Le ministre de l’Energie reçoit l’envoyé spécial du Premier ministre britannique

ministre de l’Energie Lord Richard
Lord Richard Risby et sa délégation reçus par le ministre de l’Energie et des Mines. D. R.

Le ministre de l’Energie et des Mines a reçu, ce mardi, au siège de son département ministériel, Lord Richard Risby, envoyé spécial du Premier ministre britannique chargé de la promotion du Partenariat économique avec l’Algérie, en présence de l’ambassadeur de Grande-Bretagne, indique un communiqué du ministère de l’Energie parvenu à notre rédaction. «Les deux parties ont abordé les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine de l’énergie, qualifiées de très bonnes ainsi que les perspectives d’un partenariat dans le domaine minier», précise le communiqué.

Mohamed Arkab «a donné un aperçu général de la politique énergétique algérienne ainsi que du nouveau cadre réglementaire régissant les activités hydrocarbures qui présente plusieurs facilitations et avantages aux investisseurs. Il a mis l’accent sur les opportunités offertes dans l’amont, aval et l’offshore», ajoute le communiqué, qui souligne que le ministre «a aussi insisté sur la volonté de l’Algérie d’œuvrer davantage pour mieux valoriser ses ressources pour explorer et exploiter son patrimoine minier».

Arkab a invité, à cette occasion, les entreprises britanniques à investir dans le domaine minier en Algérie et de créer des partenariats avec des entreprises algériennes «mutuellement bénéfiques» avec un transfert du savoir-faire et la formation, «d’autant plus que d’importantes opportunités de partenariat et d’investissement sont offertes par le secteur des mines et que les amendements introduits dans le nouveau projet de loi minière permettront de stimuler l’investissement et de simplifier les procédures», a-t-il fait remarquer.

De son côté, Lord Richard Risby a souligné que les discussions ont été «très fructueuses» et «a manifesté la volonté de son pays à développer les relations de partenariat avec l’Algérie et à renforcer les consultations économiques et les échanges d’expérience», conclut le communiqué.

R. E.

Comment (2)

    Anonyme
    19 janvier 2022 - 17 h 09 min

    Le développement de l’éolien et du solaire est un élément central de la transition, C’est ça qui permet de chasser les fossiles de la production électrique, mais aussi de la plupart des usages de ces énergies fossiles dans le reste de l’économie. On met beaucoup d’argent sur des modes de consommations relativement inefficaces dans certains domaines, comme l’hydrogène, où il n’a rien à faire. On devrait plutôt concentrer cela sur notre cœur de la bataille, c’est-à-dire le développement des renouvelables ».

      Anonyme
      20 janvier 2022 - 11 h 48 min

       » l’hydrogène mode de consommations relativement —inefficaces— dans certains domaines »… dites-vous sans préciser les domaines en question.

      C’est à voir! Car c’est bien l’hydrogène qui propulse la fusée Ariane 6, la Falcon 9 de Space X, ou l’Atlas V d’ULA …
      Ainsi, pendant les deux premières minutes de décollage d’une fusée, la poussée est assurée par les propulseurs d’appoint au propergol solide. Ces boosters latéraux fournissent 90% de la puissance nécessaire au décollage. Ensuite, c’est l’étage cryogénique principal qui prend le relais. Cet étage est composé de deux réservoirs : un réservoir à hydrogène et un réservoir d’oxygène. C’est la combustion de l’oxygène et de l’hydrogène qui permet de propulser la fusée pendant les dix premières minutes de vol.
      Le secteur aéronautique comme Airbus, Boeing et Safran voient en l’hydrogène une alternative au kérosène et font des recherches dans ce sens.

      Certains États ont fait de l’hydrogène un axe majeur de développement. En Europe, l’Allemagne a prévu un plan de 9 milliards d’euros pour développer ses usages et la France prévoit 7,5 milliards d’euros.
      Actuellement, 20 000 véhicules à hydrogène circulent dans le monde, 50% en Asie, 30% en Californie et le reste en Europe. C’est ce créneau qui devrait intéresser nos chercheurs.
      Alors « le développement des renouvelables »? Ben oui, il faut s’engager. Il suffit pour cela d’acheter les éoliennes et les panneaux solaires ainsi que les batteries adéquates. Tout est déjà en vente.
      Mais quand allons-nous cesser d’être à la traîne du progrès et, assis sur notre baril de brent, à attendre… Quoi en définitive? Où avons-nous investit les milliards de $ des recettes pétrolières et les intelligences des cohortes d’étudiants de nos universités depuis 60 ans?
      Quand on apprend que le géant pétrochimique sud-africain Sasol a lancé des études de faisabilité pour la construction d’unités de production et d’export d’hydrogène vert et que nous en restons à envisager…, à négocier…, à penser que peut-être…. Alors que ce groupe a déjà signé un accord avec Toyota pour développer cette forme d’énergie et lancé des études de faisabilité pour la construction d’unités de production et d’export d’hydrogène vert.
      En ce qui concerne l’utilisation industrielle de l’hydrogène vert, le géant français de l’énergie Engie a signé un contrat avec Release by Scatec, la branche du producteur indépendant d’électricité (IPP) norvégien Scatec, qui fournit des solutions modulaires de production d’énergie solaire. Les deux partenaires produiront de l’hydrogène vert pour la mine de platine de Mogalakwena, dans la province du Limpopo, en Afrique du Sud.
      La recherche et le développement de cette source d’énergie prennent de l’ampleur en Afrique du Sud, et ailleurs sur le continent africain, avec des projets apportés par des grands groupes tels que Siemens, Man, ou encore ENI en Égypte. En Afrique du Sud, Sasol. le géant de la chimie veut mettre sur pieds des solutions pour le transport à l’hydrogène vert.
      Le Maroc, la Mauritanie, la Namibie ou encore l’Egypte sont sur les rangs. L’avenir dira si ce nouvel « or vert » constitue une opportunité réelle pour ces pays africains. En tous les cas eux s’engagent, collaborent et font des recherches.

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