Le droit à la barbarie : privilège exclusif des «démocraties avancées»

Algérie manœuvres diplomatiques
Ceux qui pensent que l'intervention étrangère est la solution se trompent. D. R.

Contribution de Mourad Benachenhou –  «Les manœuvres diplomatiques et les campagnes militaires de la guerre de 1948 sont bien gravées dans l’historiographie juive israélienne. Ce qui manque est le chapitre traitant du nettoyage ethnique exécuté par les juifs en 1948. Comme résultat de cette campagne, cinq cent villages et onze quartiers urbains palestiniens ont été détruits, sept cent mille Palestiniens ont été expulsés, et plusieurs milliers d’entre eux massacrés. Même aujourd’hui, il est difficile de trouver un résumé succinct de l’exécution de ce plan de nettoyage et les répercussions de ces résultats tragiques.» (Noam Chomski et Illan Pappé, Gaza en crise : réflexions sur la guerre d’Israël contre les Palestiniens, Haymarket Books, Chicago, Illinois, p. 63.)

Nos dirigeants «éclairés, infaillibles, impeccables, omniscients, militants, révolutionnaires, nationalistes» ont choisi, à l’indépendance, de mettre de côté le problème central de la «décolonisation», dans le sens le plus total du terme, et de se battre les uns contre les autres pour le monopole de la jouissance des privilèges matériels et du prestige associés au monopole du pouvoir politique.

Ce mauvais départ, qui continue à empoisonner la vie du peuple algérien, a abouti à des conséquences qui mettent en danger l’existence même de la nation et qui justifient amplement cet élan de résurrection qu’est le Hirak, preuve de la vitalité de ce peuple, pourtant longtemps marginalisé et réduit à la passivité par des dirigeants vaniteux et égoïstes qui ont mis leurs intérêts personnels bien au-dessus des intérêts de ce peuple.

Rejeter toute ingérence étrangère dans la gestion de la crise multidimensionnelle

Cependant, dans cette phase difficile où est remis en cause le système de gouvernance né de la lutte pour le pouvoir à la veille de l’indépendance, il n’y a aucune justification pour que les problèmes algéro-algériens soient sous-traités à des officines étrangères, qui ne cherchent ni la rédemption linguistique de telle ou telle partie de la population algérienne, ni la sérénité et la stabilité qui suivraient le dépassement de la crise multidimensionnelle actuelle.

Dans ce monde où l’agression militaire armée se substitue de manière routinière à la diplomatie et où s’est effondré quasi-totalement l’ordre institutionnel international établi par les Alliés victorieux et «vertueux», à partir de 1944, pour éviter les conflagrations du type de la Seconde Guerre mondiale, il arrive souvent que l’amitié soit synonyme d’inimitié mortelle et que «l’ennemi de mon ennemi» soit également «le pire de mes ennemis».

On constate quotidiennement que les seuls principes moraux qui comptent dans les relations internationales sont ceux dictés par les rapports de force du moment et que l’attachement exprimé à ces principes n’a d’autre objectif que de justifier leur violation.

Il ne faut certainement pas se fier à l’aspect bonhomme de certains représentants diplomatiques. Leur mission essentielle est de cacher les sinistres desseins des pays qu’ils représentent et dont les proclamations pleines de nobles principes humanistes et humanitaires et d’appels grandiloquents à la démocratie, à la liberté et au respect des droits de l’Homme, ne sont que des paroles trompeuses totalement contraires aux ressorts et aux formes de leurs interventions. Utiliser les bombes comme moyen de livrer des messages de liberté ne constitue pas la forme appropriée pour délivrer les peuples de leurs «oppresseurs».

La leçon est apprise, les masques sont tombés et ne prétendent être «trompés» que les complices des agressions extérieures prenant prétexte d’aider les peuples «opprimés» à œuvrer pour l’effondrement de la légitimité de leurs gouvernements «despotiques». On ne transforme pas un pays en champ de ruines et en vaste cimetière, ou en mouroir à ciel ouvert, sous le couvert de faire avancer la démocratie ou de mettre un terme à la violation des droits de l’Homme !

