France : gauches, immigrés, réfugiés et racisés : mythologie et réalités

Darmanin douce-France
La police de Macron et Darmanin accusée de crimes. D. R.

Une tribune de Le Cour Grandmaison(*) – La mythologie nationale-républicaine, relative à la «douce-France-terre-d’accueil», est d’une remarquable permanence et puissance. Que manque-t-il donc à celles et ceux qui affirment défendre des orientations progressistes et les intérêts des classes populaires ? «Le courage de comprendre ce que nous savons et d’en tirer les conséquences». A la mémoire de Naël. M, tué à Nanterre par la police le 27 juin 2023.

«J’ai honte des démocrates français, des socialistes français, de la classe ouvrière française. Depuis des années, [les ouvriers] voient leurs compagnons de travail nord-africains souffrir à leurs côtés plus de souffrances qu’eux-mêmes, subir plus de privations, plus de fatigues, un esclavage plus brutal (…).  Quant aux organisations antifascistes, elles se chargent, par leur attitude à l’égard des colonies, d’une honte ineffaçable. Y a-t-il beaucoup d’hommes, parmi les militants ou les simples membres de la SFIO et de la CGT, qui ne s’intéressent pas beaucoup plus au traitement d’un instituteur français, au salaire d’un ajusteur français qu’à la misère atroce qui fait périr de mort lente les populations d’Afrique du Nord ?» Simone Weil, mars 1938.

La mythologie nationale-républicaine, relative à la «douce-France-terre-d’accueil[1]», est d’une remarquable permanence et puissance. A preuve, c’est elle qui détermine pour partie les orientations de nombreux responsables des droites qui y adhèrent soit par ignorance, soit pour justifier les orientations xénophobes et toujours plus liberticides qu’ils défendent, en répétant, ad nauseam, qu’ils agissent avec «fermeté mais humanité». Obscène élément de langage.

On sait ce qu’il en est de cet équilibre prétendu qui permet de défendre des propositions empruntées à l’extrême droite en les rebaptisant «républicaines et régaliennes» tant et si bien, si l’on ose dire, que de cette «humanité» affichée, il ne reste rien. Ou plutôt, demeurent ceci : la xénophobie faite politique et l’indifférence glacée pour celles et ceux qui, au péril de leur intégrité physique et psychologique, au péril de leur vie souvent, tentent de gagner l’Europe en espérant y vivre des jours meilleurs après avoir enduré dans leur pays d’origine misère, répression et persécutions diverses.

Ces involutions spectaculaires doivent aussi beaucoup à une certaine gauche de gouvernement qui légitime ses compromissions anciennes et réitérées au nom d’un réalisme prétendu destiné, entre autres, à ne pas désespérer certaines fractions de l’électorat dont elle a besoin pour conquérir le pouvoir ou pour tenter de s’y maintenir. Enfin, n’oublions pas ceux qui, soutenant des positions jugées plus radicales, estiment être fidèles aux traditions progressistes de la République et du mouvement ouvrier, lesquels seraient depuis fort longtemps solidaires des immigré-e-s, des réfugié-e-s et des racisé-e-s, et des combats qu’ils ont menés et qu’ils mènent encore contre la situation qui leur est imposée[2].

De là, affirment les mêmes, ces mobilisations engagées par les différentes composantes de ce mouvement contre l’opprobre, voire la haine et les discriminations depuis toujours subies par ces hommes et ces femmes dans tous les domaines de leur existence : emploi, travail, rémunérations, accès au logement comme aux différents services publics. Il y a même des historiens pour ajouter quelques lignes à ce beau roman, aussi enchanteur que trompeur, en lui apportant leur caution scientifique d’amoureux transis mais lucides, bien sûr, de Clio[3].

«Traditions», clament donc les membres de ce vaste chœur où se retrouvent quelques socialistes, des communistes, des Insoumis, des écologistes et des intellectuel-le-s, entre autres, sans oublier des syndicalistes et des membres d’associations de défense des droits de l’Homme, tous fiers d’en être les fidèles héritiers et les dignes continuateurs.

Admirable ! Les exemples qui suivent permettent de nuancer, pour le moins, ces déclarations qui relèvent d’une reconstruction apologétique et a posteriori de ce passé destinée à faire oublier ou à minimiser des errements anciens aux conséquences délétères pour les premiers concernés comme pour l’unité des luttes menées contre l’exploitation, l’oppression et les conséquences des divers racismes hexagonaux.

Impossible d’être ici exhaustif. Il y faudrait un ouvrage collectif capable de traiter un champ et une chronologie très vastes remontant au moins à la seconde moitié du XIXe siècle. On s’en tiendra donc à quelques événements significatifs qui sont autant de «schibboleth[4]» ou d’épreuves permettant d’apprécier au mieux les capacités d’une personne et, en l’occurrence, les orientations passées et présentes de diverses formations politiques progressistes.

Mai 1936. Victoire du Front populaire que d’aucuns disent fort soucieux du sort des ouvriers français mais les audaces réformatrices de ses dirigeants et de la majorité qui les soutenait n’ont jamais atteint les «indigènes» de l’empire soumis, depuis 1875, aux différents codes de l’indigénat – nommés «Code matraque» par les colonisés algériens – et à plusieurs dispositions d’exception discriminatoires et racistes : l’internement administratif et la responsabilité collective. «Sujets français» privés des droits et libertés individuels et collectifs, ils étaient avant juin 1936, «sujets français» ils sont demeurés après et jusqu’en 1945.

