Tebboune : «L’Algérie est loin de l’économie rentière qui repose sur la dépendance au baril de pétrole»

Tebboune hors hydrocarbures
Abdelmadjid Tebboune. D. R.

Le président de la République a affirmé, lors de la première édition de «Médaille d’honneur de l’exportation», que l’Algérie avait accompli «d’importantes réalisations économiques» ces dernières années dans le cadre d’une nouvelle approche qui promeut l’esprit d’initiative et l’exportation.

Les exportations du pays hors hydrocarbures pourront grimper, en un an, à 22% du total d’exportations, contre 3% il y a quelques années, a précisé le président Tebboune.

«Les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures n’ont pas dépassé les 3% du volume total d’exportation en 2018 et 2019. Aujourd’hui, elles atteignent les 11%, et pourraient aller de 16% à 22% fin 2023, début 2024», a-t-il ajouté.

L’objectif tracé pour cette année, à savoir 13 mds USD d’exportations hors hydrocarbures, est «sur le point d’être atteint», a rappelé le président de la République, soulignant que «l’Algérie n’est pas endettée et, de ce fait, elle est libre dans ces décisions politiques et économiques».

«Nos exportations vont crescendo, à la faveur de la nouvelle politique économique», a poursuivi le président Tebboune, ajoutant que «ce que nous avons réalisé relève du miracle, le volume des exportations ayant quintuplé par rapport à celui enregistré il y a 40 ans».

«Ces grandes réalisations en matière d’exportation, d’investissement et d’économie de la connaissance sont basées sur une approche globale intégrée pour le développement de l’économie et l’amélioration du climat des affaires», a-t-il mis en avant.

Evoquant la démarche de l’Algérie visant à diversifier l’économie et à s’affranchir de la dépendance aux hydrocarbures, le président de la République a affirmé que l’Algérie «est entrée dans une nouvelle phase marquée par une politique d’innovation, loin de la logique de l’économie rentière qui tue l’esprit d’initiative et repose sur la dépendance au baril de pétrole».

Le Président Tebboune s’est dit, également, optimiste quant aux potentialités des entreprises algériennes dans le domaine de l’export, mettant en exergue le rôle des start-up en la matière.

Le président de la République a salué, à titre particulier, les entreprises exportatrices pour leurs succès et les résultats qu’elles ne cessent de réaliser ces dernières années, notamment dans les secteurs de l’industrie, toutes filières confondues, et de l’agriculture, les invitant à consentir davantage d’efforts pour augmenter le taux d’intégration industriel et lancer des projets à même de contribuer à la réduction des importations.

Dans ce cadre, le président Tebboune a salué les réalisations des entreprises algériennes en matière de fabrication de verre et de matériaux de construction, en particulier la production de ciment, outre la filière des industries électroménagères nationales.

L’Algérie importait tous ses besoins en verre (tous types confondus), mais, aujourd’hui, elle en produit 90% au niveau local, a-t-il poursuivi, appelant les deux entreprises Mediterranean Float Glass (MFG) et IRIS, spécialisée également en pneumatiques, à contribuer aux projets de construction automobile en Algérie dans le cadre de la sous-traitance.

Le président Tebboune a également salué «la dynamique positive» que connait l’activité de l’export dans notre pays, soulignant que cela devrait donner une impulsion à l’investissement et à l’industrialisation, en permettant de «créer de la richesse et des postes d’emploi et d’augmenter le PIB du pays».

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a distingué, mardi à Alger, treize exportateurs, dont l’entreprise Saterex-IRIS, qui a décroché la Médaille d’honneur de l’exportation, en sus d’une filiale de la Société algérienne des foires et exportations (Safex), en tant que meilleure instance d’accompagnement des exportateurs.

En marge de cet évènement, le président Tebboune a visité une exposition dédiée aux entreprises lauréates et aux organismes de leur accompagnement en matière d’exportation, où il a écouté des exposés sur l’activité des entreprises concernées et les perspectives de leur développement.

R. E.

Comment (20)

    Amin99
    14 juillet 2023 - 14 h 43 min

    Les exportations Algeriennes vont crescendo, à la faveur de la nouvelle politique économique et c’est une très bonne chose. Si les résultats annoncés se confirment, cela sera un grand bond en avant, ils montrent l’intérêt que les autorités accordent à l’industrialisation et à la diversification économique du pays et le rôle des industriels à jouer le jeu en relevant les défis, c’est incontestablement une politique gagnante.