La violence guerrière unilatérale pour changer les régimes politiques récalcitrants

En fait, la règle de base dans les relations internationales contemporaines est de provoquer, avec des complicités intérieures, l’effondrement des Etats récalcitrants à l’ordre mondial, imposé par une poignée de grandes puissances, baptisée faussement et pompeusement «Communauté internationale» et, une fois cet objectif atteint, de laisser les morceaux qui en restent se débrouiller tout seuls.

Tous les acteurs étrangers qui ont créé le désordre dans les pays voués à la destruction sur décisions de ces puissances disparaissent une fois leurs objectifs de dislocation atteints brusquement de la scène de la tragédie dont ils ont écrit et exécuté le scénario, choisi les acteurs principaux tout comme les dialogues. Et les exemples tirés de l’actualité ne manquent pas pour illustrer le cynisme des grands «moralisateurs» de ce monde chaotique.

Les sirènes de la démocratie ne sont que des requins assoiffés de sang déguisés

Le Soudan du Sud est-il moins misérable, indépendant que sous administration de Khartoum ? Il a même disparu des médias, comme par enchantement. Il n’est remis à l’ordre du jour international, et de temps à autre, que pour de prouver combien sont raisonnables et généreux les pays mêmes qui ont concocté la tragédie que vivent ses populations. L’anthropophagie y est même retournée.

L’Irak démocratique, débarrassé de Saddam Hussein, est-il plus heureux, plus prospère, plus sûr ? Le règne brutal de ce dictateur a moins causé de morts innocents et de destruction que l’intervention étrangère violente, qui ne cesse d’inventer de nouveaux prétextes pour entretenir le désordre au nom de principes que contredisent les moyens que les «donneurs de leçons morales armés» utilisent. Et le redressement de ce pays, jadis sur la route du progrès, est loin d’être assuré. Les minorités religieuses qui faisaient de ce pays un musée des religions moyen-orientales ont été décimées et jamais le futur des minorités ethniques, qui y cohabitent depuis des millénaires, n’y a été aussi incertain.

Y a-t-il moins de tueries, de tortures, de souffrances, donc de barbarie dans la Libye débarrassée de Kadhafi ? Et l’Afrique sans lui est-elle plus assurée d’être sur la bonne voie ? La Méditerranée, grâce à la disparition de ce dictateur, si sanguinaire fût-il, est-elle enfin devenue la «mer paisible» qu’annonce son climat ?

La Syrie détruite se reconstruira-t-elle plus vite sans El-Assad ? Rien n’est moins certain, car ceux mêmes qui dépensent des centaines de milliards de dollars pour la faire disparaître de la carte politique seront les premiers à prendre la «poudre d’escampette» quand il s’agira de leur demander de mettre la main à la poche pour reconstruire ce qu’ils ont délibérément détruit directement, ou par comparses et complices interposés. Et que le peuple syrien ne prête pas créance à ceux qui lui promettent monts et merveilles, une fois qu’ils auront atteint leur objectif de contrôler chaque aspect de la vie politique de la Syrie ! Elle restera un grand champ de ruines, attirant de temps à autre, mais seulement quand ça rapporte, les pleurs et lamentations des âmes charitables qui se trouvent être celles qui l’ont détruite de fond en comble.

Où sont ces défenseurs des droits de l’Homme si prompts à pleurer sur le sort des peuples opprimés par leurs dictateurs indigènes et si disposés à applaudir, si ce n’est à participer au massacre de ces peuples, lorsque leurs dirigeants, démocratiquement élus, en décident ainsi pour la défense de leurs «intérêts nationaux», intérêts jamais définis, et changeant avec les circonstances pour s’adapter aux décisions du moment ?

Les nations «démocratiques, qui se veulent les phares de la civilisation et les exemples de l’humanisme dans le sens le plus complet du terme, ont tué au nom de la démocratie, de la liberté d’expression et de la défense des droits de l’Homme encore plus de monde que les dictateurs, dont ils ont voulu débarrasser les peuples, qui ont eu le malheur d’attirer leur compassion meurtrière.

