebboune qui est un président progressiste et je défie quiconque qui me contredit là dessus, un président qui met l’algérie sur les rails du développement politique, diplomatique et économique. son seul défaut c’est qu’il fait encore confiance à la france, au journal le point le plus algerophobe de france à franec 24 la plus anti algérienne et pro marocaine chaine d’info au monde, …
    IL FAUT VOTER POUR RENFORCER LA DIPLOMATIE ALGERIENNE ET C’EST CA QUI DÉRANGE LA FRANCE ET LE MAROC QUI FONT TOUT POUR QUE LES ALGERIENS NE VOTENT PAS ET ILS PARLENT EN NOTRE NOM POUR MIEUX MANIPULER

    Karamazov
    3 juin 2021 - 9 h 32 min

    N’allez pas croire mes zamis qu’une tête d’abruti comme la mienne est capable de lire les filigranes ou de tirer des plans à partir d’un simple contenu. Je ne faisais qu’un constat qui crève les yeux à partir des données et de ce que j’observe avec mes yeux de merlan frit.

    Ontarnou,ontarnou kane , cet article est trop bien emballé pour ne pas susciter quelques appréhensions.
    Ou alors , il ne me fallait comprendre qu’une seule conclusion : ontoulika , ces élections ne sont qu’un simulacre , car si Larmi voulait remettre les clefs du pouvoir à la populace , c’est à Lalmas , quand il a été voir Bensalah qu’elle l’aurait fait. Ipi , franchement , je ne crois pas que quoi que ce soit puisse arrêter notre glissade, notre problème ce n’est pas la démocratie . Les Tunisiens en ont fait les frais de le croire.
    Il faut être un ignare pour croire que c’est grâce à la démocratie que les pays occidentaux se sont développés et réalisé leur accumulation primitive.

    Wamma ba3d.

    La question de la constitution d’un gouvernement est tout à fait subsidiaire, qu’il s’agisse de Moqurie de Sidi Khlifa ou même de Jilbane de Guezgata.

    Un proverbe de Guezgata dit: » ayen yelen it chchhouyth at idyawi ou ghenja ». Safidir ce que notre société a dans les entrailles va être révélé par ces élections. Le scenaghyoul tunisien est assez révélateur, il ne faut pas croire que c’est avec les élections qu’on choisi le mieux. Par conséquent si elles sont inévitables, je ne dirais pas comme Churchill que c’est le moins mauvais des choix. Rappelez-vous , on nous a dit ça à propos de Fakhamatouhou.

    Je dirais que c’est un mauvais choix , mais ces élections s’imposent. Le président a dit que le pays était au bord du gouffre , reste à savoir si comme l’a dit Addi , si on va faire un pas en avant , ou par acquis de conscience , Larmi nous l’évitera définitivement.

    Houari
    2 juin 2021 - 19 h 16 min

    A Mr. MEBARKI,

    Le titre de votre article éclate comme un Soleil et éclaire tout autant.
    Je suis persuadé que malgré toutes les vicissitudes il reste au fond des coeurs algériens un esprit de dignité, de fierté et même de sacrifice; celui qui a permis à nos Chouhadas de balayer des forces autrement plus puissantes que celles qui aboient et intriguent et combinent dans le présent.

    Anonyme
    2 juin 2021 - 16 h 44 min

    a premiere chose a respecter ..c est d aller voter en masse,et choisir les meilleurs et surtout pas les langues de bois…j espere que la nouvelle generation occupera le maximum des sieges au nouveau parlement…Le president Tabboun doit s entourer des meilleurs chacun dans son domaine et mettre chaque ministre devant ses responsabilites pour realiser leur programme de developpement…le President et ses conseillers doit suivre les realisations de chaque ministre…Regardez le president Essissi d Egypte…une reussite fulgurante et une autorite qui se fait respecter par tous…de grands programmes de developpement et des objectifs bien precis….tout lui reussi….L Egypte a ete toujours geree par les militaires …presque pas de corruption sauf avec Moubarek qui n a rien fait pour l Egypte mais beaucoup pou sa famille et ses proches comme l ex president tunisien Ben Ali..tous les deux gouvernaient sous le parapluie sioniste avec la corruption comme systeme de gouvernance…La nouvelle Algerie doit absolument aneantir la corruption ,ce sera le premier combat quitte a dresser des potences dans chaque ville pour exterminer les barons de la corruption et de la drogue….sans cela ..tous les efforts seront vains…un gouffre sans fond…L Autorite de l Etat et la volonte politique doivent suivre ce chemin….la guerre contre la corruption ,l evasion fiscale,la fraude fiscale et la drogue….