    La réduction de la dépendance de l’économie aux hydrocarbures doit se poursuivre afin d’augmenter sa résilience face aux fluctuations des prix du pétrole. Une répartition 60/40 (40% revenus hors hydrocarbures) parait comme un bon compromis et un objectif atteignable à court/moyen terme (5-10a), c’est aussi, sauf erreur, les chiffres actuels de la Russie.

    Les choix stratégiques visant à relever les defits sont bons, le chemin est tout tracé pour augmenter la richesse du pays et donc le PIB par habitant.

    Il faut noter que le président Tebboune est doué d’une grande culture économique, il a su faire passer ses messages aux acteurs administratifs et économiques du pays, mettre tous le monde en ordre de bataille, ce qui constitue en soit une grande avancée.

    Enfin, c’est grâce à la matière première bon marché (électricité, eau, gaz, carburant, minerais, produits agricoles ..) que l’économie Algérienne est dynamique et sera compétive à l’échelle internationale. Faite en sorte que cette dynamique de croissance soit maintenue et que des éléments extérieurs ne viennent la gripper.
    A bon entendeur

    Abou Stroff
    14 juillet 2023 - 14 h 27 min

    «L’Algérie est loin de l’économie rentière qui repose sur la dépendance au baril de pétrole» soutient le président tebboune

    supposons que l’assertion du président soit effectivement corroborée par des données palpables et quantifiables.
    qu’en est il de la mentalité rentère qui réduit les algériens, dans leur grande majorité à se comporter en tubes digestifs ambulants attendant tout d’autrui (du président ou du Bon Dieu, entre autres) doublés de zombies décérébrés se préparant à mourir (à cause du matraquage religieux) alors qu’il n’ont pas encore vécu?

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que la croissance de la quantité, sans une transformation de la qualité est aussi néfaste que la stagnation de la quantité.

    wa el fahem yefhem

    icialG
    14 juillet 2023 - 1 h 11 min

    ET comme tout va tourner a l électrique un jour ou l autre tout les producteurs risque de s assoir sur sur leur pétrole les pays consommateurs font tout pour

      RRab3i
      14 juillet 2023 - 15 h 53 min

      on peut faire mieux s il y avait moins de bras cassés et moins de vols e cerveaux

    Ouvrez vos yeux, bon sang !!
    13 juillet 2023 - 10 h 00 min

    Il faut déloger quitte que coûte les marocains qui occupent des fonctions ou il y a des prises de décisions stratégiques pour l’Algérie.
    Car c’est marouki de l’époque de la France via leurs enfants nés en Algérie.
    Prennent des décisions à l’encontre des intérêts vitaux pour l’Algérie.
    Ils ne veulent surtout pas, tout comme la France voir l’Algérie devenir un pays émergent et 100% autonome.
    Ces maroukis dispatcher à travers toute l’Algérie dans des fonctions multiples et variées font tout pour orienté l’Algérie vers la décadence totale.

    Brahms
    13 juillet 2023 - 9 h 11 min

    TOTAL pompe nos richesses naturelles à prix coutant dont un des actionnaires est le Qatar,

    En retour, cela enrichit la France qui spécule via des taxes de 65 % qu’elle prend directement sur chaque litre d’essence ou de gasoil et mètre cube de gaz vendu sur son territoire.

    En résumé, nos richesses naturelles améliorent la finance publique française.

    Or, là dessus, on n’entends pas les représentants du RN, Jean Messiha, Marine Le Pen.

    Que nos représentants mettent de la clarté, de la transparence, le citoyen a le droit de savoir où vont nos richesses naturelles, notre argent public. Assez d’opacité car ça ne servira à rien étant précisé que l’immigré algérien ne touche pas 1 € sur ses richesses naturelles.

    Allez voir au Qatar ou chez le Saoudien comment s’effectue le partage du gâteau de la richesse ?

    lhadi
    13 juillet 2023 - 7 h 23 min

    L’Algérie d’aujourd’hui a besoin d’un diagnostique solide et de courage politique.

    Quand on regarde l’histoire de l’Algérie post-indépendance, on constate que le système de notre pays, dominé par des personnages souvent enivrés de pouvoir, n’a jamais été capable de mener de grandes réformes qui vont dans le sens des intérêts les plus élevés du pays et du bonheur du citoyen, c’est-à-dire vivre mieux.

