Cette «démocratie» occidentale apanage des classes opulentes et purulentes

M démocratie
Emmanuel Macron court-il vers un troisième mandat ? D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – La démocratie serait la souveraineté citoyenne du plus grand nombre, mais exercée en vrai par l’unique divin capital tapi dans l’ombre. Dans sa forme antique comme dans sa version moderne, la démocratie, produit d’une société déchirée par les clivages sociaux, est le mode de gouvernement élaboré par les classes dominantes pour administrer pacifiquement leurs conflits, gérer politiquement leurs intérêts économiques. A l’époque grecque antique, berceau de son éclosion, la démocratie, qui n’eut qu’une existence éphémère, ne s’appliquait qu’aux hommes libres. Elle était exercée exclusivement par les hommes libres, en l’espèce une portion infime de la population.

La majorité de la population laborieuse (les esclaves, métèques, prolétaires et paysans) était exclue du jeu et des enjeux «démocratiques» des propriétaires d’esclaves (les ancêtres des capitalistes contemporains). Qui plus est, si la démocratie fut inventée pour les «citoyens» libres afin de s’administrer directement eux-mêmes, l’exercice effectif de cette liberté fut permis par leur affranchissement de l’obligation de travailler : le travail étant assuré par les seuls esclaves. Par conséquent, à l’époque antique grecque, déjà, la démocratie était fallacieuse. Ce fut une démocratie d’argent, elle avait une caractéristique «aristocratique» manifeste, autrement dit un caractère de classe. Les classes laborieuses étaient exclues du pouvoir «législatif», à plus forte raison bannies du pouvoir exécutif, apanage des classes possédantes.

Plus tard, au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles, à la faveur des révolutions bourgeoises anglaise, américaine et française, la remise en scène de la démocratie comme mode de désignation des saltimbanques politiques préposés à l’administration des intérêts économiques des riches ne fut pas le fruit du hasard, un accident de parcours de l’Histoire. La démocratie bourgeoise s’imposa d’emblée comme la forme de domination politique la plus efficiente et la plus durable, en ce qu’elle associe l’esclave-salarié, baptisé par euphémisme citoyen, au choix politiques de ses maîtres. Cette forme d’organisation politique de gouvernance est la plus idoine pour protéger les intérêts économiques de la bourgeoisie, défendus par des mercenaires politiciens fabriqués par les puissances financières.

A cet égard, il est important de relever que la sphère économique est paradoxalement exclue du scrutin démocratique. Voit-on un banquier ou un patron de conglomérat industriel élu au vote universel ? L’économie – le capital et sa reproduction élargie –, propriété exclusive de la minoritaire classe capitaliste, ces négriers des temps modernes, ne fait l’objet d’aucune forme de gouvernance démocratique. Les dirigeants d’entreprise, ces propriétaires d’esclaves-salariés de notre époque civilisée, ne sont jamais élus démocratiquement par les travailleurs mais désignés discrétionnairement par les détenteurs de capital. L’entreprise, pourtant lieu de production des richesses et matrice de la reproduction de la vie, n’est pas soumise à une gestion coopérative démocratique mais à un management dictatorial patronal exercé contre les salariés, à qui il n’est pas permis de s’immiscer dans les affaires de l’entreprise à capital privé ou public.

A ses débuts, de la fin du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, la démocratie bourgeoise fut élitaire, «mandarinale», socialement ségrégationniste, politiquement aliénante. En effet, les classes bourgeoises dominantes en phase de consolidation de leur pouvoir politique et étatique, plus honnêtes que leurs descendantes contemporaines relativement à la caractéristique sociale inégalitaire de leur société de classe, ne se trompaient pas (et ne trompaient pas le peuple opprimé) sur la visée réelle de leur démocratie financière.

D’emblée, leur démocratie capitaliste fut placée sous le signe de la propriété privée, de l’opulence, apparentée à la richesse. Aussi, pour être éligible et électeur, fallait-il posséder un grand patrimoine, s’acquitter d’impôts élevés, en un mot être riche. Cette démocratie des riches était symbolisée par le suffrage censitaire.

L’institutionnalisation du suffrage universel est récente. Ce mode de scrutin fut instauré sous l’instigation des révoltes populaires en lutte pour bénéficier (croyaient-ils) des mêmes droits parlementaires que les classes possédantes. Sous la pression des récurrentes insurrections populaires, les classes dominantes se résignèrent, contraintes et forcées, à instituer le suffrage universel.