La banalisation du génocide pour régler les problèmes politiques internationaux

On sait maintenant que la démocratie est un autre mot pour le droit à la barbarie et que les sirènes de la démocratie ne sont que des requins sanguinaires déguisés pour attirer leurs victimes, que le printemps, qui symbolise le retour à la vie, est devenu le vestibule de l’Enfer sur terre, que la promotion de la liberté de la presse n’a d’autre visée que d’imposer à l’humanité entière un monopole unilatéral de l’information, que la défense des droits de l’Homme est un slogan destiné à camoufler la banalisation et la promotion du génocide comme solution finale aux différends internationaux et que, conséquence logique, la barbarie est maintenant la forme suprême de la civilisation.

Un dirigeant de cette «communauté internationale» n’a-t-il pas menacé, il y a encore peu de temps de cela, d’«effacer de la surface de la terre» un peuple auquel a été imposée de l’extérieur une situation de guerre totale qui dure depuis quarante années et qui n’est pas près de finir ?

La «banalisation du génocide» comme solution aux problèmes politiques internationaux n’est pas seulement une phrase choc dans un quotidien local. Seuls les simples d’esprit, quels que soient, par ailleurs, les titres et diplômes dont ils se parent, peuvent croire que le bourreau est l’ami de ses victimes.

Ajouter l’Algérie au tableau de chasse des «démocraties avancées»

Les grands apôtres de la «démocratie» rêvent d’ajouter à leur tableau de chasse l’Algérie qui leur semble mûre pour subir le même sort que les autres pays victimes de leur «amour sauvage et mortel» de l’idéal démocratique, qui est devenu synonyme de dévastation et de malheurs sans fin pour les peuples qui ont en été les victimes.

Que ces mains étrangères, mal intentionnées, tentent de tirer le maximum de profit du grand malaise politique dont souffre le pays n’a rien d’étonnant. Le carnassier, c’est connu, s’attaque toujours à la bête du troupeau la plus faible. L’Algérie traverse une phase de grande faiblesse, il faut en être conscient, et les carnassiers ne manquent pas autour d’elle pour accentuer et perpétuer cette faiblesse, dans la poursuite de leurs propres desseins et la défense de leurs propres intérêts.

Malheur à ceux qui sont tentés de prendre l’avion de l’intervention étrangère pour faire avancer leur programme de destruction de la nation algérienne, au nom d’une lutte identitaire, tirant son inspiration de la production intellectuelle conçue, il y a plus de cent cinquante années de cela, pour légitimer le système colonial et justifier l’entreprise ethnocidaire de ce système !

Nul ne peut prétendre sérieusement qu’il peut retrouver ses racines dans des œuvres destinées à justifier la domination coloniale, à donner des bases «pseudo-scientifiques» à l’ethnocide et à arracher les différentes composantes du peuple algérien à leur sol nourricier qui est la nation algérienne. Lorsque la victime place son espoir de survivre dans «l’humanité» de son bourreau, c’est qu’elle est devenue son complice dans son œuvre cruelle. C’est ce qui s’appelle, en psychiatrie, «le symptôme de Stockholm».

En conclusion

Nous avons eu l’expérience amère de la démocratie «coloniale.» Nous ne devons pas oublier que l’Algérie colonisée a été soumise à la loi de l’envahisseur, décidée par des représentants élus démocratiquement… du peuple français.

La domination coloniale totalitaire a été décidée, en toute démocratie, par les gouvernements et les parlementaires du colonisateur, élus démocratiquement, et qui ont pris sur eux, pendant cent trente-deux années, de décider du plus petit détail du sort de la population autochtone algérienne, de la répression de son droit à l’indépendance, des exécutions sommaires, du cantonnement du quart de sa population dans ces camps de concentration (qualifiés ainsi par Alister Horne, historien américain) qu’ont été les centres de regroupement, où étaient emprisonnés quelque deux millions et demi d’Algériennes et Algériens pendant toute la durée de la Guerre de libération, etc., sans jamais prendre la peine de la consulter.