    Karamazov
    2 juin 2021 - 10 h 46 min

    ….
    C’est clair ! Nous fonçons tout droit dans la direction d’Addi ! La société a fini de s’islamistiser, nous sommes enfin résolus à y aller volontairement ou à notre insu. Et ahaba men ahaba wa karaha men karaha.

    Il y a de ça je ne sais plus mais ça ne fait pas si lonta, je disais que je préférais une dictature militaire éclairée à une molarchie ou à une république islamique. Un commentateur m’avait répondu que le pire ce serait les deux en mimta.

    Je crois qu’après thèse et anttithèse on s’achemine vers la synthèse : une république des deux , Islamique tahta ri3ayate Larmi. Ou pas tout à fait islamique et pas tout à fait milittaire.

    Une république sociale sous les principes de l’islam sous la surveillance de Larmi. Le grand schlem , Macha Allah, ya salam !

    Ya3ni ontarnou , ontarnou kane : n’est-ce pas la posture la plus confortable pour glisser vers le fond ?
    Larmi qui fourgue la braise aux tangos, qui se bruleront, et qui y renonceront à jami après.

    Un raisonnement tout addinien d’une déroutante simplicité.

    Au lieu de sombrer le pied sur le frein , on lui lâche les étrier. Ce n’est pas qu’on ira plus vite , en roue libre , mais du moins au aura l’impression de descendre en parachute, et qu’on arrivera tout entier vers le fond.

    Tebka 3lakhir ya 3ekli ! disait l’Inspictsor !

      Zenaty
      2 juin 2021 - 18 h 11 min

      Une seul Solution.. La Liberté est pour tout les Algériennes et les Algériens. Premier chose les Patriotes Femmes ou Hommes…. Du Nord au Sud et de l Est à l’Ouest Unis Pour le Meilleurs et le Pire…. Mais Le Respect de nos Racines…. Depuis Massinissa a L Émir Abdel Kader à Ben bellea, Boumedienne à Chadli à Boudiaf à Zeroual à Bouteflika. Et Maintenant Tebboune…. Nous Sommes un Peuple Unis et Unique depuis Notre Combat Contre le Terrorisme, Nous Étions entre le Marteau et L ENCLUME..
      De L Intérieur et de L Extérieur… Nos Ennemis sont les Néo Conservateurs et les Multinationales liés à aux Maffia Politico Financières International.. La Corruption est un Virus… Pour détruire les Nations…. VIVE L ALGERIE AVANT TOUT…..

      karimdz
      2 juin 2021 - 19 h 46 min

      Il faut raison garder. Vu le nombre de partis, il n est pas certain qu un seul parti ait la majorité et qu’il faille se diriger vers une coalition.

      Si ta crainte se réalisait, à savoir, une victoire nette du parti de Makri, il faut raison garder. Il y a une constitution dont l ANP est le garant. Makri aura au contraire à montrer ses preuves. Il y a ce qu’on appelle la réalité du pouvoir, et une fois aux commandes, ce sera pas si évident. Après il n est pas dit qu il ne sera pas à la hauteur non plus.

      Il ne faut pas y voir une réédition de ce qui s est passé hier. Y a des partis dits musulmans, qui gouvernent, comme en Turquie et qui respecte la constitution et les urnes.

      Ce serait une grave erreur que de remettre le résultat des urnes dans cette période de transition qui se veut celle du changement, et du respect de la démocratie.