Pis encore, ayant fait sien l’adage sans doute stalinien : «Calomniez ! Calomniez ! il en restera toujours quelque chose», le Parti communiste dénonce une prétendue collusion de l’Etoile nord-africaine (ENA), dirigée par Messali Hadj, avec des «éléments (…) fascistes d’Algérie[5]».

Fort de cette accusation abracadabrantesque, digne des procès de Moscou, le PCF soutient, le 26 janvier 1937, la dissolution de cette organisation également souhaitée par la SFIO et son prestigieux dirigeant alors président du Conseil, Léon Blum.

Un an plus tard, après avoir découvert le sort indigne des immigrés arabes présents dans l’Hexagone, soumis «aux tâches les plus malpropres et les plus épuisantes», à des salaires de misère et au «mépris» de «leurs compagnons» de travail, la philosophe Simone Weil constate aussi l’indifférence persistante des organisations politiques et syndicales à l’endroit de ces travailleurs et, plus précisément, de ces sous-prolétaires confrontés à une exploitation et une oppression spécifiques.

A la différence de la majorité de ses contemporains, elle est parfaitement consciente des singularités de la condition qui ravalent ces hommes au plus bas de la hiérarchie sociale-raciale, et du mépris raciste auquel ils sont quotidiennement confrontés. De là, cet aveu qui est également une condamnation virulente : «J’ai honte des démocrates français, des socialistes français, de la classe ouvrière française.[6]» N’en déplaise à ceux qui prétendent que la solidarité a toujours été une tradition du mouvement ouvrier, ce jugement précis, circonstancié et accablant, est longtemps resté d’actualité.

Elise ou la vraie vie, célèbre roman de Claire Etcherelli et remarquable investigation littéraire, intime, sociale et politique consacrée, entre autres, à la condition des travailleurs algériens en France dans les années cinquante, confirme l’importance des discriminations, le racisme d’une fraction de la classe ouvrière et l’inaction de la majorité des partis progressistes et des syndicats[7]. Celle-là même que cette écrivaine relate avec finesse en rompant avec l’histoire officielle et mensongère forgée par les uns et les autres.

Constat et réprobation identiques sous la plume d’Annie Ernaux, quelques années plus tard. Que les «Arabes, écrit-elle, vivent dans des bidonvilles, bossent sur des chaînes ou au fond d’un trou, que leur manifestation d’octobre [celle du 17 octobre 1961] soit interdite, puis matée avec la plus extrême violence (…) paraissaient dans l’ordre des choses[8]».

Hier, il se confirme que le peuple et les travailleurs défendus par les forces de gauche les plus importantes étaient, pour l’essentiel, obstinément blancs. Une telle situation aide aussi à comprendre, suite à la proposition du socialiste Guy Mollet, le vote des pouvoirs spéciaux par les députés du Parti communiste 12 mars 1956. Il en va de même pour l’inaction notable de cette organisation et de la CGT[9] au lendemain du massacre des ouvriers et des manifestant-e-s algériens réunis le 17 octobre 1961, à l’appel du FLN, pour protester contre le couvre-feu raciste qui leur était imposé par le gouvernement de Michel Debré avec l’approbation du général de Gaulle.

Votée par les parlementaires, certains étaient membres de la Ligue des droits de l’Homme, la loi scélérate et très républicaine du 16 juillet 1912[10] impose aux gens du voyage, aux nomades français et étrangers et aux Tsiganes une carte d’identité et un carnet anthropométrique. Autant de dispositions qui n’ont pas été abrogées par le Front populaire. Aussi tous ont-ils continué d’être soumis à une législation scandaleuse et inique, fondée sur des critères ethno-raciaux, qui porte gravement atteinte à plusieurs libertés fondamentales : la liberté de circulation et d’installation.

Jugés extérieurs à la classe des exploités et des opprimés, dont il faut améliorer les conditions de travail et d’existence, les gens du voyage et les Tsiganes sont, à cause de cela, réputés étrangers aux luttes du prolétariat qui font l’histoire, au monde des activités salariées tenues pour seules légitimes et aux préoccupations des dirigeants progressistes.

A ces différentes exclusions, également liées à leur condition de paria, s’ajoutent le conformisme et la pusillanimité des gauches politiques de l’époque. A l’instar des «indigènes» de l’empire et des femmes françaises, toujours considérées comme des mineures politiques sous la Troisième République, la SFIO et le Parti communiste ont maintenu, avant et après le Front populaire, le statut des uns et des autres sans s’attaquer ni au racisme, ni au sexisme, ni à la romanophobie républicains et d’Etat. Certes, mais il s’agit de faits anciens et les temps ont depuis bien changé.