La démocratisation, inspirée, manipulée, exécutée par des mains étrangères, est devenue synonyme de guerres unilatérales, de massacres et de destructions sans rémission.

Pourtant, il semblerait bien que nombre d’intellectuels appellent à la répétition d’un scénario maintenant devenu habituel et routinier. Ces intellectuels sont des adeptes fervents de la démocratie «importée et livrée par la voie aérienne armée» et dans le choix de laquelle ils voient la manifestation de leur liberté sans «entraves». Ils refusent de tirer les leçons des «campagnes de démocratisation» qui ont déjà détruit plusieurs pays proches historiquement et culturellement.

Malgré leurs prétentions à la libération de leurs entraves sociologiques, qui leur aurait fait épouser les idéaux de la démocratie, ils sont atteints de la forme extrême du «symptôme de Stockholm», ce déséquilibre psychique, qui les entretient dans l’illusion que leur servitude est la forme suprême de leur libération intellectuelle, alors qu’ils ne font que singer leurs oppresseurs et se livrer totalement à leur merci.

Les «contrebandiers de l’histoire» ne sont rien d’autres que des esclaves qui ne se rendent pas compte de leur enchaînement et qui refusent leur manumission quand elle leur est offerte par leur propre peuple !

Qu’ils expriment une haine et un mépris sans borne pour leur peuple et manifestent un penchant certain pour l’idéologie sioniste, génocidaire, raciste et fanatique, et son incarnation dans la dernière colonie de peuplement occidentale en terre palestinienne, colonie aussi «démocratique» que l’était «l’Algérie de papa» sous la domination des «Républiques» qui se sont succédé dans l’ex-métropole coloniale pendant 132 ans, n’ont rien de surprenant. La régression «infantile» ne fait-elle pas partie du symptôme de Stockholm ?

M. B.

Comment (20)

    Hmed hamou
    29 juin 2021 - 13 h 17 min

    @Amokrane Lalmi
    Amokrane n’, le grand des, cho3ara (poètes).

    [ » le seul problème international auquel la France doit s intéresser soit la défense de l état raciste fanatique religieux d Israël… »]

    Mais, ça tombe bien. Nous aussi, le seul problème international, ou le seul problème tout court, qui nous intéresse est la défense de la cause de nos freres palestiniens.

    Anonyme
    28 juin 2021 - 18 h 23 min

    Il faut y croire!

    Premièrement : si nous comparons les problèmes sociaux, politiques, économiques, etc. que nous avons maintenant avec la colonisation du pays dans le passé, alors lequel des deux est difficile à résoudre ? Certes libérer le pays a demandé beaucoup plus d’efforts et de sacrifices et cela a été réalisé par l’union de tous. Ce sont les Algériens eux-mêmes qui ont libéré leur pays et non des forces étrangères. D’ailleurs, l’armée française a été approvisionnée en armes par les forces de l’OTAN. On a déjà oublié les B-26 (bobardiers américains) bombardant les villages algériens.

    Deuxièmement : donnez-moi le nom d’un seul pays qui a été « libéré » par des forces étrangères. Je peux vous donner les noms de nombreux pays détruits par des forces étrangères et sans raison : Vietnam, Irak. Syrie, Libye, Yémen, et la liste est bien plus longue. Ces forces étrangères sont parfois aidées par des pays fantoches (cas de la Syrie attaquée par des terroristes financés par certains pays du Khalij où le mot démocratie n’existe pas dans leur dictionnaire). Donc un Khaliji voulant démocratiser des pays avec des milliers d’années de civilisation ; allez comprendre et croire.

    Aucun autre pays ne résoudra nos problèmes. Les pays qui veulent démocratiser les autres pays ont exterminé des races complètes (les Indiens d’Amérique du Nord), ont colonisé des pays pendant des siècles (France et Angleterre) où l’être humain ne valait rien pour eux et ne vaut rien maintenant meme.

    Nous pouvons résoudre nos problèmes par nous-mêmes, nous devons juste y croire.