A la fin du XIXe et, surtout, au XXe siècle, après avoir consolidé sa domination totalitaire sur la société, passage de la domination formelle à la domination réelle du capital, pour mieux mystifier le peuple, en particulier dans les pays développés en proie à l’âpreté de la lutte des classes, la bourgeoisie eut l’ingénieuse idée d’associer électoralement (non politiquement, ni économiquement : la différence est importante. Car le peuple, hormis les éphémères périodes électorales racoleuses, est totalement exclu des permanents enjeux politiques, comme il est intrinsèquement exclu des structurels enjeux économiques, apanages des politiciens stipendiés et des patrons et financiers) le peuple à son système régalien de gouvernance.

Mais à une condition fondamentale : à aucun moment ce «privilège électoral», formellement concédé par les représentants du capital, ne doit servir de tremplin aux classes populaires pour remettre en cause la hiérarchie des pouvoirs de la société de classe, ni le mode de production capitaliste. Autrement dit, le suffrage universel constitue, depuis sa création, une mascarade électorale, permettant d’associer les prolétaires à la reproduction sociale de leur exploitation et aliénation. L’Histoire retiendra plus tard que la société démocratique capitaliste aura été la seule structure sociale où ses citoyens auront cultivé la servitude volontaire jusqu’au délire d’élire eux-mêmes intrépidement leurs propres maîtres.

Historiquement, le droit de vote fut concédé avec parcimonie, de manière graduelle, aux différentes couches sociales de la société, des propriétaires fonciers jusqu’aux couches populaires, en passant par les paysans et les femmes sans emploi. L’expérience électorale élargie ayant été concluante – à savoir qu’aucune formation politique, y compris radicale, ne profitait de cette fenêtre d’opportunité «démocratique» pour contester l’ordre établi et s’emparer du pouvoir parlementaire et exécutif en vue de promouvoir les intérêts du travail au détriment du capital –, la bourgeoisie se convainquit de l’utilité politique du suffrage universel, lui assurant toutes les garanties de pérennité de sa domination économique et politique. Le vote, c’est ce que concède le capital au vaincu (citoyen atomisé) pour qu’il accepte sa défaite sociale (politique) mais, bien sûr, dans la dignité démocratique et marchande.

Dépossession du collectif réel combatif au profit du citoyen abstrait atomisé

A la même époque, parallèlement, l’irruption menaçante du prolétariat sur la scène politique allait contraindre la bourgeoisie à changer son fusil d’épaule : à ne plus l’épauler contre les prolétaires souvent insurgés contre le pouvoir. Aussi, pour mieux museler le mouvement socialiste révolutionnaire naissant (autrement dit, acheter la paix sociale), avait-elle discerné tout l’intérêt qu’elle pouvait tirer de la participation des partis ouvriers (longtemps interdits) aux mascarades électorales. La bourgeoisie consentit à intégrer les partis socialistes et communistes au cirque électoral pour mieux les corrompre de l’intérieur, c’est-à-dire les vider de leur substance révolutionnaire en transformant leurs dirigeants en mandarins parlementaires dotés de substantiels appointements. Elle y est parvenue, à observer la mutation des partis ouvriers qui troquèrent la Révolution contre le parlementarisme.

Cette transmutation militante donna naissance au réformisme, cette naïve croyance qu’on peut améliorer la condition de l’ouvrier, en faisant l’économie de la Révolution. Aujourd’hui, avec la paupérisation absolue de l’ensemble des prolétaires du monde entier, l’histoire vient démentir les élucubrations des réformistes sur le prétendu caractère progressiste du capitalisme, ou la nature démocratique des institutions gouvernementales et parlementaires censément définitivement établie. Ces institutions, politiquement purulentes et moralement polluantes, sont actuellement dans tous les pays, en particulier en Occident, en voie de durcissement autoritaire, autrement dit de transition dictatoriale.

Cette concession «démocratique» constitua une imposture «électoraliste» dictée par le grand capital à la gauche collaborationniste pour lui permettre de se crédibiliser auprès des ouvriers et de dévoyer la gronde du prolétariat pressuré. Ce fut le début de l’aliénation citoyenne, autrement dit l’esquisse de la dépossession du collectif réel combatif au profit du citoyen abstrait atomisé.

