Exposition artistique à Alger : le film «La montagne de Baya» à l’honneur

La montagne de baya
Une image tirée du film «La montagne de Baya». D. R.

L’exposition artistique en duo des plasticiens Kamel Belatrache et Eltsova Maria, qui se poursuit au niveau du Centre culturel Mustapha Kateb d’Alger jusqu’au 18 novembre, constitue une grande fenêtre pour découvrir le patrimoine algérien riche et un évènement dédié à la mémoire du réalisateur le défunt Azzedine Meddour pour son film «La montagne de Baya», rapporte l’APS.

Plus de 40 toiles des deux plasticiens Kamel Belatrache et son épouse Eltsova Maria ont attiré l’attention du public.

Kamel Belatrache a précisé qu’il entend à travers l’exposition d’une partie de ses œuvres consacrée au film «La montagne de Baya» avec la technique Storyboard, rendre hommage au réalisateur Azzedine Meddour qui a laissé son empreinte dans la réalisation cinématographique algérienne.

L’artiste Belatrache, qui a étudié à l’Académie nationale des beaux-arts de Surikov (Moscou), a indiqué que «le travail sur les œuvres exposées a nécessité deux ans de recherches intensives sur les composants et les caractéristiques, ainsi que sur les éléments de vêtements traditionnels, d’ornements, d’urbanisme, d’artisanat et d’autres rituels cérémoniels».

Travaillant dans le domaine de la scénographie à la télévision algérienne, Belatrache a exposé des tableaux artistiques sur les vêtements traditionnels algériens ainsi que trois autres tableaux empreints de symbolisme comme un rêve humain, qui lui ont valu la deuxième place au festival virtuel international organisé en Grande-Bretagne dans le domaine de «l’art de la représentation (Théâtre)», alors que sa femme, l’artiste Eltsova Maria, s’est classée première.

De son côté, la plasticienne Eltsova Maria, qui a participé à de nombreuses expositions internationales et en Algérie, s’est appuyée dans ses œuvres exposées sur un style particulier selon une merveilleuse vision esthétique, où la femme, les paysages, le patrimoine et l’histoire algérienne du Sud à la Casbah, en passant par Ghardaïa, ont constitué une matière artistique fertile, sur la base de la technique des couleurs à l’huile.

L’artiste présente des peintures qui portent sur l’atmosphère festive d’un mariage dans l’oasis de Tamanrasset, et la musique traditionnelle jouée sur les instruments d’Imzad et de Tindi, par les femmes de Touareg qui portaient les plus beaux vêtements traditionnels et des bijoux en argent.

R. C.

Commentaires

    Tam tam
    2 novembre 2021 - 23 h 01 min

    Un film magnifique, a quand le tournage de la terre et le sang et le fils du pauvre mr Mouzaoui. Bravo et vive le cinéma expression kabyle.

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