    LE NAIF
    28 juin 2021 - 12 h 15 min

    Le probleme n’est pas la vraie démocratie car les deux systemes, capitalistes et socialistes soutiennent avidement les dictateurs pour leurs propres interets.

    Anonyme
    28 juin 2021 - 11 h 23 min

    Cette photo veut tout dire On improvise avec une poignée de jeune dont le vide est cachée par la pancarte blanche.

    Lghoul
    28 juin 2021 - 11 h 03 min

    @Trafalgar 26 juin 2021 – 6 h 40 min
    « …mais alors, pourriez vous me dire pourquoi Ceux qui ont les clés du pouvoir depuis l’indépendance de notre pays ne se sont jamais penché sur l’état délabré dans lequel nous vivons sans que les coupables de cette mauvaise gestion ne soient inquiétés ? » – Voici la vraie raison de notre marasme. Pourquoi personne ne paye pour ses echec ? On est en train de remecommencer des échecs en série et a chaque fois, la seule réponse qu’on trouve est de blamer les autres ou de nous inventer des ennemis virtuels.

    Brahms
    28 juin 2021 - 9 h 00 min

    Il faut laver vos cerveaux qui sont trop politisés,

    Madame Macron en coiffure et maquillage coute 5 200 € par mois = 62 400 € par an. Je ne compte pas l’habillement, les sorties, la nourriture, téléphone.

    Par conséquent, est – ce que vous voyez des français avec des pancartes à crier, chanter dans la rue où à vomir dessus ? Non.

    Le système est comme cela et chacun doit se situer à son niveau. Prenez la Reine d’Angleterre, elle possède 10 milliards d’euros de bijoux, voyez vous des Anglais entrain de manifester dans les rues, Non.

    Chez nous, on regarde trop son voisin, le Ministre, untel puis on a du ressentiment et on ne veut plus travailler.

    Seulement, une société ne fonctionne pas comme cela.

      Anonyme
      28 juin 2021 - 11 h 07 min

      Tu mélanges tout. Pour toi le pauvre doit rester pauvre et grossissant les rangs et les nouveaux riches qui n’ont de richessse que les détournements et la corruption ne doivent jamais etre derrangés dans leur besognes de dilapider le pays. C’est cela, n’est ce pas ?

    Brahms
    27 juin 2021 - 18 h 38 min

    C’est le travail qui fait la force d’un pays avec de la stratégie,

    Rien ne vient sans travail et tous ceux qui ont un poil dans la main ne feront rien de leurs vies. Vous pouvez aller dans tous les pays du monde c’est la même chose.

    Un appartement à Paris c’est 1 million d’euro, hos frais de notaire, donc même en gagnant 1800 € par mois (salaire moyen), il vous sera impossible de le payer. Si vous êtes en location, votre salaire s’en va à 60 % dans les charges à payer donc vous êtes mieux dans votre pays (algériens.

    Il faut simplement changer les règles du jeu, mettre plus de salaire, de retraites, de règles de droit, de sérieux et avec la croissance de chacun, le pays peut redémarrer mais ne croyez pas que le statu quo (Hirak) fera avancer les choses, ce sera pire, cela va amener l’inflation dans les villes, l’endettement du pays, la feignantise, le vice, la délinquance, la monnaie va dégringoler et le pays va régresser, on sera classé dans les derniers au monde.

    Au final, ce sont vos enfants qui paieront les factures de toutes ces dettes publiques.

      Fairda
      28 juin 2021 - 11 h 05 min

      Avec toi tu vas travailler ? Avec du chomage et la hogra ?

        Brahms
        28 juin 2021 - 15 h 29 min

        A Fairda,

        En réponse, il y a plein d’emplois de services ou l’agriculture. Exemple : Un chauffeur – livreur c’est 12 heures / jour de boulot. Chronopost c’est quoi à votre avis, DHL ou UPS ce sont des individus qui sont dans des camionnettes et qui tournent toute la journée à livrer des paquets et des colis à des particuliers, des entreprises.

        Deliveroo c’est quoi, ce sont des livreurs à bicyclettes ou trottinettes.