Ainsi, en lieu et place de la satisfaction des revendications sociales portant notamment sur la hausse des salaires, la diminution du temps de travail, c’est-à-dire de l’amélioration des conditions de vie, la bourgeoisie concéda-t-elle opportunément la généralisation du suffrage universel. En lieu et place de la répartition égalitaire des richesses, procéda-t-elle à la distribution régulière des bulletins de vote à la plèbe affamée, sous les ovations complaisantes des bureaucrates syndicaux ravis de leur collaboration traîtresse et l’approbation perfide des partis ouvriers parlementaires infatués de leur allégeance. A l’instar des pays du tiers-monde, notamment d’Afrique et du Maghreb, où la «démocratie» de papier fut généreusement octroyée au peuple misérable à la place de besoins sociaux essentiels. Sans conteste, la démocratie bourgeoise constitue l’apothéose de l’aliénation et de la mystification. Une chose est sûre : si la démocratie bourgeoise permettait de changer le sort des citoyens, elle serait interdite.

Depuis son apparition, la démocratie parlementaire n’a jamais concerné les classes dominées, si ce n’est pour être sollicitées périodiquement, au moyen de campagnes électorales racoleuses, aux fins de déposer un bulletin de vote dans l’urne, au nom évocateur tant elle symbolise le réceptacle mortuaire des illusions déposées par l’ensemble des classes populaires enterrées socialement vivantes.

A plus forte raison, la démocratie constitue un efficace adjuvant politique prescrit aux dociles citoyens comme antidote à leur misère sociale, citoyens reconnaissants pour ce «privilège électoral», généreusement octroyé par le pouvoir dominant. Ces dociles citoyens sont satisfaits d’élire leurs représentants respectifs (mais point respectables) aux prétendues différentes casquettes politiques, mais en vrai à l’alternative électorale réduite au choix entre le candidat de la droite du capital et le candidat de la gauche du capital (pour l’Algérie : longtemps entre le candidat de la nomenklatura kleptomane FLNesque et la confrérie mafieuse et séditieuse islamiste, en particulier sous l’ère du régime de Bouteflika).

Assurément, la démocratie bourgeoise a toujours revêtu un caractère de classe. Les mascarades électorales ont toujours été une affaire de riches par lesquelles chaque fraction (clan) de la classe dominante tente d’accaparer les leviers de l’Etat pour l’exercer à son profit.

Pour autant, actuellement, la démocratie bourgeoise est en crise. La démocratie marchande a tellement perdu sa crédibilité que la bourgeoisie est disposée à s’endetter pour payer les électeurs afin d’acheter leurs suffrages aux fins de perpétuer la mystification électoraliste.

Le Conseil de défense de Macron symbolise les dérives oligarchiques de l’Occident

Aussi, avec la discréditation de la démocratie financière et l’impossibilité d’instaurer une dictature à visage clairement fasciste, moralement honnie et politiquement bannie, en Occident, le capital œuvre à l’établissement d’un régime oligarchique, c’est-à-dire «un système d’organisation politique dans lequel un petit nombre de personnes concentrent et se partagent les pouvoirs économique, politique et médiatique et discutent entre eux des décisions à prendre pour la collectivité», comme l’écrit Hervé Kempf, auteur du livre L’Oligarchie, ça suffit, vive la démocratie.

En France, le Conseil de défense, devenu instance suprême de gouvernance instituée par Macron, symbolise cette dérive oligarchique et despotique du pouvoir.

Les oligarques appartiennent à la catégorie des hyper-riches. De nos jours, c’est au sein de cette fraction de la classe possédante que se recrutent les décideurs politiques (ministres, conseillers, députés, sénateurs, PDG des grandes entreprises publiques). Issus des grandes écoles, ces oligarques débutent leur carrière dans les instances étatiques, avant de se hisser à la direction d’une banque ou d’une multinationale (ou l’inverse, à l’instar de Macron, ancien banquier). Souvent, ils reprennent du service dans la politique, notamment en qualité de député, maire ou ministre. Ainsi, cette rotation professionnelle entre secteur privé et public permet à ces oligarques de fortifier et de fructifier leurs fortune et puissance. Par exemple, un PDG nommé ministre (ou placé par le capital à un poste ministériel stratégique) ne manquera pas de favoriser le secteur de son ancienne entreprise ou le secteur de telle société au sein de laquelle il escompte siéger à la direction.