Assurément, mais fort tardivement puisque l’ensemble des mesures discriminatoires frappant les gens du voyage et les Roms n’a été supprimé que le 27 janvier 2017. Rien au cours des deux septennats de François Mitterrand, rien lors du gouvernement de Lionel Jospin. De plus, cette abrogation n’a nullement entraîné la disparition des politiques publiques menées à l’encontre des Roms, soumis à des violences et des discriminations systémiques d’autant plus acceptées que les premières comme les secondes font l’objet d’un consensus ancien et persistant soutenu par certains socialistes depuis longtemps convertis à la romanophobie de saison.

En 1981, Félix Guattari, qui dénonce la «ségrégation» et le «rejet, dans la plus pure tradition du racisme colonial», dont les immigrés et leurs descendant-e-s sont victimes, n’oublie pas de compléter le tableau en rappelant le ralliement de la direction du Parti communiste et de nombreux élus locaux de cette organisation à une telle politique. En atteste l’épisode du «bulldozer de Vitry[11]» – 12 décembre 1980 – au cours duquel un foyer d’immigrés fut détruit sur décision du maire, communiste lui aussi. Soutenues par une formation réputée progressiste, ces orientations, empreintes de racisme, de xénophobie et d’une vision étroitement répressive de certains problèmes sociaux, reposent sur une identique absence de principe.

A droite comme à gauche, nombreux sont les responsables qui agissent en fonction de considérations électoralistes étrangères aux impératifs d’un accueil digne de ce nom, à la mise en œuvre des principes de la convention de Genève relatifs à l’asile et aux nécessités d’un antiracisme politique conséquent.

Deux ans plus tard, le 31 janvier 1983, Pierre Mauroy, Premier ministre socialiste, fustige la mobilisation des ouvriers maghrébins de l’usine Renault à Flins, en déclarant qu’ils sont «agités par des groupes religieux et politiques qui se déterminent en fonction de critères ayant peu à voir avec les réalités sociales françaises». Peu après, le ministre de l’Intérieur, Gaston Deferre, s’en prend aux «intégristes et aux chiites» accusés d’avoir joué un rôle majeur dans le déclenchement de ce conflit. Puissance de l’islamophobie et de la stigmatisation gouvernementale qu’elle autorise.

Sombre bilan pour les principales formations des gauches politiques. Qu’elles soient de gouvernement ou qu’elles prétendent incarner une voie plus radicale, elles ne prêtent au mieux qu’une attention somme toute superficielle aux racismes de France comme aux discriminations systémiques liées aux origines et à la religion. Et elles persévèrent le plus souvent dans cette voie en raison de la primauté ancienne et théorisée accordée aux critères de classe et aux luttes engagées de la sorte seules à même, prétendent certains, de favoriser de fortes mobilisations populaires[12].

La fidélité à cette doxa, légitimée par l’histoire et la sociologie, et que quelques-uns mâtinent de marxisme en pensant atteindre des sommets de scientificité et de radicalité, est au principe d’aveuglements d’autant plus singuliers que les études et les rapports sur l’importance des discriminations subies par les racisé-e-s sont légions. Enfin, conséquences d’une division des tâches plus ou moins assumée, et à l’exception de quelques initiatives, les engagements des partis progressistes aux côtés des minorités visibles sont délégués à des associations généralistes de défense des droits humains et/ou à divers comités ad hoc constitués par les premiers concernés.

Plus grave, nombre de dirigeants des organisations précitées, parce qu’ils adhèrent au roman national-républicain, ou par opportunisme, nient l’existence même «d’un racisme structurel dans les institutions et la société[13]» et minorent l’ampleur et la gravité des discriminations fondées sur des critères ethno-raciaux ou sur l’islam.

Sur ces sujets pourtant, les connaissances accumulées, dans le champ des sciences humaines comme dans celui de l’expertise, sont anciennes, nombreuses, précises et concordantes. De plus, face aux discriminations décrites et analysées, les propositions faites par le défenseur des droits et plusieurs organisations, comme Amnesty International et Human Rights Watch, montrent que des solutions susceptibles d’améliorer la situation des personnes racisées existent. «Ce ne sont pas les informations qui nous font défaut» ; elles sont multiples, publiques et accessibles à toute personne qui le désire, et nul ne peut, ni pourra, soutenir sérieusement qu’il ne savait pas.

Quant aux projets de réforme, ils existent mais, à quelques exceptions près, ils sont rarement placés au sommet de l’agenda des gauches politiques et syndicales. Bien que mobilisés depuis des dizaines d’années contre le racisme, les discriminations et les violences policières[14], les Français racisés et les étrangers des minorités visibles n’ont jamais été vraiment entendus par les directions de ces formations.

Revendiquant le monopole de la définition des luttes légitimes, ces dernières perçoivent souvent l’organisation autonome des premier-e-s concerné-e-s comme une concurrence menaçante. Cela confirme les analyses anciennes mais toujours actuelles de C. Guillaumin qui constatait qu’«au sein de la société majoritaire» le «minoritaire[15]» et les racisé-e-s sont confrontés à des difficultés extrêmes pour faire valoir ce qu’ils essaient «de manifester» en raison des résistances multiples auxquelles ils se heurtent.

Que manque-t-il donc à celles et ceux qui affirment défendre des orientations progressistes et les intérêts des classes populaires ? «Le courage de comprendre ce que nous savons et d’en tirer les conséquences[16]».

