Vers la création d’un système de protection des diplômes arabes contre la falsification

Ould Amar Alecso
Le président de l'Alecso, Mohamed Ould Amar, reçu par Aîmene Benabderrahmane. D. R.

L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (Alecso) a proposé, dimanche à Alger, la création d’un système unique pour la documentation des diplômes des universités arabes en vue de les protéger de la falsification et de préserver la réputation des établissements arabes sur les plans régional et international.

Intervenant lors des travaux de la 18e Conférence des ministres arabes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le représentant de l’Alecso, Mohamed El-Djemni a fait savoir que ce système basé sur la technologie «Block Chain» permettra «la vérification des diplômes délivrés par les universités arabes les protégeant de toute falsification». «Il s’agit d’un problème mondial qui menace le monde académique ainsi que les métiers académiques authentiques» a-t-il estimé.

Pour y remédier, propose l’intervenant, il importe de «trouver une solution transfrontalière et interarabe pour assurer la sécurité et vérifier les diplômes universitaires délivrés, et ce dans le cadre du principe de transparence et de confiance, facilitant ainsi le déplacement des étudiants et préservant la réputation des écoles et universités de la région arabe».

L’Alecso a proposé également «la création d’une plateforme numérique ouverte à laquelle s’inscrivent les ministères arabes de l’Enseignement supérieur et les universités arabes pour la numérisation des diplômes», évoquant la possibilité d’inclure, à l’avenir, «les attestations de formation professionnelle et l’adoption d’un classement arabe des universités arabes prenant en considération les spécificités de la société arabe».

Les participants auront à débattre, lors du congrès, «du projet du plan exécutif du cadre général de la recherche scientifique arabe dans les domaines socioéconomiques et examiner le document des indicateurs mesurant la performance régionale d’utilisation de l’intelligence artificielle».

R. N.

Comment (4)

    Argentroi
    27 décembre 2021 - 18 h 41 min

    Ah, parce que le problème est une question de falsification de diplômes ! Que vaut le diplôme d’un ingénieur quand son environnement industriel est inexistant ou rachitique ? Aucune émulation, aucune créativité. C’est cela la réalité en pays arabe, alors la fuite en avant avec cette histoire de falsification ne réglera rien à la qualité des diplômes.

    Anonyme
    27 décembre 2021 - 13 h 18 min

    il serait temps. mon amie travaille à une académie universitaire, elle me disait que maintenant ils se méfient de tous les faux diplômes qui viennent d algerie ,du maroc et de la Tunisie.,

    Anonyme
    27 décembre 2021 - 11 h 18 min

    Si les Arabes vivrez dans l’honnêteté et bien il serez pas là ou ils y sont en majorité (((hacha li mastelhach)))

    Anonyme
    27 décembre 2021 - 10 h 01 min

    Il n est jamais trop tard pour numeriser tous les systemes d octroie des diplomes arabes des universites membres de l ALECSO…qui doit entre autres multiplier le financement des bibliotheques partout dans les grandes villes et universites arabes…il est de meme pour prevoir des financements de films nationalistes arabes pour denoncer les mensonges et les falsifications produites dans les films sionistes…L entite sioniste fete le jour de son independance le 14 mai 1948..un mensonge et une falsification de l histoire alors que un Plan de partage de la Palestine a été voté par l’ONU en 1947. Ce plan définissait la création de deux États et non l independance https://www.france-palestine.org/29-novembre-1947-Le-partage-et-l

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