        Il faut savoir investir dans un créneau puis persévérer. Regardez les magasins Leclerc, le père avait commencé avec une simple épicerie ou Amazon avec une simple librairie. On ne devient pas riche du jour au lendemain.

        Il faut donc monter une société et bosser 15 heures par jour mais chez nous, on pense que l’État va vous donner des milliards via des virements bancaires.

        Ces jeunes peuvent faire des frites à la sortie des matchs de football avec une camionnette, des cornets de frites et hop vous gagnez beaucoup de sous, j’en connais qui ont fait de l’argent (une camionnette aménagée, des cornets de frites, mayonnaise, sauce tomate ou ketchup). Il faisait 2 € le cornet de frites alors qu’il achetait 10 kilos de pommes de terre pour
        7 €, se faisant une belle marge financière.

        Rien ne vient en se tournant les pouces ou en fumant de la drogue. Le problème en Algérie c’est que personne ne veut mettre les mains dans le cambouis, ils veulent tous une Mercedes, être directeur, des lunettes Ray – Bas, un smartphone, les chéries et tapaient la discussion à droite et à gauche et à la fin de la journée, il n’y a rien dans le porte – monnaie, que des blablas et des blablis ou des rêves.

    L'Algérie aux algériens
    26 juin 2021 - 8 h 01 min

    Pas besoin d’intrusions quelles qu’elles soient, l’Algérie doit construire un grand mur à une de ses frontières, on n’a pas besoin d’étrangers surtout illégaux nous les refusons catégoriquement.

      alors il ne faut pas te plaindre !!!
      26 juin 2021 - 14 h 25 min

      cher compatriote @l’Algérie aux algériens , puisque tu raisonne ainsi et que je suppose que tu vis à l’étranger, il ne faut donc pas critiquer Eric Zemmour et Marine le Pen qui disent la « France au français » ! Si il t’expulse toi (ou tes frères algériens) de France , il ne faut pas te plaindre !

        Elephant Man
        26 juin 2021 - 16 h 04 min

        @Alors Il Ne Faut Pas Te Plaindre !!!
        Ces individus ont un pays qu’ils y défendent leur droit chez eux. Et ce n’est pas faire du Zemmour du MLP qui ne s’attaquent jamais j’insiste jamais aux fidèles serviteurs sujets esclaves consentants de leur narco-terririste-monarchie mais qui n’ont exclusivement l’Algérie en ligne de mire.
        Encore une ÉNIÈME fois l’immigration clandestine sahélienne et subsaharienne est un procédé sioniste de déstabilisation du pays qui est en première ligne cf. assassinat du Guide le Colonel Gueddafi Allah Yarhmou.
        Ensuite qu’attend l’État Algérien pour expulser TOUS les clandestins d’où qu’ils viennent j’insiste et de surcroît TOUS les makhnaz et TOUS les naturalisés traîtres à la Patrie qui oeuvrent exclusivement j’insiste exclusivement pour leur narco-terroriste-monarchie.
        ALLAH YARHMEK SI EL HOUARI BOUMEDIENNE ALLAH YARHMEK KASDI MERBAH

          Hmed hamou
          26 juin 2021 - 19 h 40 min

          Évidemment l’immigration ou les immigrations, dont tu fais partie toi même, ne relève pas du même procédé pour destructurer, dénaturer pour ne pas dire détruire les peuples européens, leurs cultures et leurs civilisations…

          Merci cher concitoyen
          27 juin 2021 - 6 h 42 min

          Elephant Man
          Il faut faire passer ce message de déstabilisation du pays aux algériens car certains naïfs algériens croient encore en la pauvreté de ces terribles filières de mendiants.