Alors qu’il est toujours plus urgent d’unir les forces disparates des gauches politiques, syndicales et associatives pour combattre au mieux les racismes, l’islamophobie, les discriminations, les violences policières, la progression des extrêmes-droites, la radicalisation des républicains et l’offensive néo-libérale et toujours plus autoritaire du chef de l’Etat et de sa majorité aux ordres, la poursuite de ces orientations et de ces atermoiements divers, qui entretiennent rancœurs et divisions, ne peut que favoriser l’avènement du pire.

O. L.-C.-G.-M.

(*) Universitaire, dernier ouvrage paru, avec O. Slaouti (Dir), Racismes de France, La Découverte, 2020.

[1]. https://blogs.mediapart.fr/o-le-cour-grandmaison/blog/220623/origines-et-mutations-de-la-xenophobie-d-etat-sur-le-cas-francais

[2]. Rappelons à celles et ceux qui s’opposent à cette catégorie, en croyant qu’elle a été forgée il y a peu par quelques militant-e-s «indigénistes» et décoloniaux qu’elle fut d’abord employée par l’une des meilleures spécialistes du racisme, Colette Guillaumin, dans un ouvrage pionnier : L’Idéologie raciste paru en 1972 !

[3]. Dans un entretien au journal Le Monde, 16 juin 2023, Gérard Noiriel déclare : sur ces sujets, «le discours de gauche est devenu hégémonique quand les forces qui la composent se sont rassemblées pour relier sa composante sociale et sa composante humaniste. Ce fut le cas en 1902, au lendemain de l’affaire Dreyfus (…). Puis avec le Front populaire de 1936 et, enfin, en 1981. François Mitterrand a gagné les présidentielles notamment parce qu’il a soutenu la lutte des associations pour la régularisation des sans-papiers». Ailleurs, il salue le programme «humanitaire» du Front populaire. G. Noiriel, Immigration, antisémitisme et racisme en France (XIXe-XXe siècles). Discours publics, humiliations privées, Paris, Fayard, 2007, p. 425.

[4]. P. Bourdieu, Le Sort des étrangers comme schibboleth, mai 1995, in Contre-feux, Paris, Liber-Raisons d’agir, 1998, p. 21-24.

[5]. R. Deloche, «La dissolution de l’Etoile nord-africaine», L’Humanité, 12 février 1937, in A. Ruscio, «La Question coloniale dans L’Humanité» (1904-2004), Paris, La Dispute, 2005, p. 179.

[6]. S. Weil, «Qui est coupable de menées antifrançaises ?» (Projet d’articles, 1938), in Œuvres complètes, II. Ecrits historiques et politiques. Vers la guerre (1937-1040), Paris, Gallimard, 1989, p. 136. «Consultez la collection (…) des organes syndicalistes depuis huit ans, note aussi V. Spielmann, vous trouverez très peu, sinon pas du tout, d’interventions en faveur des travailleurs algériens…» En Algérie. Le centenaire au point de vue indigène, Alger, Editions du Trait d’union, 1930, p. 27. Journaliste et éditeur, Spielmann fut sans doute exclu du Parti communiste en 1926. Il rejoint alors la Fraternité algérienne de l’Emir Khaled pour mener un combat politique fondé sur la solidarité effective avec les colonisés.

[7]. Ouvrier de l’automobile Julien, l’un des personnages de ce roman, déclare : «On doit être trois ou quatre dans l’usine à trouver» aux «crouillats» et aux «nègres» des «figures d’hommes». Cette attitude lui vaut d’être affecté au poste le plus insalubre : la peinture. Aucun syndicaliste n’est intervenu pour dénoncer cette sanction. Cl. Etcherelli, Elise ou la vraie vie, [1967], Paris, Gallimard, 2011, p. 137.

[8]. A. Ernaux, Les Années, Paris, Gallimard, 2020, p. 82.

[9]. Comme le note alors M. Heurgon, secrétaire de la Fédération de Paris du PSU : «La manifestation la plus sanglante, (…) le massacre de plus de 100 ouvriers, n’a pas entraîné une heure de grève.» Cité in Riposter à un crime d’Etat. Le rôle du PSU dans la mobilisation contre la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, Cahiers de l’ITS, Les éditions du Croquant, Vulaines sur Seine, 2021, p. 8.

[10]. «Tous [les nomades] sont des pillards et des voleurs, et malheur à la région qu’ils traversent et surtout à celle où ils séjournent : les légumes des potagers, les volailles des basses-cours, le porte-monnaie oublié sur la table (…) un veau ou un cheval à l’herbage, tout leur est bon à prendre, ils vivent sur notre sol comme en terrain conquis», déclare le parlementaire de la gauche radicale Marc Réville. Cité par F. Challier, La Nouvelle loi sur la circulation des nomades. Loi du 16 juillet 1912 (thèse pour le doctorat de droit), Paris, Librairie de jurisprudence ancienne et moderne, 1913, pp. 144-145. Avocat, Réville (1863-1920) fut également maire.