    Un pays, faible et affaibli par des échecs successifs, tel que l’Algérie, a besoin de dirigeants réformistes pour lesquels résoudre les problèmes par l’action soit un impératif. La tache est difficile mais possible.

    fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Ferid Racim Chikhi
    12 juillet 2023 - 22 h 43 min

    Il a raison ! Le Président

    L’économie nationale se porte bien et il reste beaucoup à faire
    Les indicateurs économiques et financiers sont au beau fixe
    75 Milliards de $ de réserves de change
    07 Millirads de dettes exterieures
    13 Milliards de $ d’exportations hors hydrocarbures
    Le meilleur est à venir n ‘en déplaisent aux détracteurs et aux sceptiques.
    N »en déplaisent aussi à ceux qui ont une dette extérieur de 110 Milliards de $ et des revenus en pleine croissance basés sur des emprunts de bailleurs de fonds qui les sucent comme des sangsues!

      Larbi_Ben_M'hidi
      13 juillet 2023 - 9 h 08 min

      @Ferid Racim Chikhi, vous écrivez : « L’économie nationale se porte bien et il reste beaucoup à faire ». Et vous citez des chiffres qui sont le résultat direct de la ventre des hydrocarbures en plus avec des erreurs (voulues ou pas je ne sais pas)
      La réserve de change est de 64,63 milliards de dollars à fin février 2023 et non 75 milliards (https://www.algerie-eco.com/2023/03/14/reserves-de-change-6463-milliards-de-dollars-a-fin-fevrier-2023/)
      Les exportations hors hydrocarbures en Algérie connaissent une dynamique …… pour atteindre 13 Mds à la fin de l’année en cours (https://www.aps.dz/algerie/tag/Exportations%20hors%20hydrocarbures).
      Les 13 milliards c’est hypothèse, en supposant que tout ira bien jusqu’à fin 31 décembre 2023.
      Le président Tebboune a dit : «L’Algérie est loin de l’économie rentière qui repose sur la dépendance au baril de pétrole» a serait le cas si les exportations hors hydrocarbure sont équivalentes ou dépassent celles des hydrocarbures. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.

        Ferid Racim Chikhi
        13 juillet 2023 - 11 h 01 min

        @Larbi Ben Mhidi,
        Je ne m’abreuve pas à une seule sources, j’en croise quelques-unes, avant de poserles indicateurs disponibles.
        Hypothèses ou pa je ne fait pas dans l’opposition mais dans le soutien de ce qui me semble être. maîtrisé aprés vingt ans de navigation à vue d’une gouvernance qui a mené le pays dans l’impass.
        Cordiales salutations

    Algérien Pur Et Dur
    12 juillet 2023 - 14 h 40 min

    Mr le president, vos bonnes intentions à l’égard du pays sont très visibles sauf aux plus aveugles d’entres nous ou ceux qui veulent délibérément jouer aux “mounafiquines,” et il en demeure hélas beaucoup. Cependant il y’a encore beaucoup de chemin à faire et la bureaucratie, cette main de l’intérieur aggravante, aggassante, omniprésente et souvent affaissante, demeure toujours en place. Dites cependant à ceux qui vous donnent ces chiffres qu’il est “plus possible” pour les exportations hors hydrocarbures d’être à 11% du total quand le prix du pétrole “vivote” autour des $70 à $80 le baril que quand son prix chevauche allègrement les $150 le baril comme il le faisait il y’a quelques années de ça. Il y’a certes des ameliorations importantes dans nos exportations hors hydrocarbures durant votre mandat en plus du fait que l’inflation à été beaucoup plus de leur côté que de celui des hydrocarbures mais toujours est t-il que quand on prend en consideration la grande difference dans le prix du pétrole d’alors et de maintenant, la vérité est hélas quelque part entre 3% et 11%, peut être plus proche du premier que du deuxième. En somme, il y’a une grande différence de prix (déflation importante dans les prix des hydrocarbures) qu’il faut tenir en compte dans le calcule de ces ratios.

      Algérien Pur et Dur : le calcul des ratios n'est pas d'usage en Algérie
      12 juillet 2023 - 19 h 43 min

      Votre raisonnement est correct mais malheureusement le Président Tebboune ne s’est pas entouré de personnes compétentes pour lui donner des informations fiables, à plusieurs reprises, on l’a induit en erreur, pour eux peut importe l’algérien n’est pas doté d’intelligence.

      Anonyme
      13 juillet 2023 - 3 h 40 min

      et meme si c’est 11%, est ce qu’on peut etre suppose loin de l’economie rentiere quand l’economie est basee sur les 89% « restants »???
      bizarre leurs calculs et leurs interpretations correspondantes

    Larbi_Ben_M'hidi
    12 juillet 2023 - 13 h 25 min

    Tant que les exportations hors hydrocarbures rapporteront un montant inférieur à celui des hydrocarbures, l’économie algérienne restera une économie rentrère. Il ne faut pas se voiler la face. Certes la réalité est dure mais il faut l’affronter et travailler pour sortir de cette situation néfaste à notre société. Il faut sensibiliser et mobiliser les jeunes générations. C’est leur avenir qui est en jeu. Les algériens, dans leur grande majorité, sont honnêtes, n’aiment pas l’injustice et sont capables de grandes réalisations quand on les met dans de bonnes conditions (pas passé droit, pas de hogra, pas de ben amisse….).