Au reste, à notre époque dominée par les oligarques, même les présidents sont également devenus de simples administrateurs de l’Etat. L’Etat, lui-même, métamorphosé en simple rouage assujetti au grand capital mondialisé et oligarchique. De fait, chaque pays s’est mué en simple société anonyme dirigée par un PDG-président, asservi au capital mondial apatride. Le pouvoir étatique est devenu à tel point impuissant qu’il est soumis, comme un vulgaire salarié, aux appréciations des agences de notations financières chargées de distribuer les notes d’évaluation de la gestion du pays. La moindre mauvaise note en matière économique et budgétaire et s’en est fini du pouvoir en particulier, et du pays en général. Pris en otage, le pays se voit parachuter un nouvel oligarque-président, imposer une nouvelle classe dirigeante (caste oligarque affligeante), constituée de mercenaires politiciens, fabriqués par les puissances financières entièrement contrôlées par le grand capital mondial.

A la manière du régime de Macron intronisé à l’Elysée par le grand capital, devenu, à la faveur de la pandémie politiquement instrumentalisée et de la crise énergétique orchestrée, et surtout de la gestion répressive et punitive des Gilets jaunes, démospotique, cette nouvelle forme de gouvernance, fondée électoralement sur la démocratie mais gouvernementalement sur le despotisme. Macron, hissé au pouvoir par les firmes et la finance transnationales, n’envisage-t-il pas, comme l’avait révélé Algeriepatriotique (1) dans son édition du 14 septembre 2022, d’amender la Constitution pour briguer un troisième mandat ? Avec Macron, la bourgeoisie occidentale décadente inaugure l’ère du démospotisme.

Le démospotisme, c’est ce mode de gouvernance occidentale qui a l’apparence de la démocratie par l’élection, mais le vrai visage du despotisme par la gestion étatique. Cette gouvernance occidentale oligarchique prétend être vaccinée contre la tyrannie, immunisée contre le fascisme. Mais elle renferme au vrai tous les attributs pathologiques du totalitarisme asymptotique, ce virus despotique, invisibilisé par la subliminale propagande médiatique autocratique. Ce système démospotique viral se propage sur tout le corps social occidental, désormais immergé dans la nauséabonde boue de la servitude volontaire.

K. M.

1- Un troisième mandat se profile à Paris : Macron dans les pas de Bouteflika ? Algeriepatriotique, publié le 14 septembre 2022.

Comment (10)

    lhadi
    21 janvier 2023 - 18 h 12 min

    La démocratie, à bien des égards, est un régime qui ne va pas de soi ; et pourtant, elle s’impose aujourd’hui comme une évidence dans la majorité des Etats de la planète. Ce système politique invoque d’improbables prémices : la loi de la majorité, pourtant constamment battue en brèche par la pression de groupes minoritaires ; la conciliation entre Egalité et Liberté, dont les dynamiques respectives sont en fait largement antagonistes. Et son mode de légitimation ultime : le respect de la Volonté générale, Voire de la Souveraineté populaire, exige la foi du charbonnier ou une bonne dose d’angélisme intellectuel pour être plus plausible. Le credo démocratique nous renvoie donc à un univers mental dont notre société rationaliste, pas plus que tout autre avant elle, ne saurait impunément faire l’économie ; celui des mythes fondateurs qui ont toujours servi à dire (un ordre idéal des choses) et à masquer (le règne des rapports de force).

    Pourtant, il ne fait pas de doute que la démocratie soit l’irremplaçable mode de gouvernement de la société de demain. A la fois parce qu’elle est le seul mécanisme politique réellement compatible avec les exigences de fonctionnement des sociétés développées, le contraire de l’éléphant dans un magasin de porcelaine ; et parce qu’elle seule répond vraiment, grâce aux techniques de l’Etat de droit, aux attentes de liberté et de sécurité personnelles générées par la société post-industrielle. Irremplaçable mais non invulnérable. Elle est en effet confrontée à une violence terroriste parfois spectaculaire ; son sort est suspendue à la survie d’une économie prospère. Le véritable risque de dislocation du système démocratique réside donc dans le déchainement de déraisons provoquées par la peur irréfléchie d’adversaires diabolisés ou encore par la brutale détérioration des conditions matérielles. En intensifiant le conflit des passions et la guerre des intérêts, il pourrait détériorer les délicats équilibres qui font jusqu’ici la vertu exceptionnelle de la démocratie.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    21 janvier 2023 - 6 h 53 min