[11]. F. Guattari, Non à la France de l’Apartheid in Les Années d’Hiver 1980-85, Paris, Les Prairies ordinaires, 2009, p. 285. Publié par Le Nouvel Observateur le 4 mai 1981, quelques jours avant la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle. Ce texte est également un appel à la désobéissance civile et au soutien, y compris par des «moyens illégaux», à «toute personne menacée» d’expulsion. On y apprend que 75% des expulsés, selon le ministère de l’Intérieur, sont de «jeunes Maghrébins de 25 ans, souvent nés en France ou y ayant grandi». Cf. aussi E. Balibar qui dénonça le «racisme» et «le peyrefittisme du pauvre» du Parti communiste dont il fut aussitôt exclu. De Charonne à Vitry (9 Mars 1981) in Les Frontières de la démocratie, Paris, La Découverte, 1992, p. 30.

[12]. Cf. St. Beaud et G. Noiriel, Race et Sciences sociales. Essai sur les usages publics d’une catégorie, Agone, Marseille, 2021. Et sur leur critique de l’intersectionnalité, notamment, voir S. Mazouz, Race, Anamosa, Paris, 2020 et M. Zancarini-Fournel https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiViLLGo-zyAhVOyYUKHd2GCoUQFnoECAMQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.en-attendant-nadeau.fr%2F2021%2F02%2F25%2Ferreurs-livre-beaud-noiriel%2F&usg=AOvVaw1Dwgt8FzS7PGV2V2pliwNk

[13]. Interrogé par un journaliste de Libération, Jean-Luc Mélenchon répondait doctement : «Les institutions ont bien des défauts mais elles n’ont pas cette tare.» Le blog de J-L. Mélenchon, 11 juin 2020. C’est également la position du Parti socialiste et de SOS-Racisme.

[14]. Cf. A. Hajjat, Le MTA et la grève générale contre le racisme de 1973, Plein Droit, 2005/4, n° 67, pp. 35-40. R. Assaoui, Le Discours du Mouvement des travailleurs arabes (MTA) dans les années 1970 en France. Mobilisation et mémoire du combat anticolonial, Hommes & Migrations, 2006, 1623, pp.  105-119 et S. Bouamama, Dix Ans de marche des Beurs. Chronique d’un mouvement avorté, Paris, Desclée de Brouwer, 1994.

[15]. C. Guillaumin, L’Idéologie raciste, (1972), Paris, Folio-Essais, 2002, p. 142.

[16]. S. Lindqvist, Exterminer toutes ces brutes. L’odyssée d’un homme au cœur de la nuit et les origines du génocide européen, Paris, Le Serpent à Plumes, 1992, p. 17. (Souligné par nous.)

Comment (23)

    Brahms
    3 juillet 2023 - 11 h 19 min

    La France se plaint de trop d’immigrés chez elle,

    Cependant, la France a tué le colonel Khadafi (Lybie), détruit l’Irak en 1990 et 1993, détruit la Syrie pour protéger Israël récoltant des vagues d’immigration sur son territoire car cassant des murs en béton armé.

    La France a aussi éliminé Houari Boumédiène qui avait nationalisé le pétrole et le gaz en 1971 alors que celle – ci avait l’habitude de pomper gratuit sous couvert de l’accord de 1968 afin de développer son industrie.

    Résultat des courses : Trop d’immigrés chez elle donc la faute incombe bien à la France et forcément, il ne fallait pas tuer les présidents – cracks arabes ou africains pour in fine se plaindre ensuite.

    Les PSEUDO-SCIENCES et les Adeptes du CHAOS
    1 juillet 2023 - 22 h 10 min

    La DÉCOLONISATION n’a pas encore eu lieu dans les ESPRITS en FRANCE et les Biais raciaux issus de la Colonisation pèse encore très lourd.
    ….
    Portrait de “l’ANTI – RACAILLE” / ANTI- ÉTAT Adepte des MILICES et de la GUERRE CIVILE.

    Explications: La masse et la Quantité d’ETRES “PRIMITIFS” ou “NUISIBLES” explique tout les Problèmes en FRANCE.
    Dans une Vision Coloniale ces “Nuisibles” “Occupent des Territoires” ce qui justifie une “RECONQUÊTE” contre les Envahisseurs.
    ..
    Il Nie être raciste et considère que l’immigration de Masse des Noirs et des Arabes est à la source des problèmes.
    Il soutient que la CRIMINALITÉ = IMMIGRATION de « certaines communautés » – sous-entendu « communautés AFRICAINES ou ARABES » pas « adaptées », de par « leur culture et leur histoire », « au mode de vie occidental ».
    Il rejette l’antiracisme, le multiculturalisme et le « droit-de-l’hommisme » et considère que « la France attache plus d’importance aux agressions commises à l’encontre des musulmans ou des juifs qu’aux actes de violence contre des « Français de souche » »
    Solutions:
    Expulsion et Déchéance de Nationalité probablement plus après ..,
    Les Acteurs :
    POLICE, SYNDICATS … et d’autres si affinités .
    ..
    ANTOINE POROT : Le Père THÉORICIEN