    ????????????????TAHIA ABDELMADJID TEBBOUNE
    12 juillet 2023 - 10 h 16 min

    Moi je dis que l’Algérie et son peuple ont attendus des décennies pour revoir un jour un véritable patriote à l’image du défunt et valeureux Houari Boumédienne aux commandes de l’Algérie.
    ALLAH Yarhamou.
    Aujourd’hui, Hamdoullah, l’Algérie à retrouver un valeureux patriote en l’honneur et présence du président Abdelmadjid Tebboune.
    En peu de temps de président Abdelmadjid Tebboune il a su qu’elle sont les routes à suivre pour sortir l’Algérie de sa longue léthargie.
    Les président qui ont dirigésl’Algérie, notamment les Bouteflika ont finit d’achever l’Algérie et son peuple en les envoyant à l’âge de pierre en étant sous tutelles de la France et pas seulement…..
    Abdelmadjid Tebboune a décidé de marché sur les pas de Houari Boumédienne et continuer son but, en ne voyant rien d’autre que les intérêts de l’Algérie et de son peuple avant toutes autres considérations et aussi et surtout de se débarrasser définitivement de tout ce qui entrave cet objectifs se trouvant en Algérie et à l’étranger …..
    Abdelmadjid Tebboune s’attaquent à plusieurs dossiers en même temps.
    Nous savons que cette tâche n’est pas évident, quand nous savons dans quel état de délabrement il à trouver l’Algérie, au momentde sa prise de fonctions de président de l’Algérie.
    Son âge, la situation géopolitiques internationale très instable, la situation précaire dont il a trouver le peuple Algérien, la situation économique qui était au plus mal du fait des sangsues qui saigné le pays, et j’arrête là car la liste est trop longue.
    Tout cela n’encourage vraiment mais vraiment pas de reprendre les commandes d’un pays à la limite de l’implosion.
    Et pourtant avec son âge avancé, il à décidé de terminer la dernière ligne droite de sa vie en la consacrant à sortir son pays et son peuple de la décadence ou se trouve l’Algérie.
    Et par la grâce et la bénédiction d’ALLAH il est en train d’y arriver avec l’équipe qu’il s’est choisi qu’elle l’accompagne dans cette mission difficile, mais possible à plus d’un titre.
    Prions ALLAH tous les jours qu’il ne lui arrive pas la même fin qu’à connu Houari Boumédienne, du faite qu’il voulait rendre son pays, complètement indépendant économiquement, politiquement, et scientifiquement.
    Il l’a payé de sa vie, et l’émergence de l’Algérie à été stopper net et nous connaissons tous la suite.
    Prions ALLAH et faisons des Douhas pour qu’il le protège,l’aide, lui donne le discernement, la clairvoyance, la lucidité, et toujours la foi en ALLAH qu’il attend pour réussir sa mission avant de le rejoindre.
    Car nous savons ce que nous avons, mais pas ce que nous aurons à sa place.
    Revenir esclaves des occidentaux par leurs ingérences dans les commandes de l’avenir de l’Algérie !
    Non et non plus jamais ça, nos enfants ne doivent pas vivre ce que nous avons vécues, et nos chouhadas leurs sacrifice ne doit pas être en vain.

    On attend les actes mais surtout des résultats
    12 juillet 2023 - 9 h 49 min

    On nous a tellement fait miroiter des grands projets IT & Industriels, des changements substantielles du paradigme économique et financier,… On reste encore dans la culture de la parole, du populisme. Encore à ce jour les statistiques n’existent toujours pas, la bureaucratie a encore de beaux joues devant soi. Nos logiciels politiques, économiques, culturels sont restés figés aux années 70! Wait & See, nous jugerons aux résultats, aux résultats seuls et à l’humeur des Algériens heureux de renouer avec leurs pays.