    Une des strategies de la democratie opulente et purulente c est celle de ne jamais resoudre les conflits mais plutot les gerer….c est exactement ce qui se produit en Palestine,en Afghanistan,au Jemen,en Syrie,en Ukraine et en republique arabe Sahraoui et dans les pays du sahel…Dans leur gestion de ces conflits par ces  » democraties  » occidentales les mercenaires,les armes,les financements et les renseignements militaires affluent en abandances…

    Anonyme
    20 janvier 2023 - 20 h 49 min

    La démon cratie et surtout en période de décadences ils adorent. En fait je crains qu ils sont cuits aux patates à l avenir ttes ces générations dont ils sont hérités de la Grèce antique, …

    THIDHETS
    20 janvier 2023 - 19 h 31 min

    Lire , « les batards de voltaire : de la dictature de la raison en occident »
    Auteur John Saul…
    Livre de theorie politique …lourd et tres bien pensé et réflechi.
    Un essai de theorie politic et histoire.
    Geopolitic et histoire

    THIDHETS
    20 janvier 2023 - 18 h 13 min

    Lire ,  » de la dictature de la raison en occident »
    Auteur John Saul…
    Livre de theorie politique …lourd et tres bien pensé et réflechi.

    Anonyme
    20 janvier 2023 - 16 h 51 min

    « ,……. Le démospotisme, c’est ce mode de gouvernance occidentale qui a l’apparence de la démocratie par l’élection, mais le vrai visage du despotisme par la gestion étatique. Cette gouvernance occidentale oligarchique prétend être vaccinée contre la tyrannie, immunisée contre le fascisme. Mais elle renferme au vrai tous les attributs pathologiques du totalitarisme asymptotique, ce virus despotique, invisibilisé par la subliminale propagande médiatique autocratique. Ce système démospotique viral se propage sur tout le corps social occidental, désormais immergé dans la nauséabonde boue de la servitude volontaire. »
    Parfaitement exposé…..Seulement , cette extraordinaire Mystification ne date pas de ces dernières années . Elle a été inaugurée dès l accession de Mitterand en 1981 , que la Secte du CRIF avait manipulé grâce à la Cour qu il lui avait imposé ( Attali , Fabius , Badinter , Lang…et ..) . Mitterand avait bien compris au milieu de son 2eme mandat qu il avait été roulé dans la mouise ( puisqu il a publiquement prononcé son célèbre «  …..ils n auront plus rien !!!! » , mais les germes de la Fascisation de la Société française ont été Semés par les ATTALI et Consorts …..Pour s en convaincre il faut juste noter que ces Criminels en Col blanc, a l image de ATTALI , demeurent incontournable à………L Élysée et au Quai d Orsay …quai d Orsay où il existe un CLUB représentant le NAZISIONISME avec ses Us et Coutumes , ses célébrations , etc……ensuite se demander comment la Dame BORNE , née Bornstein , issue du magma Socialo_sioniste a pu supplanter des candidats politiques au poste de premier ministre …

    Bilal
    20 janvier 2023 - 16 h 40 min

    Merci Khider MESLOUB, pour votre article riche et pédagogique. J’ajoute si vous permettez que la Démocratie prônée par l’Occident est en réalité la Dictature de la majorité (Le représentant de 50 % et des poussières, des voix exprimées) règne comme un dictateur sur les 49 % et des poussières qui n’ont pas votés pour lui, moins les abstentionnistes. Impose des lois en se vantant d’être élu. En bref, la démocratie n’est qu’une farce, un outil pour se faire élire légalement aux yeux du peuple. Mise à part, la démocratie directe, participative de l’Etat Helvète ou de quelques pays scandinaves, la démocratie occidentale est un leurre. Quand elle veut agresser les autres pays, elle n’a pas besoin de demander l’avis du peuple; la démagogie, le mensonge et les médias soporifiques et complices se chargent du reste. Parfois une bonne dictature vaut mieux qu’une mauvaise démocratie. Quant à la civilisation occidentale dont se targuent les occidentaux, on connait les effets destructeurs dans le monde, en Asie, Afrique, Moyen orient, Europe. Leur soutien indéfectible à l’Ukraine, hostile et guerrier contre la Russie montre combien leur visée expansionniste et planifiée. Alors que le peuple palestinien vit pendant plus de 50 ans sous le domination Sioniste, leur regard est toujours dirigé en Europe. Comme si les hommes, les femmes et les enfants Ukrainiens constituent une race supérieure à celle des hommes , femmes et enfants qui sont en permanences tués par l’occupant sioniste. Les hémicycles internationaux tels que l’ONU, le TPI, les ONG et autres quincailleries internationales demeurent sourds et muets quand ils s’agit de la Palestine, le Yémen, le Sahara Occidental.