    Fondateur de l’École psychiatrique d’Alger, il développe la théorie RACISTE du PRIMITIVISME qui reste comme l’un des points culminants de la psychiatrie coloniale.
    Dans ses développements, il décrit en particulier dans son article de 1918 les indigènes comme un « bloc informe de primitifs profondément ignorants et crédules pour la plupart » ou encore « Hâbleur, menteur, voleur et fainéant le nord-africain musulman se définit comme un débile hystérique, sujet de surcroît, à des impulsions homicides imprévisibles ».
    ..
    En 1932 il déclare que « l’indigène nord-africain, dont le cortex cérébral est peu évolué, est un être PRIMITIF dont la vie essentiellement VÉGÉTATIVE et INSTINCTIVE est surtout réglée par le diencéphale »
    .
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Antoine_Porot

    En 2023
    Les mêmes explications. Ce sont tous des “Nuisibles”….qui ne comprennent que la FORCE. Ce genre de THÉORIES est à l’Origine de
    – Massacres Coloniaux
    – L’Apartheid …ect

    Ceux qui exploitent ces RÉFÉRENCES du 19e et du 20e Siècle théorisées par l’Ecole de PSYCHIATRIE Coloniale – PRIMITIVISTE ne devraient pas être surpris de se voir oppose par des Mouvements dits “INDIGÈNISTES”…ou ”Anti-Coloniaux” ..en Face.
    ..
    Je serais eux , je m’inquièterais de voir des mêmes Eruptions de Violence dans des DOM TOM (Guyane, …) mais pas a Saint-Pierre et Miquelon.

    La DÉCOLONISATION n’a pas encore eu lieu dans les ESPRITS en FRANCE et les Biais raciaux issus de la Colonisation PÈSENT encore très lourd dans les ESPRITS.

    Anatole France
    1 juillet 2023 - 1 h 12 min

    Lisez les livres de Olivier Le Cour Grandmaison.

    Anonym3
    30 juin 2023 - 12 h 19 min

    Ce n’est pas comme ils disent que la police qu’il faut réformé.je dirais que c’est eux qu’ils doivent reconnaitre qu’ils sont haineux et rancuniers a l’exeption d’une minorite que malheureusement ils ne veulent pas faire d’enfants et préfèrent le mariage pour tous laissant les faux Eric,Jean, Laurent, Bernard,Nicholas, Gerald,Antoine du liban ,les françois de l’afrique etc etc faire le show de la haine et de la division dans les televisions de la debauche et de la propagande. Je dirais que le meurtre du jeune garcon de 17 ans assasiner lachement par un haineux est juste parceque il est different de couleur c’est du terrorisme deguiser qui me fait rappeler celui des 132 ans que les barabares ont commis aux Algeriens qu’aujourdhui les miserables pieds noirs et les tortionnaires,leurs enfants avec les harkis qui ont transmis leurs haine de L’Algerie francaise a leurs enfants et a la majoriter de la société frenchies.n’oublions pas qu’ils sont allées jusqu’a ou demander a affiches dans les postes de police tout les enfants musulmans qui celebrent les fetes religieuses donc y’en a beaucoup qui reflechissent comme le lache qui a assasiner un enfant de 17 ans qui était un citoyen plus frenchi que des millions qui portent que le prénom frenchis pour être accepter dans la société,si demain Jean Messiha le bedouin Egyptien et Eric qui se dit être un frenchi de souche avec les autres qui font le bon boulot pour le RN des haineux changent leurs noms a leur origine ils seront plus invitées dans les plateaux de tvs de la debauche et de la haine.

    Brahms
    30 juin 2023 - 9 h 32 min

    La France n’a toujours pas digéré la guerre d’Algérie,

    Si bien que ce sont les populations immigrées qui paient sur le terrain ce que la France faisait en Algérie c’est à dire des immeubles vétustes et délabrés, des exclusions sur le marché du travail, l’absence d’intégration.

    La frustration se transforme donc en violence prouvant que la France n’a rien à leur offrir si ce n’est à les parquer dans des zones de non – droit pour en faire du gibier pour sa Police ou alors une récupération politique pour le RN.

    Je rappelle que cela fait 45 ans que cela dure en France donc c’est un problème politique, de l’oligarchie française et des juifs de type Eric Zemmour qui ne veulent pas de ces gens s’intègrent en France attendant simplement qu’ils commettent des méfaits et délits pour les jeter en pâture à l’opinion internationale.

      Logiciel algérien 1971
      30 juin 2023 - 17 h 34 min

      Je pense qu’il a eu ( le flic) Une grosse crise de jalousie ,les boules, quand il a vu l’Arabe avec une mercedec amg
      Que de haineux et rageux jaloux

        Brahms
        1 juillet 2023 - 2 h 50 min

        @Logiciel Algérien 1971

        En réponse, c’est vrai ce que vous dites. Une belle voiture rend jaloux et aigri donc ce jeune Naël a récolté le mauvais œil, s’il avait pris une trottinette électrique, il serait toujours vivant, preuve que la vie ne tient à rien.