      In shAllah, fiha kheir,

    Malik
    2 juin 2021 - 10 h 42 min

    La mediocrite ne veut ni entendre des elites ni d’un changement quelconque. Ils veulent que le pays stagne irreversiblement vers le neant.

    un sursaut patriotique pourquoi faire ?
    2 juin 2021 - 10 h 38 min

    Je ne comprends pas ces intellectuels qui appellent à un sursaut patriotique du peuple algérien alors que rien n’a changé du côté du pouvoir sur le plan des libertés, de l’Etat de droit et de la vraie démocratie ! Cela fera bientôt 70 ans que le même régime est là, et le pays n’a pas changé sur ce plan là d’un iota ! Au lieu d’appeler le pouvoir à plus d’ouverture en parlant au peuple, en essayant de proposer un vrai processus d’un vrai dialogue ouvert et couvert par les médias libres, au lieu d’appeler ce pouvoir à ouvrir le champ politique, à cesser les arrestations pour opinion et les jugements expéditifs, eh ben non ces intellectuels veulent que les citoyens restent toujours des moutons de l’Aid , des mineurs à vie !! Je ne comprends pas cette attitude partisane, unilatérale de certains de nos intellectuels ! Ils espèrent des prébendes ou quoi ?? Vraiment çà me désespère !

    Trafalgar
    2 juin 2021 - 10 h 34 min

    Si par bonheur , Ben Bella et Boumedène , n’avaient crié haut sur les toits que l’arabisme et sa langue, l’islam et le socialisme (trompeur) étaient les principes vitaux pour l’Algérie , alors nous n’en serions pas arrivés au point de départ, ce qui veut dire , par voie de conséquence, qu’on est , à ce jour encore , le 19 mars 1962.
    Et si d’aventure , un islamiste , aussi puritain soit-il, prenait le pouvoir lors des prochaines élections tant voulues par nos gouvernants et la Muette, alors là nous retournerions au 5 juillet 1830.

    Messieurs les décideurs éternels, il faut se réveiller et savoir que notre cher peuple n’est pas celui du dernier siècle et que le numérique et la fibre sont là présents dans tous les pays.
    Les discours paternalistes sont caducs et ne portent plus.

    Passez la main avant qu’il ne soit trop tard. Nous avons des élites , il faut leur faire confiance.
    L’islamisme et la religion sont incompatibles avec la politique et l’économie.

      Rboba
      2 juin 2021 - 17 h 09 min

      Tout à fait d’accord avec vous Trafalgar. Ce n’est pas de slogan dangereux qui plus est dont avait besoin l’Algérie au lendemain de l’Indépendance, mais d’une reconstruction de celle-ci. Aider les ruraux à retourner dans leur village en les aidant à la reconstruction, ruraux déplacés par l’armée française, cela aurait permis de maintenir une agriculture qui était florissante avant même la colonisation (cf les relations de voyages d’auteurs européens). L’agriculture aurait permis une industrie de transformation de ces mêmes produits. Lancer un grand programme d’Education, d’Enseignement et laïc. Mais évidemment, l’urgence était de proclamer haut et fort que l’Algérie (n’)était que Arabe, sa langue (n’) »était que l’Arabe et sa religion l’Islam. A partir de ce moment là, c’en était fini du goût du travail quotidien, seule la mosquée comptait. Pour en revenir au slogan : »The people want a civil state not a military state ». Le fait qu’il soit en anglais en dit long sur les commanditaires de ce désormais Hirak : ce sont les mêmes que partout dans le monde où des révolutions dites « orange » ont éclaté. Enfin l’élite : selon vous elle n’aurait d’autre choix que de s’installer ailleurs. Comme je l’ai souvent écrit, y compris dans le pays occidentaux, quand votre Etat finance vos études, vous lui devez des années de service. Alors, il serait que cette (pseudo) élite algérienne « rembourse », en se mettant au service des plus démunis sur la plan formation, études…. C’est à l’élite d’encadrer. Même si la fuite est plus confortable. Cette émigration ne travaille pas dans des usines. Malheureusement, ainsi que je l’ai souvent écrit, c’est hélas le propre des « élites arabes » d’avoir si peu la fibre de transmission du savoir. Chacun pour soi semble être leur devise !

      Krimo
      3 juin 2021 - 8 h 03 min

      Trafalgar,

      Vous dites :  » Si par bonheur , Ben Bella et Boumedène , n’avaient crié haut sur les toits que l’arabisme et sa langue, l’islam et le socialisme (trompeur) étaient les principes vitaux pour l’Algérie…..  »

      Ce n’est ni Ben Bella ni Boumediene qui ont decide de  » l’arabisme et sa langue, l’islam et le socialisme » Tous deux en ce temps la ne pouvaient y deroger puisque que la decision est anterieure a leur prise de pouvoir. Tout cela a ete decide au Congres de Tripoli tenu fin Mai 1962. Les deux points principaux de ce Congres sont : Point 1. le projet d’un programme politique et Point 2. la designation d’un Bureau Politique.