    Anonyme
    12 juillet 2023 - 9 h 28 min

    Il faut en premiere ligne liberer l esprit Algerien et liberer les initiatives..il faut promulguer de nouvelles lois qui encouragent les nouvelles technologies de pointe dont les domaines de l intelligence artificielle auxquelles il faut accorder des avantages fiscaux aux promoteurs de la haute technologie dans tous les domaines scientifiques afin qu ils puissent s investir dans ces domaines qui demandent d enormes capitaux pour les recherches et l encadrement humain hautement qualifie…Oui il nous faut atteindre en priorite notre autosuffisance alimentaire et c est possible,il ne suffit que d octroyer les terres agricoles inexploitees aux jeunes ingenieurs agronomes et aux jeunes agriculteurs conformement a un cahier des charges avec des lauses bien precises et avec des obligations de production et de developpement restrictives pendant 10 ans…ceci est une urgence pour consommer ce que nous produisons et produire ce que nous consommons..
    L algerie est un Etat continent dont le sous sol dispose d enormes richesses qu il faut exploiter avec des partenaires de premier plan chacun specialiste dans son domaine…et a long terme…gagnant/gagnant…

      Anonyme
      12 juillet 2023 - 12 h 03 min

      @on attend les actes et surtout les resultats Les resultats sont la mais je pense que tu ne sais pas les lire avec ton petit cerveau…tu as la haine de ton pays et de ton peuple si jamais tu es vraiment Algerien…car il y a des milliers de trolls sur la toile qui reagissent par remote control

        Anonyme
        12 juillet 2023 - 20 h 18 min

        Qui es tu pour dire cela? Les statistiques sont sous contrôle de l’exécutif et les importations sont toujours au même niveau. L’agro-alimentaire ne couvre pas les 50% des besoins, l’ industrie infime. Sur quelle base jugeriez-vous un gouvernement? La situation est difficile et ce n’est pas la faute de Teboune.

      AbdL
      12 juillet 2023 - 22 h 42 min

      L’Algérie ne doit plus dépendre des hydrocarbures pour son développement *du tout* : c’est là toute la différence. Tout doit être fait pour s’émanciper de cette dépendance aux ressources naturelles d’extraction si délétère pour toute nation quelle qu’elle soit et se tourner vers la production d’une infrastructure sociale durable (sur le plan social) ce qui passe en effet par l’exportation de produits manufacturés de qualité. Malheureusement le développement anarchique des villes d’Algérie qui frappent par leur aspect rétrograde (saleté des rues, bruits des commerces individuelles, ramassage des ordures dès 4h30 du matin dans certains quartiers, prolifération de « café » dans toutes les rues, ce qui entraîne un voyeurisme difficilement supportables de la part des propriétaires et des clients attablés, ne permet pas de créer les conditions d’émergence de cette « appétence intellectuelle » mais plutôt d’enfoncer l’Algérie dans une apathie intellectuelle dangereuse. Les maires des villes moyennes qui n’agissent pas pour changer cet état de choses sont dangereux. Il faut à tout prix favoriser l’établissement de villes nouvelles ultra-modernes, permettre à tout étudiant prometteur de s’établir soit en ville soit dans des lieux de villégiature nouveaux pour leur permettre d’étudier sereinement sans être dérangé par des des voisins indélicats et irrespectueux. L’Algérie est un grand Pays, il faut permettre l’émergence d’une classe moyenne intellectuelle et civilisée et non laisser perdurer une situation où les intelligences sont ainsi dilapidées par une coexistence forcée entre indélicats et intellectuels, ce qui affaiblit considérablement les chances d’émergence de l’Algérie. Sans un plan de cette nature et de cette envergure il est fort à parier que le PIB de l’Algérie stagnera rapidement à des niveaux insuffisants pour rejoindre les BRICS. Il faut un sursaut de la part de Walis grands responsables de cette situation désastreuse pour changer la situation sur place dans toutes les villes d’Algérie. Car en réalité : ce qui a fait le succès de toutes les grandes Nations sur Terre, c’est la certitude des grandes familles bourgeoises de pouvoir disposer d’une terre et d’une maison pour pouvoir s’adonner librement aux plaisirs de l’esprit. l’Argent amenant la possibilité d’acheter une maison à l’abri des malfaiteurs et des voisins bruyants, ce qui in fine a permis le développement de l’intelligence et des connaissances chez les différents Peuples ayant réussi. Or L’Algérien moyen abhorre pour lui-même et son prochain la tranquillité et le travail de l’esprit. Il a ouvert ainsi la voie de la colonisation et du sous-développement actuel. Tebboune a déjà fait beaucoup pour éveiller les consciences malheureusement les Walis ne sont pas à la hauteur. Je propose de surseoir à mode de désignation des maires de toutes les villes d’Algérie pour un processus démocratique délètère pour que ceux-ci soit désigné par le pouvoir pour changer l’état des villes dans un état catastrophique. La démocratie peut parfois avoir des effets pire qu’une dictature non-éclairée, voilà pourquoi en France il y a longtemps que la démocratie n’est qu’un vain mot et a été remplacé par une dictature oligarchique.

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