    Bravo !
    30 juin 2023 - 4 h 47 min

    L’Oligarchie RACISTE FRANÇAISE , ses Larbins et ses RELAIS MÉDIAS , tous SAVOURENT leur VICTOIRE en ce moment.
    .
    Attaque à main Armée mortelle sur un Gamin de 17 ans…par 2 VOYOUX lobotomises par la Propagande des FACHOS , déguisés en Policiers
    Des Révoltes , des Vols et des dégradations dans des Quartiers de Misère et des Arrestations en pagaille..
    ..
    Regardez les comme ils font semblant d’être INDIGNÉS…
    Rassurez-vous leur BUSINESS ne risquent rien…C’est même une Réussite totale avec des RECORDS D’AUDIENCE et des RECETTES PUBLICITAIRES en HAUSSE.
    .LE CASH Coule à flot.

    atlantico75
    29 juin 2023 - 19 h 54 min

    Je viens d’écouter par curiosité Pascal Pro sur cnews ça n’a pas loupé il a mit en avant et avec un sourire narquois qu’il y’ avait le drapeau Algérien pendant la marche blanche …..

      #BOYCOTT Commercial / PUBLICITÉ
      30 juin 2023 - 16 h 25 min

      Oubliez les Discours :
      #BOYCOTT Commercial TOTAL de
      >> Toutes Les MARQUES
      >> Toutes Les SOCIÉTÉS
      Qui passent leur PUB sur CNews.

        Anatole France
        1 juillet 2023 - 1 h 10 min

        Bien sûr qu’il faut boycotter. Mais les amoureux des marques, très nombreux chez les populations assignées au bas de l’échelle, ne nous écouteront jamais. Il y a des gens qui portent des marques en signent de reconnaissance (sociale) à un microcosme bourgeois auquel ils appartiennent, et il y a des gens qui les singent en revêtant des marques aux prix de fortes dépenses (qui enrichissent des groupes qui leur sont hostiles) pour de vaines apparences dépourvues de réalité.
        Les marques sont aussi l’exutoire des gens qui ont des complexes d’infériorités, principalement intellectuels.
        Du coup l’appel au boycott, c’est pas gagné.
        Il faut plutôt mener un combat culturel si vous voyez à qui je pense.

    Raïna
    29 juin 2023 - 17 h 16 min

    Nous assistons sans étonnement à un prolongement,une continuité de la politique répressive,barbare et sanguinaire du régime français.

    Une politique que nos aïeux,nos ancêtres,ont dû subir depuis 1830 et dont une partie de leurs descendants continuent hélas de subir actuellement sur le territoire de la république française.

    Il y a de quoi s’insurger lorsque l’on entend leurs médias mainstream qui face à une telle tragédie suite à l’exécution de sang froid d’un adolescent de 17 ans par un policier tentant limite de justifier l’injustifiable car selon eux après tout la victime n’est autre qu’un « délinquant » connu des services de police.
    Est-ce là un motif qui justifie un tel acte?
    En faut-il si peu pour être exécuté?

    Mais que devrions nous dire de la voyoucratie française et de leurs élus ou du moins de leurs « zélés » de la république ?

    On ne compte plus le nombre de députés,ministres ayant fait l’objet d’une mise en examen pour corruption,blanchiment d’argent,
    enrichissement illicite,évasion fiscale,violences conjugales,agressions sexuelles et viols…même l’ancien président Sarkozy n’a pas dérogé à la règle étant donné que ce dernier fût condamné à de la prison ferme.

    Près de deux siècles plus tard nous avons toujours affaire aux mêmes tortionnaires et aux mêmes traîtres avec d’un côté le régime répressif français et sa police avec à sa tête un petit fils de harkis,Mr Darmanin et sans parler de certains mrarkas comme l’ancienne ministre de la justice Rachida Dati en vue d’une mise en examen pour avoir étouffer une affaire de séquestration d’un franco-algérien à Doha au Qatar,
    Dati est à l’image de ses compatriotes en Algérie,ces algériens de papiers,ces naturalisés inféodés au régime de Rabat et qui ont pour seule vocation de nous nuire et de nous trahir.

    Hamid
    29 juin 2023 - 15 h 10 min

    I feel so sad for the brutal killing of this young boy , and therefore all my sincere condolences go to his family .This french police officer has shown no professional skills , no patience how to deal with volatile situations .It’s very sad that the murder took place the day before El Eid El Adha celebration , a time to relax with the family .Rabi yarhamou ! Bye with tears in my eyes .May Allah bless our country ! Tahia Eldzair as always ………..

    Luca
    29 juin 2023 - 15 h 08 min

    En France c’est tous les mêmes droite gauche extrême droite et extrême gauche, ce sont tous des fachos, c’est le même moule , et ce depuis 70 ans . Il n’y a rien à attendre de ces gens là, ils ne veulent pas et ne voudront jamais donner leur plein droit aux musulmans aux citoyens d’origine algérienne. C’est un pays d’apartheid recouvert de légère brillance , de toc

    Toufik
    29 juin 2023 - 14 h 11 min

    La France est le seul pays au monde où les policiers sont jugés par d’autres policiers (l’IGPN) au lieu d’un tribunal comme tout le monde. Evidemment les policiers sont systematiquement blanchis, meme quand les preuves sont flagrantes. Il ya quelques années une touriste canadienne a été violée par deux policiers à l’interieur des locaux au 36 quais des orfevres, et ils ont finalement été acquités! La France est une veritable dictature policiere qui n’a rien à envier à la Chine.