      Sur le premier point il y a eu consensus a l’unanimte des participants, c.a.d.  » La culture algérienne sera nationale, révolutionnaire et scientifique: dont voici un extrait  » ……. Son rôle de culture nationale consistera, en premier lieu, à rendre à la langue arabe, expression même des valeurs culturelles de notre pays, sa dignité et son efficacité elle tant que langue de civilisation. Pour. cela, elle s’appliquera à reconstituer à revaloriser et à faire connaître le patrimoine national et son double humanisme classique et moderne afin de les réintroduire dans la vie intellectuelle et l’éducation de la sensibilité populaire. Elle combattra ainsi le cosmopolitisme culturel et l’imprégnation occidentale qui ont contribué à inculquer à beaucoup d’algériens le mépris de leurs valeurs nationales ……  »

      C’est sur le deuxieme point, desaccord total entre les uns et les autres et tout est parti en c…… d’ou, entre autre, la tragedie de l’Ete 1962 qui amena Ben Bella au pouvoir.

      Boumediene le comprit en 1977 en temoigne la nommination de Mostefa Lacheraf en tant que Ministre de l’Education mais la fumeuse « badissya-nofembria » eut raison du nouveau ministre.

    à l'attention de Bachir Mebarki
    2 juin 2021 - 10 h 01 min

    y’a si Bachir Mebarki , auteir de l’article comme je l’ai dit exactement à Amar Djerrad et à d’autres aussi qui apportent leur contribution sur notre journal électronique Algérie Patriotique, ok d’accord y’a sidi on veut bien être d’accord avec vous quand vous dites à longueur d’articles que les pays étrangers n’aiment pas l’Algérie, qu’ils manipulent le hirak pour déstabiliser le pays , que le Président Tebboune a de bonne intention pour aller vers une nouvelle algérie etc.. etc.. etc..! mais laissez moi quand même vous dire que depuis quelques temps, je remarque ici sur Algérie Patriotique beaucoup, beaucoup de contributions , dont la vôtre, sont là pour venir seulement au secours du pouvoir algérien, pour nous alerter sur les dangers venants de pays étrangers hostiles à l’Algérie, pour nous « démontrer » que c’est tout le hirak qui est manipulé voire même acheter par des pays étrangers, mais à aucun moment je n’ai vu des journalistes ou des intellectuels éclairés, comme vous, évoquer la nature autoritaire et autocratique du régime algérien.

    Pourquoi vous n’essayez pas d’interpeller le pouvoir algérien à plus de discernement pour infléchir un tant soit peu sa position rigide, d’essayer d’écouter le peuple, de gagner sa confiance afin que notre pays deviennent encore plus puissant et plus fort pour développer notre cher pays à tous ? Un pouvoir qui n’a pas la confiance de son peuple ne peut aller bien loin, il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour le comprendre, et pour vous aussi il est aisé de le comprendre , je pense .

    Karim Lapatrie
    2 juin 2021 - 9 h 43 min

    Très bon article. Il faut rendre à Tebboune ce qui appartient à Tebboune. l’Algérie est sur la bonne voie. Faut aller voter en masse pour ne pas regretter plus tard.

    karimdz
    2 juin 2021 - 8 h 12 min

    L Algérie est enfin sur de bonnes rails. La confiance certes n est pas encore établi entre le peuple et le pouvoir en place, mais cela se fera progressivement au fur et à mesure des changements.

    Les prochaines élections législatives permettront de mesurer non seulement la participation, mais également cette confiance.

    On ne peut pas passer notre temps à manifester, il y a eu des changements très importants, l ancien système a été ébranlé, il n y aura plus de président à vie, les élections sont transparentes, il n appartient qu aux algériens de prendre en main leur destin, et de désigner les candidats qui leur paraissent crédibles. Des réformes profondes sont également attendues.

    Quel que soit le résultat des urnes, le pouvoir devra faire avec, l ANP est garante de la nouvelle constitution, et je ne crois pas qu’il y aura un souci, que ce soit un parti qui a la majorité ou une coalition de partis qui veulent former un nouveau gouvernement. Quand bien même, ce serait Makri qui remporterait les élections, il faut respecter le choix des algériens, et il devra montrer ses preuves.

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