      Anonyme
      20 janvier 2023 - 20 h 56 min

      Permettez que je rectifie ce que vous exposez : « ……. que la Démocratie prônée par l’Occident est en réalité la Dictature de la majorité (Le représentant de 50 % et des poussières, des voix exprimées) règne comme un dictateur sur les 49 % et des poussières qui n’ont pas votés pour lui, moins les abstentionnistes.  »……
      En réalité la Démocratie a toujours reflété le Pouvoir d une MINORITÉ Activiste sur une majorité . Cela est une réalité depuis Athènes puisque le pouvoir était remis aux Élus issus du Vote d une Caste de Riches . Dans beaucoup de cités grecques, le dèmos ne regroupait que les propriétaires fonciers, ainsi que des artisans et des commerçants à Athènes.
      La majorité , représentée par les esclaves et des « sans dents » n avaient pas droit au chapitre .
      Aujourd’hui, ( excepté peut être pour la SUISSE ) cela a changé dans la forme puisque la Majorité est associée dans le Vote mais dans la seule optique de son asservissement « inconscients »( ? ) aux objectifs de la Minorité activiste à tout point de vue .
      L exemple du référendum sur Maastricht est Éloquent à plus d un titre .
      Ainsi le vote de la Majorité n est pour ainsi dire qu une opération de Com .

        Lahouaria
        22 janvier 2023 - 2 h 47 min

        L’Ukraine c’est l’arrière jardin des sionistes criminels aux virus chimiques et biologiques, c’est le Pole des laboratoires secrets américains en Ukraine: Des armes de destruction massive se préparent les armes chimiques, Poutine les a divulgué au monde entier. Tous les assassins les défendent comme Béchamel (BHL) la France, l’Europe les USA, Canada et la Pologne.
        Pour neutraliser, les Pays Arabes, l’Iran, Chine.
        Le peuple Ukrainien exilé a été méprisé en Europe et insulté de sale profiteur. Ce qui les intéresse c’est de détruire la Russie et prendre le pouvoir sur lés Station Services du Gaz et du Pétrole russe. La livraison des chars européen est en route vers Zelen le nabotléon qui fait le travail de l’Occident pour détruire la région russophone…

    Abou Stroff
    20 janvier 2023 - 14 h 38 min

    « La démocratie bourgeoise s’imposa d’emblée comme la forme de domination politique la plus efficiente et la plus durable, en ce qu’elle associe l’esclave-salarié, baptisé par euphémisme citoyen, au choix politiques de ses maîtres. » avance K. M..

    en effet, il suffit de bien lire K. Marx pour désengager cette notion (i. e. la démocratie) de la gangue idéologique qui l’entoure et découvrir que la démocratie bourgeoise n’est ni plus, ni moins que la dictature …………………………. bourgeoise qui sert, au niveau idéologique, à faciliter la reproduction, sans accroc, du capital en tant que rapport social.

    ceci étant dit, le capital n’étant pas le rapport social dominant au sein de la formation social algérienne, et les hommes ne se posant que les problèmes qu’ils peuvent résoudre, il me parait tout à fait incongru de demander aux algériens du moment de disserter sur une pratique qui n’a pas le substrat objectif (le rapport capital-travail) qui lui servirait de socle.

    en termes simples, il me semble que K. M. s’adresse aux hurluberlus qui vivent au sein de formations sociales où le capitalisme, en tant que système, a atteint sa plénitude et son discours est totalement abscons pour un gus vivant en Algérie.

    en termes crus, je pense que la tâche qui incombe au moment présent aux algériens du moment qui aspirent au changement se résume à unir leurs efforts pour déconstruire le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui les avilit et les réduit à des moins que rien et pour déconstruire, dans le même mouvement, les idéologies archaïques ( la religion, entre autres) qui justifient son existence et lui permettent de se renouveler, sans accroc.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part le constat incontournable que la démocratie, en tant que problématique, ne me semble pas être à l’ordre du jour en ce qui concerne la formation sociale algérienne où les couches rentières qui y dominent ont d’autres « valeurs » (qu’il nous faut combattre par tous les moyens) qui leur servent pour pérenniser leur pouvoir.

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