    dz
    29 juin 2023 - 13 h 31 min

    le president tebboune ne doit pas venir en france et annuler tout contact avec ce pays meme rappeler l ambassadeur d algerie en france ce sont toujours les algeriens qui sont vises il faut absolument couper avec la france comme l avait dit et avait prevenu feu houari boumedienne et il avait raison

    ZZ
    29 juin 2023 - 12 h 41 min

    PAYS FACHISTE UN JOUR PAYS FACHISTE TOUJOURS POLICE POPULATION EUROPEENNE TOUS QUIF QUIF

    Anonyme
    29 juin 2023 - 11 h 10 min

    Macron ne contrôle ni la police ni les services de renseignement
    Macron ne désigne pas le ministre de l’intérieur c’est l’état profond qui le choisie

    Ceux qui contrôlent les forces de l’ordre Française sont ceux qui sabotent les relations entre l’Algérie et la France et s’attaquent quotidiennement aux algériens

    C’est ce régime français qui a participé a des massacres en Algérie et a l’embargo pendant la décennie noir et c’est les mêmes qui ont pillés l’Algerie la présidence du traitre pour la maintenir sous l’eau

    Maintenant que notre pays a choisie sa voie logique ce pouvoir souffre et tant mieux ،

    Anonyme
    29 juin 2023 - 11 h 02 min

    La police française est tout sauf une police responsable quand il s’agit d’adolescents et de jeunes hommes issus de l’immigration. Régulièrement elle a besoin de faire sa crise de nerfs sur le dos de jeunes garçons, vu irrationnellement comme des dangers. Cette haine du jeune homme étranger est maladif dans cette police, de plus en plus fascisante. Ensuite il y a un vrai problème de formation dans cette police, c’est rarement des lumières, mais souvent des bourrins avinés, shootés aux idées extrémistes et incapables de finesse psychologique, Bref une police qui n’en a que le nom. Incomparable quand on compare avec les pays voisins comme l’Angleterre notamment. Honte à cette police.

      Anonyme
      29 juin 2023 - 11 h 37 min

      Un document explosif pour la police londonienne. Un rapport indépendant publié ce mardi accuse la Metropolitan Police de Londres d’avoir laissé s’installer « du racisme, de la misogynie et de l’homophobie institutionnels » au sein de l’organisation et demande une « révision complète » de son fonctionnement.

      Ce rapport avait été commandé en octobre 2021 par la direction de la police londonienne après la condamnation de Wayne Couzens. Ce policier avait arrêté sous un faux prétexte une Londonienne de 33 ans, Sarah Everard, avant de l’enlever, de la violer et de la tuer.

        Anonyme
        30 juin 2023 - 9 h 06 min

        Vous parlez de cas, je vous parle d’une systématisation.
        Cela n’excuse rien, je suis d’accord.
        Les flics en France n’ont pas le niveau adéquat, beaucoup étaient d’anciens algérie francaise, tout le monde le sait, donc ils ont infecté les nouveaux éléments, sinon perte de poste. Le harcèlement dans la police nationale francaise est endémique..

    anonyme
    29 juin 2023 - 10 h 37 min

    Les manifestations qui sont changées les régimes en Europe depuis les années 80”90”20”010”020” ce sont à 50% des juifs qui sont bien entraînés par les sionistes à ce genre de manifestations , et viennent par tout dans le monde la plus part d’entre eux parle plusieurs langues et les printemps arabes aussi mais en autre façon bien finançait et bien organisé et aidé par des hauts classe , qui soit militaire ou des trafiquants de toutes sorte ou des cartiers ou il y a la violence ou autres . maintenant et depuis 2019 commence un genre d’ordre pour protéger l’économie sioniste. Ce sont des policiers juifs bien entraînés et financés par les sionistes et se déplacent par tout dans l’Europe. Il y a parmi eux qui ne parlent pas ou parle peu la langue de pays et

    Brahms
    29 juin 2023 - 10 h 06 min

    C’est vrai, beaucoup de policiers sont affiliés au RN de chez Marine Le Pen et règlent leurs comptes sur la voie publique lisez un peu :

    D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur demande la dissolution d’un syndicat de police. A la suite d’un tweet félicitant le policier à l’origine de la mort de Nahel, tué mardi après un refus d’obtempérer à Nanterre, France police est dans le viseur de Gérald Darmanin. « #Nanterre Bravo aux collègues qui ont ouvert le feu sur un jeune criminel de 17 ans. En neutralisant son véhicule, ils ont protégé leur vie et celle des autres usagers de la route. Les seuls responsables de la mort de ce voyou sont ses parents, incapables d’éduquer leur fils », avait tweeté mardi l’organisation, qui avait recueilli 3,06 % des voix aux élections professionnelles fin 2022.

    La justice saisie.

    « Le groupuscule France police, qui n’est en aucun cas un syndicat représentatif de la police nationale (…), a publié un tweet inacceptable et abject », a réagi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Gérald Darmanin a demandé qu’un signalement soit effectué sur la plateforme Pharos et va saisir le procureur de la République de Paris au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, a-t-il ajouté. Le ministre de l’Intérieur a également demandé à ses services « d’étudier les modalités d’une dissolution de ce groupuscule », poursuit Beauvau.

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