          Amokrane Lalmi
          29 juin 2021 - 2 h 37 min

          Derrière qui se cache Ahmed Hamou, un pseudonyme qui répète la rengaine du grand remplacement chantée à longueur de jour et de nuit sur tous les tons, dans les médias, les romans , les livres, etc par les partisans du sionisme pur et dur, à la tête desquels s est placée Éric Zemmour ! L Allemagne a reçu 1million de réfugiés et c est l allemand qu ils ont appris , non l’inverse ,z, en France les émigrés sont marginalisés dans les quartiers pauvres et les banlieues et maintenus délibérément au plus bas étage de la société ! Beaucoup parlent certes mal le français, mais ils le parlent et ils font les boulots que les français refusent de faire ! Dans toute la région de Paris il y a un seul lycée oú l option arabe langue étrangère est donnée ! Le grand danger ce sont les sionistes qui veulent que le seul problème international auquel la France doit s intéresser soit la défense de l état raciste fanatique religieux d Israël ou seul le certifié juif par un rabbin orthodoxe a le droit de vivre une vie digne ! Alors les sionistes ont inventé le grand remplacement pour qu’Israël ne soit pas le seul pays au monde à n accepter que les adeptes d une seulereligi9n et d une seule race !

        ong
        27 juin 2021 - 6 h 39 min

        (…) les algériens n’envahissent pas clandestinement des pays et ne s’organisent pas en gangs pour escroquer et profiter de la générosité d’un peuple qui ne comprend pas encore les dessous de cette invasion, les algériens ne louent pas de gamins pour mendier chez les autres, les algériens ont: dignité, pudeur et des limites, l’affaire des subsahariens mendiants ou pas mendiants est à suivre et le phénomène est à éradiquer, monsieur le pro invasion

    Trafalgar
    26 juin 2021 - 6 h 40 min

    Je suis entièrement d’accord sur tout ce que vous avez décrit sur l’interventionnisme et je n’ai jamais pensé une seule fois qu’il en faille suivre ces supposés nationalistes qui ont participé indirectement à la destruction totale de leurs pays par ceux qui leur ont fait miroiter un destin meilleur et une vie paisible et libre.

    Il est vrai que le symptôme de Stockholm a ravagé les esprits de quelques individus mal éclairés, mais alors, pourriez vous me dire pourquoi Ceux qui ont les clés du pouvoir depuis l’indépendance de notre pays ne se sont jamais penché sur l’état délabré dans lequel nous vivons sans que les coupables de cette mauvaise gestion ne soient inquiétés ?

    Devrions-nous encore continuer dans cette gestion de prévarications , de ces injustices, de cette économie agonisante , de la pensée unique et surtout de l’islamisme imposé dans l’Assemblée Nationale ?
    Ne faudrait-il pas évoquer tous ces problèmes quotidiens , ce désordre national ?
    Tout Algérien digne de ce pays est bien sûr opposé à toute ingérence étrangère , mais il faut aussi voir que tout ne va pas dans le sens souhaité par le peuple !
    On ne peut pas fermer les yeux , toute notre vie , sur ce qui se passe depuis la nuit des temps, avec toutes ces anomalies au quotidien, cette pauvreté qui frappe à nos portes, alors que nous avons un pays aux ressources inestimables !!! Il faut un sursaut national , bien sûr, sans violence et dans la sérénité !!!

    ...
    25 juin 2021 - 22 h 53 min

    « L’ingérence humanitaire » ZAÂMA n’est autre que du néocolonialisme barbare.
    Ensuite encore une ÉNIÈME fois Louis-Ferdinand Céline «la démocratie partout et toujours n’est que le paravent de la dictature juive» moi je dis judéosioniste.
    Enfin, l’Algérie est le premier pays à avoir combattu vaillamment avec son ANP et son peuple la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire. Il est impossible que l’Algérie ne soit pas la cible des « exportateurs » de la démocratie Pr Ahmed Bensaada.
    Les organisations terroristes à l’oeuvre type Rachad MAK et autres ont clairement été identifiées. Quant aux harkis qui veulent falsifier l’Histoire de l’Algérie les Algériens ne sont pas dupes, maintenir l’État se doit d’interdire ces énergumènes et les condamner pour crime de haute trahison à la Patrie.

    Cherifi
    25 juin 2021 - 21 h 50 min

    J aiderais l Algérie comme je peux mais avec l armée que nous avons et avec l aide de Allah nous préserverons notre grand pays vive le peuple musulman vive l Algérie et palestine

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